L'Expo Photo 3

L'EXPO PHOTO 3



Bernard paraissait amusé par la troisième série de photos. On passait dans la salle suivante, la dernière. La réaction des visiteurs semblait mitigée. Certains semblaient choqués, d'autre ne cachaient pas une certaine indignation. Tout le monde avait deviné la situation. Tout le monde comprenait qu'on venait de partouzer juste avant la photo. Juste avant cette quatrième photo.

C'était presque un silence pesant dans cette dernière salle. En plus des expressions de surprises on devinait que certains étaient tout simplement scandalisés. Sur les photos, les modèles avaient une tête de mort-vivant.

Les yeux regardaient toujours la caméra mais cette force et cette tranquillité qui avaient caractérisé la première photo en particulier avaient disparu du regard. Le regard était perdu dans le vide. La pose était un peu moins droite et si les bras étaient croisés ils n'inspiraient plus la stature du début, sur la première photo. Les cheveux étaient collés sur le crâne avec un gel dont on devinait la nature suspecte qui laissait aussi quelques traces sur les visages.

Bernard était un des rares à en rire de bon cœur. Il faut bien dire aussi qu'il s'amuse d'un rien. Moi aussi je m'amusait de la tête qu'on avait tous, dans ma mémoire, ce souvenir était un peu flou. A ce moment de la séance photo j'étais un peu perdu dans mes pensées, dans mon plaisir, j'avais pris un pied terrible. Bon d'accord j'avais mal au cul, j'avais mal à la mâchoire mais j'avais pris mon pied, même si ça avait été violent.

Comme prévu un peu plus tôt, toute l'équipe descendait au restaurant. Il y en avait un pas très loin, un endroit sympa. On y mangeait bien, je buvais quelques verres de vin et rapidement je sentais que j'allais m'écrouler aussi je ne traînais pas. J'étais le premier à me retirer. Cet après-midi complet avait été épuisant, riche en rebondissement mais épuisant.

J'appelais un taxi et rentrais directement chez moi ou je me couchais sans attendre.



Le lendemain je me réveillais très reposé, j'avais cette gêne au niveau de ma bite et une petite douleur juste en dessous de mes testicules. Je glissais ma main et c'est seulement là que je réagissais, j'avais toujours sur moi le dispositif que le photographe nous avait donné.

Je me souvenais, Eric m'avait dit qu'on gardait le dispositif et je l'avais toujours sur moi. Je ne me souvenais pas qu'on m'ait donné la clé de ce truc. Je sortais du lit et passait directement dans la salle de bain. Là je restais un long moment à me regarder. C'était un truc de fou.

C'était à la fois inquiétant et séduisant. Inquiétant parce que j'avais entendu parlé de la solidité de ces dispositifs et je savais qu'on ne le découpait pas avec une simple petite scie à métaux. Séduisant parce que je me trouvais terriblement sexy avec ce truc sur moi, ça me faisant bander encore plus.

Oui encore plus, j'avais déjà l'érection du matin et je rajoutais une stimulation érotique que je ne contrôlais pas. La pression dans la cage devenait infernale, désagréable mais pas douloureux non, ou alors à peine. Un petit peu tout de même la ou l'anneau de maintient appuie.

Je ne bougeais plus, je me regardais et je me souvenais de la journée de la veille. Ça avait été une journée de fou. Mon sentiment était mitigé lui aussi. Par moment je regrettais d'avoir participé, par moment je me disais que je m'étais bien éclaté et j'étais prêt à recommencer. Mais il fallait que je parte au travail, je ne pouvais pas traîner.

Je m'habillais rapidement, le dispositif est décidément bien étudié, sous des vêtements normaux il est totalement invisible. Sous des vêtements moulants je supposais qu'on devait le voir ou au moins deviner sa présence. Il ne gênait pas les mouvements. Au bout d'un moment je n'y pensais plus et je ne ressentais plus aucune gêne. Par contre il ne fallait pas grand chose pour que l'objet se rappelle à la mémoire et là je le sentais, je le sentais bien.
Je ne sentais alors plus que ça.

Je ne sais pas combien de fois l'objet s'est rappelé à ma mémoire dans la journée. Au moment ou je m'installais à mon bureau, au moment ou je m'approchais d'une table que ma cuisse s'appuyait contre le rebord de la table, là je sentais quelque chose de dure entre mes cuisses.

Je ne sais pas combien de fois j'ai bandé en ressentant ce truc sur moi pendant cette première journée, mais rien n'était visible.

