La Rébellion De Louis Nicolas (1)
Cette histoire en 12 parties est celle de Louis Nicolas, jeune homosexuel issu dune famille catholique, conservatrice et homophobe. Certains passages seront douloureux, car jai essayé de construire un scenario réel, voire dramatique, mais rassurez-vous et soyez patients, cela finira bien. Les personnages de cette histoire ont des rapports non protégés. Ce nest quun fantasme et en aucun cas une pratique à suivre. Comme dhabitude, nhésitez pas à me contacter (sylvainerotic@yahoo.com). Jai aussi quelques photos de ce à quoi Louis Nicolas pourrait ressembler. Bonne lecture
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Bon anniversaire Louis Nicolas !
Je regarde les 18 bougies sur le gâteau. Le regard un peu vide
Mais je me redresse pour sourire sur la photo, et faire semblant, comme dhabitude. A mes côtés, mes parents, Guy Hubert et Anne Elizabeth, mes deux frères Charles Henri et Jean Baptiste, et mes deux surs Marie Benedicte et Jeanne Marie. Tous bien plus âgés que moi. Autour de moi, une dizaine ds de tous les âges, mes neveux et nièces. Je suis le petit dernier dune fratrie de cinq. Que des noms composés
Pas de contraception dans la famille bien sûr. Une éducation catholique conservatrice.
Mais depuis plusieurs années, je brule intérieurement. Je nen peux plus de cette éducation, de cette vie, de toute cette hypocrisie. Tout a commencé il y a quelques années, pendant les grandes manifestations contre le Mariage pour tous. Toute ma famille était mobilisée, participant activement au mouvement de la Manif pour tous. Jeune adolescent, jétais de tous les cortèges, suivant mes parents, et mes grands frères et grandes surs. Bien sûr, à lépoque, jétais encore jeune, refoulé, et totalement ignorant de la sexualité, y compris mes propres désirs.
Cest justement suite à ces manifestations, par curiosité, ou peut-être par un désir inconscient car tellement enfoui en moi que jai commencé à me renseigner sur lhomosexualité sur internet. La première fois ou je suis tombé sur une photo de deux hommes sembrassant, jai éteint immédiatement mon ordinateur, terrifié et rouge de honte.
Jimagine que cela doit vous surprendre. Vous devez vous dire : « il na quà sen foutre, envoyer ses parents balader ? » Ou bien : « ses parents auront peut-être du mal au début, mais ils finiront bien par accepter ». Vous nimaginez pas lenfer que je vis. Lensemble de ma famille est clairement homophobe. Pendant la Manif pour tous, les mots comme « pédéraste » volaient tout le temps, les amalgames les plus douteux avec la pédophilie étaient fréquents. Pour ma famille, lhomosexualité est le mal absolu
et il est certain quils me mettraient à la porte. Je vis dans la peur, langoisse permanente. Je garde mon secret pour moi. Que faire ? Oh, bien sûr, jai détesté mes parents et mes familles, je les déteste encore. Même si maintenant, cela mindiffère
Maintenant que jai 18 ans que faire ? Je suis majeur, je pourrais claquer la porte et men aller. Mais pour aller où ? Pour vivre de quoi ? Sans diplôme, sans argent
Vous pensez peut-être que je manque de courage. Ne me jugez pas
Surmonter mes propres peurs et admettre mon homosexualité représente déjà une épreuve énorme que jai franchie tout seul, la nuit, sur mon ordinateur. Je compte bien menfuir un jour, sans rien dire. Mon plan est simple : ne pas éveiller leurs soupçons.
Par contre, cest sexuellement que je narrive plus à être patient. Je suis toujours puceau à 18 ans. Depuis quelques moi, jai commencé à aller sur des chats anonymes pour discuter et fantasmer avec dautres homos. Je suis un peu différent des garçons de mon âge, car je suis attiré par les hommes plus murs, quarante ans ou plus, plus grands, gros ou musclés, poilus de préférence. Surtout sils sont de type routier, mécanicien ou garagiste. Ce côté fort, brut mexcite énormément.
Maintenant que jai 18 ans je nen peux plus dattendre. Mais hormones sont trop puissantes. Mes branlettes au milieu de la nuit, sous la douche ou aux toilettes ne me suffisent plus. Jai envie de connaitre ma première expérience. Mais jai peur. Il faut que je sois discret. Sinon, je risque de me retrouver à la rue.
