Le Transexuel 3
Quelle coïncidence ! Incroyable ! Je ne pensais pas mapprocher aussi vite dans la réalisation de mon fantasme : faire baiser ma femme par un trans. Surtout quand on la connaît ! Ma femme est une sentimentale. Pas vraiment intéressée par les choses du sexe, même si elle accepte souvent de me suivre dans mes fantasmes quand ils ne sont pas trop exagérés. Là, jai bien conscience que je dépasse les limites acceptables. Mais je ne suis pas prêt de renoncer.
A peine arrivé à la maison, je mempresse de rechercher des images de ma belle. Elle nest pas dans la maison. Le samedi après-midi ce sont les courses au supermarché, cest le moment idéal. Je choisis les plus belles et en même temps je nhésita pas à joindre des photos osées et même très hard de son intimité. Le mail, chargé des images et encore des remerciements, est parti.
Fiévreux, je recherche le carton dinvitation du vernissage. Disparu ! Je me souviens du non de ce peintre Didier Rov, et je minterroge aussi sur la relation entre lui et ma femme. Pendant la visite, je métais aperçu quils étaient souvent ensemble à parler. Je ne men inquiétais pas, convaincu quils échangeaient des commentaires artistiques. Mais maintenant, cela aiguisait ma curiosité, comme cette réaction brutale devant le tableau. Labsence de carton dinvitation avait peut-être une explication. Elle avait dû se faire par téléphone ou de vive voix. Et le trans, ami du peintre, ce dernier une connaissance de mon épouse. Beaucoup de coïncidences. Je réalisais aussi que le trans avait bien vite accepté de me faire plaisir. Avait-il reconnu ma femme ? Peu probable car il ne maurait pas parlé du peintre aussi rapidement.
Je me doutais bien que lami trans allait montrer les photos à son pote le peintre. Et jimagine dici la surprise de ce dernier quand il apprend que cest son propre mari qui les lui a adressées.
A peine une heure après lenvoi du mail, je reçois une réponse.
« Ta femme est vraiment très belle.
La porte dentrée claque. Ma chérie rentre, les bras chargés de sacs. Je laide à se libérer.
- Tu es déjà rentré ? Je croyais que tu allais rencontrer des vieux potes ?
- Cest vrai, mais ça na pas duré très longtemps, car ils devaient repartir vite en province.
Je me surprends à mentir sans trembler, ce qui est rare et ce qui prouve combien les perspectives de débauche de ma tendre me préoccupent.
Alors quelle va pour se défaire de son manteau, son portable se met à sonner. Elle décroche, écoute quelques secondes. Je la surveille, attentif au moindre signe qui pourrait la trahir. Le manteau toujours sur ses épaules, elle file dans notre chambre répondre discrètement. Je ne peux pas entendre ni mapprocher car je suis dans ma ligne de vue.
Léchange dure environ dix minutes. Elle a lair enjouée et contente de recevoir cet appel. Une fois terminé, elle prend le temps dôter son manteau avant de me rejoindre sans rien dire sur cet appel. Je la sens qui réfléchis, somme si elle cherchait ses mots. Ma femme est dune nature très franche et peu encline au mensonge. Jattends car je sais quelle est obligée de men parler. Et soudain, comme elle se dirige vers la cuisine :
- Tu sais qui vient de me téléphoner ?
Et avant que jaie eu le temps de lui répondre, elle ajoute :
- Cest Didier.
Je fais le crétin, elle précise.
- Didier, le peintre qui nous a invités à son vernissage.
- Ah oui, je vois. Celui qui a peint ce tableau pervers ?
- Arrête, tu sais bien quil peint très bien dautres sujets pour lesquels il est très réputé. Il voudrait te connaître, car il ne ta pas vu le soir du vernissage.
Mon sang se fige dans mes artères. Jai du mal à cacher un léger tremblement. Je ne sais quoi répondre, mais je comprends tout de suite quil est au courant pour les photos et ma démarche avec le trans.
- Tu es libre samedi soir prochain ? Demande ma femme avec un ton léger qui me déstabilise encore plus.
Je finis par me ressaisir.
- Euh
oui
non, enfin si. De toute façons je me libérerai.
- Ok cest super, je lui confirmerai demain.
Nous nen parlons pas pendant le repas, ni au moment du coucher alors que rien ne se passe entre nous.
Mais moi, je narrive pas à dormir. Tout se bouscule dans ma tête. Lui a-t-il parlé des photos ? De mon projet avec son complice ? Certainement non, car elle aurait laissé exploser sa colère, au point jimagine de faire capoter notre couple.
Visiblement elle apprécie beaucoup ce Didier et cela aiguise ma jalousie. Je veux bien la voir se faire baiser mais je revendique dêtre le maître. Mais, cest un fait, ma femme a du caractère et pas facile de la soumettre. Pourtant
Le dimanche je pars faire mon footing avec mes potes. Quand je reviens, je trouve une épouse enjouée, souriante. Elle a préparé un déjeuner spécial pour son petit mari. Pour se faire pardonner ? Non, elle est très droite et si elle devait avoir un remord quelconque, elle se ferait un devoir de mavouer sa faute. Je ronge mon frein sans oser rien dire. La jalousie me tenaille.
