Audey (2) : Souvenirs De Vacances
Nous avions lhabitude de partir en vacances au mois daoût. Chaque année, nos parents louaient une maison en Bretagne, au bord de la mer. Javais passé le début du mois de juillet chez mes grands-parents, occupant mes journées comme je le pouvais. Javais hâte de rentrer à la maison le 15 juillet. Pour la première fois de ma vie, je métais ennuyée, malgré les efforts de mes grands-parents pour me divertir. Le soir, dans mon lit, je retrouvais le souvenir dAlexandre et me caressais, revivant notre après-midi, me souvenant de son corps musclé et bronzé. Javais envie de le revoir. Je crois bien que jétais amoureuse.
Le retour à la maison fut joyeux. Je guettai chaque jour le retour de mon jardinier chéri, mais jappris quil avait pris ses vacances au mois de juillet. Je masquai mon désappointement. Le lendemain, je croisai la mère dAntoine, mon voisin que javais surpris nu dans son jardin lété dernier. Jaurais bien voulu le surprendre une fois encore. Jappris quil était parti comme animateur en colonie de vacances. Décidément, tout se liguait contre moi.
Enfin, le jour du départ vers la Bretagne arriva. Entassés dans la Renault 16, nous étions Fabienne (ma sur la plus proche, de 6 ans mon ainée) et Luc mon frère, assis à larrière de la voiture. Traverser la France dest en ouest était à lépoque une aventure qui nous prenait la journée entière. Partis à laube, nous arrivions en fin daprès-midi. La maison était agréable. Mes parents dormaient au rez-de-chaussée, et à létage, mon frère dans une chambre et Fabienne et moi dans une autre. Le premier soir, après avoir dîné dune galette et de crêpes, nous nous endormîmes immédiatement, fatigués par ce long voyage.
Les journées se passaient à la plage, partagées entre baignades, jeux et séances de bronzette. Fabienne avait voulu enlever son haut de maillot, mais une remarque acerbe de notre père len avait dissuadée.
Le soir, nous papotions dans la chambre avant de nous endormir.
« Jen ai vu un autre : le jardinier » lui avouai-je. Je lui racontais comment je lavais surpris à pisser contre le mur, comment il sétait débarrassé de son short et était resté nu, exhibant son sexe. « Et puis il sest caressé. Jai vu son sexe grossir. Cétait impressionnant. Ça a duré un bout de temps et puis il a éjaculé. Cétait la première fois que je voyais ça. » Fabienne me demanda si cela mavait excitée. Je lui répondis par laffirmative et lui racontai que je métais caressée en le regardant. « Mais tu étais où ? » « Dans ma chambre, à labri des rideaux. Il ne savait pas que jétais là. «
Jhésitais à raconter la suite. Pourtant, je me lançai et lui racontai ce qui sétait passé deux jours plus tard. « Non ? Vraiment ? tu as fait ça ? Vraiment ? Oh la vache ! Quel tombeur cet Alexandre ! Sil te saute, et à mon avis tu vas y passer, tu seras la troisième de la famille ».. Je tombai des nues
. Mes illusions aussi. Et Alexandre dégringolait en même temps de son piédestal
. « La troisième ? Mais qui ? »
Fabienne me sourit.
« Mais, et lautre ? » lui demandai-je. « Lautre, cest moi. Un jour, maman mavait agacée et interdit de sortir pendant une semaine. Elle mavait dit que moins je verrais de garçons, mieux ce serait pour mes études. Pas de souci. Je ne suis pas sortie. Jai dragué Alexandre. Je savais quil craquerait. Je lai excité avec des tenues légères.
La semaine suivante, un bal était organisé après le feu dartifice. Nous avions dû négocier pour pouvoir y aller. Papa refusait obstinément de laisser sortir ses deux filles seules. Maman nétait pas opposée mais à condition que Luc nous chaperonne. Et Luc navait aucune envie dy aller. Fabienne négocia avec Luc. Il nous accompagnerait, nous laisserait danser au bal et reviendrait nous chercher à minuit. Le feu dartifice terminé, les parents rentrèrent. Luc nous accompagna puis nous abandonna rapidement. « Viens, suis-moi. » mordonna Fabienne. Elle mentraina vers lécole de voile. « Jai caché un sac avec des fringues. Sinon on va faire cruches avec nos vêtements. » Nous nous changeâmes rapidement, troquant nos jeans contre des jupes. « Moi jenlève mon soutien-gorge. Si un mec veut me peloter ça sera plus simple ».
