Souvenirs D'Infirmière (Partie 5)
Javais commencé par envoyer bouler Chantal. Elle en avait de bonnes. Elle sétait fourrée dans le pétrin en entamant une liaison adultère avec un black pendant plusieurs mois. Son mari ayant eu des doutes, elle y avait mis fin. Puis, au hasard dune rencontre fortuite, elle avait renoué avec lui, mentrainant dans ses aventures, se servant de moi comme dune caution. Bon, cest vrai, je métais payée sur la bête, en nature.
Nous étions sorties deux fois ensemble. La deuxième fois avait été la fois de trop. Son mari navait pas été dupe. Quelle idée aussi de le rejoindre sur le canapé à près de trois heures et demie du matin et le laisser fouiller sous sa jupe où il découvrait des sous-vêtements affriolants en même temps quune odeur de gel douche. Pas besoin de sortir de Saint Cyr pour comprendre que la pendaison de crémaillère était un pieux mensonge.
Chantal navait cependant rien avoué. Elle sétait enferrée dans son mensonge, campant sur ses positions. Il la menaçait de faire une enquête pour découvrir le pot aux roses. Sil pouvait le prouver, il demanderait le divorce. Il me savait sa complice, jusquà quel point je nen savais rien. Sans doute pensait-il que je navais servi quà faire le taxi. En plus, il sétait mis à fantasmer sur moi.
« Ecoute Chantal, cest bien gentil, mais tu me dis quil veut bien « te pardonner » (alors quil ne sait rien du tout, et que tu peux continuer à nier tout en bloc) à condition que je vienne chez vous un soir en tenue sexy. Je nai rien à voir dans tout ça moi. »
« Tu es gentille Clotilde. Mais Ben, qui cest qui se lest tapée en premier ? Il faut que je te rappelle une certaine nuit à lhôpital ? Qui cest qui ma accompagnée chez lui ? Qui a accepté un deuxième mec la dernière fois ? Toi tu ten fous, tu es célibataire. Tu peux te faire sauter par qui tu veux, tu nas de compte à rendre à personne. Au pire on dira de toi que tu as le feu au cul. Mais moi, je risque gros.
« Cest ça. Cest juste un peu plus compliqué. Venir dîner un soir certes. Et il te dit quil va mettre tes s chez ses parents. Et que je dois mhabiller très sexy. En clair, je suis censée faire la pute, cest ça ? En plus, ton mec, il ne me plait pas. Pas du tout. Et je ne suis ni son égérie, ni son coach sexuel. Donc cest non. »
Après cette mise au point, javais quitté le bar où nous nous étions donné rendez-vous. Jétais en colère. Chantal me prenait pour une fille facile qui servirait de monnaie déchange à son absolution.
Il y eut un froid entre nous qui dura une bonne quinzaine de jours. Je lévitais autant que possible. Nous ne nous adressions plus la parole, ou si peu.
Un soir, alors que javais fini mon service, sur le parking, une ombre se détacha. Cétait Ben, notre ami black, complice de nos soirées de débauche. Je ne lavais plus revu depuis les deux fameuses soirées.
« Clotilde, il faut que je te parle. Chantal ne va pas bien du tout. Pour tout dire, elle va mal, très mal. Le risque de se voir privée de ses s la mine. Elle pleure tout le temps. Je sais, tu ne veux pas laider, mais sans toi elle ne sen sortira pas. Elle a besoin de toi. Tu sais, elle taime beaucoup. Elle ma dit beaucoup de bien de toi. Et je ne parle pas de cul là, mais damitié. De vraies valeurs. Elle ne sait pas que je suis venu te voir. »
« Ecoute Ben, tu es gentil. Et ce que tu me dis me touche. Parce que tu tintéresses à elle et pas seulement à ses fesses. Et que tu me dis des choses adorables. Mais je nai aucune envie de me taper son mari qui visiblement na quune envie : me sauter.
