Audrey (1) : Eveil Aux Jeux D'Adultes

Cette histoire débute en 1975, à une époque où on n’entendait pas parler de SIDA, où certes des maladies sexuellement transmissibles existaient, mais on ne s’en protégeait que peu, où la morale était encore très présente dans les familles, mais où la sexualité, sujet tabou, était vécue pleinement, 1968 étant passé par là.
Je m’appelle Audrey et j’ai seize ans. Je suis la petite dernière d’une fratrie de six, arrivée huit ans après l’avant-dernière. Mon père a une belle situation, gagne bien sa vie et bénéficie de l’énorme avantage d’avoir une maison de fonction avec voiture, chauffeur, femme de ménage et jardinier, même si ce dernier partage son temps de travail avec d’autres maisons.
Mes semaines se déroulent comme du papier à musique : lycée (je suis en seconde) du lundi au vendredi, excepté le mercredi après-midi, occupé en particulier par mon cours de piano avec l’austère mais efficace Mademoiselle Couret. J’attends le vendredi soir avec impatience puisqu’il marque le retour de la ville universitaire voisine de mon frère et de la plus proche de mes sœurs pour le weekend. Le samedi se partage entre les devoirs, quelques courses avec ma mère et ma sœur et le dimanche, la messe de dix heures avec ma mère. Souvent, le dimanche midi deux autres de mes sœurs, plus âgées et mariées viennent déjeuner, apportant un peu plus de vie dans la grande maison. Fabienne, la plus proche de mes sœurs ne manque pas de me raconter dès qu’elle le peut sa vie estudiantine et ses amourettes qu’elle collectionne.
Je prends mes études à cœur, travaillant sérieusement, ce qui me permet de trouver le temps moins long et d’échapper à la surveillance maternelle. Je suis assez grande pour mon âge, les cheveux châtain clair, les yeux bleus, une silhouette élancée et sportive, une poitrine ni trop menue ni trop grosse. J’ai quelques rares amies, des copines et l’un ou l’autre copain, généralement fils de bonnes familles, amis de mes parents, le plus souvent boutonneux et sans grand intérêt.

Je n’ai pas de petit copain, du reste je n’y pense pas. Comme nombre de jeunes de mon âge, je m’adonne à la masturbation, le soir dans mon lit, silencieusement. Généralement, je m’invente un scénario avec un inconnu qui prend parfois l’apparence d’une célébrité. Je glisse alors une main dans mon pantalon de pyjama et cherche mon petit bouton. Apaisée, je m’endors rapidement ensuite et cela suffit à ma libido d’adolescente.
On était au mois de juin, l’année scolaire touchait à sa fin précocement puisque mon lycée était siège des épreuves du baccalauréat, et les classes étaient réquisitionnées.
Je profitais de mon mercredi après-midi. Mon cours de piano avait été déplacé au samedi. Ma mère était partie rendre visite à une amie hospitalisée. La femme de ménage avait fini son service. Seul le jardinier travaillait, remodelant les massifs de fleurs. Il était âgé d’une quarantaine d’années, la peau bistrée à force d’être exposée au soleil. Je le regardais à travers la fenêtre de ma chambre, admirant ses mouvements précis. Contrairement à mes parents qui avaient une attitude hautaine envers le « petit » personnel, je les ai toujours considérés comme mon égal et j’entretiens de bons rapports avec eux. Il était vêtu d’un large short et torse nu. Inlassablement, il bêchait les massifs, se baissant pour ramasser les herbes et les jeter dans la brouette. Il s’arrêta, jeta des regards autour de lui, comme s’il s’assurait que personne ne pouvait le voir. Intriguée, je le vis poser ses outils et se diriger vers le côté du jardin. Il se plaça de trois quarts par rapport au mur, abaissa son short, sortit son sexe et urina. De mon observatoire, je pouvais distinguer son membre. Il paraissait gros, beaucoup plus gros que celui d’Antoine, le fils du voisin que j’avais surpris nu dans le jardin l’été dernier. Le jet se tarit peu à peu. Je vis le jardinier secouer le membre en le décalottant, sans doute pensai-je pour faire tomber les dernières gouttes. J’avais l’impression que le sexe avait un peu grossi.
Après s’être rajusté, il reprit son travail. Ce soir-là, dans mon lit, je fermai les yeux et me donnai du plaisir en pensant à lui. Le plaisir fut particulièrement intense.
Le lendemain après déjeuner, de la fenêtre de sa chambre, je vis ma mère discuter avec le jardinier, lui indiquant de la main la haie. Je l’entendis dire qu’elle s’absentait pour l’après-midi et qu’il fallait « qu’il fasse quelque chose pour cette pauvre haie ». Je prétextai une migraine pour ne pas l’accompagner.
