Collection Histoire Courte. Boy (1/1)

- Bonjour Georgette, ça me fait plaisir de te voir.
Depuis combien de temps déjà mangeons-nous ensemble tous les premiers mercredis du mois ?
- Huit mois Chantal, huit mois qu’un jour nous nous sommes assises côte à côte à cette terrasse de café sur les quais de Seine et que j’ai empêché ce petit con de te voler ton sac.
Mais surtout huit mois d’où tu m’as sortie de ma solitude après la mort de Gustave.

Huit mois que nous mangeons ou chez l’une ou chez l’autre car nous sommes veuves toutes les deux.
59 ans pour Georgette veuve depuis 3 ans de Gustave, je l’ai déjà dit.
J'ai 60 ans, je suis veuve depuis 2 ans de Jean.

- Dis-moi Georgette, j’ai une question qui me turlupine.
À chacune de nos rencontres, tu me parles de ton fils Jérôme, de ta bru Magalie et de leurs deux s donc tes petits-s Luc et Lucie.
Dis-moi, mais toi où en es-tu sexuellement ?
Question en tout bien tout honneur.
- Je vais te dire Chantal, ma sexualité je l’ai enterré avec Gustave le jour de sa mort.
- C’est ce que je pensais, tu es folle, la vie commence à 60 ans.
Tu te masturbes un peu quand ça te travaille.
- Parce que toi tu te masturbes !
- Tu cherches à dévier la conversation vers moi pour éviter de répondre.
- Je vais êtes franche, si nous étions chez moi, je te montrerais le gode que je me suis acheté dont je me sers presque tous les soirs.
- Tu es entrée dans un sex-shop pour acheter ce genre d’horreur.
Mon Dieu.
- Laisse Dieu où il est, je sais que tu es baptisée sans pratiquer.
Il existe Internet avec plusieurs sites de vente en ligne qui vendent ce type d’objet et ils livrent de façon très anonyme.
- Certes laissons Dieu où il est bien que le corps de Gustave soit passé par l’église avant son incinération.
- Alors et toi, rien.
- Non.

Nous sommes restés il y a un mois à cette conversation où j’ai compris qu’il fallait agir plutôt que de partir dans une conversation stérile.



- Bonjour Chantal, tu m’as porté la scoumoune avec tes questions sur le sexe le mois dernier.
Regarde ce qu’il m’est arrivé dans le métro.

Georgette me montre son manteau.
De magnifiques traces de sperme zèbrent à la hauteur des fesses de mon amie.

- Tu as eu affaire à un frotteur, ce genre de malades sévissent dans le métro.
Mais dit-moi, tu sembles avoir aimé qu’il se frotte à toi pour qu’il ait eu le temps de te tartiner les fesses comme il l’a fait.
- C’est ta faute, tu m’as troublé et je me suis demandé quelle turpitude tu allais me faire aujourd’hui.
Quand j’ai senti qu’il me frottait, accompagnant les mouvements du métro, au début j’ai douté et après il était trop tard.

Je l’aide à laver son manteau pour qu’elle puisse rentrer ce soir chez elle et nous passons à table.
La bouffe, deux problèmes pour moi, j’ai ce qui est bon bien qu’à mon âge à part un petit bourrelet disgracieux aux ventres sans cellulite, je vois mon âge quand je vois mes quelques rides.
J’ai une bonne retraite avec la reconversion de Jean, il était cadre supérieur chez Renaud et j’étais ouvrière spécialisée dans la même boîte.
Quand j’ai épousé ce cadre supérieur de notre entreprise, le nombre de celles qui se disaient mes amies s'est trouvé divisé presque par deux.
La bouffe que je refusais de faire en laissant le soin à Jean qui s'en occupait.
Chaque fois que je reçois mon amie, je téléphone au traiteur qui me livre tout même vin et champagne.
Je viens de servir le café quand la personne que j’attendais sonne à la porte d’entrée.

- Bonjour madame Chantal, je suis Charles le garçon que vous attendiez.

Je récupère son vêtement et je le fais entrer dans la salle.

- Georgette, Charles, Charles, Georgette.

Au fond de moi, je m’éclate, comment annoncer à Georgette que j’ai commandé sur Internet un boy pour qu’il nous baise, mais surtout elle.

Je sais, on va voir si elle détalle comme un lapin.

- Assieds-toi, une coupe ?
- Une seulement, il faut que je garde ma concentration.

Je vais sur à ma bibliothèque, démarre ma chaîne stéréo où un panel de chansons douces est programmé et je prends l’enveloppe que j’ai préparé.
J’ai aussi fait exprès de tutoyer ce grand garçon de 28 ans nous montrant des pectoraux à faire pâlir le meilleur des culturistes.

- 1 500 €, c’est bien ce que nous avions décidé pour l’après-midi.

Je vois Georgette verdir.

- Charles est une…
- Charles dit à ma copine quel terme elle doit employer pour parler de ton occupation principale.
- Je suis une escorte, un boy, une pute si tu désires ce terme.
Je suis là pour satisfaire des dames comme toi à qui la vie a posé quelques soucis et qui évite de s’exposer en public après quelques soucis.

Un pro, il aurait fait une erreur de parler du mari, il le sait au téléphone je lui ai parlé de nos veuvages.
Il se lève semblant comprendre que mon amie est loin d’avoir envie de se faire sauter.

- Une valse Georgette, venez dans mes bras.