« Clotilde, ça nest pas un grand sacrifice. Tu adores faire lamour. Et avec lui, ça durera à peine une minute. Une minute pour une vie, ce nest pas le bout du monde. Si tu veux, je taccompagne. On dira que je suis ton mec. »
Jesquissais un sourire. « Je vais réfléchir Ben. Mais je ne te promets rien. »
La nuit porta conseil. Le lendemain matin, dans les vestiaires, je retrouvais Chantal. Lair triste. Visiblement elle avait pleuré. Je mapprochai delle et déposai un baiser sonore sur sa joue. « Trouve une date et programme nous cette foutue soirée. Ça va sarranger. » Les jours qui suivirent, je retrouvai la Chantal que jaimais. Elle était redevenue souriante. Je crois que jaurais pu lui demander nimporte quoi.
« Ecoute Clotilde. Est-ce que samedi soir cela tirait ? Tu sais, Gérard ne me parle plus. Latmosphère est pourrie. Les s se posent des questions. Ils sont mal. Jai tellement envie de sauver ce qui peut être sauvé. »
Rendez-vous fut donc pris pour le samedi. Je me préparais. Comme pour un sacrifice. Mais je devais cela à Chantal. A 20 heures, je sonnais au portail du pavillon des Lalande. Chantal vint mouvrir. Nous tombons dans les bras lune de lautre. « Viens, entre ».
Jarrive dans le salon. Jenlève mon trench-coat. Gérard nest pas là. « Il se prépare dans la salle de bain ». Je regarde Chantal. Elle a mis une jupe en jean qui arrive au-dessus des genoux. Ses jambes sont gainées de noir. Je parie pour des bas. Un pull bleu ciel. Visiblement, elle na pas mis de soutien-gorge. Elle sest maquillée et a mis du rouge à lèvre. Je la sens tendue, hésitante.
Gérard arrive. Rasé de près, vêtu dune chemise blanche et dun pantalon de flanelle, il fait très british. Il vient vers moi et me fait la bise, gentiment. Je massieds dans le fauteuil, en face du canapé sur lequel, avec Chantal, il prend place. « Apéritif ? » Nous voilà en train de déguster un muscat frais et fruité.
Nous passons à table. Nous parlons de tout et de rien. Le repas touche à sa fin. Dessert. Café. Pousse-café.
Retour dans le salon. Je massieds au milieu du canapé. Gérard et Chantal viennent sassoir de part et dautre. « Alors Clotilde, raconte-moi la pendaison de crémaillère. Explique-moi par quel miracle Chantal est rentrée douchée de frais et en sous-vêtements sexy. Mais peut-être nas-tu fait que la déposer
. Y étais-tu ? »
« Gérard, si tu
on peut se tutoyer
, si tu me poses la question, cest que tu connais la réponse. Oui jy étais. «
« Et toi aussi, tu avais un mignon petit porte-jarretelle ? des bas ? un string ? une tenue de putain ? »
« Non Gérard. Non. Oui javais un porte-jarretelle, tiens cest celui que jai ce soir, oui javais des bas, les mêmes que ce soir. Une jupe très courte aussi. Mais je navais pas de string. Chantal, dis-lui. »
« Elle navait rien sous sa jupe. Elle avait la chatte à lair »
« Et oui Gérard. Je navais pas de sous-vêtements. Parce que cétait une soirée baise. Parce que Chantal et moi, on sest fait sauter par deux mecs super bien membrés, endurants et doués. Et on a joui avec eux. Avec les deux. Toute la soirée. Ils nous ont caressées, embrassées, léchées, baisées. On avait envie de sexe et on na pas été déçues. Et la fois davant Gérard, on sest gouiné Chantal et moi. Tu voulais savoir, et bien tu sais maintenant. Ce soir Gérard, si tu le veux, on va soccuper de toi. Tu pourras me faire lamour puisque tu le veux. Mais je te préviens, je ne suis pas venue pour rien.