Le soir de mes 18 ans, au milieu de la nuit, je crée un profil sur un site de rencontres gays. Pour linstant, je me suis contenté de chats anonymes, sans photos. Cette fois je veux franchir le pas. Je poste ma description, une photo de mon visage et une description : « Louis Nicolas, 18ans, 1m72, mince, blond aux yeux bleus, Versailles, en ce moment en vacances à Royan cherche mec plus âgé (40 ans au moins) pour première fois.
Je suis excité, mais un peu effrayé aussi. Je consulte ma messagerie tous les soirs. Mon profil a beaucoup de succès. Certains mecs disent juste bonjour, dautres sont immédiatement plus explicites, ce qui mexcite, mais me donne aussi la chair de poule. Malheureusement, personne autour de Royan
Pas vraiment lendroit le plus gay de France
Beaucoup de mecs minvitent à poster des photos plus explicites comme eux
Jhésite
mais au bout de quelques jours après une longue journée dennui à surveiller mes neveux et nièces à la plage, je misole dans la salle de bains avec mon smartphone. Dabord une photo de face torse nu. Jhésite encore. Je baisse mon maillot et prend un nu intégral de face, puis une autre de dos, exposant entièrement mon dos et mes fesses. Je mets les photos en ligne.
Je reçois alors beaucoup de messages, des gens dun peu partout. Lexcitation monte
Mais ce nest que fin juillet quun type du coin me contact, Serge, une cinquantaine dannées. On chatte deux ou trois soirs, la nuit. Il est sympa, a lair fiable. Jai peur bien sur
Il me met en confiance. On peut faire ça discrètement, à mon rythme. Il est garagiste à la périphérie de la ville. Le seul moment pour moi, cest en fin daprès-midi, après mes cours de tennis, jy vais seul à vélo. Ma bulle de solitude quand je ne suis pas coincé avec ma famille, ou obligé de faire du baby sitting. On se donne rendez-vous dans son garage en fin daprès-midi, après mon cours de tennis.
A sa demande, je gare mon vélo derrière le garage. Jattends quelques minutes
Soudain une petite porte souvre. Je reconnais Serge, il porte sa tenue de mécanicien, couverte de vieilles taches dhuile. Il me sourit
- Eh vient ici, cest discret
Je le suis dans ce qui savère un pièce de stockage de pneus, batteries et autres pièces de rechange. Une faible ampoule tire à peine la pièce de lobscurité
- Javais peur que tu te dégonfles
- Non rassure-toi
Mais mes mains tremblent.
- Ne tinquiète pas on va y aller doucement
Sa grande main caresse ma joue
- Tu es super mignon
- Merci
Ma tenue blanche de tennis contraste avec son bleu de chauffe. Doucement, il retire mon t-shirt. Il caresse mon torse et mes petits seins. Je sens le plaisir monter. Ses lèvres sapprochent et il membrasse. Premier baiser sur la bouche. Avec un homme. Décharge de plaisir. Sa langue force doucement lentrée. Je me laisse faire. Sa main continue à me caresser. Je bande
Des deux mains, il fait doucement glisser mon short et mon slip. Ma petite queue (14 cm) jaillit aussitôt. Je suis maintenant torse nu, avec le short baissé sur mes chaussures de tennis. Les baisers continuent. Sa main forte à maintenant saisi ma bite et il me branle doucement. Son autre main caresse le reste de mon corps. Je ferme les yeux. Le plaisir monte, monte, monte
Jai à peine le temps de lui dire stop que jéjacule abondemment sur le sol en ciment et dans sa main. Je suis rouge de honte. Je bredouille des excuses. Je men veux énormément.
Serge na pas lair de men vouloir. Il sourit
- Cest souvent comme ça les premières fois
La première chose qui me passe par la tête est la culpabilité. Et le désir de rentrer pour ne pas éveiller les soupçons. Sa main couverte de sperme caresse ma joue. Dun réflexe venu de nulle part je prends sa main dans la mienne, et je commence à la lécher. Première fois que je goute du sperme. Jaime. Je suce ses doigts consciencieusement. Serge a sorti sa bite et se branle avec lautre main et ne tarde pas à jouir lui aussi sur le sol. Soudain mon sentiment de culpabilité reprend le dessus. Je remonte rapidement mon slip et mon short.
