Le Transexuel 4
Note de lauteur : pardonnez-moi pour la petite erreur dans la chronologie des événements.
Nous sommes bien maintenant le samedi matin.
Je rentre pour déjeuner après une matinée au bureau. Je trouve ma petite femme tranquille, aucun signe particulier dexcitation ni de pression.
Nous déjeunons sans évoquer la soirée. Cest à 16 heures quelle passe dans la salle de bain pour en ressortir presque deux heures après. Cest évident quelle a pris soin de son apparence. Mais cela na rien détonnant. Je passe à mon tour sous la douche alors que la baignoire est encore toute imprégnée des sels de bains les plus parfumés.
Je nassiste pas à son habillage. Je préfère imaginer les sous-vêtements quelle doit choisir.
Je la retrouve dans la chambre, habillée de sa nouvelle robe et déjà chaussée de ses escarpins aux talons mi- hauts. Contrairement à ce quelle avait dit, ses jambes sont habillées de fins bas de couleur chair qui mettent en valeur le galbe des cuisses et des mollets. Ma femme a de très jolies jambes.
- Tu as changé davis pour les bas ?
- Oui, en fait on sort en soirée et cela fait plus habillé.
- Tu as mis des porte-jarretelles ?
- Non des bas autofixants.
- Hummmm, tu as oublié de mettre une culotte jespère.
Elle me fait un petit sourire plutôt coquin en guise de réponse, sourire qui signe une certaine complicité. Mais je ne me fais pas dillusion pour la culotte.
Après un cours trajet nous sommes accueillis par Didier dans un pavillon dans le 17e, une zone particulièrement privilégiée en plein Paris. La maison est luxueuse et aménagée avec un goût digne des arts modernes. Pas étonnant connaissant son occupant, peintre célèbre.
Le trans est là ! Femme superbe divine que rien le laisse supposer de son ambiguïté sexuelle. Ma femme affiche un visage de surprise en lapercevant. Elles se sourient. Didier la prend dans ses bras et lui fait les bises de bienvenue.
- Cela me fait grand plaisir de te recevoir chez moi.
Ma femme lui répond par un sourire et le remercie. Puis il me regarde pour me saluer à mon tour. Froidement, je trouve.
- Je souhaitais vraiment vous connaître, merci davoir accepté mon invitation.
Puis se tournant vers la silhouette divine toute en noir :
- Je vous présente Gloria, une amie qui accepte bien souvent de me servir de modèle.
Tout cela dans une ambiance de convenances apprêtées, de bienveillance. A aucun moment il nest fait allusion à labsence de lépouse du peintre. Existe-t-elle ? Je me pose soudain la question en repensant au tableau du délit !
Gloria est splendide dans une robe noire fourreau largement ouverte sur le côté. Je ne peux pas ignorer que cest celle quelle devait porter pour poser pour ce fameux tableau. Sa poitrine se dessine sous le fin tissu, ne laissant aucun doute sur la nature de ses seins. Didier est de noir vêtu.
Nos vêtements au vestiaire, nous passons tous les quatre au salon. Je remarque que Gloria se précipite pour sasseoir à côté de ma femme dans un canapé profond. Coincée, elle reste les fesses sur le bord alors que Gloria senfonce bien calée au fond des coussins. Cette dernière linvite à sadosser en lui parlant amicalement de ses occupations et ses passions. Je me rappelle notre conversation de la veille. Bien sûr, on parle de nature, dartisanat, dagriculture participative, dabeilles, de disparition des forêts
La belle avoue les mêmes passions pour les mêmes héros. Très vite les deux femmes deviennent complices, encouragées par notre ami le peintre. Je perçois ma chérie subjuguée par cette jeune femme. Pour ma part, je me sens transparent, mais tellement plein despoir pour ce qui devrait arriver.
Les plats de petits fours épuisés, la bouteille de champagne de grande marque vite éclusée, les yeux de ma femme, je le vois, commencent à briller.
Pour passer dans la salle à manger où la table est dressée, Didier maintient ma douce par la taille pour la faire asseoir, galant, sur sa chaise à ses côtés. Gloria prend place sur la table ronde, à mes côtés, face à mon épouse.
Ce nest que seulement à cet instant quun homme en livrée (un black) pénètre à notre grande surprise dans la pièce. Il apporte les plats. Notre hôte na pas rechigné sur les dépenses. Mais en même temps je ressens langoisse de cette présence qui peut gâcher mes projets. La suite de la soirée devait me prouver le contraire.
