Simon, Le Petit Paysan Soumis - Chapitre 2 : La Première Leçon

Chapitre 2 : La première leçon

Je ramenais ma remorque de manière totalement mécanique. Le tracteur connaissait la route et je me laissais porter par le bruit. Je n’arrivais même pas à réfléchir. A l’approche de la ferme familiale, je commençais à ressentir une pointe d’inquiétude. Comme si c’était marqué sur ma gueule que je venais de sucer Roger et de me livrer à lui.
Cette pensée me replongea dans la scène que je venais de vivre et immédiatement mon corps réagit. Je bandais aussitôt. Je me revoyais à genoux avec le sexe trapu de Roger dans ma bouche, je pouvais encore en ressentir la forme et le goût. J’avais aussi un peu mal aux fesses, les claques avaient sans doute portées un peu plus que je ne l’avais initialement ressenti, ma joue me chauffait aussi, machinalement j’y portais ma main.
Roger avait assuré ma traite. Rapidement vu mon excitation. A peine installé, je n’avais pas tenu longtemps entre ses grosses mains expertes. La rugosité de ses doigts et de sa paume n’avait fait qu’accroitre mon plaisir. Il avait recueilli ma semence dans un petit récipient et me l’avait faire boire ensuite. « faut bien les engraisser les veaux, les porcelets en ton genre. A bien y réfléchir c’est vrai que t’es tout rose comme un cochon ». Il se moquait de moi. Mais c’était juste. J’étais rond et rose et toujours à quatre pattes sur mes deux bottes de foin, en T-shirt, en bottes et la queue à l’air. Et j’attendais la suite des événements. « Tu vas nettoyer la gamelle, ensuite tu te rhabilleras, je ne voudrais pas que ton père s’inquiète et t’empêche de me rendre visite. Juste je garde ton slip. Il m’appartient et t’en n’a pas vraiment besoin ». Je me redressais, récupérais ma combinaison et l’enfilait directement. La sensation de la porter sans sous vêtement était délicieuse. Roger le savait très bien « c’est mieux comme ça hein ?.
Il s’était rouvert une bière et me regardait faire, adossé à la paroi, une jambe repliée, la semelle de sa botte contre le mur.