Je finissais par m'en amuser et je n'en tenais plus compte. J'ai débauché tard ce jour là, je suis passé voir au studio photo mais il n'y avait personne. Au bout de vingt quatre heures je commençais vraiment à avoir envie de le retirer …

Ça voulait dire quoi ce qu'il avait dit Eric la veille '' le truc on le garde '' ? Ça voulait dire quoi ? Il avait dit quoi exactement le photographe ? '' On peut le garder '' ou '' on le garde '' . Moi je veux bien le garder ce sera un nouvel amusement érotique amusant ( excusez moi pour le pléonasme mais là je commençais à ne plus penser uniquement avec ma tête ), mais dans ce cas alors il faut pouvoir le retirer à volonté …

Et si il a dit '' on le garde '', si ça veut dire qu'on n'a pas le choix … Là évidemment un peu plus discutable …

Durant les jours qui suivaient j'étais très occupé au boulot, je passais plusieurs fois au studio mais il n'y avait jamais personne. A la télé un soir ils parlaient de ce photographe ( il faut dire qu'il est célèbre ), il était parti en reportage à l'autre bout du monde et ne reviendrait pas avant on ne sais pas combien de temps, il n'y avait plus personne au studio !

Le week-end arrivait vite, je décidais de sortir. Il n'y avait aucune raison d'avoir honte de porter se genre de truc, vous savez une partie non négligeable de la population masculine de mon âge en porte un d'une manière permanente ou pas. J'en avais déjà rencontré plus d'un. Quand je dis rencontré je veux dire baisé ( Éh, éh ) ! Bernard n'était pas encore mon doudou, on ne s'est rencontré que l'année suivante.
Je sortais dans un bar que je connaissais bien, j'y retrouvais des amis, on me présentait un mec qui était de passage dans la région.

En temps normal je l'aurais enculer celui-là. Il était bien bâti, bien large, plus d'une tête de plus que moi et je fais tout de même mon mètre quatre-vingt. Il avait l'air bien costaud. Je sentais ma bite qui protestait dans sa cage. Ça faisait maintenant cinq jour qu'elle n'avait eu aucune liberté, même pas conditionnelle !

Toby, tout le monde l'appelait Toby, je suppose que ce devait être un surnom. A un moment dans la soirée je l'ai entendu, il parlait avec un de mes amis.

Toby : Un dispositif de chasteté mais tu n'y penses pas ? C'est pas pour moi ça !

Je suis actif, sexuellement actif … Je m'exprime mal là, évidemment qu'à mon âge j'étais sexuellement actif … Je voulais dire que c'est moi qui encule ! Enfin je ne suis pas seulement actif, je suis aussi passif. On peut dire auto-reverse sans devenir trivial ? Ça correspondrait mieux à ma situation, à l'époque, je savais me retourner tout seul, et sans les mains …

Plus sérieusement, j'ai l'air de rigoler là mais je peux vous dire que ça commençait à me prendre la tête cette histoire. Ce qui ne m'empêchait pas de rentrer avec Toby ce soir là. J'avais passé la soiré à le regarder et il l'avait remarqué.

On n'avait pas passé la porte de l'appartement qu'on se sautait dans les bras. Il était plus grand que moi, il était large, ses bras étaient bien musclés. Je me sentais tout petit dans ses bras.

Toby : Tu es plutôt actif ou passif ?
Moi : Actif ! … Euh ( la je réagissais que j'avais dit une connerie ) … Je serais plutôt passif en ce moment, en fait !

On arrêtait là nos discours et je commençais à le déshabiller, je m'en doutait, je n'étais pas surpris, il y avait du muscle. Je glissais mes mains sous sa chemise et lui caressais le corps. Il était totalement imberbe, tout comme moi … Enfin tout comme moi si je n'avais pas porté cette douce et légère petite fourrure châtain clair.
En fait donc, pas du tout comme moi !

Mais ça ne dérangeait personne, j'aimais cette peau douce et lisse il aimait ma fourrure soyeuse. Je le couvrais de baiser sur le torse, il en profitait pour retirer sa veste et sa chemise que j'avais ouvert. Il me serrais contre lui et appuyait sa cuisse sur mon entre jambe, il me regardait avec un sourire de surprise complice, il avait compris.

