Looking For Manara. Chapitre Iii. La Cascina.

Looking for Manara
Chapitre 3

                                                            La cascina  

      Je jetai son imperméable sur ses épaules, lui tendis mon bras. Elle s'y appuya, avec un pauvre sourire, et titubante, je l'amenai jusqu'aux toilettes.
Pendant que je la devinais, affairée à se débarrasser de toutes ces souillures, je me repassai les images stupéfiantes de cette débauche insensée qui m'avait excité au plus haut point. J'en bandais encore !
Par contre, je frissonnai en repensant à l'apparition du sinistre « contrôleur ».
Nous croisâmes, à ce moment là,  un train qui venait en sens inverse sur la voie voisine et la compression de l'air entre les deux convois lancés à pleine vitesse, généra une sorte de déflagration, une déchirure, en même temps que hurlaient, les deux tons  d'un klaxon. En un éclair, je crus entrevoir le regard vide du contrôleur, qui me fixait, depuis le train que nous croisions.

      Instantanément, je me retrouvai debout au bord du ballast, dans un vacarme infernal, secoué par le vent de vitesse que produisait la trombe de métal dont je venais d'être jeté... Je voyais s'éloigner les deux bolides dans leurs directions opposées, n'apercevant plus, bientôt, que les taches rouges de leurs feux arrières...Elle était là-bas!
Éperdu de douleur, je hurlai ma frustration, et mon désespoir, dans un cri qui creusa le silence de la campagne dans laquelle je me retrouvais, naufragé. J'eus un sanglot, serrant douloureusement les poings. Et je poussai un nouveau hurlement, cette fois, de rage déterminée : où Elle sera, je serai.
J'allais la retrouver ! C'était une certitude ! Ma Divine allait à Milan, pour y chercher son Manara de père, c'était là, que je la retrouverais.


Je me mis en marche.
Le chemin empierré qui bordait la voie, s'incurvait vers l'est, où, à travers la brume qui montait du sol, une lueur commençait à poindre.
Il me fallait d'abord, trouver un village, une ferme, une « cascina », comme on dit ici, puis de là, chercher un moyen de transport et gagner la grande métropole.
Le coassement de la multitudes des grenouilles qui peuplaient les rizières, alentour, m'emplissait les oreilles, assourdissant, mais aussi, rassurant. Le mince croissant d'une lune montante, éclairait le chemin empierré de calcaire, et me permettait de distinguer la campagne déserte, qui m'entourait, où traînaient des écharpes de brume.
Dans les lointains, un coq chanta, et l'aboiement d'un chien se fit entendre, je devais approcher d'une ferme.
Tapie de derrière un bosquet, se dessina, bientôt, la masse sombre d'un corps de bâtiments, dans laquelle perçait l'œil d'un carreau éclairé : un paysan commençait sa  journée.
Il était hors de question que j'essaie de m'inviter pour le petit déjeuner : on  ne pouvait pas me voir. Par contre, les chiens, eux,  pouvaient me sentir, car, passant sous le vent en approchant du portail, je déclenchai une salve d'aboiements, signalant un intrus. Une porte s'ouvrit, et après un moment pendant lequel il dut scruter l'obscurité, un homme, d'une voix rogue, intima aux chiens, l'ordre de se taire. Je fis, prudemment, demi tour et m'éloignai, pour réfléchir à quelle suite, j'allai donner aux choses.
En filigrane, la pensée de mon adorable petite perverse, me taraudait, obsédante. Où était elle maintenant, que faisait elle, toute seule ?
Je décidai d'attendre le jour pour agir.
Il fallait que je me repose , car même si je ne ressentais aucune fatigue, j'éprouvai le besoin de calmer le tourbillon qui m'entraînait, depuis des heures. Je ne savais pas à quelle période de l'année nous étions, mais même si la nuit était un peu fraîche, la température restait très clémente .