Quand j’eus terminé il me demanda d’approcher et me fit mettre à genoux. Bras dans le dos. Yeux baissés.
̶ « tu vois j’ai besoin d’un commis, un bon gros commis très docile, pour m’aider et me satisfaire. J’ai de gros besoins et toi faut t’éduquer. Toujours puceau à ton âge ce n’est pas possible, alors je vais m’en occuper. Dorénavant, tu m’appartiens. Corps et âme comme on dit. Tu ne penses plus, tu ne te touches plus sans m’en parler tu n’as plus aucun souci à te faire je te contrôlerai à tous les niveaux, tu ne t’appartiens plus, tu es à moi. C’est clair ? ». C’était très clair.
̶ « Oui maître ».
Dorénavant, tu ne porteras plus de slip, c’est inutile, et tu mettras tes bottes chaque jour, c’est en bottes que je veux te voir. Je te fournirai un bleu pour le travail. Car oui tu vas travailler pour moi. Tu expliqueras à ton père que je t’embauche pour les vacances, car Laurent est chez sa mère et je n’ai pas de stagiaire cette année. ». La demande me terrorisait. Comment mon père allait prendre le fait que je bosse chez le voisin ? Surtout à la ferme… moi qui n’avait jamais montré d’enthousiasme pour la chose. Mon père me voyait bien prendre sa suite mais très vite j’avais dit que ça ne m’intéressait pas (« et pourtant avec le temps que tu passes à l’étable »…. m’avait-il répondu.). Je me sentais un peu piégé, excité à cette idée mais piégé quand même.
Je relevais la tête et demandais : « Mais maître, Etienne ne vous aide-t-il pas ? »
La gifle partit aussitôt. Ce n’était pas la première que je recevais, l’éducation familiale étant plutôt ferme, mais c’était la première fois que j’en recevais une qui me procurait un tel sentiment d’humiliation. Les larmes me montèrent aux yeux aussitôt.
̶ « tu te prends pour qui ? Ne conteste pas mes points de vue » me dit-il en me pointant sévèrement du doigt. « J’ai toujours raison à ton encontre petit salopiot. Ne t’avise pas de recommencer. Etienne bosse à l’abattoir et passe le reste de ses journées à chasser, pécher ou braconner ! Alors oui il m’aide parfois mais pas sans intérêt.
Mais rassures toi tu le rencontreras bien assez tôt ».
Roger avait haussé la voix et son visage était dur, son regard noir. Je baissais les yeux à nouveau. « tu m’appartiens », répéta-t-il. « Tu m’appartiens, petite salope ». Au ton de sa voix, je sentais que maintenant il souriait et je ne savais pas quoi en penser mais j’avais la joue en feu et bien appris ma leçon. C’était mérité après tout. Je tremblais un peu. La punition m’avait surpris et marquée. Je devais apprendre plus vite et rester à ma place.
̶ « Pardon maître, … pardon. » des larmes roulèrent sur mes joues. Je ne pleurais pas vraiment mais la gifle m’avait touchée.
̶ « Fait pas ta lopette. Tu es mon objet, un meuble, rien en somme. Donc tu pleurniches pas. Mais faut bien que tu comprennes où est ta place. Maintenant dégage et rentre chez toi et soit là demain à 7h ».
J’approchais de l’exploitation familiale et Il fallait donc que j’explique à mon père que je travaillerai pour Roger. Mes ardeurs se calmèrent donc assez vite ce qui ne facilitait la tâche : dissimuler une érection en combinaison et sans slip n’était pas des plus simples. Je garais précautionneusement la remorque et filait par la grange jusqu’à la maison. Je laissais mes bottes dans la remise à côté de l’entrée et constatait que les Aigles de mon père n’étaient pas là, sans doute à surveiller la traite dans sa stabulation avec mon frère Gaétan. Seules nos vieilles paires de Baudou trainaient au fond de la remise avec les 3 ou 4 autres paires de mon père… Cette pièce était vraiment ma préférée, je m’y étais souvent soulagée, le plus souvent à toute vitesse, mais quand j’avais le temps et que j’étais seul c’était un délice de se vautrer sur tout ce caoutchouc. L’odeur m’entourait et suffisait à me faire dresser la queue ! Je chassais rapidement cette pensée pour ne pas avoir à cacher mon trouble. Néanmoins j’avais un problème car c’est là aussi que chacun d’entre nous devait laisser ses affaires de travail.
Ma mère a toujours interdit l’accès à la maison en combinaison ou a fortiori en bottes. Poser mes bottes n’était pas un problème, mais je n’avais plus de slip. Or impossible de rentrer sans passer par la cuisine et croiser ma mère qui visiblement cuisinait. Rentrer avec ma combi était inconcevable la règle était trop ancrée pour feindre d’avoir oublié. C’était mécanique. En aucun cas ma mère ne m’aurait épargné ! si je rentrais avec Je me ferais engueuler et j’aurais de tout façon à la poser. Je n’avais pas d’autre moyen de que de rentrer à poil et espérer qu’elle tourne le dos ou ne prête pas trop attention à moi…
