Collection Histoire Courte. La Femme Du Caïd (1/1)

- Condoléances Alessio ton père s’était un ami et un compagnon fidèle !
- Merci père Gaspard, je sais que mon père et vous étiez très proche.
- L’Algérie à 20 ans pendant 2 ans.
Nous étions du même village où nos parents élevaient des cochons corses.
Tu sais ceux qui sont très recherchés.
Les vrais, pas ceux élevés en batterie et qui malgré ça, ont l’estampille « Corse » ou « île de Beauté. »
- Oui père Gaspard je me souviens d’une altercation entre vous et José mon père car il voulait votre âne pour en faire du saucisson.
- Oui, il a fini par avoir gain de cause et l’âne a fini dans l’assiette de touristes qui passait par là.
- Condoléances Alessio, heureux de te voir revenu au village, ton père va nous manquer.
Nous sommes doublement en peine, car c’était notre quatrième à la contrée !
- La contrée ?
- La belote corse Alessio, tu es devenu un vrai pinzutu sur le continent.
- Un touriste, Ange, si mon père pouvait t’entendre il te mettrait un coup de pied au cul.
- Viens dans mes bras mon fils, ton père s’était mon frère et il m’a toujours dit de veiller sur toi et tes intérêts, tu peux compter sur moi.
Je te présente Catalina mon épouse, je sais que vous vous connaissez.

Le moment que je redoutais arrive.
Je savais que Catalina 25 ans avait épousé Ange, le caïd du village et aussi du continent.
Tous savaient qu’un jour il prendrait le maquis quand ses affaires le rattraient.
Casino à Nice et Ajaccio et réseau de prostitution sur toute la côte.
Casino à Ajaccio mais aucune prostitution sur l’île, il a des principes Ange et son île s'est sacrée.

- Alessio es-tu là pour plusieurs jours ?
- Oui, une semaine.
À Paris, j’ai rendez-vous pour un casting pour un film à grand spectacle.

J’ai bien un casting, dans une bonne production mais dans un film porno.
Je suis acteur porno et il semble qu’ici les pornos soient peu regardés car « Bite de cheval » c’est mon nom de scène est très connu dans les milieux parisiens.

- Catalina joue un peu ton rôle de femme au foyer pour une fois, dit lui que tu vas préparer sa chambre et qu’il restera chez nous tout le temps de son séjour.
- Bien sur Ange, je monte à la villa lui préparer sa chambre.
Moi aussi Alessio, je te présente toutes mes condoléances.
À tout à l’heure.

Catalina, il y a presque 7 ans que je l’ai dépucelé.
Elle allait avoir 18 ans.
Je l’avais rencontré un soir de bal et j’en étais tombé amoureux.
Elle aussi mais hélas.
C'était une Palazzo, j’étais un Appietto.
Son père avait séduit ma mère faisant cocu mon père et tout s’était fini à coups de fusil.
Arrêté et mit quelques jours au trou par le brigadier de gendarmerie le temps qu’ils se calment.
Ils se sont calmés mais après rideau, plus une parole entre eux.
Je couchais avec Catalina dans la grange du père Gaspard.
Elle en voulait la coquine, je sortais de nos après-midis baises les couilles vides.
Six mois, six mois de pure extase avant que Santu le frère de ma coquine nous tombe dessus.
Ce connard depuis que nous étions tout petit je le tannais chaque fois que je le pouvais.
Là aussi je l’ai fait ravivant la guerre entre nos deux familles alors qu’un mariage aurait tout arrangé.
Pris de folie, il voulait me trouer la peau.
Voulant éviter les problèmes, j’ai réussi à voir Catalina.
Elle a refusé de me suivre plus attachée à son île qu’à moi.
Il me restait deux solutions, son frère et prendre le maquis ou fuir vers le continent.
J’ai fui de toute façon cette île était trop petite pour ma bite qui se trouvait à l’étroit entre nos côtes fût Corse.
J’ai déjà dit ce que je faisais inutile d’en rajouter.
Dans le milieu du porno, il y a eux Rocco italien, Roy la poutre mais c’était un ex-ardeur dans une série et moi Bite de cheval la coqueluche des femmes parisiennes.

- Prend cette chambre, tu as compris que c’est parce que c’est mon homme qui me l’a demandé que tu couches ici.
- Catalina, bonne nuit, va retrouver ton vieux maquereau.

Elle tourne les talons, belle dans sa jupe en cuir noire et pull de même couleur.
Elle serait venue avec moi à Paris, nul doute que Clara Morgane aurait pu se rhabiller pour avoir un contrat de cinq films exclusifs.
La nuit est calme sur cette hauteur surplombant la mer.
Dans la nuit des éclats de voix.
J’ai l’impression que des baffes partent.
De mon temps Catalina aimait la douceur avec Ange, elle semble aimer les manières fortes.
Le soleil inonde ma chambre, je suis nu sur mon lit, je suis toujours nu sur mon lit.
On frappe, je fais glisser le drap sur ma propre poutre.

- Entrer.
- Je t’apporte ton petit déjeuner Alessio.

Je vois tout de suite ce qui cloche, l’œil.

- C’est quoi ce coquard ?
- Rien un petit différend avec Ange, ça nous arrive.
- Il est dans la villa.
- Non, un coup de téléphone, un problème sur le continent, il a pris son yacht et a filé sur le continent.
Ça lui arrive de temps en temps, chaque fois, il en a pour trois jours.
Mais dit moi, on peut la voir ?
- De quoi parles-tu ?
- De ce qui fait jaser les femmes sur Internet et devant laquelle je me masturbe tous les jours.