Je rebroussai chemin, vers une minuscule chapelle, que j'avais aperçue au bord du chemin, et décidai de m'y reposer. Même si je ne dormis pas, assis sur un prie-dieu, je fermai les yeux et somnolai à plusieurs reprises. A un moment, j'entendis passer une voiture, je me levai d'un bond et poussant la porte du petit sanctuaire, j'eus le temps d'apercevoir une berline noire, entrer dans la cour de la cascina.
Un soleil radieux illuminait le paysage. Le damier des camere des rizières, miroitait à perte de vue, parsemé de bosquets et  de rideaux de peupliers.
Je devais absolument entrer dans cette cascina. Le problème, c'étaient les chiens. Je me plaçai à contre vent et progressai silencieusement, vers ce qui me semblait être l'habitation . Mon intention n'était pas d'y dérober quoique ce soit, je n'avais ni faim ni soif. Je voulais seulement trouver un moyen de gagner Milan .
Avec d'infinies précautions, je m'approchai de la maison et commençai prudemment à en faire le tour, me penchant aux fenêtres pour inspecter l'intérieur. C'était, assurément,  la demeure d'un riche propriétaire, l'intérieur était d'une opulence et d'un luxe inouïs.
Alors que je me penchais sur la septième fenêtre, je fus frappé de stupeur !
Elle était là !
Dans la tenue qu'elle portait dans le train, mon Adorée était tranquillement assise dans un fauteuil club de cuir fauve, alors que deux gros types suiffeux, aux  costumes voyants, abrités derrière leurs lunettes noires,  étaient attablés à une partie de carte, et la regardaient de temps à autre, rigolards.
Que faisait elle là ?  Dans quelle histoire insensée, s'était elle encore fourrée ? Pour l'instant, je m'en foutais, la seule chose qui m'importait, Elle était là... Elle m'était revenue !
Je contournai  l'imposante bâtisse, sans perdre un instant, et, poussant doucement la porte d'entrée, traversai un hall, dallé de pierres ancestrales.
Je m'immobilisai, tâchant de prendre les meilleurs repères. Des voix me parvenaient, d'une pièce voisine. A pas feutrés, je m'y dirigeai.
Les deux types, concentrés, qu'ils étaient sur leur jeu, prenaient l'affaire très au sérieux, mais jetaient, de temps à autre, des coups d'œil égrillards, en direction de ma belle. Et elle... leur souriait !
J'étais sûr qu'ils la jouaient aux cartes.
Je n'avais pas de temps à perdre. Je décidai de jouer de mon seul avantage : la surprise.
J'avais repéré, dans l'entrée, un sac de golf, je me saisis d'un fer numéro trois, me dirigeai vers la pièce, que je traversai rapidement, et avant qu'ils aient eu le temps de réaliser ce qu'il se passait, je les étendais pour le compte.
Ma belle, surprise par le remue ménage, se leva d'un bond, alarmée. Il valait mieux, pour l'instant ne pas parler. Fouillant les poches des deux gros lards, je trouvai ce que je cherchais, dans la poche de veste du second . Un trousseau de clefs sur lequel, figurait  le sigle Audi.
Je m'emparai du poignet de ma Belle.
— Suis moi !
Je l'entraînai , dans mon élan, comme un pantin...Elle n'avait pas encore eu le temps de complètement intégrer ce qui venait de se passer.
Au moment où nous traversions l'entrée, une vieille domestique, en tenue,  surgit de la cuisine, braquant un automatique sur ma chérie. Je lui votai une généreuse ration de numéro trois...elle sombra dans le coaltar sans demander son reste.
A distance, je fis jouer l'ouverture des portes, ouvris, côté passager, y propulsait d'une bourrade, ma belle protégée, fis, au sprint, le tour de la voiture. Contact ! Et dans un rugissement de pneus, nous franchissions l'imposant portail de la cour fermée.
— Mais, enfin, tu vas m'expliquer ce qui se passe ?
— Il ne se passe rien !  Tu ne me vois pas, nous roulons vers Milan dans une voiture que j'ai volée à des maffieux qui te retenaient prisonnière, après les avoir mis sur le carreau.
Mais, c'est tout à fait normal ! Tu vois, j'apprends à gérer les situations au mieux, à l'instant « T ».
Je déconne ma chérie ! Je suis si heureux de t'avoir retrouvée !
— Oh ! Moi aussi, Mick !
— Mick ? Alors, je suis, moi, Mick, et non l'homme invisible...
—Tu m'as fait l'amour si différemment... Une femme ne se trompe pas là- dessus... et tu ne sens pas ce fichu caramel !

