Médecin Remplaçant Partie 9 : Les Larmes De Nemanja

Le soir même, je me suis couché dans un état second, perturbé par l’après-midi que Mme Corbois venait de me faire vivre. Je me sentais humilié, Sali, souillé, mais en même temps, le traitement que m’avait fait subir ma nouvelle maîtresse m’avait plu, en quelque sorte. Même si le sperme de Simon avait laissé dans ma bouche un goût amer, j’avais adoré la façon autoritaire dont elle m’avait parlé et j’avais pris plaisir à m’abandonner à ses ordres, n’ayant plus besoin de penser, et uniquement besoin d’accepter en disant « Oui Madame ». C’était une sorte de liberté nouvelle. Prostré dans mon lit, en position fœtale, j’ai vécu une nuit agitée de rêves étranges…

Je me réveille en sursaut. Il fait encore nuit, mais la lumière du jour commence à poindre à l’Est. Je regarde mon téléphone portable : pas de message de Mme Corbois. Ouf ! Je vais pouvoir passer un samedi tranquille. La nuit m’a porté conseil et j’ai pris ma décision. Je ne vais pas laisser ma maîtresse me dominer ainsi, et, si je suis prêt à être son soumis lorsque je suis avec elle, j’ai bien l’intention de rester le même jeune homme libre et conquérant en son absence… pourvu qu’elle ne l’apprenne pas.
Je prends donc mon téléphone et envoie un message à Alexia.
— Alexia, j’aimerai que l’on parle, est-ce que l’on peut se voir aujourd’hui ?
La matinée passe, interminable, et mon téléphone ne vibre toujours pas. Finalement, un peu avant midi, je reçois la réponse d’Alexia.
— Alexandre est au travail, il avait un dossier à finir, tu veux qu’on se prenne un café ? Vers 15h ?
— Je peux passer maintenant ? dis-je, n’en pouvant plus.
Après quelques minutes, je reçois la réponse de ma secrétaire.
— Euh, d’accord, ça a l’air important. Tu peux passer quand tu veux.
— Merci, dis-je. En effet, c’est important. A tout de suite.
J’enfile mon manteau, sort en claquant la porte, et descend 4 à 4 les marches de l’escalier de l’immeuble, émergeant dans la rue illuminée par le froid soleil de novembre.


