Une Adorable Petite Chatte 2
UN AMOUR DE PETITE CHATTE 2
Lucille neut pas longtemps à attendre. Marc, son mari, dhabitude fort extraverti et qui aimait faire entendre sa voix tonitruante, en lapercevant, se tut. Claude, son copain, qui était déjà venu une ou deux fois à la maison, ouvrit de grands yeux. Elle fit semblant dignorer ce détail. Elle en oublia, bien sûr, de parler à Marc de la chatière bloquée.
Marc fut le premier à se remettre du spectacle de sa femme, très visiblement nue sous une robe sexy, moulante, transparente, fendue sur le côté jusquà la hanche ou presque.
« Oh trésor, on ne va pas sennuyer ce soir
»
« Quoi ? Vous navez donc jamais rien vu ? Espèces de nigauds ! » rétorqua-t-elle, agressive, tout en tournant sur elle-même, comme pour assurer le succès définitif de sa fulgurante offensive visuelle.
« Moi, je nai rien dit ! » fit Claude. Il brandit alors un énorme bouquet de fleur quil tenait caché derrière le dos.
Il savait que Lucille adorait les fleurs. Lucille sempara du bouquet. « Petit hypocrite ! » lui lança-t-elle. Mais elle lui adressa son plus large sourire. Elle saisit ce prétexte pour le regarder dans les yeux. Inoubliable fulgurance. Son sourire disparut. Mais elle se ressaisit presquaussitôt. Il ne devait quand même pas croire quelle allait tomber amoureuse, comme ça, au premier regard, et puis quoi encore ? Mais quil était beau
beau
vraiment beau ! Et un peu timide aussi. En plus ! Cétait trop. Lucille sentit le danger. Elle nallait plus le regarder dans les yeux. Plus jamais.
« Venez, les garçons, vous installer sur la terrasse où je vous sers lapéro et puis je file mettre le bouquet dans un vase. Cest un magnifique bouquet, Claude. Je te remercie »
« Cest pour une fille magnifique. » fit discrètement Claude.
Bingo. Lucille ne put sempêcher de rougir.
Pour lapéro, ce fut du whisky sec pour les garçons qui se servaient eux-mêmes et du champagne brut pour Lucille.
« Vous êtes mignons, tous les deux ! » avait lancé Marc, qui passait en coup de vent à proximité, mais trop rapidement pour constater que Lucille était maintenant littéralement collée à Claude. Toujours, bien sûr, dans le but de lencourager à se confier sans crainte et, surtout, dans le domaine de ses préférences féminines.
Toutefois, Claude ne devait pas se bercer dillusions. La tenue de Lucille, pour toute provocante quelle fût, ne signifiait nullement que cette dernière était une femme facile qui se jetterait au cou du premier beau garçon venu. Et même si, sous la table elle laissait traîner son pied de longs instants entre les pieds de son vis-à-vis, ce nétait que le fruit du hasard, un incident purement accidentel. Ou encore, plus tard, quand ils avaient beaucoup bu tous les trois et que son mari, éméché, sétait emparé de la main de Claude pour la déposer sur son sein à elle, que pouvait-elle faire ? Devait-elle mettre son invité mal à laise parce que Marc, son mari, avait trop bu ? Mais ils ne devaient pas croire pour autant quelle était une femme facile. Ah ça, non !
Dailleurs, elle eut bientôt loccasion détaler sa parfaite indifférence des beaux garçons.
« Chou
je crois que je suis incapable de reconduire Claude chez lui
Il pourrait peut-être dormir ici, sur le divan
»
Si Lucille avait craint un instant de céder au charme de ce bellâtre, elle aurait sur-le-champ proposé dappeler un taxi ou trouver une solution. Mais non, elle ne craignait nullement les tentatives de ce jeune Apollon, même sil était beau comme un Dieu. Elle acquiesça donc à la proposition de son mari et estima par ailleurs quil était temps de mettre un terme à cette longue soirée. Claude lavait assez reluquée.
« Oui, cest évident que plus personne dici présent, nest en état de conduire
Je vais mettre ce quil faut pour dormir sur le divan
»
« Un taxi ?
ou je peux demander à mon père de venir me chercher, il ne boit pas
»
« A cette heure-ci ? Pas question ! Marc, tu peux monter te coucher
et fais attention en montant lescalier ! Je prépare le divan pour Claude. »
« Voilà, tout est prêt ! La salle de bain est à létage, je tai préparé un essuie de bain propre et une nouvelle brosse à dents
si tu veux
»
« Merci, tu es trop gentille
»
« Bon et bien, bonne nuit alors
» fit-elle à voix basse, à leur invité.
« Il a de la chance, Marc
» répondit seulement Claude. Dans la pénombre, il prit la main Lucille. Un long moment de silence sécoula ainsi. Puis, enfin, elle lui chuchota :
« Bonne nuit
» et alors seulement, elle retira tout doucement sa main.
Et elle monta rejoindre Marc. Avec des envies de sexe plein la tête.
Elle passa par la salle de bain où, après sêtre brossé les dents, elle échangea sa robe noire hyper sexy contre une nuisette encore plus sexy. Comme elle approchait de la chambre, par la porte entrouverte, elle entendit, désappointée, un ronflement comme elle nen avait jamais entendu.
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