       — Il faudra que tu m'expliques... Tu n'apparais à aucun moment, dans « Le parfum de l'invisible ».
—Oui, chéri, mais, c'est un peu compliqué, tu sais !
Nous roulions à tombeau ouvert, sur ce qui devait être un chemin vicinal, sautant du coq à l'âne, je lui demandai :
— Mais, que s'est il passé, quand tu es sortie des toilettes ?
— Rien ! Je me suis aperçue que tu n'étais plus là, et j'ai pensé que tu étais retourné au compartiment, j'y suis allée, et je me suis rhabillée. Peu après, je suis ressortie du compartiment, car j'ai senti cette odeur odieuse....
—Celle du contrôleur ?
—Oui, peut-être. Alors, il y a eu ce grand bruit et j'ai dû tomber du train...
— Mais... Tu n'as pas un bleu, pas une égratignure...
— Toi, non plus.
Une fois , encore, elle avait raison. Une fois de plus, j'étais un con. Con, de ne pas être capable de prendre en compte, que ce que je pouvais accepter pour moi, si incroyable que cela puisse paraître, pouvait... éventuellement, l'être pour d'autres, spécialement pour ceux qu'on chérissait.
Et je chérissais, cette adorable petite pute.
Quelques heures seulement... et c'était comme si j'avais passé ma vie auprès d'elle...
  Sorcière ! Je savais tous ses charmes et tous ses philtres. Tout en moi se tendait vers elle...et elle aussi, le savait !
Aussi, quand elle chercha ma main, pour la poser sur le nid de ses cuisses, où nichait son adorable trésor, je fus émerveillé, mais nullement surpris.
—Maintenant, petite salope, dis moi ce que tu faisais avec ces deux cons ?   
—Mmh ! J'aime, quand tu me parles comme ça...Ce que je faisais ? Tu t'en doutes ! Le premier que tu as déglingué, m'a prise sur la route, au lever du jour. J'avais marché sur des kilomètres, et des kilomètres, et je me suis sentie si  fatiguée !  Alors, j'en ai eu marre. Je me suis assise sur une pierre, au bord du chemin, et je me suis mise à pleurer. Et il est arrivé avec sa grosse bagnole... La chaleur, le confort, la sécurité ! Tout ça...Et une bite ! Comme ça ! Il me l'a montrée. Il était moche, mais quel truc !
—Petite pute ! Tu es vraiment incorrigible ! Alors, tu étais prête à te faire sauter par celui qui aurait gagné !
—Non, par les deux, chéri ! L'autre aussi, était monté comme un âne! Ils me jouaient, à qui serait le premier... et puis , tu es arrivé et tu as tout foutu en l'air !
— Vraiment désolé ! Quel con, hein ?
— Tu sais bien que je te taquine...je crois même, que j'avais un peu peur...
— Écoute bien, petit trésor... C'est maintenant qu'il faut avoir peur. Ces porcs sont extrêmement dangereux... je les ai grugés, frappés, je t'ai enlevée, je les ai volés ...ils vont se faire un point d'honneur  à nous retrouver, et nous faire payer. J'aurais dû leur régler leur compte, mais c'est quelque chose que je peux pas faire !
—Eux, n'auront pas ces scrupules. Alors, on ouvre l'œil, on croise les doigts...On s'arrête à la première chapelle, j'espère que tu n'as pas oublié tes prières au bon Dieu !           
Nous avions rejoint une nationale et je lui cédai le volant : cette voiture sans conducteur, finirait, tôt ou tard, par attirer l'attention. J'avisai un panneau de signalisation qui indiquait que nous quittions le village de Cassano Magnano, et que nous roulions vers une bourgade qui s'appelait Gallarate.
J'avais, maintenant, tout le loisir de la contempler...sa beauté était un émerveillement de chaque seconde. Par le simple fait d'être là, elle illuminait et embellissait tout ce qui l'entourait, même la tache de café sur son T-shirt, devenait intéressante. Elle conduisait calme et détendue, le front serein, un léger sourire flottait sur ses lèvres, découvrant, à peine, la nacre de ses dents. Je la buvais des yeux. Ce n'était pas seulement une envie d'elle, que je ressentais. Je voulais m'en imprégner. La faire mienne...entièrement.
Cela retentit en moi, comme un signal. Il fallait que je me méfie de l'idolâtrie que j'éprouvais à son  égard...Je sentais que l'impétuosité de mes élans pouvaient m' entraîner vers des zones de tumultes, que je me savais incapable de contrôler. Grenouille, dégage... !
Sentant, sûrement, mon regard sur elle, elle se tourna, un instant,vers moi.
—Je ne m'y ferai jamais !
Avec son joli rire.
—Pourtant, je suis là !
Je posai ma main sur sa cuisse, que je caressai doucement...
Elle porta son regard sur l'endroit où se trouvait ma main, jeta un coup d'œil rapide vers moi, comme pour me regarder.
Imperceptiblement, je sentis sa respiration changer, s'alentir et s'approfondir , en même temps que l'expression de son visage, subtilement,  se transformait, sa bouche s'amollit et l'espace d'un instant, je la vis fermer les yeux, alors qu'elle avalait sa salive...
J'accentuai ma caresse, glissant ma main au niveau des plis émouvants qui soulignaient son entrejambes, et la  posai sur la petite motte renflée de son sexe,  bougeant à peine mes doigts sur le tissu rêche. Je pouvais sentir la tension perfide qui l'envahissait.
Elle se concentrait sur  sa conduite, alors que je la savais gagnée par un trouble profond . Ce jeu m'excitait …
J'accentuai ma caresse, Elle se crispa un peu plus, sur un soupir, et inclina légèrement sa jolie tête vers l'arrière, abaissant, un instant, ses paupières, alors que les adorables petits seins, qui tendaient le T-shirt, se soulevaient sous l'effet d'une inspiration plus profonde, presque un sanglot. Elle se mut légèrement, sur le cuir du siège, dans un mouvement d'involontaire lascivité. J'accentuai la pression de ma main.
Elle eut un « Oh ! » à peine audible, mais qui me montrait déjà, à quel point elle était remuée par l'appel d'un désir qu'elle ne pouvait plus réprimer. Elle porta une main à son cou et l'y appuya, comme pour en chasser une gêne. Puis, eut un mouvement des épaules, qu'elle contracta et  relâcha lentement dans un profond soupir. Elle jeta vers moi, un regard voilé , furtif et interrogateur, sa jolie tête dodelinant doucement, dans un mouvement incoercible, qui montrait à quel point son vertige l'accaparait.
Je déboutonnai son jeans, et caressai son ventre, descendant ma caresse sous le string . Du bout de mon médius j'accédai à son clitoris que j'effleurai légèrement, la faisant doucement geindre à chaque attouchement. Je m'étais penché sur elle et, m'enivrant du parfum de sa chevelure, laissai ma bouche courir sur son bras et son cou, mordillai le coquillage de son oreille. Son souffle s'était accourci, ses soupirs s'étaient faits intenses, elle ne pouvait plus contenir de légers bruits de gorge, auxquels  se mêlaient maintenant  ses gémissements.
Je ne l'avais vu sourire à aucun moment … le grand écart que je l'obligeais à faire, entre la concentration qu'exigeait la conduite et l'abandon que demandaient mes lascives caresses, l'excitait au plus haut point, mais un niveau maître de sa conscience continuait à maintenir, aiguë, sa vigilance.
Je me redressai et commençai, alors à baisser son jeans, dont j'amenai la ligne de taille entièrement déboutonnée, à la jointure de ses cuisses, Elle m'aida et la descendit sur son côté gauche, puis se soulevant de son siège, en se contorsionnant, Elle la fit passer sous ses fesses, et je pus baisser le vêtement sous ses genoux, découvrant ses cuisses fuselées qui enserraient le doux petit con,  que je devinai turgide et trempé de cyprine.
Je caressai son ventre de tiède douceur satinée, et descendis ma caresse sur la légère toison, qui ornait son pubis, que je fis doucement crisser sous mes doigts, puis, couvrant la petite vulve que j'emprisonnai dans ma main en coupe, en écartai les lèvres et glissai mon médius dans la fente soyeuse  et trempée de mouille. Jambes largement ouvertes, elle lâcha une exclamation rauque et saisissant mon poignet, le poussa sur son sexe et, impérieuse :
— Encore !
Je réunis trois doigts et les enfonçai dans la tendre chatte, trempée de cyprine.sur lesquels avec des mouvements saccadés du bassin, elle cherchait à s'enfoncer, râlant et geignant d'excitation luxurieuse.