Il faisait plus chaud que la veille. Alexandre (c’était le prénom du jardinier) regarda la voiture remonter l’allée et franchir la grille. Il se mit au travail. Je faisais du rangement dans ma chambre. Je réalisai que le jardinier ne devait pas savoir que les cours étaient terminés, et devait se croire seul. Peut-être pourrai-je le voir uriner et revoir son sexe ? J’attrapai un livre, m’assis en tailleur en face de la fenêtre, dissimulée par les rideaux. En plein soleil, il cisaillait les branches rebelles de la haie. Je voyais le mouvement des muscles de son dos et de ses épaules au fur et à mesure de ses mouvements. Je comparai la couleur de sa peau à du pain d’épice. Je repris ma lecture distraitement, le surveillant du coin de l’œil.
Il se passa encore du temps avant qu’il ne pose des outils, et comme la veille se dirigea vers le muret. Il abaissa son short, sortit son sexe et urina. Ensuite, il secoua sa verge, comme la veille. Mais cette fois-ci, il continua de la secouer, plus doucement. Le short avait glissé au sol. je vis le sexe grossir lentement, se redressant, passer par l’horizontale pour se mettre au garde à vous. Je fixai ce spectacle. Je sentais l’excitation me gagner. Le jardinier avait enjambé le short inutile, et seulement habillé de ses chaussures, caressait son sexe. Il me paraissait énorme. Je me débarrassai de son petit chemisier, dégrafai son soutien-gorge, et passa mes mains sur mes seins. Les bouts dardaient, hypersensibles à la caresse. Les yeux rivés sur le sexe tendu, j’ôtai ma jupe et ma culotte.
Je voulais être nue comme lui. Je l’imitai quand il entreprit de se masturber, calquant mon rythme sur le sien, faisant glisser mes doigts sur ma fente humide et caressant mon petit bouton. Les yeux dilatés, j’assistai à la jouissance de l’homme, regardant les giclées blanchâtres se répandre sur le gazon. Je sentis une grande chaleur m’envahir, et je m’écroulai sur le tapis, secouée par un orgasme dévastateur.
La semaine suivante, ma grand-mère tomba malade, et ma mère fut contrainte de s’absenter pendant trois jours. J’étais seule dans la maison cet après-midi-là. L’été arrivait, apportant une forte vague de chaleur. Je vis le jardinier arriver. Le souvenir de la semaine dernière ne me quittait pas. Tous les soirs, je m’étais donnée du plaisir en pensant à lui, et l’orgasme avait à chaque fois été plus fort que d’habitude. Je décidai de sortir dans le jardin…
Le jardinier était torse nu, comme à son habitude. Je m’approchai de lui, nonchalamment. Il me tournait le dos, et je détaillais le dos musclé et les fesses moulées dans le short. « Bonjour » lui lançai-je gaiment. Il sursauta. « Oh, excusez-moi mademoiselle Audrey, je ne savais pas que vous étiez là. La classe est donc terminée ? Vous avez bien changé dites-donc, vous êtes une jolie jeune fille maintenant. » Je rougis sous le compliment. Je discutai quelques instants avec lui puis lui indiquai que je remontais dans ma chambre pour y faire un peu de rangement. De retour dans ma chambre, je repris mon poste de guet. Mais rien ne se passa cet après-midi-là, hormis le fait qu’il regardait de temps à autre dans la direction de ma fenêtre.
Le lendemain après-midi, il revint. Il avait un large short. Dès son arrivée, il avait regardé dans la direction de la fenêtre de ma chambre. Se doutait-il que je l’observais ? J’avais très envie de le revoir de près, d’admirer ses abdominaux. Je me débarrassai de mon soutien-gorge, enfilai un teeshirt trop grand pour moi et un short en jean. Une paire de sandales complétait ma tenue.
En me rendant dans le jardin, je ressentais que la couture du short qui frottait contre mon sexe, provoquant une sourde excitation. « Bonjour ! Comment allez-vous aujourd’hui ? » Il se retourna et sourit en me voyant. « Quand je vous vois, je ne peux qu’aller bien ! » répondit-il.
Il me dévisagea. J’étais devenue un beau brin de fille. Il remarqua rapidement le relief des têtons, témoignant de l’absence de soutien-gorge. Son regard descendit vers le bas-ventre, moulé dans un short. Cette vision l’émut plus qu’il n’aurait voulu. Il réalisa que son sexe commençait à durcir, et que le large short ne pourrait pas longtemps cacher son érection.