J’arrive en moins de cinq minutes devant la porte de son immeuble et sonne fébrilement à l’interphone. J’entends la voix d’Alexia qui réponds, douce et suave, et cela me procure des frissons dans toute la colonne vertébrale. Arrivé à son étage, je sonne. Elle ouvre.
Alexia est dans une tenue simple, décontractée. Elle porte un legging noir et un débardeur blanc près du corps, qui moule avec grâce ses seins sans soutien-gorge. Ses longs cheveux blonds sont attachés en une queue de cheval et elle est pieds nus sur sa moquette.
— Bonjour ! me dit-elle avec son sourire charmant.
Je me jette sur elle et l’enlace en déposant sur ses lèvres charnues un baiser passionné. Je la serre dans mes bras puissants et la fait décoller du sol dans une étreinte éperdue. Quelque peu interloquée, la belle blonde me demande :
— Houlà ! quelle passion ! Qu’est-ce qu’il t’arrive ? Hier, pas de nouvelle et aujourd’hui, tu m’embrasses comme si nous étions en couple.
— Je… je suis désolé, dis-je en baissant les yeux.
— Ce n’est rien. Viens. Je t’offre un café ?
— Avec plaisir.
Alors qu’Alexia se dirige vers la cuisine, mon regard est attiré par le galbe de ses fesses moulées avec grâce par le legging. Je me lève et la suis dans la petite pièce, puis l’att pas les hanches afin de plaquer mon sexe contre ses fesses. Mes lèvres embrassent avec passion son cou dénudé tandis que mes narines sont envahies par les fragrances de son parfum. Mes mains glissent de ses hanches vers son ventre et passent sous le fin tissu du débardeur pour caresser sa peau douce et délicate.
— Nemanja, arrête, ce n’est pas bien ! dit-elle en levant le bras gauche pour glisser sa main dans mes cheveux, alors que le souffle chaud de ma respiration contre son oreille fait frémir de désir ma secrétaire. Va dans le salon, je te rejoins de suite.
J’obéis et attend mon amante, allongé dans le canapé qui a accueilli nos ébats, quelques jours plus tôt. Elle revient quelques minutes plus tard, portant deux tasses de café fumant.
Elle s’assoit à côté de moi et replie ses jambes, me regardant de côté.
— Tu es splendide, lui dis-je.
— Arrête, gros flatteur, va ! répond-elle en rougissant. Bon alors, qu’est-ce qu’il y avait de si important.
— Je… Rien… désolé, dis-je en baissant les yeux. Je n’aurais pas dû venir te déranger.
Je fais mine de me lever mais elle m’arrête, posant sur mon torse une main douce. Elle se met à califourchon sur moi et prends mon visage entre ses mains, caressant de ses doigt délicats ma barbe.
— Tu peux tout me dire, tu sais, dit-elle en déposant sur mes lèvres un long baiser tendre et langoureux.
— Je… je ne peux pas. Je venais m’excuser. Pour l’autre soir, tu sais, avec Alexandre, tout ça, je ne crois pas que ce soit une bonne idée.
— Arrête avec ça, Nemanja, et laisse-moi gérer mes problèmes de mon côté. Tout ce que tu as à faire, c’est de t’occuper de moi, là, maintenant.
Elle se redresse et colle son torse sur le mien, et je sens la pression de ses seins qui s’écrasent sur mes pectoraux. Alors, elle me dépose un baiser dans le cou, puis un autre, un peu plus haut, et remonte comme cela jusqu’à mon oreille qu’elle embrasse, lèche mordille, m’excitant davantage à chaque mouvement.
— Alexia, arrête, s’il te plaît.
Ignorant ma requête, elle déboutonne ma chemise, embrassant mon cou et le haut de mon torse avec une passion et une frénésie que je ne lui ai jamais connue. Elle fait courir ses doigts sur ma peau qui se recouvre de chair de poule, et mes tétons s’érigent lorsque ses ongles griffent mon bas-ventre. Elle fait glisser la boucle de ma ceinture et déboutonne mon jean avec application. Je sens la bête qui sommeille en moi se réveiller sous ses caresses, et, sitôt libérée du carcan formé par le fin élastique de mon caleçon, elle se dresse, telle un cobra prêt à bondit sur sa proie. D’un doigt fin, Alexia parcours la hampe de haut en bas, suivant le trajet des veines finement dessinées.
— Alexia, je t’en prie, je n’ai vraiment pas la tête à ça.
Arrête, s’il te plaît, dis-je, mélancolique.
Ma secrétaire me regarde avec un sourire espiègle, et fait passer langoureusement sa langue sur sa lèvre supérieure.
— Je ne suis pas sure qu’il soit du même avis que toi, dit-elle. Regarde comme il s’est dressé pour moi.
Sa langue passe alors de ses lèvres à la base de mon sexe, qu’elle titille amoureusement, provoquant des contractions involontaires de mon périnée et confortant mon amante dans la pertinence de son action. Elle remonte lentement le long de mon chibre tendu et vient titiller le frein de mon gland. Ses lèvres pulpeuses avalent mon bouton rosé qu’elle aspire dans un supplice délicieux, et elle entame des va-et-vient le long de mon sexe turgescent. Alors que ses lèvres massent et moulent les moindres aspérités, les moindres reliefs extérieurs de ma peau, sa langue tourne avec délice, triturant mon frein, caressant mon gland et tentant de pénétrer mon méat. Je ne résiste pas longtemps à ce traitement de faveur et, lorsqu’Alexia, occupée à me lécher les couilles avec application, tourne vers moi ses yeux bleu pales, je ne peux m’empêcher d’empoigner sa queue de cheval et de tirer sa tête en arrière pour l’embrasser avec passion.
— Mon dieu ! Comme tu es belle ! Si tu savais comme j’ai envie de toi !
Je la saisi pas les hanche, et la porte jusqu’à sa chambre. Je l’allonge sur le lit défait portant encore les stigmates de la nuit qu’elle vient de passer avec Alexandre et la débarrasse d’un seul mouvement de son legging et de sa petite culotte. Elle est allongée sur le dos, les jambes repliées légèrement écartées, présentant à ma vue son pubis glabre surmontant une fente sublime, produit ultime de milliard d’années d’évolution, raison même de notre présence en ce monde. Témoin de l’excitation de ma secrétaire, le bouton de son clitoris est érigé, et pointe amoureusement dans ma direction. J’empoigne ses cuisses, de part et d’autre, et vient coller ma bouche sur cette fente hypnotisante.

