La Révélation (Suite Des Aventures De Virginie)

Salut, c’est toujours Bob. Ceci est la suite du scénario « After ». Souvenez-vous, ma chérie, jolie jeune femme, 23 ans, 2ème année de BTS…

Eh bien aujourd’hui, comme je vous le disais, elle travaille sur Paris dans une grande boite d’Import-Export. Ses examens réussis avec la mention « Assez bien », excusez du peu vu les circonstances dans lesquelles se déroula sa fin d’année (ses deux gang-bangs avec les trois lascars), elle commença sa nouvelle activité et sa nouvelle vie de femme indépendante en octobre ou novembre de la même année après avoir essuyé quelques revers et refus d’embauche dans différentes boites. Pas facile de trouver du travail aujourd’hui me direz-vous.

Bref, pour en revenir à sa fin d’études, ma chérie était invitée à la soirée de gala de fin d’année réunissant tous les lauréats de l’institut dans lequel elle avait suivi sa formation. Il n’y avait pas que sa formation d’ailleurs qui était présente ce soir-là. Il y avait toutes les formations de l’institut : les BTS Management, édition, compta… Tout y était ! Cependant ma chérie déclina l’invitation car les jours ayant suivi son premier gang-bang si je puis dire comme ça, une rumeur courut qu’elle se faisait partouzer par les mecs de son école, sans savoir par qui, ni comment. Les filles y allaient de bon train, et n’hésitaient pas même, pendant les dernières heures de cours du mois de juin, à médire derrière le dos de ma douce chérie. Peut-être agissaient-elles de la sorte par jalousie ? Je ne sais pas. De toute façon, je m’en miche. Je ne les aime pas et ne les aimerais jamais.

Virginie ne voulait pas s’exposer aux regards des autres et être mise mal à l’aise au cours de cette soirée de gala. Elle savait qu’il y avait un risque. Dommage, car elle s’était achetée une belle robe de cocktail bleue (voir scénario « la seconde fois »). Nul doute qu’elle aurait été la reine de la soirée et qu’elle ne serait pas passée inaperçue.

Bref, à défaut, elle est restée avec moi ; et sa mère étant absente ce soir-là, nous avons passés la soirée en amoureux et quelle soirée ! la belle s’est bien rattrapée.

Ce n’est pas ce soir-là pourtant qu’elle me parla de ses exploits des jours précédents avec les trois lascars. Ce ne fut que bien plus tard en effet, après les vacances d’été ; et pour être exact vers novembre dernier un soir où nous sommes allés dans un célèbre cinéma des Champs-Elysées. Je vous raconterai un jour cette soirée. Le film était médiocre mais nous y avons un certain souvenir mais si cela reste bien soft a côté de sa partie de jambes en l’air avec les trois gars de son école.

Bref, Nous étions en novembre, peut-être octobre-fin octobre et Virginie venait d’entrer dans son nouveau boulot. Nouveau boulot, nouvelle boîte, nouveaux bureaux. Une première pour elle, car à vrai dire, c’était son tout premier job en CDI.

Cela faisait plusieurs jours qu’elle travaillait dans les locaux de la société, au siège. Un jour qu’elle passait dans les couloirs, soudain elle sentit une présence humaine derrière elle mais ne voulait y prêter attention ayant des dossiers à classer. Soudain, le type qui était derrière elle, s’approcha et insista pour la regarder du regard. Sans plus tarder alors qu’il ne la voyait que de dos, il dit :
« Virginie ? »
La belle se retourna et reconnut tout de suite Olivier :
- Olivier ? Qu’est-ce que tu fais là ?
- Virginie ! J’ai l’impression que cela fait un bail que je ne t’ai pas vue ? Comment vas-tu ?
- Bien, comme tu le vois. Mais tu n’as pas répondu à ma question.
- C’est vrai. Je travaille pour la société. Cela fait deux mois maintenant. Sitôt le BTS en poche, j’ai chopé un stage chez « Import and Co », à Londres, tu connais… la City ! Puis, j’ai atterri ici, il y a quelques jours. Et toi ?
- Moi je travaille depuis trois semaines et je ne peux pas me permettre de perdre mon travail. « Je te le dis tout de suite, ajouta-t-elle, je ne veux pas refaire ce qu’il s’est produit à l’institut ».
- Je te comprends, retorqua-t-il. Pour moi, c’est pareil. On va dire qu’on était jeune et insouciant même si… il n’y a pas si longtemps que ça.


Olivier se souvenait de Virginie comme si c’était hier. Le gang-bang chez elle ; par deux fois ; dans le lit de sa mère ; la vidéo qu’il avait précieusement gardée dans son portable.

- Tiens ! ajouta-t-il.

En disant cela, Olivier montra à Virginie la vidéo qu’il lui avait envoyée quelque mois plutôt le soir même du deuxième gang-bang, et que Virginie reçut au moment où elle était à table avec sa mère.

- Mais tu es fou, répliqua-t-elle. Et si quelqu’un nous voyait, ou nous tombe dessus, là, comme ç ! Décidemment, tu n’as pas changé, ajouta-t-elle.