- Il faut que jy aille, je vais être en retard.
Avec un vieux chiffon, Serge essuie les traces de foutre sur le sol. Jenfile mon t-shirt. Serge a à peine le temps de me dire au revoir, et quil voudrait me revoir que jai déjà enfourché mon vélo. Sur le chemin du retour, je men veux, je suis parti comme un voleur. A la maison, personne ne me pose de questions. Les s prennent leur gouter. Je monte me doucher. La peur menvahit. Je réalise ce que jai fait. Mon dieu, si mes parents savaient. Jimagine des scenarios catastrophes. Serge qui leur téléphone, ou vient sonner à la maison. Non, non, il ny a aucun raison que ça arrive. Je tente de me raisonner.
Mais la nuit, cest le plaisir qui domine. Je consulte mes messages. Serge aimerait me revoir. Je repense à lui. Je me branle. Apres lorgasme je mange doucement mon sperme. Je veux revoir Serge
dès ma prochaine leçon de tennis.
Le mardi qui suit, je gare mon vélo, et Serge vient ouvrir la porte de la remise comme la première fois. On sembrasse tout de suite sur la bouche. Plus en confiance, je lui lâche
- Je veux te sucer
- Et moi jaimerais te baiser
Je suis surpris par tant de franchise, et bredouille
- Je
je ne sais pas
je ne suis pas vraiment prêt
- Ok, ne ten fais pas
Et il membrasse. Nos langues se mêlent et nous échangeons beaucoup de salive. Je retire mon t-shirt et lui fait glisser la fermeture éclair de son bleu, laissant apparaitre un torse large. Il se dégage les épaules pour être entièrement torse nu. On se prend dans les bras. Jaime serrer ce torse large plus grand que moi. Un rocher. Il prend ma main et la glisse dans son slip. Je sens sa queue dure. Il la sort puis fait glisser le slip et le bas de sa combinaison. Il garde ma main dans la sienne pour que je le branle. Sans réfléchir, je tombe à genoux. Et je gobe sa queue. Première bite dans la bouche. Un rêve. Mon dieu jai vu tant de porno, tant de bites sur mon ordinateur la nuit, et maintenant je fais ça en vrai ! Je mapplique à sucer, maladroitement. Jessaie de faire comme dans toutes ces vidéos. Je ne dois pas my prendre trop mal car jentends Serge soupirer. Sa grande main passe dans mes cheveux.
- Branle-toi
Je sors ma queue dure et me branle doucement tout en lu suçant. Mais je dois me contrôler. Je suis en permanence au bord de la rupture. Mais jaimerais durer plus longtemps cette fois. Jaccélère quand même ma fellation, tandis que Serge branle sa bite. Il a lair proche de lorgasme. Il me lance précipitamment
- Tu veux que je jouisse où ?
- Sur mon visage !
Je reste bouche ouverte, yeux fermés, impatient, nerveux. Je nai pas à attendre longtemps. Je sens trois jets puissants et chauds atterrir sur mes joues et mon nez, et deux plus petits sur ma langue. Jai adoré cette sensation, la chaleur, sentir son orgasme sur mon corps. Jouvre les yeux et reprend la bite de Serge dans la bouche. Avec sa queue, il pousse son propre foutre dans ma bouche. Javale tout ce que je peux. La main de Serge nettoie le reste et il membrasse
- Tu veux que je te suce maintenant ?
Je suis surpris quil accepte de me retourner cette faveur, alors quil a déjà joui
. Je madosse à une étagère, et Serge fait glisser mon slip et mon short jusquà mes chevilles. A genoux, il me prend dans sa bouche. Je soupire de plaisir immédiatement et ferme les yeux. Je ne sais pas trop quoi faire de mes mains. Je touche doucement ses épaules. Il sapplique bien. Me prend au fond de sa gorge, me branle, me lèche. Sa langue me lèche les couilles. Javale ma salive. Je sens le gout acre de mon sperme. Je sens que je ne vais pas résister longtemps. Serge a stoppé la fellation et me branle énergiquement. Je jouis, en poussant un cri. Serge fait « chuttt
» et pose son index sur ses lèvres
- Oh désolé, je mexcuse
- Pas grave, rhabille-toi
Sa main me donne deux petites tapes sur les fesses. Il membrasse ensuite.