Je mets autant d’application à la satisfaire de ma bouche qu’elle en a mis à mon égard, et je sens le corps d’Alexia se tendre au bout de quelques minutes de ce traitement. Alors, je ralentis la cadence, ma langue délaisse son clitoris pour venir s’enfouir dans les profondeurs de son antre fiévreuse. La tension retombe progressivement, et je reprends mon traitement de faveur sur cet appendice béni des dieux. J’adore mordiller cette excroissance dédiée au plaisir de la femme, et qui, chez ma secrétaire, a connu un développement anormalement important. Si elle aurait pu en avoir honte ou vouloir le réduire, le rétrécir, le contraindre à une taille que le commun des mortels a désignée comme devant être normale, Alexia n’en a rien fait, et arbore fièrement cette originalité qui fait sa différence. Et je m’active avec plus de hargne sur ce bouton rosé en tenant compte de cela. Mes mains glissent sous le fin tissu de son débardeur pour venir empoigner les tétons dressés de ses seins. Je les pétris avec vigueur tandis que ma langue accentue encore son traitement sur le clitoris de ma secrétaire, je sens son corps se tendre de nouveau. Alors, je ralentis de nouveau le rythme, décidé à faire monter en elle la tension de cet adultère qu’elle désire tout autant que moi. Je remonte progressivement, couvrant son corps de baisers, tout en faisant glisser son débardeur par-dessus ses épaules. Alors que j’arrive au niveau de son visage, mon pénis rencontre l’entrée de son vagin et entre sans forcer dans sa caverne humide. Elle accueille mon sexe avec un soupir de plaisir, et je commence à onduler en elle, à un rythme lent et sensuel. Ma bouche trouve le chemin de la sienne et nos langues s’unissent, tandis que les doigts d’Alexia s’emmêlent dans la tignasse épaisse de mes cheveux bruns. Elle bascule ses hanches et replie ses jambes autour de mes reins pour que je puisse m’insérer plus avant en elle. Nos baisers et nos caresses redoublent d’intensité tandis que mes mouvements s’accélèrent, la tension qui nous anime monte progressivement, nos muscles se tendent, nos corps se cambrent, et, lorsque mes yeux croisent finalement le regard d’azur de mon amante, nous jouissons tous les deux, en même temps. Cet orgasme commun se prolonge pendant près d’une minute, les spasmes de son vagin stimulant les contractions de mon sexe qui se déverse en vague dans son intimité et accentue à son tour les décharges de plaisir qui la parcourent tout entière.
Je reste en elle de longues minutes après la fin de notre plaisir mutuel, ne pensant à rien d’autre qu’à me perdre dans les profondeurs infinies de ce regard qui me rappelle l’océan, et ne voulant pas rompre le contact intime qui nous unit comme le cordon qui relie la mère à son . Je caresse son visage, elle caresse mon dos, nous vivons un moment hors du temps, hors du monde, coupés de la triste réalité qui nous attend, au dehors. Cette réalité me ratt bien trop vite, et les images des supplices que m’a fait vivre Madame Corbois reviennent me hanter. Les émotions que j’avais tenté de cacher de mettre dans une boite et d’enfouir au plus profond de moi ressurgissent alors brusquement, et je fonds en sanglots, ne pouvant contrôler ni les larmes ni les spasmes de mon corps. M’écartant d’Alexia, j’enfouis ma tête dans l’oreiller imprégné de son odeur délicate, et redouble de pleurs. Alors, je sens la caresse de mon amante sur mon dos, et sa main passer dans mes cheveux.
— Ne t’en fais pas, Nemanja. Tout va bien. Je suis là.

*** Merci d’être Toujours plus nombreux à me lire, n’hésitez pas à me dire si vous souhaitez que je reprenne le point de vue d’Alexia pour la prochaine partie. ***

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