Olivier s’excusa aussitôt après de Virginie d’être aussi maladroit et jura de ne plus recommencer. Il était excité de l’avoir retrouvée. C’était inespéré pour lui : la seule meuf qu’il avait sauté chez elle dans le lit de sa mère en l’absence de cette dernière. « Quelle salope ! » s’était-il dit si souvent en pensant à elle.

Depuis sa baise avec elle en mai-juin dernier, Olivier était quelque peu amoureux de Virginie. La belle avait un sourire ravageur, irrésistible. Olivier la trouvait soumise. Il aimait ce petit côté en elle qu’il désigna sous l’expression « Marie, couche-toi-là ». Il n’avait peut-être pas si tort que ça. Virginie était peut-être une fille facile. Cependant, il lui reconnaissait du caractère et beaucoup de caractère. La belle savait ce qu’elle voulait. Parfois même, il trouvait qu’elle avait du cran.

Virginie concevait l’analyse qu’Olivier faisait d’elle. Après tout, n’avait-elle pas céder facilement à ses avances. Le manque de confiance la caractérisait. Elle ne se sentait pas être la plus belle fille de sa classe ni même être parmi les plus sexy. D’ailleurs, elle ne fréquentait pas les autres filles de sa classe du temps où elle était en BTS. Elle était plutôt solitaire et n’avait qu’une hâte : retrouver en fin de journée son Bob qui chaque soir l’attendait à la sortie des cours.
Les trois compères de sa classe dont Olivier l’avaient bien remarqué, se disant que cette fille-là malgré ses airs de sainte-nitouche était certainement la plus chaude de la classe.
Ils ne s’étaient pas trompés et chacun avait bien profité de tous ses orifices à tour de rôle. Une première pour la belle qui n’avait pas voulu tromper son chéri.

En remontrant la vidéo à Virginie qu’il avait précieusement conservée dans son portable, Olivier souligna le ridicule de la situation :

- Le plus drôle, dit-il, c’est que je ne suis même pas sur la vidéo !

Virginie lui souriait :
- Ah oui, effectivement tu as raté ton coup !
- Il va falloir recommencer, ajouta-t-il.
- Hors de question, répliqua la belle.
-
Leur conversation s’arrêta net, déjà parce que quelqu’un passa près d’eux à ce moment-là dans le couloir de l’entreprise.

- On se voit pour le déjeuner ? ajouta Olivier.
- On verra, répondit-elle en s’éloignant de lui.
- J’ai besoin d’une réponse !
- Tu verras bien, ajouta-t-elle.

Olivier sentait qu’elle n’était pas la fille si soumise qu’il imaginait. « Oui, se disait-il, cette fille-là à du cran », « Elle n’a pas l’air comme cela, mais elle a du cran ! », se répéta-t-il.

Soudain Olivier accourut de nouveau vers elle. Une question titilla son esprit :
- Au fait, tu es toujours avec Bob ?
- Tu es bien curieux, précisa-t-elle. Puis d’ajouter : « Oui, je suis toujours avec Bob ». « Et, on a emménagé ensemble si tu veux tout savoir ».
- Cool ! fit Olivier, quelque peu désabusé.
- Bon, bah bonne chance alors, ajouta-t-il.
- Merci ! répondit Virginie.

Sur cette parole, Virginie s’en alla à ses occupations. Le « merci » qu’elle venait de prononcer sonna comme un écho dans sa tête. Elle se remémora les deux gang-bangs vécus en mai-juin de la même année. Elle était heureuse au fond d’elle d’avoir vécu cela ; sans ment le reconnaître de son plein gré. Elle sentait qu’elle avait en elle l’envie d’être désirée. Les gang-bangs de mai-juin étaient pour elle comme une consécration ; une révélation !

Ce fut pour elle, également, une façon de réaliser l’irréalisable car jamais au grand jamais elle n’aurait organisé cela de son propre chef.
La venue d’Olivier et des deux compères ces deux jours-là étaient une aubaine. Elle se demandait encore comment avaient-ils su ou comment avaient-ils pu savoir quels étaient ses désirs les plus inavouables et les plus inavoués. Était-ce lié à sa façon d’être ? Avait-elle laissé paraître, ne serait-ce qu’un seul instant, un indice la compromettre ? Nul ne sait. Peut-être, se disait-elle, que cela n’était que le fruit du hasard. Peut-être n’était-ce qu’une coïncidence, ou encore sa destinée.

Virginie ne dit aucun mot de cette histoire à Bob, son compagnon de toujours, lui qui avait pris son dépucelage, en son temps jadis. Elle le considérait comme le grand amour de sa vie. Ainsi l’été suivant les deux gang-bangs fut une période heureuse pour eux deux, et après une période de vacances bien méritée, après les examens de fin d’année où Bob valida également son cursus, ils emménagèrent tous les deux dans un bel appartement de la rue du Midi, à Vincennes, près du château. Je vous conterai un jour les épisodes de la rue du Midi, qui sont assez torrides également. Il me faudra bien aussi vous raconter la fin de l’épisode avec Olivier. Cela sera sans doute pour la prochaine fois. Que de récits en perspective ! Bien à vous.

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