Une Adorable Petite Chatte 1
LUCILLE 1
Laprès-midi touchait à sa fin, le repas était prêt, il ne restait plus quà le réchauffer et la table était mise. Donc elle pouvait maintenant se concentrer sur sa tenue, prendre sa douche, shabiller, se maquiller, se coiffer, se parfumer. Tout-à-coup il lui apparut que cétait une longue suite de choix difficiles.
Habillée généralement de jeans et t-shirts bon marché et donc ordinairement peu soucieuse de se mettre en valeur, sa garde-robe recelait cependant tout ce quil fallait pour satisfaire la coquetterie naturelle dune femme et même la rendre séduisante, voire provocante, pour un peu.
Elle estima quelle navait pas à exhiber ses charmes pour ce bellâtre qui se sentirait indûment flatté. Et puis quoi encore ? Le fait que cétait le patron de son mari ne changeait à laffaire. Oui, cétait le meilleur copain de son mari, et alors ? Elle opta une stricte robe, très jolie, en-dessous du genou. Et assez chère, dailleurs. Voilà, cest tout ce quil aurait.
Lucille était fière delle. Elle était en avance et se mit en devoir de passer en revue le lieu et le décor de ce dîner. Un dîner à trois, quelle horreur ! Son mari et le patron de celui-ci, séparé de sa femme récemment, allaient passer la soirée à parler sport, hockey ou foot. Elle avait horreur de ça. Il ny aurait aucune interlocutrice féminine pour corriger le tir. Ça promettait.
Ça nallait pas se passer comme ça. Elle remit sa robe bobonne sévère, dix centimètres sous le genou, sur son cintre, dans la garde-robe. Elle ouvrit lautre porte, avec une clé soigneusement cachée. Son arsenal secret auquel elle navait plus touché depuis quelle était mariée et qui navait dailleurs pratiquement jamais servi, fruit dune plaisanterie avec des amies dans lattente de relations sentimentales stables plutôt que lobjet dun choix délibéré.
Il y avait ce chemisier boutonné devant avec un grand décolleté. Elle ne lavait jamais porté. Il était vraiment trop transparent et son décolleté vertigineux aurait donné le tournis.
Bien sûr, Lucille ne comptait pas faire plaisir aux deux hommes en portant ce véritable étendard de la lubricité, mais ils nétaient pas encore là. Elle pouvait donc soffrir à elle-même ce spectacle dégradant et lessayer. Ce quelle fit. Le résultat confirma les soupçons de la jeune femme, cétait honteux, absolument honteux. « Évidemment, si je porte ça, ils penseront peut-être à autre chose quà parler sport. » pensa-t-elle, ce qui la fit sourire un instant. Seulement un instant, car linstant suivant elle simagina aussi à quoi ils allaient penser, les deux hommes de la soirée. Quelle était une vraie pute ! Ah non, alors !
Et elle enleva la mini-jupe et le chemisier pour enfiler une longue robe noire très moulante. Lucille aimait bien cette robe qui sublimait sa silhouette, mais elle ne lavait jamais portée. Tout simplement parce que, sous cette robe, elle ne pouvait mettre aucun sous-vêtement. Le tissu de cette robe était si fin quil trahissait le moindre relief, soutien ou petite culotte, aussi minces eussent-ils étés. Toute nue, sous sa robe, elle simagina ainsi devant les deux hommes
Elle fut prise de panique. Mais elle décida de porter cette robe ce soir.
La petite sonnerie grêle annonçant la notification dun message sur son smartphone, dévia le cours de ses pensées. Son mari ? Qui annonçait un changement au programme ? Non, cétait sa mère. Elle avait remarqué, en achevant de faire le ménage, que la chatière installée dans le bas de la porte de la buanderie ne fonctionnait plus.
Elle connut alors un plaisir trouble à évoluer toute nue devant les mini-caméras de surveillance inactives. Elle éprouva encore plus ce plaisir quand elle se mit à quatre pattes et prit son temps, le cul bien exposé, pour arranger cette insignifiante chatière. Elle ny parvint dailleurs pas davantage que sa mère et laissa donc le problème pour son mari, plus tard. Entretemps, Mimi, son amour de petite chatte, devait dormir quelque part dans la maison et il suffirait de la sortir à la nuit tombante.
Elle avait encore un peu de temps devant elle. Elle réenfila sa robe moulante, se recoiffa. Elle achevait de se maquiller quand elle entendit un crissement de pneu sur le gravier dans lallée qui conduisait au garage, devant la maison. Elle vérifia sur le petit écran de contrôle. Cétait son homme et lAutre. Son cur se mit à battre. Allait-elle leur plaire
leur plaire
et plus ?
Comments:
No comments!
Please sign up or log in to post a comment!