Le Blues

Ce soir je n'ai pas le moral.
Une fin de semaine comme elle avait commencé. Seul.
J'avais bien ma copine, ma main droite mais même elle ne me disait rien. Bref, le blues. Je rentre me prendre une douche rapide et descend prendre un verre au bistrot du coin, pas trop mal mais pas franchement gay. Pour rajouter une couche , deux mecs étaient au comptoir et visiblement la nuit allait être belle pour eux. La nuit tombe tôt, à cette période et je ne voyais rien s'annoncer. Il y avait une brasserie pas loin et je suis allé m'installer sur une banquette , décidé à manger par dépit.
Dans les brasseries je n'aime pas avoir des voisins proche. Par contre le maître d'hôtel préfère garder des places por les groupes et je me suis retrouvé avec un couple à coté de moi. Le mec ayant laissé la banquette à sa femme ou copine se retrouvait a ma droite, de profil. Lui par contre était intéressant, fin, pas trop carré, les yeux verts sous une chevelure brûne réunie en chignon en faisait un joli garçon.
Il me jetait de temps en temps un coup d'oeil sans plus mais moi j'avais un peu picolé et il m'intéressait plus que sa nana. Je lui répondais donc par de grands sourires.Je faisais traner le repas ce qui fait que partie au toilettes , laissant payer le mec il m'a regardé intrigué.
On se connait?
Pas du tout mais je vous trouve beau , c'est tout! Là je me prenais un vent ou ça marchait.
Il a eu un sourire, merci vous n'êtes pas mal non plus.
C'est votre épouse?
Ma secrétaire , je l'emmène au restaurant une fois par mois.
Et? Vous la ramenez?
Jusqu'au taxi. Cettte fois son oeil a brillé. Pourquoi me posez vous ces questions?
Disons que vous m'intéressez.
Jusqu'à quel point?
Je vais en face ensuite, au bistrot . Votre secrétaire revient.
Ok.
Je règle à mon tour et retourne au bistrot m'attendant au lapin mais non il est arrivé. Je m'étais cette fois assis contre le mur et il s'est assis face à moi.

Gay?
Yes mec. Rien contre?
Si je te disais rien je mentirais. Petît 18centimètres en manque.
Hum. Je vérifirais.
De près?
Très près.
Bon , on a mangé. Tu bois un verre et on va chez moi?
T'habites loin?
A coté .
Alors chez toi.
Aussitôt à mon appartement on s'est collé l'un à l'autre, sentant la dureté de la vie mutuelle se frotter. En s'écartant un peu on a pu accéder à nos sexes tout en gardant nos bouches collées langues au travail. Il s'est avéré que les tailles étaient semblables et avec un rire on a commencé à s'agenouiller ensemble. Finalement j'ai gagné et j'ai pu dégager cette raideur aussitôt prise en bouche.
Sortant du travail il avait encore une odeur épicée qui ne gâchait rien. Ses poils taillés montraient le soin pris à leur entretien. Il menait la cadence en tenant ma tête, caressant mes fesses encore dans le tissus mais que je débarassais pour être en boxer.Cette fois ses doigts ont franchis la ceinture et se sont glissés sur ma peau.
Je ne restais pas inactif et aidé par une de ses mains j'ai défait la ceinture et le bouton, laissant le pantalon glisser à ses pieds. En ôtant ses chaussures j'ai léché les boules de belles tailles ce qu'il a apprécié par de petits gémissements. Le pantalon a été cette fois enlevé , il se tenait à mon épaule pour lever une jambe puis l'autre. J'ai eu un petit bonheur en sentant qu'il n'y avait rien sous la ceinture et qu'il avait les fesses à l'air. Il portait un jockstrap et tout en suçant j'ai introduit un doigt juste au bon endroit pour tester la résistance.
Tout en suçant j'ai salivé un doigt puis ai poussé un peu plus mes investigations. Pas de doute le mec aimait ça et du gros. Je me suis dégagé pour lui offrir mon sexe à sucer. Il était très bon à ce jeu là. Ce n'a pas été facile mais je me suis retenu un maximum avant de le repousser en arrière sur les fesses.
Il a basculé, écartant les cuisses , n'attendant visiblement que ma queue en lui. Je lui ai tendu un emballage de capote en me rapprochant pour qu'il la mette lui même. La perite lueur dans ses yeux ne pouvait cacher son envie et il a eu vite fait de me mettre l'objet en place. Cette fois plus de pitié et à l'assaut. J'ai guidé mon sexe qui n'a pas tardé à le pénétrer. Il a fermé les yeux puis ouvert très grand au moment où son trou s'ouvrait aussi.
Je l'ai baisé lentement pour faire monter sa pression, il tendait sa bouche vers moi. On s'est roulé une pelle pendant que j'accélèrais mes mouvements. Il poussait de petits gémissements. Je me suis relevé un peu pour le branler ,mais chacun ayant ses habitudes il a lui même branlé son sexe demi raide . On ne s'est pas quitté des yeux et quand j'ai entendu son premier râle j'ai laché mes vannes. Gueulant mon plaisir en me retirant, ôtant la capote d'un coup j'ai encore giclé sur son ventre mêlant nos semences puis me suis laissé choir à côté de lui.
On s'est souri, satisfait l'un de l'autre se roulant encire une pelle avant que je lui indique la douche. Elle était assez vaste pour deux et on a pu se laver l'un l'autre. Heureux sous l'eau chaude. On s'est séché puis rhabillé et il est parti me disant à plus tard. Le blues était passé, remplacé par du bien être.