Durant tout le repas, Gloria et Didier sont aux petits soins pour ma douce. Les bons vins se succèdent, latmosphère se détend. En évidence, ma femme se sent de plus en plus en confiance, riant sans retenues aux histoires ou anecdotes de nos hôtes. Les deux prédateurs sont adroits, alternant complicité, forfanteries, conseils et encouragements. Très vite ma femme devient leur proie sans quelle sen rende vraiment compte. Je suis de plus en plus transparent alors que lalcool commence aussi à faire ses effets sur moi.
Lhomme en livrée, nous invite avec élégance à rejoindre le salon, portant une nouvelle bouteille de champagne et quatre coupes. Jimagine que cest lhallali.
Je suis déjà éberlué de voir comment ma douce, si réservée dhabitude sabandonne en présence de notre hôte et de sa compagne. Gloria sest colée contre elle sur le divan. Mon épouse ne sen trouve nullement gênée.
Je suis pris dun seul coup dun sentiment de culpabilité.
Un verre de champagne à la main, Didier qui a bien saisi le sens de cet incident, sadresse à moi avec une voix très enjôleuse.
- Vous pouvez nous laisser votre épouse, vous savez ! Nous avons des chambres damis.
Le salaud ! Vite je me ressaisis et déclare vouloir rester.
Alors le ton des la soirée change considérément. Ma femme a effectivement choisi son camp. Jentends encore la voix de cette Gloria au téléphone : « Bien sûr, elle a toujours un mot pour toi. Enfin, jusque demain
», et je suis à nouveau pris de panique, balancé entre la peur de perdre lêtre aimé et lexcitation de mon projet pervers.
- Dites-moi cher ami, il me semble que vous avez bien apprécié mon tableau sur lambiguïté des sexes, le soir du vernissage.
Je reste sans voix ! Comment peut-il être au courant si ce nest par cette Gloria à qui je mes suis confié.
- En effet vous avez raison. Cest lillustration dune très belle allégorie picturale.
- Et toi ma belle, tu las vu ce tableau ?
- Oui, bien sûr. Il est très beau !
Alors là, les bras men tombent, quelle hypocrite ! Mais je me garde de réagir. Je pense quelle ne veut pas offenser son ami.
Cest alors que Gloria se lève pour mettre en marche une platine disque qui aussitôt diffuse une musique douce.
- Jai envie de danser, dit-elle simplement.
La surprise passée, nous la regardons se déhancher avec grâce devant nous. Sa danse est lascive, érotique et sensuelle. Elle danse le regard fixé dans celui de ma femme. Je me demande à ce moment si cette dernière est encore en possession de toutes ses facultés de discernement. Je ne la reconnais plus. Quand la belle Gloria lui tend la main pour linviter à la rejoindre, elle ne montre aucune réaction de rejet.
Cest à cet instant précisément que Didier madresse un regard qui en dit long. Mélange de mépris, de reproche, lair de dire « cette femme, tu ne mérites pas ». Puis il sadresse à ma femme.
- Ma belle, tu sais que tu danses avec un des personnages du tableau ?
- Ah oui ? Répond-elle sans hésiter.
Je doute quen cet instant elle réalise vraiment le sens de cette phrase. Gloria sest approchée et a saisi sa partenaire par la taille pour lattirer à elle. Une main sur sa nuque, elle lui maintien la tête bien en face. Son autre main est posée sur les hanches de mon épouse et la presse contre son corps. Je devine facilement la nature du contact et je surveille la réaction de ma chérie qui vient sans doutes de découvrir, en le sentant, le sexe contre son ventre. Rien ! Elles restent soudées tout en continuant cette danse lente qui a pris un sens encore différent.
Je minterroge : ma femme est-elle assez avinée pour ne pas réaliser ou bien ne veut-elle blesser cette femme qui toute la soirée a été délicieuse avec elle. Ou bien encore se sent-elle soudainement attirée par cette ambiguïté quelle trouvait obsène. Toujours transparent, je suis pris dune violente érection. Mon fantasme est sur le point de se réaliser. Cest sûr, elle a trop bu.
Lentement je vois leurs têtes se rapprocher, les yeux de ma femme se ferment, leurs lèvres sont à seffleurer. Soudain ma chérie détourne la tête, échappant à Gloria. Mais elle la pose dans son cou. Tendrement, affectueusement.
Alors, tout va très vite, trop vite pour réagir. Didier sest levé est il est venu se coller au dos de Gloria. Il caresse les cheveux de mon épouse qui relève la tête. Leurs lèvres se touchent au dessus le lépaule de Gloria qui maintient toujours ma chérie contre elle. Puis les lèvres sentrouvrent et leurs langues se mélangent. Cest le premier baiser quelle partage en dehors de moi. Le pire cest que petit à petit ce baiser se transforme en un échange sensuel torride auquel nous assistons tous. Dautant plus étonnant que ma chérie rebute à offrir sa bouche et sa langue.