- Tes un ange. Faut quon se revoie
- Oui, je tenverrai un message
Une fois rentré à la maison, ma mère minterpelle :
- Essaie de ne pas tattarder aux cours de tennis la prochaine fois, tes frères et surs ont besoin de ton aide pour servir le gouter
- Oui maman
- Et ton short est fort sale, fais un peu attention
Je remarque quelques taches de graisse sur mon short. Taches de graisse
de la remise du garage
- Oui désolé maman, cest la chaine de mon vélo, elle sest défaite
La semaine qui suit je revois Serge deux fois. On se suce lun lautre. La deuxième fois sa main caresse ma raie et vient effleurer mon anus. Je tressaille. Il ne reste plus que deux semaines avant la fin des vacances et le retour à Versailles. Je lui glisse :
- Jaimerais essayer lanal avec toi
doucement
- Ok, arrive bien propre la prochaine fois. Japporterai du gel. Je te baiserai sans capote, ok ?
- Oui, jaimerai te sentir jouir en moi
Je suis très excité à lidée de cette prochaine fois..., mais aussi très effrayé. La sodomie
jen ai toujours rêvé. Me faire enculer par un mec viril, plus âgé. Mais lidée du pêcher me hante. Tout ce dégoût des homophobes pour la sodomie. Les jours qui précèdent ma prochaine rencontre avec Serge je me caresse lanus et minsère un ou deux doigts dans le cul dans mes moment solitaires, dans mon lit, ou sous la douche
Le jour J, je suis intimidé
Jaurais aimé quon se suce un peu, mais Serge est impatient de me baiser. Il attend ça depuis notre première rencontre, même sil sest montre très patient avec moi.
- Mets-toi tout nu
Il maide à me déshabiller. Je tremble.
- Enlève tout
Je retire mes chaussettes et mes tennis. Il me serre dans ses bras forts.
- Ne tinquiète pas, ça va bien se passer. Ça va faire un peu mal, mais je vais y aller doucement. Tu vas aimer
Je hoche la tête. La pièce ne se prête pas vraiment à ça
Il ouvre son bleu et le fait tomber sur ses chevilles. Il bande ferme.
- Retourne-toi, et penche-toi. Ecarte un peu plus les jambes
A ce moment-là, jaimerais sentir sa bouche sur mes fesses, et sa langue sur mon anus. Jadorerais quil me prépare le cul quand dans toutes les vidéos porno. Mais cest un doigt visqueux que je sens sur mon anus. Il est en train de me lubrifier. Son doigt pénètre mon sphincter. Il insère un deuxième doigt. Je lentends ensuite lubrifier sa bite. Il dépose un baiser sur mon épaule puis je sens son gland contre mon anus. Il force le passage doucement. Ça souvre progressivement puis dun coup le gland entre en moi. Ça brule atrocement. Jai mal
- Aie, aie ça brule, ça brule
- Chut, du calme
Je sers les dents, je sais quil ne faut pas quon fasse de bruit. Les autres types du garage pourraient entendre. Des larmes me montent aux yeux.
- Détends-toi tu vas thabi
Serge reste en moi sans bouger, avec juste le gland à lintérieur. On reste de longues minutes comme ça. La douleur reflue progressivement et devient supportable. Il pousse doucement pour introduire le reste de sa bite en moi. La douleur revient mais pas aussi forte. Je me sens plein, rempli. Ce nest pas désagréable. Mais la sensation de brulure ne disparait pas. Elle remonte jusquau bout de ma queue. Serge commence à faire des va et vient en moi. Ses mains caressent mon dos nu. Je sens ensuite un plaisir entièrement nouveau qui me prend par surprise. Je ressens du plaisir à lintérieur de mon cul ! Je commence à bander. Des gouttes de sperme se mettent à perler à lextrémité de ma bite
- Oh, oui, cest bon, continue
Serge répond :
- Tu vois je tavais dit
Il accélère et les brulures reprennent
- Attends, pas trop vite, sil te plait
- Ok
Sa queue continue à masser ma prostate et je ressens beaucoup de plaisir. Encore mieux que ce que je pensais. Soudain un sentiment de fierté menvahit. Je ne suis plus puceau !
