Ali
Il était une maison à labandon à la sortie du village dans laquelle vivait un ermite. Cétait un algérien, arrivé avec une entreprise de travaux publics lors de la restauration du château, homme à tout faire, doté dune force herculéenne et, faut-il le dire, dun cerveau de la taille dun petit pois. A la fin des travaux, il nétait pas reparti et sétait installé dans la maison abandonnée, obtenant laval de la mairie. Une assistante sociale lui avait permis de toucher une allocation et il vivait de petits boulots, payés le plus souvent au noir par les habitants.
Il était grand, musclé, le torse recouvert dune épaisse toison brune. Certains habitants lui trouvaient une allure simiesque. Il faisait partie du paysage et plus personne ne faisait attention à lui. Parfois, il semblait disparaitre pendant plusieurs jours. Il ne parlait quasiment à personne, beaucoup dhabitants en avait peur, même si jamais on ne lavait vu agressif envers quiconque. Petit à petit, il remettait la maison en état, avec des matériaux récupérés çà et là. Ou peut-être tombés dun camion.
On la dit, certains lemployaient pour des gros travaux. Il ne rechignait pas à la besogne, faisant preuve dun rendement insoupçonnable. Des entrepreneurs locaux avaient tenté de lembaucher, lui promettant une paie convenable, mais il avait toujours refusé.
On racontait que Madame Urville, la femme dun adjoint au maire, lavait surpris en train duriner contre un arbre et avait été effrayée par la taille de son sexe. Effrayée ou émoustillée. Jamais ni elle ni son mari ne lavait confirmé.
En ce mois de juin, le soleil commençait à chauffer lair, les tenues vestimentaires devenaient plus légères. A la boulangerie de la place, Karim et Clotilde sétaient retrouvés par hasard en allant chercher leur pain. Ils étaient seuls dans la boutique avec Judith, la boulangère. Karim avait été quelques mois lamant de Judith, et avait eu loccasion de goûter aux charmes de Clotilde à quelques reprises.
« Il parait que lermite de la route de Lubourg a une queue hors du commun. Cest Rocier qui me la raconté. Il le tient de sa femme qui fait le catéchisme avec Madame Urville qui la vu pisser contre un arbre. Il parait quelle en a été toute retournée. Elle a raconté ça avec des étoiles plein les yeux. Rocier ma dit quen fait personne navait jamais mis les pieds chez lui et quon ne sait rien de ce mec. Les filles, une sexpédtion ça vous tente ? » demanda Karim.
« Tu sais, le genre livre des records, bof » lui répondit Judith.
Karim insista et leur proposa daller se promener vers la maison en passant par les bois. On verrait bien si on pourrait jeter un coup dil. Il insista si bien que les deux femmes finirent par accepter, plus pour lui faire plaisir que par envie véritable.
Ce fut un mardi en début daprès-midi que les trois se retrouvèrent près de la fontaine, à lorée du bois. Clotilde, infirmière, ne travaillait pas ce jour-là, Judith avait laissé sa boutique à sa vendeuse et Karim avait prétexté des heures à récupérer. Karim était en short et polo, les deux jeunes femmes en jupe et en débardeur. Lil avisé de Karim avait décelé chez lune et lautre une absence de soutien-gorge. La promenade sannonçait des plus agréables !
Ils senfoncèrent dans le bois. Un chemin forestier les amènerait à deux cents mètres de la maison, il faudrait alors couper à travers bois. Ils étaient seuls sur le chemin forestier et Karim fit en sorte de se retrouver entre les deux femmes. Ils avançaient tranquillement en discutant. Dun geste naturel, Karim passa ses bras derrière elles et posa ses mains sur leurs hanches. Petit à petit, ses mains sinsinuèrent sous les débardeurs, caressant légèrement la peau nue. Les deux femmes laissaient faire, linitiative de Karim nétant pas pour leur déplaire. Les mains remontèrent lentement, jusquà éprouver le relief dun sein. Ses doigts dansaient, agaçant les pointes quil sentait sériger.