Quitte à être à poil je décidai de tout enlever pour justifier que « tout était au sale ». Je rentrais donc, finalement pas trop gêné, mon idée paraissant bonne !
̶ « ‘’lut. je vais me doucher !».
Surprise ! Ma mère n’était pas seule. Trois personnes étaient assises autour de la grande table en bois de la cuisine. J’étais médusé, les mains cachant comme je pouvais mon sexe, bafouillant « désolé ». Ma mère n’en revenait pas. Je ne pouvais m’empêcher de croiser furtivement le regard des trois invités qui visiblement trouvaient tous la scène plutôt drôle. Je filais au plus vite par l’escalier, rouge de honte. Je montais quatre à quatre et m’engouffrais dans la douche. Je restais longuement sous l’eau à repenser à l’ensemble des événements de la journée, oscillant entre plaisir, sidération et crainte pour la suite.
Une fois propre, il fallait bien que je redescende, mais je n’avais pas très envie de recroiser les trois intrus. Je m’y résignais pourtant. Arrivé dans la cuisine je constatais que ma mère était sortie avec deux d’entre eux. Seul le plus âgé des trois, la quarantaine disons, bedonnant et déjà bien dégarni, était encore là, regroupant des papiers et se préparant à plier bagage. Il me jeta un regard amusé, le sourire en coin. Puis me fixant droit dans les yeux me dit :
« J’espère que tes fesses ne te chauffent pas trop car visiblement tu as pris quelques fessées cette après-midi.
C’était mérité ? Tu as sans doute été un mauvais garçon et tu auras trouvé une bonne âme pour te donner la correction que tu méritais et te faire repentir… »
Je baissais les yeux, rouge de honte à nouveau.
« Donc visiblement oui tu le méritais et cela t’a soulagé… Personnellement, je préfère la verge de noisetier pour les petits cochons de ton genre, mais la fessée à ses vertus, c’est très bien quand on a à se faire pardonner… ». Il se leva, rangea rapidement les documents qui trainaient. Il avait à peine posé sa pain sur la poignée de la porte qu’il se retourna et ajouta : « qui sait peut-être un jour auras tu à te repentir et je devrais te punir à mon tour ? ».
Je restais planté là, figé jusqu’à ce que ma mère rentre. Ce type avait tout compris et me faisait carrément des allusions pour que je me présente à lui !
̶ Eh bien tu as fait une drôle d’impression en rentrant tout à l’heure. Pourquoi te promenais tu nu ?
̶ Je ne pensais pas qu’il y aurait du monde, j’ai mis toutes mes affaires au sale et du coup…
̶ Mais enfin, ta combinaison est propre de ce matin, tu ne t’es pas roulé dans la boue que je sache ?
̶ Non c’est vrai …désolé je vais la récupérer.
̶ En tout cas tu as fait un drôle d’effet au Père Bernard et à ses deux séminaristes. Ils étaient là pour se présenter. Il remplace le père André et ils voulaient qu’on parle de la catéchèse. J’étais très embarrassée.
̶ Le Père Bernard ! m’étonnais-je.
̶ Oui il m’a fait bonne impression. Tu t’es excusé au moins ?
̶ Oui bien sûr…
̶ Mets la table et sort pour voir si ton père et ton frère ont besoin d’un coup de main.
Une fois la table mise, je filais à leur rencontre. La traite était terminée. Ils étaient rentrés en tracteur et venaient de le garer. Il discutait à propos d’un vêlage à venir.
̶ Ça va fainéant, pas trop épuisé de ta journée ? me lança Gaëtan.
̶ Non ça va je te remercie.
Gaëtan avait à peine un an de moins que moi, mais il me dépassait déjà de quelques centimètres. Il était costaud élancé, toujours sur de lui et depuis tout petit c’était lui le leader de la fratrie. Jusqu’à la puberté je faisais illusion vu qu’il m’a toujours rendu une dizaine de kilos, mais quand j’ai commencé à grandir cela n’a pas duré et quand lui s’est mis à pousser, moi je gonflais… C’était le fils modèle celui qui finalement reprendrait la ferme, celui aimait les bêtes, qui passait tout son temps libre à l’atelier, à l’étable ou sur un tracteur. On avait tous les deux grandit au cul des vaches mais pas avec les mêmes motivations. On s’aimait bien malgré nos différences et même si j’étais le suiveur, il me respectait en tant que grand frère et ne me cachait rien de ses pensées, de ses envies ou de ses désirs.