      C'est alors que je vis glisser, de l'autre côté de la glace, à demi baissée, le buste casqué et harnaché, d'un motard de la « Polizia Straddale ».
Je cessai immédiatement ma caresse. Et, doucement, de la voix la plus calme possible :
— Carla chérie, regarde, tranquillement, sur ta gauche...On a de la visite...
Le flic restait à la hauteur de la belle conductrice, qu'il détaillait d'un regard impassible.
Ma belle, qui avait  instantanément cessé tout mouvement, porta son regard sur sa gauche, sans tourner la tête. Quand elle découvrit le motard , elle eut un grand sourire, en chantonnant :
— Porca miseria schifosa !
Puis, tout aussi tranquillement :
-Mon chéri, il vaudrait mieux que tu passes derrière... Je crois qu'il va falloir que je sois très persuasive !
Le flic lui fit signe de se garer et la dépassa, son binôme le suivait de près, il dépassa l'Audi, lui aussi.
Me contorsionnant, j'escaladai le siège et gagnai la banquette arrière.
Si je n'avais pas volé cette voiture, j'aurais trouvé la situation amusante... Mais sur ce coup de poker...il y avait gros à perdre !
Les deux policiers avaient garé leur moto sur un petit terre-plein où ils firent signe à Carla de se garer. Ce qu'elle fit. Elle se tenait immobile, sans bouger un cil et attendait.