Je regarde Gérard. Il est pâle tout dun coup. Il navait pas prévu que les choses se passent ainsi. Il encaisse la nouvelle. Il ne sy attendait pas. Je pense que dun coup, je viens de descendre de mon piédestal. Je ne suis pas la fille intouchable et inaccessible quil avait imaginée. Sa fierté vient den prendre un coup. En moins de trente secondes, je lui ai tout déballé. Pour enfoncer le clou, je me tourne vers Chantal et je lui souris. Je pose mes lèvres sur les siennes. Je me lève, lenjambe et massieds sur elle face à elle. Je relève ma jupe et pose mes genoux de part et dautre de ses cuisses. Jentre-ouvre la bouche, faisant darder ma langue. Nos lèvres se rapprochent. Nous nous embrassons. Tétanisé, Gérard nous regarde, incrédule. Je sens les mains de Chantal sinsinuer entre nous et déboutonner mon chemisier. Elle caresse mes seins, faisant bander les bouts. Je sens une main se poser sur mon fessier et passer sous ma jupe. Ça y est, Gérard se décide. Je sens sa main sur mes fesses, cherchant son chemin sous mon string. Il atteint ma vulve. Il enfonce un doigt en moi. Je me détache deux, me lève et enlève chemisier et jupe. Je me campe devant Gérard, bas ventre à hauteur de sa bouche. « Vas-y, enlève mon string, lèche-moi. Je veux juste sentir ta langue. Mets tes mains dans le dos. Interdiction de me toucher. Si tu es sage, tout à lheure tu pourras me fourrer. »
Gérard me débarrasse de mon string et me lèche. Il nest pas maladroit. Sa langue fait naitre des frissons dans mon ventre. Il sapplique, les yeux exorbités. « Fais-moi goûter ta queue maintenant ». Fébrilement, il descend son pantalon et son slip. Il bande fermement. Une belle pièce. Je me penche et la prends en bouche. Moins de trente secondes plus tard, je la sens se contracter. Jai à peine le temps de me dégager quil se vide en gémissant, arrosant mes seins. Il me regarde, lair navré. « Je te rassure, la soirée nest pas finie. Elle ne fait que commencer. » A peine ai-je dit cela quun coup de sonnette retentit. Chantal me regarde, interrogative. « Tu peux aller ouvrir, on a de la visite. Ah oui, javais oublié de te prévenir ». Elle revient, accompagnée de Ben et de Bouba. « Gérard, tu voulais savoir ce quon faisait ta femme et moi. Tu vas être servi. Tu vas assister en direct. Comme promis, tu pourras me baiser avant la fin de la soirée si tu as récupéré. Regarde bien Gérard, ouvre grand tes yeux et tes oreilles. »
Ben est passé derrière Chantal. Il glisse ses mains sous son pull, empaumant les seins. Il lembrasse dans le cou. Elle le laisse faire, lair béat.
Bouba me fait face. Il me prend dans ses bras, parcourant mon dos et mes fesses de ses larges mains. Je sens son excroissance contre moi. Mes mains ont vite fait de tirer son pantalon qui tombe au sol. « Regarde Gérard, regarde cette belle queue noire. Elle est douce et dure à la fois. Je vais la préparer dans ma bouche puis il va me pourfendre avec. » Joignant le geste à la parole, je pousse Bouba sur le canapé où il tombe assis. Je maccroupis entre ses cuisses pour le sucer. Ma langue, mes doigts nont de cesse de le dorloter. Il grossit, sallonge, grossit encore. Gérard a les yeux exorbités, le souffle court. Il ne sait plus où regarder, entre sa femme, seins nus, jupe relevée, culotte baissée qui se fait doigter par Ben, et moi qui suce ce sexe bandé. Il nest plus que le témoin de cette fête qui démarre sans lui.
Ben se débarrasse de son pantalon. Sa verge dressée, arrogante, vient se coller aux fesses de Chantal, se frottant contre elles.
