Antoine, Un Soir D'Été
Par une belle soirée estivale de la fin du mois daoût, dans cette petite station du littoral normand, après avoir profité en journée de la plage et de la mer puis du farniente dans notre jardin et après avoir dîné, nous avions décidé de profiter du spectacle du coucher du soleil.
Un bon kilomètre nous séparait du bord de mer, et la promenade savérait agréable en traversant un parc arboré parcouru par de larges allées. Nous marchions, Laurence et moi, la main dans la main, sans nous presser, observant au loin la lente descente du soleil.
En cette fin du mois daoût, la station sétait vidée et le village avait retrouvé sa tranquillité.
A un moment, un bruit attira mon attention, et je me retournai. Quelques mètres derrière nous, un jeune homme marchait et dès quil vit que je portai mon regard dans sa direction, il baissa rapidement la tête, comme sil essayait deffacer sa présence. Je jetai un coup dil à mon épouse, et soudainement je compris : elle avait mis ce soir-là une jupe mi-longue en tissu très léger, discrètement ajourée, et comme elle se trouvait entre le jeune homme et le soleil, il pouvait se repaitre de ses formes dévoilées en ombres chinoises. Cela me fit sourire.
Je passai doucement ma main gauche sur les fesses de Laurence et réalisai que je ne sentais pas lélastique de sa culotte. Il me fallut un peu de temps et quelques explorations digitales pour réaliser quelle nen portait pas. La savoir ainsi intimement dévoilée entraina chez moi une excitation et je sentis ma verge durcir dans mon pantalon.
Je décidai de ralentir, le jeune avait aussi ralenti mais restait plusieurs mètres derrière nous, profitant du spectacle involontairement offert. Que pouvait-il voir en ombres chinoises ? Pouvait-il distinguer le sillon de sa vulve ? Feignant de regarder un nid dans un arbre, jen profitai pour lobserver. Visage encore marqué par les traits de ladolescence, il était brun, de taille moyenne et semblait bien musclé.
Jen avisai Laurence au creux de loreille, et loin de sen offusquer, je la sentis marquer un temps darrêt. Elle stoppa puis se retourna en regardant le jeune. Pris la main dans le sac (ou plutôt dans la poche), il en sortit précipitamment sa main et baissa la tête en devenant cramoisi. Une bosse bien visible déformait le devant de son short.
« Comment tappelles-tu ? » lui demanda doucement Laurence.
« Antoine » répondit-il dans un murmure « Excusez-moi ». Il allait faire demi-tour quand mon épouse, sapprochant rapidement de lui, lui prit la main doucement. « Où pars-tu si vite ? Tu nas rien fait de mal tu sais. Il ne faut pas que tu ais honte ».
Jétais un peu surpris par sa réaction, par le fait quelle ait deviné la fuite du jeune et lait anticipée. Elle voulait donc le retenir et cette situation commençait à mexciter sérieusement. Je regardais de part et dautre, personne ne se profilait à lhorizon et la lumière du jour commençait doucement à baisser, nous entourant dune ombre complice.
Je me mis derrière Laurence, effleurant ses fesses avec mon bassin pour lui faire ressentir la dureté de mon érection et lui faire comprendre que la situation mexcitait. Je passais mes mains de part et dautre de sa taille et entreprit de glisser mes mains sous son sweat. Un frisson la secoua lorsque mes mains empaumèrent ses seins libres de toute entrave. Je sentais ses têtons durcis sallonger, témoins de sa propre excitation. Je retroussai lentement son sweat. Antoine avait désormais devant les yeux les seins nus de ma femme et son regard semblait hypnotisé par la poitrine dénudée. Excité par la situation, je retroussai sa jupe jusquaux hanches, dévoilant ses cuisses centimètre après centimètre et il eut un sursaut lorsquil vit apparaitre son sexe quaucun tissu ne protégeait.
La bosse déformait à présent monstrueusement son short.
« Baisse ton short sil te plait, je veux voir ta queue » lui demanda Laurence dune voix rendue rauque.
Antoine fit glisser son short qui tomba à ses pieds, entrainant son slip.
« Branle toi, et regarde-moi dans les yeux. Tu sais quelle est belle. » lui ordonna-t-elle.
De mon côté, jentrepris de la caresser. Sa chatte était trempée. Jenfonçai un doigt en elle, provoquant un soupir rauque. Ma main glissait le long de la vulve, jen profitai pour agacer son clitoris. Je fis tomber mon pantalon, présentant ma verge raide contre ses fesses.
Antoine se masturbait. Sa main montait et descendait, tirant sur le prépuce pour dégager le gland. Il avait un beau sexe, assez long et déjà épais. Sa main allait de plus en plus vite. Laurence respirait fort, excitée par le spectacle et par mes caresses. Doucement, je la poussai vers lui et lui demanda, en parlant suffisamment fort pour quil lentende « je voudrais que tu le suces ». Elle se mit à genoux, puis approcha sa bouche du sexe tendu. Sa main gauche partit à la découverte de ses testicules tandis que la droite saisit la hampe à sa base. Sa langue se posa sur le gland décalotté et elle entama un savant ballet. Déjà un filet de liquide séminal suintait du méat. Elle comprit quil ne pourrait pas tenir longtemps et lemboucha presque entièrement. Antoine se mit à gémir de plus en plus fort et de plus en plus vite, projetant son bassin en avant. Un cri bref et je compris quil venait déjaculer. Laurence se releva. Je lui tendis un mouchoir pour quelle recrache la semence. Antoine semblait statufié, cuvant sa béatitude. Je pris les mains de Laurence et les posai sur les épaules dAntoine. Elle les noua autour de son cou, posant sa tête sur son épaule. « Antoine, caresse-lui les seins, lèche-les, elle adore ça ». Je retroussai sa jupe et la pris par derrière, debout. Son sexe était trempé. Je la pénétrai dun coup, sans difficulté tellement elle était mouillée. Jétais tellement excité que je ne pus différer ma jouissance, arrosant rapidement son vagin de longs jets crémeux.
Nous remimes de lordre dans nos vêtements.
Nous nous sommes séparés sans un mot, gênés à présent par la situation. Rentrés à la maison, nous avons fait lamour comme des fous jusquà ce que le sommeil nous terrasse.
Nous navons jamais revu Antoine. Tout juste avons-nous appris quil passait ses vacances chez sa grand-mère à quelques maisons de chez nous et quil habitait en région parisienne. Sa grand-mère, qui bien entendu ne savait rien de laventure, nous apprit quil rentrait au lycée et quil venait davoir seize ans.
Il se souviendra sans doute toute sa vie de cette douce soirée de fin dété.
Antoine
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