         Les deux flics s'approchèrent et l'un d'eux se pencha sur la vitre, s'assurant qu'il avait bien vu, ce qu'il avait vu. Carla ne bronchait  pas. Le flic toqua au carreau.
Ma belle se retourna, lui décochant son sourire mortel, et appuya sur la commande du lève-vitre.
— Bonjour, Mademoiselle, vous conduisez souvent dans cette tenue ?
— Bonjour ! Non, je dois dire que cela m'arrive assez rarement ! Mais, vous savez, je fais ...beaucoup de choses dans cette tenue !
— Ah, oui ?  Par exemple ?
—Faire plaisir à un beau mec, en moto...
Elle passa son bras par l 'ouverture de la glace et caressa l'entre-jambes du type.
— Ooh ! Mais, tu es déjà au garde-à-vous ! C'est moi qui te fais cet effet là ? Viens !
Le type n'eut le temps de rien, déjà, elle attrapait le bas de sa veste de cuir, l'attirant vers elle, et avec dextérité, ouvrant  le zip du pantalon, elle s'empara de la queue du flic et avec un :
—Ma, che cazzo (*)! Plus que flatteur, car il l'avait plutôt quelconque, elle le prit en bouche, le faisant, littéralement, se liquéfier...



       Son collège s'était approché et bouche bée, assistait à la scène, qui  le stupéfiait.
Ma belle Carla, pendant ce temps, branlait et suçait d'importance son motard, exagérant gémissements et bruits de gorge, déployant le grand jeu, pour bien montrer qu'elle prenait son pied.
Le type, lui, respirait lourdement, les yeux fermés, sous la luxurieuse caresse de mon experte adorée, elle le faisait vaciller, et il devait s'appuyer à la carrosserie, pour maîtriser le vertige qui l'assaillait.
Il eut plusieurs râles, et, se laissant aller, il éjacula. Carla, adroitement, ressortit la queue du type, quelques secondes de sa bouche, de telle sorte qu'une partie des jets de sperme, lui macula le visage, alors qu'elle déglutissait le reste, avec force gémissements et suggestifs bruits de gorge. Le type, comblé, caressait sa chevelure, lui murmurant, mots crus, et compliments salaces, alors qu'elle, son beau  visage levé, maculé de sperme, lui lançait des regards enamourés et reconnaissants. Je riais silencieusement, et admirais ma belle comédienne !
Pendant que le motard se rajustait, la belle polissonne se tournant vers le second policier, lui lança de la main un baiser, et lui fit signe d'approcher .
Il va sans dire, qu'il était dans d'excellentes dispositions, et se laissa très vite convaincre par les arguments de Carla, qui lui fit subir le même sort, enviable, que son collègue...
Le « job » terminé, les deux argousins comblés, Carla remonta son jeans, le reboutonna, et après leur  avoir décoché son sourire, déclaré d'utilité publique, mit le contact, lança au deux pandores, encore sous le coup de l'émotion, un baiser du bout des doigts. Ils se tenaient, plantés près des deux motos, comme dans une attente, ne quittant pas des yeux, la magnifique salope, qui venait de leur offrir ces moments, qui resteraient, sûrement, le souvenir érotique le plus torride de toute leur vie...
        Clignotant, première, et nous repartions, riant tous les deux aux éclats.
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(*) Ma ché cazzzo! : Mais, quelle bite!


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