Quand j’avais eu mes premières pollutions nocturnes je m’étais bien gardé de lui en parler. J’avais déjà du mal à comprendre pourquoi j’avais ces rêves avec des hommes qui m’obligeaient à leur obéir, pourquoi je me trouvais piégé par un chasseur qui m’offrait à ses collègues après un banquet trop arrosé, ou qu’un garde pêche m’obligeait à lui faire une fellation car je n’avais pas mon permis… mon plaisir à enfiler mes bottes, à essayer celles qui trainaient dans la remise, à les caresser n’était pas nouveau mais il avait pris une autre tournure à ce moment-là. Je ne comprenais pas pourquoi cela m’excitait à ce point, pourquoi j’avais toujours envie de me caresser avec les bottes, me frotter les fesses avec ou les lécher. J’aimais tout particulièrement éjaculer sur une botte, puis frotter ma semence et porter mes doigts à la bouche, parfois je léchais directement. J’avais terriblement honte et je ne pouvais pas m’en empêcher. Je m’imposais parfois une semaine ou deux d’abstinence mais comment tenir dans un tel environnement ? Entre la ferme, la pêche, les collègues de mon père… c’était un supplice. Et qui se terminait irrémédiablement par une éjaculation nocturne. Alors je reprenais mes habitudes et retrouvait vite le goût du caoutchouc.
Quelques mois plus tard Gaëtan est venu me prévenir de sa première éjaculation. Il en était fier et voulait que je le sache. Il a tout suite voulu savoir comment je me branlais, quand, combien de fois par jour, ce qui était le mieux. J’inventais les réponses qui lui faisaient plaisir et ne lui parlait surtout pas de mes pratiques. Je sentais bien que je n’étais pas dans la norme sans trop savoir ce qu’elle était. En un rien de temps, Il avait récupéré une collection de revues pornos qu’il me prêtait. Je m’étais pas désintéressé mais je me rendais à l’évidence : je n’avais pas le même enthousiasme. Une fois ou deux on s’était branlé côte à côte en regardant les revues, ce qui m’avait permis de vérifier que si j’étais plus petit et plus gros que lui, au niveau de l’entrejambe, on était pour une fois à peu près sur la même ligne. Gaëtan avait bien sûr insisté pour mesurer, comparer. 17 cm tous les deux. On était pas mal. Mon sexe était un peu plus fin quand même. J’étais bien plus gêné que lui. Dès qu’il avait démarré son activité sexuelle, il était devenu intenable. Il se masturbait au moins trois fois par jour. Parfois quand nous travaillions ensemble, il me disait qu’il avait besoin d’une pause. Même en cours il l’avait fait plusieurs fois. Moi je me réfrénais autant que possible, lui n’avait qu’un objectif : baiser. Ce qu’il n’a pas tardé à faire d’ailleurs. Bref le fils parfait.
- J’ai garé la remorque
- Oui j’ai vu. Roger était en forme ?
- Oui. A ce propos il voudrait que je l’aide pour ses foins.
- Tu traines des pieds quand il s’agit de bosser à la maison, mais tu veux bosser pour Roger ?
- Au moins ce sera à ton rythme ! ironisa Gaëtan.
- Arrête, je fais toujours ce que tu me demandes et avec Gaëtan, vous n’avez pas besoin de moi.
- Et Laurent, il peut pas aider son père ?
- Il est chez sa mère pour les vacances.
- Ouais encore un courageux celui-là.
- Si tu veux mon avis, c’est pas pour sa mère qu’il est parti, ajouta mon frère, je crois surtout qu’il a une minette à enfiler sur place.
J’étais surpris que mon frère parle aussi ouvertement de sexe devant mon père. Mais visiblement cela ne le choqua pas le moins du monde.
- Il a bien raison de se faire bu bien et tu devrais t’y mettre aussi, ajouta sèchement mon père ça te ferai le plus grand bien. Déjà que tu veux pas bosser à la ferme, je crois pas qu’il faut que je compte trop sur toi pour ramener une fille à la maison !
C’était assez cinglant. J’évitais de répondre et espérait que ma demande passerait en l’état si je ne la ramenais pas trop.
- Tu en profiteras aussi pour ramener ma pince

Comments:

No comments!

Please sign up or log in to post a comment!