Un Sauvetage Récompensé
Ce soir là, une violente tempête sévissait sur la route. Au volant, Corinne commençait à paniquer. Elle se maudissait d'être allée voir sa mère à 100 km de chez elle justement ce jour là où la prudence élémentaire imposait de ne pas conduire. Au détour d'un virage, une immense flaque d'eau se présenta devant son pare-brise embué et elle commit l'erreur de freiner. Aquaplaning. Voiture à demi dans le fossé. Elle parvint tant bien que mal à s'en extraire et constata les dégâts alors que la pluie trempait sa chevelure blonde et ses légers vêtements désormais collés à son corps de quinquagénaire. La catastrophe. Heureusement, elle n'était pas blessée. Même pas une écorchure. Et ces voitures qui passaient sans s'arrêter, sans égard pour cette pauvre naufragée de la route, comme si elle représentait un danger ! Elle voulut téléphoner avec son portable mais lui aussi avait pris l'eau. Il ne restait plus qu'à faire du stop pour essayer de trouver un garagiste. Au bout de dix minutes, un automobiliste s'arrêta enfin à sa hauteur, baissa la glace côté passager et lui lança : "ne restez pas là, vous allez attr la mort, montez".
Corinne dévisagea à peine son sauveur, trop occupée par son obsession de trouver un garagiste et de prévenir son mari.
- Mais madame, nous sommes dimanche, vous ne trouverez personne d'ouvert dans le coin aujourd'hui. Et puis, il faut vous mettre à l'abri car la tempête ne fait que commencer, le pic est encore loin d'être atteint à ce que j'ai entendu à la radio. La nuit ne va pas tarder à tomber, les hôtels sont encore loin et vous êtes trempée.Venez plutôt chez moi pour prendre une douche, vous réchauffer et enfiler des vêtement secs.
Pour la première fois, Corinne se tourna vers le conducteur. Sa proposition était-elle vraiment honnête ? N'était-ce pas un de ces pervers prêts à fondre sur les femmes fragiles comme elle présentement ? Physiquement, il ne lui apparut pas désagréable. La quarantaine sportive, des mains bien manucurées posées sur le volant, des vêtements genre sportwear.
- Ne vous inquiétez pas, je ne vous veux pas de mal. Je vis avec ma mère à deux pas d'ici. Mais si vous voulez descendre au prochain village, libre à vous.
C'était inenvisageable vu la météo. Corinne accepta la proposition. Elle avait trop envie de se mettre au sec et en sécurité. Les arbres chahutés la terrorisaient et la voiture faisait parfois des embardées dues au vent. Elle se retrouva donc dans la maison du conducteur, accueillie aussitôt par une sympathique septuagénaire qui la rasséréna une fois entendue les explications de son fils. Elle gagna la salle de bain, prit une douche chaude, accepta les vêtements secs de l'ancienne épouse du conducteur, décédée un an plus tôt. Et se mit à table avec ses hôtes, non sans avoir tenté d'appeler son mari mais en vain, les communications étant coupées. Au fil de la soirée, la conversation évolua sur différents thèmes mais en particulier sur le changement climatique dont il y avait ce soir là, selon les intervenants, une illustration inquiétante. Dehors, la tempête faisait un bruit assourdissant. Par la fenêtre, Corinne pouvait apercevoir les arbres pris par une danse infernale. Hors de question de sortir et évidemment de rentrer, d'une manière ou d'une autre. Il lui fallait coucher sur place et la proposition du conducteur, prénommé Paul, était l'évidence même. Une chambre d'amis lui fut offerte.
Dans son lit, elle repensa à son sauveur. Au cours de la soirée, il lui était apparu de plus en plus charmant et même attirant. Elle aimait sa placidité devant la tournure des événements. Sa voix, ses gestes, ses attentions, tout lui plaisait en lui. "Le genre de type avec qui je pourrais coucher si je n'étais pas mariée", se dit-elle. En l'occurrence, elle exprimait une forme de déni du réel car il lui était déjà arrivé de "coucher" tout en étant mariée. Considérée comme une jolie femme avec sa chevelure lourde tombant sur ses épaules, ses yeux émeraude, ses longues jambes et ses seins hauts, elle se faisait encore draguer à la cinquantaine et, quand le jeu lui semblait valoir la chandelle, capitulait sans condition.
