Collection Homme Femme. Violoncelliste. Saison Iv (14/16)

C’est marrant une tournée, surtout quand on fait des rencontres inattendues.
Des aventures j’en ai eu depuis le conservatoire, j’ai même partagé des hommes avec ma mère.
Attention, aucune idée nauséabonde.
J’avais des amants qu’elle me piquait très régulièrement.
Il y a quelques jours, j’ai eu un bref rapport avec Cécilia notre vedette qui m’a fait des confidences dans les vagues au bord de mer.
Si ce que je pense est vrai, elle est loin de m’avoir tout dit quand elle me parlait de garder son pucelage pour l’homme de sa vie.
Dans sa tête cet homme manquait d’une paire de couilles remplacées par une petite chatte bien baveuse.
Quel âge ai-je lu qu’a Cécilia, je crois 18.
Deux adolescentes qui se découvrent ou deux adolescentes ayant eu un coup de foudre.
Je crois comprendre que le père soit désespéré voyant que sa fifille lui échappe bien qu’elle habite à l’autre bout de la France.
Je veux lui faire oublier ce qui pourrait être un malheur bien que l’homosexualité soit loin d’être une maladie comme on le disait dans les siècles derniers.
C’est moi qui lui prends la main pour la poser sur mon sexe.
Il me prend cette main et me fait tomber sur ses genoux.
Sa main s’abat sur mon fessier.

- Et que t’ai-je fait pour avoir le droit à me faire fesser.
- On vivait heureux avec ma fille même si elle était loin de moi.
- Arrête une seconde de me fesser même si c’est agréable, ça excite mes sens.
Tu me fais le gros complexe du papa qui découvre que sa fille est lesbienne et qu’elle vient de trouver l’âme sœur.
Regardons-nous, Claire et moi, presque chaque soir si nous sommes restées en carafe côté verge, on aime bien se sucer le minou sans pour autant être deux gougnottes.
- Elle a raison Brice, profite de notre belle pouliche, mais excusez de vous avoir dérangé, je continue ma lecture.

Claire est sortie de la salle de bain avec simplement une serviette nouée sur la tête magnifiquement nue dans ce soleil couchant inondant notre lit.


Je la vois remettre ses lunettes et reprendre son livre.

- Brice dépêche de la baiser, je commence à avoir faim.
Tu vas voir quand elle a joué avec son violoncelle, elle est chaude comme la braise, profites-en, mais rapidement.

Je profite des paroles de Claire pour glisser aux pieds de mon gendarme et ouvrir sa braguette après avoir défait son ceinturon.
Sa verge est bien bandée, j’ai eu du mal à la sortir sans lui faire mal.
Est-ce quand j’étais couché dessus et qu’il me fessait ou la vue des seins de Claire sur son lit, personne pour me le dire et comme je l’avale, je suis dans l’impossibilité de lui poser la question alors je reste avec la sensation que c’est seulement moi qui plais à ce grand garçon.
Il m’appuie sur la tête de chaque côté me bouchant les oreilles et rythme ma fellation à son seul plaisir même si les papilles de ma langue sont à la fête.
Je sens qu’il va éjaculer.
Je le libère faisant retomber la pression.
Ai-je dit qu’il est baraqué, oui certainement, mais quand je m’empale sur cette belle queue il m’est impossible d’avoir deux pensées cohérentes ?
Je me laisse porter par les vagues qui commencent à me submerger.
Il me prouve sa force en me prenant sous mes fesses ses mains me brûlant et qu’il nous redresse pour me porter jusqu’au lit où il me pose doucement, sa verge toujours bien plantée en moi.
Quand je jouis attendant ses nombreuses giclées de sperme, mon regard trouble croise celui de Claire qui a abandonné son livre pour mieux apprécier notre copulation.

- C’est bon, vous avez pris votre pied, aller vous laver vous êtes en flotte sinon, c’est moi qui te bouffe la bite Brice.

C’est vrai, moi aussi cette baise intense m'a ouvert l’appétit comme les sensations données par mon violoncelle quand je joue devant notre public.
Une fois prête, avec mon nouvel amant ainsi que Claire nous descendons.

- Christian, sais-tu où est passé la fille de Brice, il est un peu inquiet.

- J’allais appeler votre chambre.
- Voici une lettre pour vous monsieur Brice.

C’est une lettre avec le papier à entête de l’hôtel placé dans chaque chambre qu’elle a écrite.
Je vois Brice changer de couleur.