Puis, Didier se dégage, abandonne sa place, contourne les deux corps qui poursuivent leur danse érotique, et vient se coller au dos de ma chérie. Elle ne fait rien pour lempêcher de lui caresser le cou, passer par devant et déboutonner le pull qui cache sa poitrine dans le décolleté de la robe. Tout se passe lentement. Gloria sécarte légèrement et sempare à nouveau du visage de ma bien aimée pour porter ses lèvres sur celles de sa proie. Cette fois, elle ne refuse pas ce baiser lesbien tout en restant passive comme pour se disculper. Moi je reste complètement immobile suivant en spectateur invisible le déroulement de cette catharsis érotique.
Didier caresse ce corps quinconsciemment il a désiré depuis notre arrivée. Il ne résiste pas à palper ces seins si généreux avec toute la fermeté de leur jeunesse. Les deux femmes poursuivent leur baiser, Gloria caressant avec tendresse le visage de ma femme soumise.
Alors, Didier attire mon épouse à lui, la sépare de Gloria et lentement fait glisser les bretelles de sa robe dévoilant sa poitrine encore emprisonnée dans la fine dentelle de son sous vêtement. Le soutien gorge est dégrafé et dans le même mouvement, la robe est roulée jusquà la taille de la jeune femme, libérant les seins de leur prison. En pleine lumière, ils soffrent au regard de Gloria. Ma femme semble pétrifiée, figée, le regard fixé sur le corps devant elle. Alors lévidence me saute aux yeux, les deux prédateurs reproduisent le tableau, mais cette fois, le tableau est vivant.
Lentement la femme face à ma chérie écarte les pans de sa longue robe noire et dévoile à nos yeux son sexe déjà tout dressé. Ma femme regarde, cette bite jaillissant de ce corps féminin. Elle ne bouge plus, je la sens fascinée. Son visage affiche une moue dubitative, incrédule.
- Regarde comme ce sexe est beau et viril.
Alors, le tableau vivant bouge, Didier a pris la main de mon épouse et la porte sur cette queue raide juste devant son pubis aux poils noirs. Ma chérie ne se dérobe pas, lempoigne et lentement décalotte le gland gorgé de sang qui jaillit de son fourreau. Le regard de Gloria exprime la satisfaction dune victoire avec un accent prononcé de lubricité.
Gloria fait alors glisser sa robe le long de son corps et apparaît nue devant nous. Elle est vraiment superbe de féminité. Ses seins respirent le naturel, lérotisme. La jeune femme prend ma douce par la nuque et attire son visage contre sa poitrine et linvite à lui téter les mamelons durcis par lexcitation. Et je la vois sexécuter !
Limage de ma femme en train de sucer ces seins tout en caressant la queue de ce transexuel est trop forte pour moi. Je sens mon sperme séchapper sans contrôle dans mon slip.
Le tableau vivant se déroule lentement. Didier a fini de déshabiller ma femme. Elle est belle et terriblement sexy avec ses bas de couleur chair et le fin duvet qui surplombe son sexe bien dégagé de poils. Je comprends son temps passé dans la salle de bain.
Nue, il lentraine vers le divan et lassoit profondément dedans. Ma douce se laisse faire comme un automate. Gloria savance, à genoux de chaque côtés des cuisses de ma belle, avance son corps jusquà mener sa bite tout près du visage rougi par la honte et lexcitation. Elle tient sa queue dans sa main et frotte son gland sur le visage de la femme affalée devant elle. Le gland se positionne devant les lèvres encore fermées, pousse, accentue sa pression si bien quelles laissent laccès à cette bite brûlante et humide de sécrétions.
Alors, spontanément ma femme se saisit du sexe masculin partie intégrante de ce corps féminin, entrouvre ses lèvres et lembouche profondément. Ses joues se creusent, elle pompe, suce, Gloria ondule du bassin dans un va et vient baisant littéralement la bouche de sa « prise ». Le sourire qui illumine son visage témoigne de sa victoire, car elle sait maintenant quelle va baiser cette femme soumise devant son mari.
Pendant ce temps, Didier sest mis nu et sest assis à côté du couple en action. Il caresse à loisir les seins de ma femme tout en se caressant la queue, qui à ma grande surprise reste molle. Je comprends à cet instant quil doit être impuissant, même devant ce tableau et cette femme quil semblait désirer. Pendant toute cette durée de ce tableau vivant, ni ma femme ni Gloria nont laissé échapper un mot.
Toujours tenu à lécart, je vois soudain apparaître dans le salon, le black qui a fait le service, et jentends Didier dire distinctement :
- Quand tu lauras baisée, je veux loffrir et la faire prendre par Youssouf. Il sera ma bite.
(à suivre)
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