Karim sentit une main se poser sur ses fesses, glisser vers le bas, sinsinuer sous le short et le caleçon et caresser sa fesse droite au rythme des pas, en profitant pour glisser de temps à autre contre ses bourses.
Ils reprirent leur chemin, excités, bien décidés à remettre ça au plus vite. Il y eut ainsi un nouvel arrêt alors quils approchaient de la maison de lermite, maison quils distinguaient au loin à travers le feuillage. Cette fois, Karim, après leur avoir peloté les fesses, les débarrassa de leur culotte. Les filles en retour soccupèrent de caresser sa verge au travers du short. Elles sentirent le sexe grossir encore davantage, déformant lavant du short.
Il cessa le jeu. En fait, son intention était de les maintenir dans un état dexcitation pour peut-être provoquer une rencontre explosive avec lermite. Ils quittèrent le chemin forestier, avançant entre les arbres. Heureusement, le terrain nétait pas difficile et ils purent avancer silencieusement. Ils arrivèrent en vue de la maison. Le mur en face deux nétait percé daucune fenêtre, ils ne pouvaient donc pas être vus. Ils avancèrent jusquau pignon. Karim décida de passer par la droite. Une porte fenêtre donnait sur un salon. Un certain désordre régnait dans la pièce. Un canapé éventré occupait le fond de la pièce.
La vitre est sale. Toutefois, on distingue quelle est meublée par un lit aux montants métalliques. Au mur, juste à côté du lit, un poster représente une femme nue. Sur le lit, ils distinguent Ali, allongé sur le dos. Il est nu. Son torse est recouvert dun épais tapis de poils. On dirait un fort des halles, tout en muscles. Les yeux regardant laffiche, il astique son sexe en érection.
Confirmant les bruits circulants, le sexe de larabe est phénoménal. Epais de la base au bout, couleur pain dépice au gland violacé, il dépasse largement le nombril. Le mouvement de la main est lent, enserrant la base, tirant sur le gland décalotté. Karim, pourtant favorisé par la nature est médusé. Pourtant il est excité à lidée que cette barre vivante puisse pénétrer un sexe féminin. Il regarde ses deux voisines. Lune comme lautre ont les lèvres pincées, leurs yeux fixant le mât gigantesque. Clotilde a glissé une main sous sa jupe et se caresse. Judith caresse ses seins, les mains sous le débardeur. Les deux imaginent sans doute une joute sexuelle avec le minotaure. Karim a désormais une envie : pousser les deux femmes dans le lit dAli. Il a remarqué que la porte est entrouverte. Ou bien pourrait-il nen envoyer quune, se gardant lautre pour jouir du spectacle.
Karim connait mieux Judith. Il se place derrière elle et déboutonne sa jupe qui tombe en corolle à terre. Sa main se pose sur le sexe inondé. Il la caresse doucement. Il tourne la tête vers Clotilde. Delle-même, la jeune femme sest débarrassée de sa jupe et senfonce deux doigts dans la chatte. Il déshabille entièrement les deux filles. Il contemple leurs seins aux pointes dressées et leur sexe luisant. Dans un état second, elles se laissent faire. A son tour, il se met nu, la verge déjà dressée et raide. Il les prend par la main et les guide vers la porte.
Clotilde se décide, elle entre dans la maison sans bruit. Une odeur de ragout flotte. Elle se dirige vers la chambre. Elle voit lhomme qui continue son mouvement de va et vient sur son sexe. Jamais elle nen a vu un si gros, une mentule raide au gland dilaté. Ali sent une présence. Il voit la femme. Il découvre sa nudité. « Naie pas peur Ali ». Une force irrésistible la pousse vers le lit. Elle tend la main et empaume le pic de granit. Avec lindex, elle agace le bout du gland, luisant. Elle le sent tressauter. Elle retire la main et approche sa bouche. Elle enduit le gland de salive. Elle ne peut labsorber tout entier tant il est gros. Alors elle fait courir sa langue sur toute la longueur de la hampe, ouvrant grand la bouche pour téter les boules velues. Elle se sent excitée comme jamais. Sa cyprine coule de son sexe. Elle grimpe sur le lit et chevauche Ali. Elle att la verge bandée et promène le gland humide sur ses lèvres trempées. Petit à petit, le gland revient à lentrée du vagin, appuyant chaque fois un peu plus, pour entrer, millimètre après millimètre dans le fourreau accueillant. Dun coup, ny tenant plus, il projette son bassin en avant, investissant le conduit dilaté. Clotilde hurle. De douleur et de plaisir mélangés. A peine un tiers de la verge est entrée. Ali sagite. Clotilde sent le sexe masculin se crisper. Un long jet gicle contre ses parois intimes, suivi dautres. Il ne semble pas pouvoir sarrêter. Enfin, la source se tarit. Clotilde tourne la tête : elle voit au travers de la fenêtre le visage déformé de plaisir de Judith, subissant les assauts de Karim qui la prend debout par derrière.