Laprès-midi, elle souhaite aller à une exposition nature et artisanat. Au lieu de rester à regarder la télé, je décide de laccompagner. Je sais quelle aime partager avec moi ces moments déchange. Je la vois passer de stand en stand, parler avec ce producteur de miel, cet autre de pommes bio. Elle est heureuse, surtout de ma présence. Elle est belle et de nombreux regards se portent sur elle. Des hommes mais aussi des femmes. A ce moment de la journée, je culpabilise en pensant à ce que je me prépare à faire. Trahir notre amour. Je suis prêt à renoncer.
Le reste de la journée est douce. Je la sens aimante. Pas une allusion à ce peintre ni si elle a confirmé notre soirée de la semaine prochaine.
Je bosse toute la semaine. Elle reste sagement à la maison à vaquer à ses occupations. Je lappelle plusieurs fois sans exagération, de peur de la voir se douter de quelque chose. De quoi dailleurs ? Elle semble si innocente et sereine. Et moi naïf ?
Cest le vendredi quand je rentre quelle mannonce :
- Tu te souviens que demain soir, nous dînons cher Didier Rov, le peintre.
- Oui, bien sûr.
Cest alors que je réalise quelle est allée chez le coiffeur. Je la complimente aussitôt.
- Tu es belle avec cette coiffure.
Et là, coquin, je lui lance
- Tu veux plaire à ton peintre pervers ?
Son visage sassombrit brusquement.
- Tes lourd avec ça. Jaime bien Didier et je le connais depuis longtemps et il a toujours été correct avec moi.
- Je te plaisante ma chérie. Mais jai peur quon me vole mon amour.
Le repas se passe dans la bonne humeur.
Je ressens comme un coup de poing dans lestomac quand je passe devant la porte ouverte de notre chambre. Sur le lit je vois une superbe robe que je ne lui connais pas. Visiblement cest un achat daujourdhui. Je suis sur le point déclater quand me voyant, elle me rejoint joyeuse.
- Je me suis acheté cette robe pour demain. Je navais plus rien à me mettre. Jai pensé que cela te ferait plaisir. Tu veux que je lessaye ?
Ma colère sefface. Jai envie de croire que cest pour moi cet achat.
- Oui, fais-voir.
Elle se met en sous vêtement et passe la robe. Elle est superbe. Pour une fois elle sarrête bien au dessus des genoux, découvrant ses jambes qui sont très belles.
- Oh là ! Tu oses montrer tes cuisses, je lance pour la titiller.
- Tu crois quon les voit de trop, me répond-elle ?
- Tu sais bien que je taime en tenus sexy.
- Tu dois être content non ?
- Bien sûr et avec cette coiffure, tu es superbe.
La robe laisse voir aussi une partie de sa poitrine. Trop je le sais pour elle. Mais je ne dis rien.
- Pour le haut je mettrais un petit pull car je trouve quelle découvre un peu trop ma poitrine. Ça fait déplacé !
- Dommage, jaime quand tu montres tes seins.
- Je le sais, mais moi je trouve cela vulgaire.
- OK, ok, et tu vas mettre des bas ?
- Non, il fait trop chaud et ce nest pas la saison.
- Hummmm, et si tu ne mettais pas de culotte ?
- Arrête de toujours vouloir mexhiber. Tu sais que je naime pas quon me regarde. Tes lourd !
On sest ensuite couchés. Nous avons fait lamour. Je lai aimée avec tendresse et fougue.
Le lendemain au boulot, je reçois un texto du trans.
« Alors, je te vois demain avec ta poule ? »
Deux minutes après, mon téléphone me signale un appel.
- Salut, cest moi.
Je reconnais tout de suite la voix chaude et douce du trans.
- Jai parlé avec ta femme et jai réussi à la séduire et jai le sentiment quelle a envie de me rencontrer.
Comment est-ce possible elle ne ma rien dit. Jimagine dun seul coup quil bluffe.
- Je crois quon va bien soccuper à la divertir. Cest toujours ce que tu veux ?
- Mais quand lui as-tu parlé ? Et comment as-tu eu son numéro ?
- Facile ! Tu es toute la journée dehors et Didier me la donné.
Ainsi, le peintre est de la connivence. Je men doutais. Mais la certitude me fait mal. Je ne sais quoi dire.
- Crois-moi, je lai bien chauffée.
- Comment ? Ma femme nest pas lesbienne et encore moins attirée par les trans.
- Fait moi confiance. Jai beaucoup joué sur lenvie quelle a de passer une soirée avec Didier. Je me suis fait passer pour une amie. Elle tout de suite gobé. Bien sûr, elle a toujours un mot pour toi. Enfin, jusque demain
Et Didier connaît bien les aspirations et les désirs de ta belle : nature, artisanat, agriculture bio
et même certaine faiblesses !
La salope, elle lui a raconté sans doutes notre dimanche. Soudain une question me vient à lesprit.
- Et Didier, il lui a parlé aussi ?
- Bien sûr. Ils se sont longuement parlés. Je ne veux pas mavancer mais je crois ta femme a un petit faible pour mon ami. Et que cela ne date pas dhier. Bon, je te laisse. A demain.
Avant de pourvoir encore le questionner, il raccroche. Je comprends alors le sens de ses mots : « ON va bien soccuper à la divertir ». Qui ON ?
Je suis complètement démoli. Jai joué avec le feu et cest moi qui me brûle.
(à suivre)
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