Au moment ou il allait me retirer la veste je me laissais tomber à genoux devant lui et sans lui demander son avis lui ouvrais et lui baissait son pantalon. Il avait l'air un peu surpris, j'avais été rapide mais il ne tentait pas de m'en empêcher. Il en avait une grosse, j'avais espéré que tout soit à l'échelle, c'était le cas. Je savais que j'allais la sentir passer et j'en avais envie, une envie folle. Je vivais une période d'abstinence totale depuis plusieurs jours …

Je prenais sa queue dans ma bouche et rapidement la suçait jusqu'à la garde. Là non plus il n'avait pas de poil. Tout comme moi, et là c'est pas une connerie … J'étais en manque, mon visage s'écrasait sur son ventre, il me caressait les cheveux, il n'appuyait pas sur ma tête il se contentait de suivre mes mouvements, j'appuyais ma tête tout seul, j'étais en manque et j'avais envie, j'avais une folle envie de cette queue. Un peu plus de vingt centimètres, c'est la longueur idéale. Un peu plus de cinq de large, c'est la taille idéale.

Bon il faut savoir faire pour se prendre ça dans la gorge mais je sais faire, vous pouvez me croire. Je sais faire et je le lui prouvais. Son pantalon continuait à tomber sur ses chevilles, il s'en débarrassait d'un mouvement des pieds. Il était nu entre mes mains, je lui caressait les cuisses, les fesses, je le tirais vers moi quand je prenais sa queue au fond de ma gorge. Je remontais mes mains sur son ventre et lui dessinais les muscles du bout des doigts .

Il me laissait faire un moment, je l'entendais gémir de plaisir. Puis, avec force et douceur il me soulevais en me prenant par les bras. Je me retrouvais devant lui. Dans ma cage de chasteté c'était la pression maximum. Ma queue protestait, se révoltait, c'était sans espoir mais elle ne voulait pas le savoir. Même là le dispositif n'était pas douloureux à porter, seulement désagréable et inconfortable.

Il me faisait un grand sourire, me donnait un baiser sur les lèvres et me retirait mes vêtements. Mes yeux parcouraient tout son corps, ses épaules carrées, ses bras fort, son torse musclé. Je lui caressais l'avant bras, je sentais la force de ses muscles et une très légère fourrure à peine perceptible.

Sa main passait sur mon torse et repoussait ma chemise qui tombait. Ses doigts se glissaient dans mon pantalon, l'ouvrait, il faisait glisser mon pantalon, faisait un large sourire.

Toby : Je me doutais de quelque chose comme ça !
Moi : Ça te plaît ?
Toby : Les porteur comme toi ont souvent le feu au cul, et j'aime ça.

Pour ce qui est d'avoir le feu au cul, j'avais le feu au cul. C'est pas humain ça cinq jours d'abstinence totale. C'est pas humain ! Même pas un petit coup de gode dans le cul, mais là, j'avais mieux sous la main.

Chacun se retrouvait de nouveau dans les bras de l'autre on partageait un moment de grande tendresse. Je m'abandonnais dans ses bras, je m'y sentais bien. Ma queue ne se calmais pas mais je faisais comme depuis cinq jours, je ne m'en occupais pas.

Avec force et douceur il me retournait contre le mur. Il m'embrassait sur les épaules, dans le cou, il se serrait contre moi en m'écrasant avec douceur contre le mur. Je tournais la tête sur le coté, on s'embrassait et c'est à ce moment qu'il a choisi de placer sa bite contre mon cul et de pousser. J'avais envie de crier mais il me bâillonnait avec sa bouche. Nos deux souffles se mélangeaient, j'avais le vertige, c'était un peu douloureux, ma queue hurlait de colère et ma prostate paniquait. Mon anus se dilatait et je le sentais me pénétrer, il avançait avec force, il avait bien lubrifié et ça ne résistait pas, sinon que je sentais mon anus se distendre. C'était très exactement entre le cauchemar et l'extase, la panique et le calme profond. J'avais le souffle coupé au moment ou son ventre touchait mes fesses.

Il y allait tout doucement, il savait qu'il pouvait blesser avec un tel outil. J'ai aimé d'autant plus ! Quand il s'est retiré, j'ai commencé à gémir, il s'est retiré totalement. Il se penchait sur moi et me couvrait de baisers et de caresses, il me lubrifiait le cul et avec douceur revenait en moi. Avec douceur mais sa queue faisait preuve d'une extrême violence en entrant lentement dans mon cul en écartant tout ce qui la gênait.