Ali a tourné la tête, gêné par la situation. Clotilde se retire. Du sperme coule le long de ses cuisses. Elle sort dehors. « Karim, baise-moi, baise-moi fort. Dilate-moi. Maintenant. Tout de suite. Laisse tomber Judith, occupe-toi de moi. Ouvre-moi complètement que je puisse retourner me faire fourrer par sa bite. ». Lépée tendue, Karim sapproche de linfirmière, enfile un préservatif, la retourne, la faisant sappuyer contre le mur de la maison, et linvestit dune seule et longue poussée, venant buter dans le fond de la grotte dilatée. Il se déchaine. Il ferme les yeux, revoit le tableau de la jeune femme empalée par Ali dont les deux tiers du sexe restaient dehors. Il sapplique à la besogner, la sentant souvrir encore davantage sous la pression. Cest ce quelle souhaite. Il se souvient de la première fois où il la possédée chez Rocier. Il lavait prise debout, par derrière, dans le noir. Il se souvient de cet instant de plaisir. Cet instant unique de la découverte dun corps nouveau. Et de cette sensation dêtre aspiré dans ce sexe féminin dévoré par lenvie.
Le plaisir les emporte tous les deux. Rassasiée, Clotilde se retourne vers ses deux complices, leur sourit, et repart vers la chambre. Ali est allongé, le sexe toujours en érection. La jeune femme le rejoint. Elle sallonge sur le dos, attirant lhercule sur elle, le guidant en elle. Cette fois, il la pénètre plus facilement. Sa verge sintroduit plus aisément, plus profondément dans la chatte détrempée même sil ne peut y faire renter le membre entier. Il la prend à grands coups de reins. Ali nest pas un poète. Cette femme quil connait de vue, qui parait habituellement si sage, se tortille nue sous lui. Elle na pas peur de lui comme les autres. Il la laboure mécaniquement, dévastant son sexe à chaque coup de rein. Il y a tellement longtemps quil na pas eu de femme. Un orgasme titanesque la submerge brutalement, irradiant dans tout son corps. Elle psalmodie, soliloque, supplie, se contracte, se contorsionne pour mieux sempaler, hurle longuement son plaisir et retombe inerte, comme foudroyée, crucifiée par le dard monumental et triomphant. Ali poursuit sa course, tel un marathonien. La jeune femme a noué ses jambes autour de lui pour mieux le sentir en elle. Vaincu, il linonde à nouveau et sabat sur elle dans un grognement simiesque. Elle émerge lentement, en sueurs, encore pantelante, se dégage de létreinte. Le sexe dAli na rien perdu de son volume. Il saisit la jeune femme, la place à quatre pattes sur le lit et, se plaçant derrière elle, linvestit à nouveau. Elle nest plus quun pantin désarticulé, défoncée par le pieu gigantesque qui se retire pour mieux la perforer, la projetant en avant. Elle ne sait plus combien de temps dure lassaut. Il la tient aux hanches. Elle jouit à nouveau, hurlant son plaisir. Brutalement, il se libère, déversant en elle un nouveau torrent ininterrompu de sperme. Le sexe béant, elle repousse louvrier, se lève avec difficulté, et presque à regret quitte la chambre.
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