Dehors, la tempête continuait de faire rage. Impossible de dormir. Elle fut prise d'une envie d'uriner due sans doute à la peur et sortit en direction de la salle de bain. Elle passa devant une chambre dont la porte était entrouverte. C'était celle de Paul. La lune éclairait son corps nu, couché à plat ventre. Curieusement, son sexe émergeait entre ses cuisses écartées, replié et à demi aplati. Un sexe épais, plantureux, volumineux. Corinne ressentit une onde de chaleur envahir son bas ventre. A ce moment, le vent hurla autour de la maison isolée, qui trembla sur ses bases. Un mélange de désir et de frayeur précipita Corinne dans le lit de Paul, qui se réveilla en sursaut. Elle murmura :
- S'il vous plait, laissez-moi dormir avec vous, j'ai peur.
Il l'enlaça, elle se colla à lui et rapidement, la chemise de nuit voltigea vers le plancher. Elle était désormais aussi nue que lui et sentit sa queue durcir contre son ventre. Instinctivement, elle la saisit et commença à le branler pendant qu'il l'embrassait. Les préliminaires furent vite expédiés. Il la pénétra fougueusement, ardemment, et ses cris de plaisir se mêlèrent au bruit des rafales comme un accompagnement sonore. Il l'écartela, la fouilla et la régala pendant de longues minutes tandis qu'elle lui renvoyait la balle avec la même conviction, histoire de lui montrer qu'il n'avait pas affaire à une planche à pain. Il sut attendre le pic de son orgasme pour éjaculer en parfaite symbiose avec elle, lui offrant le plus jouissif de ces rapports sexuels depuis longtemps. Et quand enfin, repus, ils basculèrent sur le dos, elle l'embrassa et lui dit simplement : "merci". Il s'endormit avant elle mais resta dans son lit, trop heureuse d'être protégée par un homme aussi viril.
Mais elle n'en avait pas encore assez. Alors que le jour se levait sur une atmosphère enfin calme, son regard à moitié endormi tomba sur ses petites fesses et la belle paire de couilles assortie.
Elle mit dans cette introduction toute sa science de femelle portée sur la chose. Le gland entrait juste à l'orifice gluant, ressortait, entrait à nouveau et l'homme, surexcité, tenta de ruer mais elle le contint de ses mains fermement posées sur son bas-ventre. Elle souriait de sa déconvenue, le tenait à sa merci, lui murmura "ne sois pas si pressé", et lui, tendu comme un arc, considérait cette femme superbe dont le jour naissant éclairait la nudité veloutée et le regard luisant. Enfin, elle prit son élan et le fit entrer en elle jusqu'à la garde, avec un clac sonore qui leur arracha à tous deux un râle de satisfaction. S'ensuivit une intense cavalcade qui fit trembler le lit sur ses bases. Les hanches de Corinne dansaient une sarabande intense et lui tentait de répondre par quelques coups de reins mais c'était bien elle qui tenait les rênes. Son cul allait et venait en long, en large et en travers pour profiter à fond du puissant pénis qui la fouillait en profondeur. Parfois, pour varier le plaisir, elle se mettait sur ses pieds et s'infligeait une position fatigante pour bien faire coulisser la pine et le mettre au bord de la rupture, s'arrêtant juste à temps pour revenir à la profondeur, moins excitante. Elle lui prit les mains pour les poser sur ses seins, très sensibles avec leurs pointes durcies, étonnamment longues sous ses paumes.
Puis elle se détacha de lui, s'allongea et commanda :
- Allez, maintenant, tu peux jouir, pilonne moi, j'en meurs d'envie.
Mais l'homme avait une petite idée en tête. Il avait "été baisé" jusqu'à présent, il voulait maintenant baiser de son propre chef, si l'on peut dire. Il s'installa tranquillement entre ses cuisses largement ouvertes, de belles cuisses charnues mais sans excès. Il positionna son gland à l'entrée de l'orifice béant et palpitant et l'introduisit sans s'engager à fond, juste en surface, à petits coups légers. Aussitôt, les talons de Corinne pressèrent ses reins pour qu'il la pénètre mais il résista. Elle appuya encore plus fort, y mettant même les mains sur ses fesses, ponctuant d'un "allez, vas-y, j'ai envie" mais non, il demeurait juste à l'entrée en la regardant droit dans ses yeux émeraude. "Allez, s'il te plait, viens, j'en peux plus". Il lui concéda juste quelques petits coups de reins qui la laissèrent totalement insatisfaite et elle changea de tactique, délaissant ses reins pour poser ses pieds sur le lit et ruer à sa rencontre. Mais là encore, il se déroba et elle agita sa tête à droite et à gauche en gémissant de frustration. "Tu me tues, mets la moi, vite".
