Nos Belles Pyrénées (4)
Jétais flatté dune telle confiance, après tout, on ne se connaissait que depuis quelques heures, mais une franche complicité entre nous trois sétait instaurée dune manière, quasi immédiate.
Ils mavaient comblé toute la nuit, la veille, Laurent mavait régalé de plats basques, alors, jai voulu leur préparer un bon déjeuner quand ils rentreraient du travail
Mais à ma façon, à la Niçoise.
Après avoir scruté les réserves, plus quabondantes, javais fait mon choix, au vu des multiples ingrédients dont je disposais.
Pissaladière, avec oignons, olives et anchois, accompagnée dune salade mélangée, ratatouille au piment dEspelette, belles côtes de porc et pour finir, un flan aux ufs aromatisé de zestes de citrons et dIzarra au lieu du Rhum habituel.
Je me suis rapidement mis à louvrage, calculant mon timing pour 13 heures, au moment où Laurent mavait dit quils allaient rentrer
.
Ils sont arrivés un peu plus tard, prenant de lavance dans leur travail pour être davantage disponibles dans laprès-midi.
Sans façon, nous nous sommes installés à la cuisine où je pouvais à la fois les servir et surveiller mes cuissons. Ils se sont régalés, de tout
Comme quoi, le dicton dit vrai :
« Un homme cest comme une casserole, on lui remplit le ventre et on le tient par le manche »
Nous nous sommes assis au salon pour le café, mais si leur ventre était repu, ce nétait pas le cas de leurs manches dont les tailles permettaient une bonne prise en mains. Ils exhibaient, tous les deux, une érection à faire peur.
Je métais déjà fait baiser à deux au Maroc, par mon ex et soit son frère, soit son cousin. Ce nétait que du sexe à lépoque, mais avec mes Basques, je ressentais quelque chose de différent. Bien sûr, ils étaient hyper en manque, donc bien chauds, mais aussi, cette complicité entre nous trois, et une certaine tendresse aussi.
Assis entre eux deux, leur fragrance de mâle hyper viril ma envahi et je me suis laissé aller dans leurs bras, puissants et velus.
Il sest introduit en moi dun trait, tellement jétais excité par le pieu colossal de Pierre et ses couilles si grosses, si pendantes, dégageant des effluves qui me rendaient fou.
Dans une synchronisation quasi parfaite, leur nectar sest déversé dans chacun de mes orifices, le mien fusant sur la ventre de Pierre, alors que je ne métais même pas touché. Le vrai orgasme anal, que javais déjà atteint quelquefois, mais assez rarement.
Malgré sa jouissance, Pierre restait toujours aussi dur, et après mavoir tourné vers lui, il ma embroché comme un poulet. Il ma possédé avec force, ou je dirais plutôt avec fougue, Le sexe de Laurent ayant repris toute sa vigueur, il la approché de mes lèvres, et jai enfourné ce sucre dorge au goût si suave.
Deux heures de sexe intense, mais aussi de caresses, de tendresse, de fou-rire, et surtout, surtout
De bien-être pour tous les trois.
Couilles bien vidées, vers 17 heures, Pierre est parti soccuper des bêtes, tandis que Laurent restait avec moi pour ranger un peu, et soccuper du repas du soir
« Une bonne Garbure
Ça te dit ? »
« Oh oui, jadore ça »
« Mais à la Béarnaise, avec du confit, et pas du lard, comme à la Tarbaise »
« Miam
. Besoin de reprendre des forces
Vous mépuisez tous les deux. »
« Cest pas encore fini, Marc
Allez, viens
Je vais tapprendre à la faire, jai pu constater que tu adores cuisiner. »
Ça faisait tellement longtemps que je ne métais pas senti aussi bien, assouvi sexuellement, mais aussi avec cette atmosphère si chaude, si chaleureuse où la vie est simple et où on peut profiter de ses joies et de ses plaisirs.
Laurent avait préparé tous les légumes et les autres ingrédients, mais avant de les mettre à cuire, comme il faisait encore jour, il ma proposé de me montrer une partie de leur exploitation et daller rejoindre Pierre.
Beaucoup de brebis, pour le lait, des agneaux, pour la viande, quelques vaches aussi. Des champs de cultures céréalières pour les animaux et maraîchères pour la vente et leur consommation personnelle.
Pierre était dans le fenil, engrangeant du foin pour lhiver, maniant une fourche avec vigueur qui faisait ressortir sa musculature puissante. En mapprochant de lui, je nai pas pu mempêcher de remplir mes narines de cette odeur puissante, musquée, de lhomme au travail qui me faisait chavirer. Que cest beau un homme
!!!
Il sest approché de moi, ma pris dans ses bras et ma collé sur lui en membrassant à pleine bouche.
« Marc, on est tellement heureux de tavoir rencontré »
« Moi aussi Pierre
Vraiment »
« Pardonne-nous, on est un peu rustres, mais on se sentait tellement seuls, Laurent et moi »
« Et pourquoi moi alors, et pas une femme ? »
« Parce que cette expérience sest produite une fois
ça a été une catastrophe. Elle a tout fait pour me monter contre mon frère et que je le foute dehors, pour avoir tout pour elle. »
« Je comprends Pierre »
« Depuis, jai divorcé et on sest juré, avec Laurent, que jamais quiconque ne sinterposerait entre nous. On a perdu nos parents très jeunes, et on sest soudés depuis notre adolescence. »
Je me suis davantage ancré à lui, des baisers sur ses joues piquantes, sur son cou, mains fourrageant son poitrail velu, son membre puissant sincrustait sur mon ventre.
« Filez
Jai encore du travail et je vais avoir très faim quand je vais rentrer. »
Nous sommes retournés à la cuisine avec Laurent, pour terminer cette merveilleuse garbure qui sentait si bon et qui se suffisait à elle seule tellement cétait copieux et goûteux.
« Je suis désolé Marc, que Pierre tait dit tout ça
ça a dû te mettre un peu mal à laise »
« Pas vraiment, je le comprends très bien
Jai bien vu que vous étiez très fusionnels tous les deux »
« Et réalistes
. On sait très bien que ce que lont désire vraiment ne pourra jamais arriver. »
« Et pourquoi ça ? »
« Parce que cest impossible »
Je nai pas pu lui tirer un mot de plus et quand le lourd pas de Pierre sest fait entendre dans lentrée, tout était prêt, plat en terre fumant sur la table.
Avant de sassoir à table, il sest approché de moi, déposant un baiser sur mes lèvres, comme le fait un mari à sa femme quand il rentre du travail et Laurent a fait de même après lui.
Je crois quils nétaient ni homos, ni hétéros, cela navait pas une réelle importance pour eux. Leur fusion fraternelle, sans e aucun, était tellement forte quils éprouvaient le besoin de partager le même amour, le même désir, pour la même personne, homme ou femme, sans quelle force lun ou lautre à faire un choix. Dans leur esprit, sans quils me le disent, cétait soit les deux entièrement, soit rien.
Après le café et le thé, naturellement, nous sommes montés à la chambre
Leur chambre ? Notre Chambre ?
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