Je regardais son torse et ses abdominaux. Mon regard descendit vers le bas ventre, une bosse commençait à se dessiner avec précision. Nos regards se croisèrent. « Excusez-moi mademoiselle Audrey. Ce doit être la chaleur. Je suis désolé. Mais surtout, ne le dites pas à vos parents. Je ne voudrais pas perdre mon travail. Je dois y aller maintenant. C’est mieux. »
« Je veux bien ne rien dire à mes parents. Mais je voudrais vous voir faire pipi. Comme l’autre jour ». Ce fut au tour du jardinier de rougir. « Vous…vous m’avez vu ? »
« Allez, allez vers le mur. Montrez-moi. Je veux le voir. Sinon je dirai à mon père que vous vous masturbez sur la pelouse. ». Le jardinier s’exécuta. La situation commençait malgré tout à l’exciter. Audrey ne parlerait pas, c’était certain. Il fallait qu’il soit prudent. Mais il pouvait profiter de la situation. Il abaissa lentement son short en me fixant dans les yeux. Son sexe se déploya, se redressa. « Je suis désolé Audrey. Mais tu me fais bander. Et quand un homme bande, il ne peut pas pisser. Il va falloir attendre qu’elle débande. » Disant cela, il prit sa queue dans la main, entamant quelques mouvements masturbatoires. Avec ça, il était certain de ne pas débander. « Ce n’est pas juste Audrey. Je suis nu. Tu peux me voir. Et toi tu restes habillée. J’aimerais bien voir tes seins. Je suis certain qu’ils sont beaux. Remonte ton teeshirt. Montre-les-moi. Juste un peu. Je sais que tu n’as pas mis de soutien-gorge. Tu ne voudrais pas que je dise à ton père que tu m’as allumé en te promenant à moitié nue devant moi ? Reconnais que tu as envie de me les montrer. »
Prise à mon propre piège, je n’avais pas trop le choix. Et surtout, j’avais envie. Je remontai donc mon teeshirt, lui offrant le spectacle de mes jeunes seins. « Enlève-le » ordonna-t-il. Subjuguée, j’obéis. Il m’était arrivé l’été dernier de faire du sein nu à la plage avec mes sœurs (hors de la présence de nos parents bien entendu), mais jamais je n’avais ainsi senti le regard insistant d’un homme sur moi.
« Regarde ma belle bite. Tu vois, elle pulse pour toi. Tu me fais bander. Tu as déjà vu une queue ? »
« Oui. J’ai vu celle d’Antoine, le petit voisin d’à côté l’été dernier. »
« Ah ! Et bien petite cochonne. Vous avez joué à touche pipi ? Ça t’a excité ? »
« Non. Je l’ai surpris dans le jardin. Il était tout nu. Il…il se touchait. Mais j’ai eu honte de le regarder. Alors je suis rentrée... »
« Elle devait être bien petite. Et maintenant, ça t’excite de voir ma queue ? Tu mouilles ? »
La situation m’échappait. La déraison l’emportait. Je ne me reconnaissais pas. J’étais seins nus, uniquement vêtue d’un petit short, la chatte trempée, en face d’un homme nu qui aurait presque pu être mon père et qui se masturbait.
« Audrey, je te propose quelque chose. On va se masturber tous les deux, en se regardant. Ce sera notre secret. Je suis sûr que tu aimes jouir. Défais ton short. Oui comme ça. Fais-le glisser sur tes cuisses. Oui comme ça. Baisse aussi ta culotte. Oh ta chatte est mignonne. Vas-y, caresse-toi. Je suis sûr que tu fais ça bien. Tu vas adorer. »
J’avais perdu pied. Nous étions face à face, à moins de trois mètres de distance. Comme dans un rêve, je m’étais débarrassée de mes vêtements. Mes yeux fixaient le sexe érigé que la main du jardinier branlait de plus en plus vite. Lui me regardait, regardait les doigts qui agaçaient la fente et venaient se nicher au niveau du clitoris. Le plaisir vint rapidement. Nous jouîmes presque en même temps. Au moment où il éjacula, il projeta son bassin en avant. Le jardinier se disait que décidément cette maison recelait bien des surprises. Et que la petite Audrey promettait autant sinon plus que sa sœur ou sa mère. Mais il devrait être prudent. Très prudent.
Je m’étais rhabillée et j’avais regagné ma chambre. Lorsque je regardai par la fenêtre, le jardinier était parti. Pour moi, cet épisode fut le point de départ de ma vie sexuelle.

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