Jatt ma queue et me branle au rythme de la sodomie. Soudain je sens la queue de Serge se contracter. Il pousse un long soupir et se déverse en moi. Jéjacule à ce moment-là moi aussi. Serge reste en moi jusquà ce que sa bite se dégonfle et sorte de mon cul. La brulure reprend. Je grimace
- Ça va ?
- Oui, jai mal
mais cétait super
Je me retourne. On sembrasse et se prend dans les bras lun de lautre
- Je veux recommencer !
- Bien sûr. Après ta prochaine leçon ?
- Daccord !
Je rentre à la maison. Mon cul me fait terriblement mal. Mon anus est ultrasensible
Mon frère Jean Baptiste me demande :
- Quest ce qui tarrive ?
- Les courbatures, je crois que jai un peu au tennis aujourdhui
- Tu passes beaucoup de temps là-bas. Je ne sais pas comment tu fais pour jouer près de deux heures daffilée avec ce soleil
- Question dhabitude
Pendant le diner, autour de la table, je me sens fier. Je les regarde tous. Sils savaient. Jai expérimenté mon premier rapport anal aujourdhui
et jai adoré. Je me dis quils ne comprendront jamais. Je compense en me montrant très affable et en participant aux conversations. Au moment de la vaisselle, jentends ma mère dire à mon père
- Je pense que ces leçons de tennis ont été une très bonne idée pour Louis Nicolas cet été. Ça lui donne un peu de liberté avec toute la famille à la maison
- Oui, il a lair plus épanoui que lété dernier
Jesquisse un sourire. Oui je suis plus épanoui que lété dernier. Plus ouvert aussi
Je retrouve Serge quelques jours après. On se met entièrement à poil tous les deux et on se suce un moment avant que Serge ne me sodomise par derrière comme la dernière fois. Jai encore mal, mais je finis par prendre beaucoup de plaisir.
On se revoit encore deux fois, et à chaque fois il me baise. Je mhabitue et la douleur diminue au fur et à mesure.
Arrivent les derniers jours avant mon retour à Versailles. Je rentre de mon avant dernière leçon de tennis. Je gare mon vélo et jattends Serge à la porte de la remise. 5 minutes, 10 minutes. Personne
Je minquiète un peu. Au bout de 15 minutes. Je prends mon vélo et fait discrètement le tour, en essayant dapercevoir Serge dans le garage ou à la station-service. Je vois deux ou trois mécaniciens en passant, mais de trace de Serge. Je retourne derrière. Jouvre la porte de la remise. Personne. Je ressors. Je tombe nez à nez avec un type dun soixante dannées au visage sévère.
- On peut taider ? Tu cherches quelque chose ? demande-t-il sur un ton agressif
- Euh
non
rien
- Tu cherches Serge cest ça ?
- Euh, oui
euh non, qui ?
Je bredouille nimporte quoi
je ne suis pas très convainquant
- Je lai viré, ce fainéant. Ce sale homo était plus occupé à baiser des ado dans la remise quà bosser. Tes venu te faire enculer, hein ?
- Non
non
je passais juste
Jenfourche mon vélo, paniqué
- Ouais casse toi. Si je te revois ici jappelle les flics. Sale petit pédé
Je rentre paniqué à la maison. Cest la catastrophe
Jimagine maintenant que ce type va appeler les flics. Mes parents vont savoir, je suis foutu
. Je ne dors pas la nuit
Le lendemain, je vais un peu mieux mais je suis toujours aux aguets, comme si cela allait me tomber dessus à tout moment.
A la plage, laprès-midi, bien quentourés de mes neveux et pièces qui courent partout, mon regard se pose sur les hommes de quarante ans et plus. Jobserve leurs corps, leur torses larges, couverts de poils leur cuisses puissantes. Comme jai aimé mes premières expériences avec Serge. Jimagine leurs bites sous les maillots de bain. Jaimerais les sucer. Jaimerais que tous ces mecs memmènent derrière les dunes pour menculer. Jaimerais tant recommencer
Mais comment ? Je dois faire attention, très attention
A suivre
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