Nous arrivâmes rapidement au chapiteau. Nous nous fondîmes dans la masse humaine, nous trémoussant au rythme de la musique. Rapidement, je perdis Fabienne des yeux. Tout dun coup, les lumières baissèrent et une musique langoureuse remplaça le disco. « Tu danses ? » A peine le temps de réagir que je me trouvais dans les bras dun garçon. Il devait avoir à peu près mon âge. Peut-être un peu plus. Il avait posé ses mains sur mes hanches, javais posé les miennes sur ses épaules. Un deuxième slow succéda au premier. Ses mains avaient glissé sur le bas de mon dos, et son corps sétait rapproché du mien, me frôlant à peine. Au hasard de la danse, je retrouvais Fabienne. Elle dansait avec un homme jeune. Je les observais. Ses mains à lui étaient plaquées sur ses fesses, elle avait noué ses bras autour de son cou. Collés lun à lautre, ils séchangeaient de petits baisers. Nos regards se croisèrent. Elle me fit un clin dil complice. Comme si elle mencourageait à pousser le flirt. Je lenviais. Au slow suivant, je nouai mes bras autour du cou de mon cavalier et me collai contre lui. Je pressai mes jeunes seins contre son torse. Il senhardit enfin. Sa bouche picora mon cou puis chercha la mienne. Nos bouches sunirent. Maladroitement, sa langue força le chemin. Cétait mon premier vrai baiser. Celui quon noublie pas. Quon noubliera jamais. Le dernier slow, nous le passâmes à nous bécoter. Il sétait enfin enhardi à poser ses mains sur mes fesses et me serrait fort. Je sentais une boule dure qui roulait contre mon pubis. La musique disco reprit. Le charme était rompu. Nous nous éloignâmes du brouhaha. Je le guidai vers lécole de voile, déserte à cette heure-ci. Nous nous enlaçâmes à nouveau, protégés par la nuit complice qui nous isolait. Je posai mes mains sur ses fesses, les caressant par-dessus son pantalon de toile. Je sentais à présent sa grosseur contre moi. Je fermais les yeux, revoyant le beau sexe dAlexandre. Je me frottais contre lui, excitant mon sexe contre cette bosse prometteuse. Mais javais beau essayer de men défaire, mon esprit revenait inévitablement à Alexandre. Il se décida à passer ses mains sous mon sweat, remontant dans mon dos en caressant ma peau. Jen avais des frissons. Ses mains passèrent sous les bretelles de mon soutien-gorge, les faisant glisser sur mes épaules. Elles passèrent devant, caressant enfin mes seins aux pointes dardées. Cétait bon. Rapidement, je dégrafai mon soutien-gorge. Il repoussa les bonnets profitant du terrain libre. Ses mains caressaient mes seins, jouant avec les pointes. De mon côté, javais glissé les miennes sous sa chemise. Lorsque mes doigts atteignirent ses têtons, il poussa un petit gémissement, se plaquant davantage contre moi. Nous continuions à nous embrasser, mélangeant nos salives. Ses mains quittèrent mes seins et se posèrent sur mes fesses. Il tenta de retrousser ma jupe, mais je bloquai ses mains. Il insista à nouveau et je me laissai faire. Ses mains se posèrent sur ma culotte et glissèrent sous le tissu, caressant mon sexe mouillé. Ses doigts étaient maladroits. Il trouva mon bouton et le titilla. Je frissonnais. Je surveillais lheure. Malheureusement, il nous fallut nous séparer. Je le laissais avec son désir. Je regagnai le chapiteau pour rejoindre Fabienne qui ne tarda pas à me rejoindre. Nous nous changeâmes rapidement. Ma culotte était mouillée. Luc nous attendait près de la plage. Nous rentrâmes à la maison alors que les douze coups de minuit sonnaient à léglise du village. Dans notre chambre, nous échangeâmes le récit de notre soirée. Toutes les deux nous avions trouvé un petit copain de soirée et passé un bon moment, chacune à notre niveau. Fabienne me raconta comment son cavalier lavait prise sur la banquette arrière de sa voiture, en lui retroussant le sweat et la jupe et en écartant sa culotte. Elle navait cependant pas joui.
Je lui racontais que javais pensé à Alexandre pendant le flirt. « Toi, tu es amoureuse. Mais ne te fais pas dillusion. Il a quarante ans et il est marié. Par contre si tu veux jouir comme il faut, il sera à la hauteur. Mais ny vas pas sans au moins une expérience. Je te lai dit, le petit Antoine fera très bien laffaire pour une première fois et défricher le terrain. Fais-moi confiance. Si tu te débrouilles bien, à la rentrée tu te seras faite les deux. »
Le reste du séjour se déroula en famille. Je ne revis pas mon cavalier. Nous neûmes plus loccasion de sortir ou de flirter. Mais les joies de la plage et de la mer compensèrent largement. Une semaine avant la rentrée scolaire, nous étions de retour.
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