Une Adorable Petite Chatte 3
UN AMOUR DE PETITE CHATTE 3
Lucille ne trouvait pas le sommeil. Son mari ronflait et elle avait beaucoup bu ce soir. Cétait sans doute lexplication. Elle allait se relever pour chercher quelque chose dans la pharmacie, quand tout-à-coup elle entendit un grand bruit. Cela semblait venir du bas de la maison. Évidemment ! La chatière bloquée ! Emma, la petite chatte avait dormi toute la journée, tranquillement, quelque part dans la maison, et maintenant, elle avait voulu sortir. Son trajet habituel passait la chatière, qui, pour la première fois, était bloquée. Aïe ! Le bruit continuait. Et Claude qui dormait dans le divan.
Vite, Lucille descendit porter secours à Emma. Dans le noir, pour ne pas réveiller Claude. Elle chuchota : « Mimi, Mimi
» Les chats voient dans le noir comme en plein jour. Elle allait venir rapidement chez Lucille
Surprise ! Dans le noir, ce fut un bras qui agrippa soudain Lucille
Elle faillit hurler ! Elle ne devait plus craindre de réveiller Claude. Cétait fait. Tant pis.
« Je cherche ma petite chatte ! ... » murmura-t-elle. « Moi aussi ! » répondit Claude dans lobscurité. Il sauta rapidement aux yeux de Lucille, si je puis dire, quils ne cherchaient pas tous les deux la même petite chatte. Lune, cétait pour la laisser séchapper et lautre, cétait, bien au contraire, pour la pénétrer. Lucille fut renversée brutalement sur le divan. Elle faillit hurler une deuxième fois. Pour prévenir tout éclat, Claude lembrassa sur la bouche. Que pouvait-elle faire ? Il ne fallait surtout pas réveiller son mari. Il devait se lever tôt, demain. Elle sentit les mains de Claude courir partout sur son corps. Surtout, pas de scandale. Il avait de drôles de façons de chercher Mimi. Il était tout nu, poilu et il sentait le corps dhomme viril. Viril, ça, Lucille sentit bientôt une chose toute dure glisser sur son ventre. Elle craignit le pire. Ah, ces hommes ! Elle ne pouvait pas protester, il avait introduit sa langue et il embrassait avec conviction.
Elle ne put sempêcher de pousser un petit cri, quand la salve atteignit son objectif. Cétait aussi plus vigoureux quavec son mari. Sans comparaison même. Voilà, cétait fini. Lemplacement allait se libérer et elle allait pouvoir se lever pour faire sortir Mimi.
Pas du tout. Quelque chose avait foiré. Lengin était resté aussi dur à lintérieur delle-même, quau moment de la pénétration. Un second assaut était en cours. Elle navait jamais connu ça. Elle crut à un complot. Elle se sentit menacée. Elle produisit donc plus defforts avec toutes ses armes, ses cuisses, ses jambes, son ventre, sa poitrine, ses mains, tout. Même ses baisers devinrent frénétiquement offensifs. Mais, las, cette nouvelle offensive dura bien plus longtemps que la première
Mais Lucille nétait pas une personne à baisser rapidement les bras. Elle trouva en elle des ressources inconnues pour résister encore un temps à lagression.
Puis la défaite vint, inexorable. Elle jouit. Une première défaite. Cest la plus difficile. Après
on shabitue, dit-on. Elle était sur le flanc.
Comme elle se levait péniblement pour tenter de faire sortir Mimi pour le reste de la nuit, ce personnage quelle croyait coincé, timide, lattrapa par les cheveux et la força à sagenouiller devant lui, qui avait les jambes écartées. Elle avait le visage en face dun sexe qui, était-ce Dieu possible, durcissait à nouveau ! Cétait révoltant. Un troisième assaut sans aucune trêve. Elle ouvrit la bouche pour protester mais louverture ainsi crée fut le signal dune dégoûtante invasion. Mimi faisait assez de bruit, il ne fallait pas en ajouter. « Suce ! » intima ladversaire, sûr de lui. Cétait répugnant, cette chose toute dure qui avait si longtemps fouillé son intimité. Mais les circonstances faisaient quelle ne pouvait lutter sans alarmer son pauvre mari.
Elle suça en pensant avec dignité quau moins elle navait jamais permis cette honteuse caresse à son mari. Cela la consola. Elle nétait pas une salope. Elle avala en toussotant quand le terrible engin envoya une nouvelle salve au fond de sa gorge.
Une lumière salluma à létage. Immobilisation immédiate des combattants. « Chou, où y-a-t il de lAlka Seltser ? » « Dans la pharmacie, en-haut, à gauche
» « Que fais-tu en bas ? » « Je moccupe de Mimi
retourne dormir ! » Après quelques longs instants, la lumière séteignit et la porte de la chambre claqua.
Cétait le moment de faire sortir Mimi, la pauvre.
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