Alors, il lui prit les jambes sous les genoux, posa ses pieds sur ses épaules, relevant ainsi son bassin et la pénétra d'un coup d'un seul, jusqu'aux couilles. Leurs cris se mêlèrent, de soulagement et de plaisir mêlés, et le lit se mit à craquer de toutes ses jointures sous l'effet des puissants coups de boutoir assénés par l'homme à une Corinne au bord de la syncope. "Oui, oui, ouiiii" lâcha-t-elle en accompagnant le travail de la bite d'un roulement de hanches. Ils étaient tous deux au sommet de leur baise, ils ne s'appartenaient plus, Corinne avait totalement oublié les circonstances de sa présence dans ce lieu inconnu, son mari, ses s, sa voiture, seule comptait cette queue qui l'envoyait au septième ciel alors que dehors, le ciel était justement apaisé. Le jour était levé, elle pouvait maintenant regarder son amant nu, ses yeux hallucinés, son torse puissant et l'encourager à poursuivre sa fouille intime.
Tout à son coït, le couple ne s'aperçut pas que la porte s'était entrouverte et qu'un visage, celui de la mère, s'était insinué dans la petite ouverture. Alertée par les bruits de l'amour, sa curiosité l'avait emporté et ses yeux plongeaient maintenant sur les petites fesses de son fils pilonnant la femme qu'elle avait accueillie la veille. Cette femme dont elle lisait l'extase sur le visage lui rappelait des moments depuis longtemps enfuis et elle était heureuse de voir que son fils, isolé depuis son divorce, fût toujours en mesure de donner du bonheur, fût-il purement physique. Quand Corinne se prit les pieds à pleines mains afin d'ouvrir grand son compas afin de profiter des ultimes coups de reins de son amant au bord de l'éjaculation, la mère ressentit une onde de chaleur qu'elle n'aurait jamais cru pouvoir revivre. "Allez, maintenant, maintenant, je jouiiiss" hurla Corinne et Paul se vida à longs traits blanchâtres, à moitié en elle, à moitié sur son ventre, laissant la mère au bord de la défaillance avant de s'enfuir dans la cuisine, totalement bouleversée par la scène qu'elle venait de vivre. Elle accueillit plus tard le couple apaisé, détendu, dans une odeur de café chaud et de pain grillé, sans faire le moindre commentaire, mais Paul savait qu'elle savait. Peu importe. Seul le plaisir intense qu'il avait pris comptait pour lui. Quant à Corinne, sommairement vêtue d'une vieille chemise de nuit empruntée à la mère, elle dévora les tartines et c'est seulement ensuite qu'elle se préoccupa de la suite à donner à son aventure.
- Il faut maintenant que je prévienne mon mari, il doit être mort d'inquiétude.
- On va aller voir ta voiture et la faire remorquer, la tempête est passée.
Les événements s'enchainèrent rapidement. Corinne, une fois qu'elle eut déjeuné et constaté que les communications téléphoniques avaient été rétablies, réussit à joindre son mari. Elle se fit copieusement engueuler pour ne pas avoir prévenu plus tôt et expliqua qu'elle avait été hébergée pour la nuit "par deux personnes très sympas". Son mari lui indiqua qu'il avait prévenu les gendarmes, lesquels avaient découvert sa voiture et sollicité un garagiste qui l'avait remorquée jusqu'à son établissement. C'est là, après être passée à la gendarmerie pour faire cesser toute recherche, qu'elle se rendit avec Paul pour constater que, heureusement, rien de grave n'était survenu à son véhicule. Et c'est ainsi que le couple de la nuit se dissocia, sur le parvis du garage, par un simple bisou sur la joue, sans promesses de retrouvailles, juste un numéro de téléphone échangé. Sur le chemin du retour, Corinne se remémora cette folle nuit et le sourire complice de la mère lorsqu'elle l'avait quittée. Elle n'en savait pas beaucoup plus et au fond, cela valait mieux ainsi. Elle savoura la satisfaction toute féminine d'avoir été honorée virilement par un homme de dix ans plus jeune qu'elle, signe qu'elle séduisait encore et portait toujours bien ses 52 ans ("bientôt 53, hélas"). Elle se prépara à recevoir l'algarade de son mari qu'elle savait comment éteindre. Une petite sieste crapuleuse ferait l'affaire. Mais elle était bien consciente qu'elle ne retrouverait pas le plaisir pris avec son sauveur de la nuit.
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