Je manquais d'air, je sentais mon anus de dilater de nouveau, je me demandais si je n'avais pas les yeux plus gros que le ventre quand je disais que c'était la taille idéale …

Il entrait avec plus de force, un peu plus vite, ma prostate s'affolait et me donnait un plaisir inattendu, enfin un plaisir que je ne m'attendais pas à éprouver aussi vite et aussi fort. Ma queue ne se manifestait plus. Elle était toujours aussi volumineuse mais toute molle, elle ne poussait plus contre ma cage, elle prenait toute la place, c'est tout ;

Sa queue également semblait prendre toute la place, il me serrait fort contre lui et ce contact aussi me donnait un grand plaisir. Il se retirait, revenait, de plus en plus vite, je tremblais et finissais par jouir, il s'en rendait compte, je n'éjaculais pas mais il s'en rendait compte. Il le devinait à mes tremblements, mes gémissement et mon souffle.

Il continuait encore un moment, j'étais pris de convulsions, de gestes que je ne contrôlais plus. Il me retenait contre lui avec force. Lui aussi respirait fort, son souffle aussi devenait irrégulier. Ses mouvements devenaient plus violents, plus rapides et un coup de bassin qu'il n'avait pas contrôlé m'annonçait avec ses gémissements qu'il allait jouir.

Il ne bougeait plus, son souffle était fort, il me tenait toujours dans ses bras, je ne pouvais plus bouger mais je n'en avais pas envie. Encore un dernier baiser dans le cou et il se retirait lentement. Je n'avais pas juté mais au moment ou il se retirait totalement c'est un flot de sperme qui coulait de ma cage et qui semblait ne pas vouloir s'arrêter.

C'était le pied. On a bien sûr dormi ensemble et on a continué à se voir pendant quelques temps. C'était la première fois que je baisais alors que je portais ce dispositif.

Mais tout ça c'était il y a longtemps, javais pas beaucoup plus de dix huit ans à cette époque. Par la suite je suis repassé au studio, mais il n'y avait plus rien. Le local avait été loué pour seulement quelques mois. C'était une mauvaise blague de la part du photographe. Et puis il y avait Toby, et puis je m'amusais bien quand même et puis l'année suivante j'ai rencontré Bernard, et puis Bernard il me trouvait tellement sexy avec mon dispositif sur la queue, et puis … Et puis le temps à passé mais là, à la fin de l'exposition j’apercevais le photographe, il était là cet enfoiré !

Je m'approchais de lui bien décidé à réclamer la clé. Je lui faisais signe, je ne sais pas s'il me reconnaissait, c'est vrai qu'il avait ma photo mais.

Le photographe : Il me semble que je vous connais.
Moi : Ah que oui, je suis sur une de vos photos.
L p : Vous vous êtes reconnus, alors vous trouvez ça comment.
Moi : Très bien mais c'est pas ça le problème … J'aimerais bien pouvoir le petit cadeau que vous m'avez fait il y a cinq ans !

Il me regardait d'un air surpris puis il éclatait de rire. Il appelait son assistant.

L p : Bill, vient vite je l'ai retrouvé.

Bill arrivait …

Bill : Mais qui ça ?
L p : Celui qui avait oublié la boite de sa PK et la clé !

Puis se retournant vers moi !

L p : Mais la clé, ainsi que les boucliers amovible qui permettent de changer la déco du dispositifs, chacun des participants l'avait emporté avec lui en repartant, tu étais le seul à nous les avoir laissé, tu sais !

Bernard qui comme je vous le disais au début s'amuse d'un rien était plié de rire lui aussi.

Ils ne l'avaient pas avec eux bien sûr la boite d'origine de la PK aussi ils me proposaient de passer la récupérer un autre jour.

Bernard : Demain tu termines plus tard il me semble, si tu veux doudou je passerai pour toi.

Il continuait à discuter avec le photographe et Bill, il en profitait pour boire quelques flûte de champagne, mais je faisais à moitié la gueule. Il faut reconnaître que là j'avais l'air un peu con !

Finalement Bernard est bien passé chercher la boite de la PK, c'est super on peut changer la déco, le bouclier avant du dispositif est interchangeable et il y a cinq modèle différents dans la boîte mais pour les changer il faut la clé, évidemment.

Et la clé, moi je ne l'ai jamais vue. Bernard l'a gardée … Évidemment !


N'hésitez surtout pas à me laisser une commentaire et à me retrouver sur Twitter … @CharlyChast

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