Un pro je vous dis surtout quand Georgette se lève et vient contre ses pectoraux.
Je serais à ça place, je sais ce que je ferais.
Bon danseur, j’espère qu’il est bon baiseur au prix qu’il me coûte surtout qu’il est prévu que je vais en profiter dès que Georgette aura franchi le pas.
Un pro je vous dis quand je vois porter sa main sur sa braguette.
Il sort sa verge, mon Dieu, va-t-elle prendre peur quand il lui met dans la main.
Sur Internet il était dit verge de grande taille, mais je sais qu’il y a grande taille et grande taille.
Un slow de Claude François démarre.
Pour gagner, il faut savoir prendre des risques aussi je m’approche et je passe mes bras autour de mon amie.

- Tu vois c’est facile, tu la tiens déjà en main.
C’est un beau mec.

- On est folle, je suis folle.
Mon ventre est chaud, je sens que cela coule entre mes jambes.
- C’est normal, tu vois tu mouilles, ton corps fonctionne encore.

Charles s’arrête, il appuie légèrement sur les épaules de mon ami qui se laisse glisser vers le sol.

- Charles, je peux vous sucer, ce sera la première fois.

Combien de femme mariée peut dire qu’elles ont sucé leur homme, je peux le dire, nous étions échangistes et je suis bisexuelle.
Des bites et des chattes, chaque samedi chez nous ou en club elles ont été légion.
J’adorais les fellations alors moi aussi je descends à l’étage inférieur.

- Fais-moi voir.
- Regarde, tu sors ta langue et tu donnes des petits coups sur le méat de la verge.
Essaye.

Bonne élève, elle s’applique.

- Regarde encore, tu prends le gland dans ta bouche et tu l’aspires tout en prenant une de ses boules dans la main.
Je sais c'est dur elles sont grosses, je nous ai choisi un bel étalon.
Bien fait la ressortir, lèche jusqu’aux couilles et essaye de prendre sa couille en bouche.
Regarde comme sa verge se redresse.

C’est vrai que c’est une bonne élève, elle s’applique j’ai même du mal à le sucer du bout de ma langue sur sa deuxième boule.
Faire une fellation c’est bien, mais il me faut plus, je veux que Charles la fasse jouir.

- Si on allait sur le canapé Charles, je crois que Georgette est prête.
- Oui Chantal surtout que notre amie si elle continue va avoir à assumer une nouvelle première.

Elle le lâche, nous nous redressons mon boy fait tomber son pantalon et sa chemise.
Je me rends compte qu’il est déjà prêt à l’action il est sans aucun sous-vêtement.
Il s’assoit bien enfoncer sur le canapé sa verge est fièrement tendue en avant.

- Viens t’empaler Georgette, elle est à toi, je l’ai fait venir pour toi.

Georgette est un peu vieille France en ce qui concerne sa tenue, on perdrait trop de temps à défaire ses affaires.

Je l’aide à soulever sa jupe et c’est moi qui écarte sa culotte pour qu’elle vienne s’empaler sur la verge à 1 500 €.
Nul doute que c’est certainement la première fois qu’elle est sur la verge d’un mec, le missionnaire avec son Gustave devait être leur seule pratique sexuelle.

- On est folle Chantal, je suis folle Chantal, mais c’est bon d’être folle Chantal.

Mince, elle y prend goût, un peu à moi mais comment la désarçonner sans la traumatiser.

- Tu avais raison, Charles merci tu viens de réveiller mes vieilles libidos.
Si tu savais ce que je viens de faire avec toi, ça été mes fantasmes tout au long de mon mariage.
Mais que voulez-vous, mon éducation entièrement orientée dans le respect de mon mari et de ce qu’il m'imposait dans la vie.
- Arrête de parler et joui merde.
J’ai toujours attendu que les femmes que je rencontre aient du plaisir avant moi.
Ah ! Ah ! Ah !

La morale de cette histoire, elle est simple.

Premièrement, le jour même, j’ai fait rideau, seule Georgette à profiter du sperme du boy que j’avais payé.
Deuxièmement, ce fût le dernier premier mercredi du mois où nous avons invité un boy.
Troisièmement, j’ai fait la connaissance de Jérôme le fils de Georgette.
Il est mignon, je sais il est marié, mais bof une femme ça se trompe.
Quatrièmement, on va passer la journée ensemble, j’ai moi aussi un fantasme que je compte bien assouvir dans les chiotes de la salle de mariage où je suis conviée et lui aussi.
Normal, il est témoin de sa maman et moi témoin du marié.

- Georgette veux-tu m’épouser ?

Dit le Charles malgré votre différence d’âge, ma copine est plus qu’une salope qui se tape des jeunots.
Ma copine a réussi à faire s’arrêter d’aller voir d'autres femmes le boy que j’ai payé.
Vous vous rendrez compte 1 500 € pour que ce soit une autre qui sorte au bras de ce garçon qui pourrait être son fils.

- Tu danses, Chantal.
- Bien sûr, je danse, mais ta femme, Jérôme !
- Elle est enceinte et doit rester assise.
- Alors allons y, mais avant je dois aller me repoudrer le nez, tu m’accompagnes.
- Sans problème Chantal.

Eh oui, on peut être une salope à tout âge et je compte bien le redevenir jusqu’à aller au mariage avec mon Boy avec un grand B.
Pour le moment un petit J comme Jérôme fera mon affaire même dans les chiottes.

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