Bouba me retourne, je suis à genoux sur le canapé. Il me fait écarter les cuisses et présente son gland à lentrée de ma vulve trempée. Ben en fait de même avec Chantal. Dun coup de rein synchrones, ils nous prennent dun coup, entamant une cavalcade dont nous savons quelle durera longtemps. La pièce nest bientôt plus envahie que par nos halètements mêlés et par le claquement des peaux les unes contre les autres. Nous échangeons nos partenaires, varions les positions. Gérard assiste impuissant au spectacle. Sa verge a pourtant repris de la vigueur mais il nest pas capable dentreprendre quoique ce soit. Bouba allonge Chantal sur le dos, lui remonte haut les cuisses et la pénètre centimètre après centimètre. Elle gémit, psalmodie, le réclame au fond delle. Son bassin se décolle, partant à la rencontre du pieu. Gérard ma oubliée, il na dyeux que pour sa chère et tendre qui soffre un orgasme phénoménal devant lui, écartelée sur lautel du plaisir. Il voit le mandrin coulisser dans le sexe de sa femme, dans un territoire dont il se croyait jusquà présent le seul propriétaire. Il découvre son visage transfiguré par la jouissance. Il entend monter du fond de sa gorge un cri rauque qui nen finit plus et qui traduit lintensité de son plaisir. Un cri quil navait jamais entendu jusquà présent.
Ben a attendu lissue de la joute pour mallonger sur le canapé. Il écarte mes cuisses et présente son dard triomphal à lentrée de ma grotte. Il le promène dessus et dun seul coup lenvahit en mécartelant. Il me pistonne. Varie lintensité des coups de boutoir, varie le rythme, me taraude. Pour mieux le sentir en moi, jentoure ses reins de mes jambes, donnant des coups de talon pour mieux le sentir enfoncé en moi. Comme une vague de fond, le plaisir monte lentement en moi. Voyant que je ne vais pas tenir, il se retire, me laissant frustrée mais excitée. Ben sadresse à Gérard « Je te la laisse, amuse-toi un peu, prends-là, elle est à point. Tu voulais la baiser, et bien cest le moment. Fais le devant ta femme puisquelle nhésite pas à senvoyer en lair avec dautres. » Gérard, lair extatique, sapproche de moi, le sexe tendu. Il na aucun mal à me pénétrer. Il commence à bouger en moi. Ses mouvements saccélèrent soudain. Il se crispe rapidement et se répand en moi. Il se retire, penaud. « Excuse-moi, javais tellement envie ». Ben reprend sa place et sa sarabande, prenant un malin plaisir à durer. Le plaisir est là. Brutal. Il me tétanise. Sous le coup de lorgasme, je décolle le bassin du canapé, criant mon plaisir. Ben, désarçonné, sest retiré de moi. Saisissant son sexe à pleine main, il se vide sur moi, déversant des giclées de sperme qui coulent le long de mes seins. « Vas-y Gérard, nettoie là avec ta langue. Et ta douce femme oubliera que tu las cocufiée devant elle ». Gérard sexécute avec réticence mais avale la semence. Pour le remercier, je lembrasse à pleine bouche, retrouvant dans sa bouche le goût de mon amant.
Les deux blacks se rhabillent et séclipsent discrètement.
« Tu vois Gérard, pourquoi Chantal a besoin dautres hommes. Parce que tu narrives pas à satisfaire sa libido. Elle taime sois en sûr mais elle a besoin de liberté pour assumer sa sexualité. Alors tu vas nous laisser sortir pour nous amuser. Et au retour, elle te racontera tout. Elle te dira par qui et comment on sest fait enfiler et défoncer. Combien de fois on a joui. Maintenant, je vais y aller. Mais avant, tu vas me promettre de lui laisser et daccepter cette liberté. »
Gérard promit.
Cela nous ouvrait de nouveaux horizons.
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