Nu Trop Loin 10/17
« Je mappelle Eric et je donne ma bite à mon maître »
.
Il manipula le téléphone tout en me laissant sur le caddy et composa un numéro. Quand le correspondant répondit il lui dit simplement de venir sur le parking du centre commercial, près des fourrés. Il raccrocha. Jétais toujours coincé par la bite compressée entre les deux montants métalliques au milieu desquels je métais stupidement enfilé et je fus pris dune frousse incroyable quand jenvisageai quun autre mec puisse me découvrir ainsi dans cette position. Je métais habitué à la présence perverse de
(je ne savais toujours quel était son nom ni comment je devais lappeler) ... de Lui
. mais je vivais très mal la possibilité quun autre mec complice assiste à mes actes immondes pris que jétais dans les filets de ma dépendance aux désirs de ce Maître qui savait si bien mavilir. Pas question non plus de me retirer du piège que représentait le caddy ou alors au prix dun forcement impensable vu létat dexcitation dans lequel je me trouvais à nouveau
.. Il mavait eu ! Jétais coincé à tous les sens du terme.
- Moi : tu ne vas pas faire venir quelquun maintenant ! ! !
- Lui : et pourquoi pas ?
et de toutes façons, quest-ce que tu peux faire ? Regarde-toi !
Je comprenais que la nuit nétait pas achevée et que javais intérêt à me couler dans le moule quil massignait. Je comprenais aussi que je navais plus aucun moyen de résister ou de refuser les épreuves quil voulait mimposer. Lui jouait, comme avec une console de jeu et jétais devenu un véritable personnage quil manipulait grâce à des manettes. Aucune figurine dans un jeu vidéo ne se révolte contre celui qui la fait se mouvoir et jétais désormais une figurine de chair quil manipulait non pas avec des commandes électroniques mais avec des mots. Les fils qui me reliaient à lui nétaient pas matérialisés mais ils nen étaient pas moins réels car chaque mot qui sortait de sa bouche était destiné à obtenir quelque chose de moi
et il obtenait tout ce quil voulait.
Là je pris peur. Véritablement. Jétais décervelé mais en avais conscience. Où cela sarrêterait-il ? Laisser aller, laisser aller, laisser aller
..
- Lui : sors de là, je veux te voir courir
- Moi : je ne peux pas, je suis coincé dedans
- Mais non, fait un effort connard ! retire-toi je te dis !
Il se baissa pour étudier le problème de façon à mettre ses yeux au niveau de lengin et avec une main il réussit à atteindre la base du pénis gonflé à bloc enserré entre deux montants galvanisés du chariot. Il appuya très fortement sur la chair terriblement raffermie là où le contact avec le métal était le plus meurtrié et gueula que je devais lever mon cul vite fait bien fait
.. Le membre fut en effet libéré mais pas en entier, le gland trop évasé ne passait pas. Il recommença donc lopération de pression sur sa couronne qui finalement franchit lobstacle alors que mon bassin se soulevait au-dessus. Mon équilibre précaire sur la chenille de caddies devait rendre lopération des plus bancales et il mapparut comme une évidence quun spectateur même averti naurait pu assister à toute cette manipulation que secoué dimmenses sarcasmes
. Décidément, la prochaine arrivée dun autre mec me perturbait
Je pus descendre du perchoir ridicule sous les yeux amusés de mon Maître-joueur et me souvins une fois les pieds au sol quil mavait retiré les baskets. Sensations très désagréable du contact avec le macadam froid parsemé de gravier de grosseur très irrégulière. Ma station debout nest alors pas aisée mais la peau cornée des pieds finit par sadapter aux petits cailloux et je prends un peu dassurance en étant très statique.
- Lui : te voilà enfin tout nu
- Moi :
.
- Alors ça fait quoi de ne rien porter du tout sur toi ?
- Ni montre, ni skets, rien du tout, à poil total mec
.
..
- Rare davoir sous la main un corps de mec comme ça en pleine nuit dehors
sur un parking. Et tu sais, finalement, on te voit bien grâce aux grands sémaphores, plus besoin de la lampe de poche. Je suis sûr quon peut te voir de la route là-bas
.. si les gens sont un peu curieux ils peuvent faire des découvertes cette nuit
.
.
- Tu vas courir connard, je veux te regarder courir jusquà la voiture et revenir vers moi.
- Mais jai plus mes skets !
- Et alors ?
.. tas tes pieds non ?
.
- Je te donne 30 secondes pour faire laller-retour, normalement ça te suffira pas, à moins que tailles super vite, dailleurs plus tu vas vite et moins tauras mal aux pieds. Si ty arrives pas tes puni. Je prends le chrono du tel
. Vas-y !
..VAS-Y !
Suis comme un con, devant lui, paralysé. Jy vais pas. Je peux pas y aller. Son regard est trop fort. Pourquoi veut-il que je cours jusquà sa bagnole ? Quest-ce qui se cache derrière cette lubie ? Tout à coup le doute menvahit. Jusque là javais obéi en ne craignant pas les conséquences des défis relevé .
mais là je redoute un coup tordu, un plan scabreux (comme sil ny en avait pas encore eus depuis le début du plan !) et je perds confiance.
- Lui : VAS-Y BORDEL !
Un sérieux coup de grolle me rappelle pourquoi je suis là, nu sur ce parking en pleine nuit et je commence ma course en ligne droite à travers lespace quasiment vide des places de voiture dessinées sur le goudron. Je dois passer non loin dun lampadaire très haut qui dessine autour de moi une ombre aux contours incertains. Au fur et à mesure que je mapproche de cette lumière suspendue puis que je men éloigne apparaît dabord de plus en plus distinctement et ensuite de moins en moins clairement le rapide croisement des jambes du à la course dans la nuit.
Ce halo de lumière plus vive que je traverse à grandes enjambées me fait comprendre ce que cherche le mec-joueur même sil reste planté loin de moi près des caddies : mon sexe resté érigé est projeté à chaque pas vers la droite ou la gauche de mon ventre et le frappe très distinctement en accompagnant les chocs de bruits secs mais graves et répétés.
Le demi-tour est rapide. Je devrai être encore plus rapide au retour en repartant vers celui qui pourra tout détailler depuis son poste dobservation. Les pieds me font très mal pendant cette seconde course et pendant que mon souffle se raccourcit et que mes enjambées deviennent moins efficaces, je repense à cet « invité » qui ne devrait plus tarder à arriver.
Et si maintenant ils étaient deux à délirer sur moi ? Et dailleurs, où sont mes affaires ? ? ? ? ? Je ne les ai pas vues dans le coffre tout à lheure
.. Langoisse me saisit en plein milieu de la course
. Et ce nouvel arrivant
.. Que va-t-il comprendre à ce quil va découvrir ? Le mec qui me drive depuis plusieurs heures ma vu progresser, voulait me faire avancer sur ce chemin calamiteux, mais le « nouveau » va me découvrir alors que je suis déjà à un stade avancé dimbécillité et de ridicule. Je ne suis pas fier du spectacle que je donne et cest en arrivant à la hauteur de celui qui a voulu tout ça que la honte ma envahi pour la première fois.
Javais accepté ce qui marrivait, je lavais même cherché et là, tout à coup, je me faisais honte parce des yeux étrangers et certainement avisé allaient me regarder. Je trouvais ça encore plus gênant que dêtre découvert par des passants
.
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