Elle s’assoit sur mon lit, sa main à quelques centimètres de ce qui semble être sa convoitise et qui est la première qu’elle est prise dans sa chatte.

- Tu vois dans notre grange, je l’ai souvent sucé sans savoir que j’avais dans ma bouche l’une, non, la plus belle bite de France.
- Merci du compliment, mais si tu m’avais suivi tu l’aurais eu en exclusivité.
Mais dit moi, comment t’es-tu retrouvé dans le lit d’Ange, le caïd de la côte ?
Mon père s’est mis à boire, mon frère un traîne-savate.
J’ai croisé Ange un jour au port et il m’a emmené sur notre yacht, il voulait m’impressionner.
J’étais à deux doigts de partir sur le continent, non, je te dois la vérité, déjà que pendant des mois je m’en suis voulu de t’avoir abandonné.
Quand j’ai vu que tu réussissais à Paris, j’ai moi aussi voulu me servir de mon corps pour gagner du fric.
J’ai rejoint un site d’escorte et je me suis prostituée sur cette île hélas trop petite pour se faire un joli carnet de client ou cliente friquée.
- Tu fais dans la femme ?
- Oui, mais plus maintenant depuis que j’ai épousé Ange.
- Je parie qu’il s’est commandé une pute sans savoir que la pute s’était toi.
- Encore exact, il m’avait donné rendez-vous sur le port pour m’emmener comme chaque fois qu’il se faisait une femme sur son bateau.
- Mais dit moi, il gère bien un réseau de prostitution sur le continent ?
- Oui, mais tout petit sa mère était une pute, ton grand-père comme mon grand-père avait baisé avec elle moyennant finance.
Il était caché sous la table quand ils venaient eux et bien d’autres baiser sa mère.
- Il lui en est resté l’obligation de baiser tarifé même s’il peut avoir toutes les filles un peu légères comme moi.
Sur le bateau, j’ai su y faire en refusant de me faire payer.
C’est à la fin de nos rapports qu’il m’a demandés en mariage.
- Il s’est mis à genoux.
- C’est loin d’être son genre, il a été directe et tu vois j’ai la bague au doigt.

Elle écarte le drap sortant mon sexe.
La conversation que nous tenons commence à me faire bander.
Elle avance sa bouche et essaye de me sucer.

- Tu es sûr que tu es le garçon qui m’a dépucelé, j’arrivais à te sucer en la mettant entièrement au fond de ma gorge.
- J’ai grandi, ta trahison m'a fait grandir.

Elle me suce, c’est divin, elle monte sur le lit en faisant tomber son peignoir, elle est nue exactement elle, dans mon souvenir.
À la différence, c’est qu’elle est bien réelle et qu’elle a pris de l’expérience.
Dans notre grange, je la bourrais en me couchant sur elle.
Dans sa villa, c’est elle qui vient s’empaler sur moi.

- Ton œil, vu sous cet angle !
Il te frappe !
- Oui, il est violent, quand nous faisons l’amour, j’aime qu’il soit un mâle, mais en dehors j’ai envie de lui trouer la peau.
Hélas, dans le maquis les femmes sont peu nombreuses.
Tu as grossi Alessio, j’ai bien souvenir qu’avant ma chatte était moins rempli.

Je la prends par les hanches et malgré le risque du mari, je retrouve ma petite maîtresse.
Quelque part, je me rends compte que ma bite espérait retrouver nos emportements malgré toutes les femmes que j’ai eus depuis mon abandon.
Elle jouit, je jouis, nous explosons.

- Madame, Madame, vous êtes là.
- Je reviens.

Catalina se lève la chatte baveuse et remet son peignoir.
Pour moi c’est un crève-cœur de la voir partir.
J’entends hurler.
Je me lève et je descends.
Les gendarmes sont là.
Catalina se plaque sur ma poitrine.

- Alessio, Santu a monté un traquenard à Ange.
Il l’a tué et c’est suicidé.

D’un seul coup, Santu vient de régler deux de mes problèmes qui ont pourri ou qui aurait pourri ma vie.
En se tuant, nous enterrons l’animosité entre nos deux familles et il m’évite de prendre le maquis car la façon de faire d’Ange avec les femmes aurait été rapidement insupportable pour moi, je l’aurais moi-même tué.

Que dire, la fin, de cette histoire, la veuve est devenue ma femme ?
Elle m’a expliqué qu’elle avait dit à son frère que son mari était violent et il avait fait ce que tout bon Corse doit faire dans notre île.
Avec Catalina nous partageons notre vie entre la Corse et Paris.
Paris où je tourne avec la nouvelle égérie du porno français, sous un nom que je garderais pour moi, bien sûr c’est une Corse.
Je gère les biens de mon épouse, son casino.
Refusant d’être le caïd, je donne ce rôle à Alexandro le bras droit d’Ange qui reprend la partie sombre de ses business sans que nous nous en mêlions.
Aucun euro même de façon parallèle surtout en ce moment où nous naviguons vers Venise dans notre yacht, ma chérie a une surprise à me faire.
Certes c’est bientôt mon anniversaire, mais j’avais remarqué le mois dernier que pendant tout le mois nous avions fait l’amour tous les jours.
Bientôt nous serons trois je le pense.