- C’est ta fille ?
- Oui, elle est retournée à Montalivet chercher ses affaires.
Votre tournée passe par Toulon et elle va faire le chemin avec vous plutôt que de retourner en train.
- Ça a l’air de te contrarier, tu m’as dit qu’elle devait te quitter demain.
Ou est-ce le fait qu’elle te fait voir ses penchants sexuels qui te contrarient.
As-tu peur des ragots dans ta gendarmerie si tes collèges apprennent que ta fille broute des minous ?
- Tu as raison, je lui ai toujours dit de vivre la vie qu’elle avait envie de vivre.
Sa mère dans sa jeunesse était bridée par un père tyrannique.
- Christian où nous emmènes-tu manger ?
- Vous avez traîné, les autres sont déjà partie, je vous attendais, nous allons à une pizzéria où une table nous est réservée.

C’est vraiment à côté et une grande partie de l’orchestre est là.
Comme à son habitude Héléna la guitare basse est absente car elle refuse de grossir et jeûne le soir.
Je pense qu’elle est anorexique, c’est un vrai tas d’os.
Je fais aussi attention à ce que je mange mais comme le midi on a le droit tous les jours à des sandwichs le midi dans le car, un bon osso-buco est le bienvenu.
Maman est là avec Nat toujours égale à elle-même.
Mais je suis un peu en colère car elles étaient au bar à boire l’apéro en nous attendant et dès que nous nous installons elle vient prendre la chaise à la droite de Brice.
Immédiatement elle minaude.
Je connais bien ce regard de biche aux abois, j’ai intérêt à faire attention à elle car sinon c’est dans son lit que mon amant va finir sa nuit.
J’allais mettre ma main sur sa cuisse pour faire voir à qui ce beau balaise appartenait mais Claire intervient.


- Nat et Véronique, pouvez-vous vous déplacer d’une chaise que je m’assoie à côté de mon ami.

Je vois ma mère blêmir, mais comme Nat restreinte dans ses jugements se lève et se rassied sur la chaise voisine.
Maman est piégée et est obligée d’en faire autant.

- Brice, tu aurais pu me garder une place, j’étais aux toilettes tu veux déjà me quitter.

En même temps qu’elle lui tient ces propos, c’est elle qui lui met sa main sur la cuisse.
C’est bizarre aucune jalousie de ma part envers Claire, j’ignore comment va se finir notre soirée et notre nuit mais je suis redevable à Claire de son action.
Christian est assis en face de nous avec Solange, le clavier qui semble vouloir faire un bout de chemin avec lui.
Comme elle est placée impossible pour elle d’ignorer que Christian est marié.
Lors du départ, sa femme était là avec ses trois s et il a gardé son alliance.
Mais bon on est tous relativement jeune et une tournée est faite de tellement de promiscuité.
Comme régisseur, il a une chambre seul mais c’est normal à part Luis et Robin dans leur camion qui souvent nous précède, sont les seuls hommes suivant la tournée.
J’oubliais les boys de Cécilia qui doivent avoir suivi leur vedette à Montalivet.
Christian est en grande conversation avec Brice sur les limitations de vitesse à 80 kilomètres heures.
Pour ma part aucun avis la politique et moi ça fait deux.

Ce qui me plait, c’est que maman mange rapidement et elle et Nat nous quittent rapidement.
Elle doit avoir vu que lorsque Brice parle avec Christian, ses deux mains droite et gauche étaient posées sur nos cuisses.
Qu’a-t-elle pensé de moi qui me laissais caresser en public ?
Il y a cinq minutes qu’elles étaient sorties quand des cris me fond penser que nous allons de nouveau aller les chercher au poste de police.
Brice rapidement nous abandonne et sort du restaurant.
Il revient avec Annie sa fille et Cécilia suivie par ses boys.

Des photographes essayent de les suivent mais le barrage et surtout les poings du gendarme sont efficaces.
Je vois même un appareil photo voler.
L’un des boys le ramasse et le redonne avant que tous semblent être tirés en arrière.
C’est Nat qui est entrée en scène mais par l’extérieur et rapidement nous entendons les motos des paparazzis démarrer.
Annie est dans les bras de Cécilia rapidement rejointe par son père qui la console.

- Rentrez à l’hôtel avant qu’ils reviennent, je reste pour régler le restaurant.

Nous prenons le chemin très court en courant.
Une fois rentrés, nous entraînons Brice qui nous suit sans se poser plus de questions quand sa fille prend l’ascenseur pour rejoindre la chambre de Cécilia.
Nous prenons le suivant et dès que je suis dans la chambre je me colle à lui.
Claire la porte refermée vient se coller à nous et l’une et l’autre à tour de rôle embrassons soit Brice soit l’autre.
Les mains de celui qui est déjà mon amant se posent sur le chemisier de Claire qui libère ses seins.
Quand nous perdons l’équilibre et tombons sur le lit, je sais qu’il a complètement oublié ce que doit faire sa fille certainement sous nos pieds car j’avais entendu que la jeune chanteuse était au 204 et nous au 304.
La nuit pour Brice va être longue…

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