Justine Ou Une Descente Aux Enfers (8).
Justine ou une descente aux enfers (8)
-- ATTENTION HISTOIRE FICTIVE POUR LECTEURS AVERTIS --
Après son café, Justine alla prendre une douche très chaude comme pour tenter d'effacer les souillures de la veille. La buée recouvrait toute la vitre, elle s'assit sur le sol, le pommeau du plafond versait l'eau comme une pluie bienfaisante, elle avait mit sa tête en arrière et ses cheveux dégagés, l'eau ruisselait sur son front et son visage, elle resta comme ça un long moment sans penser à rien.
Puis elle sorti et se sécha. Comment avait-elle pu avoir des rapports avec ce Raphaël ? Elle le connaissait du lycée, il ne lui avait jamais été sympathique, trop vulgaire comme tant d'autres mais il fallait bien qu'elle rembourse sa dette de jeu...
Elle en était là de ses réflexions quand Alex pénétra dans la pièce.
° Alors ça t'a plu la soirée hier soir ? Le poker c'est bien ?
Elle ne répondit pas.
° Ouais Raph t'a baisée mais y'a longtemps que je t'ai captée, t'aimes la bite toi.
Elle baissa la tête gênée.
Il défit sa ceinture, laissa tomber son jean sur ses genoux et fit glisser son slip sur ses cuisses. Il ne bandait pas.
° Tu vois ma queue elle est molle là, alors d'après toi qu'est-ce que tu dois faire quand je baisse mon pantalon et que tu vois ma bite molle ?
D'une voix chuchotante.
° La faire bander... ?
° Tu vois que t'es pas si conne que ça.
°
° Alors qu'est-ce que t'attends ?
Lentement elle s'approcha de lui, colla sa poitrine ferme contre son corps, il sentait la pointe de ses seins contre son torse, elle prit l'initiative de l'embrasser sur la bouche puis mit une main sur ses fesses pendant qu'elle commençait à le branler de l'autre. Effectivement son sexe se durcit, alors elle branla plus vite.
° Baisses-toi.
Elle se mit à genoux, et sapprêtait à prendre cette queue qu'elle connaissait si bien entre ses lèvres.
° Non, continue à branler plus vite.
Elle s'activa, rapidement il eut une petite raideur saccadée et jouit sur son visage, le sperme dégoulinait sur son front, ses yeux, son nez.
° Allez habilles-toi. Tu vois que t'aimes la bite.
.
Quinze jours plus tard ce fut lépreuve du bac, elle l'obtint sans difficulté alors que ses copains l'échouèrent lamentablement.
Ses parents organisèrent un bon repas pour fêter lévénement, ça tombait bien, son anniversaire était dans seulement une semaine, Justine allait avoir dix-neuf ans. Après avoir soufflé les bougies sa mère prit un ton sérieux.
° Il y a quelque chose d'important que je dois t'annoncer.
° Oui maman.
° Voilà, nous allons enfin pouvoir quitter cette affreuse cité, nous allons bientôt déménager. Ta tante Lucie à fini par accepter de nous loger, elle a une grande maison. Jusqu'à présent elle n'a rien voulu faire pour nous car nous étions en froid, mais devant notre désarroi elle a décidé de venir à notre secours.
° Mais elle vit ou Tata Lucie ?
° À Poitiers.
° Et je ferai quoi là-bas ?
° Nous en avons discuté avec ta tante, grâce à ses relations elle a pu te trouver un emploi à la conserverie de la Vienne, nous ne la remercierons jamais assez.
° A la conserverie ? Pour être ouvrière je suppose !
° Il n'y a pas de sot métier ma fille, être ouvrière c'est respectable et nous aurons besoin de ton salaire car tante Lucie exige tout de même une participation aux frais de la maison.
° Mais ! Et mes études ?
° Je sais, c'est regrettable mais c'est ainsi, il faut faire contre mauvaise fortune bon cur. Toutefois je suis persuadée que nous allons pouvoir te trouver un jeune homme bien pour mari. Tante Lucie m'a déjà parlé du fils du notaire qui est à la recherche d'une épouse, il est un peu plus agé que toi, il a 32 ans, mais il est parait-il très gentil et surtout très aisé.
° Ah bon ? Et il est comment ce Casanova
° Il est un peu enveloppé c'est vrai mais même si ce n'est pas Brad Pitt c'est un bon parti, mais laissons cela c'est secondaire nous avons envoyé une photo de toi en maillot de bain à tante Lucie pour qu'elle la lui montre et il est très enthousiaste.
Justine fut étourdie par ce raisonnement cynique d'un autre temps.
° Oh maman, réveilles-toi !! On n'est plus au 19 éme siècle !!
° Mais Justine, ce n'est qu'à ton bien que nous pensons.
° Donc je ne vais pas pouvoir pas poursuivre mes études !
° Je te l'ai déjà dis, nous aurons besoin de ton aide financière, que tu sois ouvrière ou comme je l'espère qu'on te marie au fils du notaire. Et puis, ne discutes pas mes volontés !!
Justine se leva, jeta fort sa serviette par terre et se dirigea outrée vers sa chambre en soufflant de colère.
° Je ne serais pas ouvrière, je ne partirai pas avec vous !!
Sa mère et son père la regardèrent interloqués, c'était la première fois que Justine osait se révolter.
Le lendemain Alex et Momo l'amenèrent au restaurant car elle voulait leur parler. C'était un restaurant vietnamien, l'ambiance était plus raffinée et plus calme qu'à la pizzeria, il n'y avait pas ces musiques italiennes qui finissent par être assourdissantes.
Elle retint son souffle puis :
° Euh... Voilà, mes parents veulent déménager à Poitiers et que je sois ouvrière...
° Et alors ?
° Moi je ne veux pas, et puis il veulent me présenter à un fils de notaire pas beau et gros pour me marier avec lui...
° Et alors?
° Je ne veux pas... alors... je me demandais si vous pourriez m'héberger le temps de mes études.
Alex regarda Momo dubitatif, puis l'air réfléchi.
° Possible.
Justine afficha un large sourire.
° Merci, vous êtes mes amis.
Momo prit la parole.
° Attends, appelle tes vieux et tu leur dis.
° Oui.
Elle composa le numéro.
° Maman j'ai réfléchi à ce que tu m'as dis, je n'irai pas avec vous.
° Comment ça tu n'iras pas avec nous ? Et tu iras ou alors ?
° Je veux aller à la faculté en septembre.
° Et tu vas loger ou ?
° J'ai deux copains qui peuvent m'héberger alors j'irai chez eux.
° Des garçons ? Mais tu es folle, tu ne vas pas loger chez des garçons tout de même.
° Et pourquoi ?
° Mais enfin, il faut que je te fasse un dessin ? Je savais que tu étais sotte mais à ce point là !
Justine souriait intérieurement, si elle savait se dit-elle que depuis presque un an je leur suce la queue tous les jours...
° Maman je vous quitte c'est décidé !
° Écoutes bien ce que je vais te dire, si tu fais ça, je ne veux plus jamais te revoir, je te renie et tu n'existeras plus pour nous ! De toute façon tu es bète comme une cruche, je ne perdrais pas grand chose !
Sa mère raccrocha violemment le téléphone.
Une larme coula sur la joue de Justine, enfin elle avait osé braver ses parents... Alex l'interpella.
° On va faire un contrat.
° Pourquoi un contrat ?
° On va s'occuper de toi mais y'a des contreparties.
° Lesquelles.
° Prend un papier et un stylo et tu écris.
Justine se prépara, elle attendait sa feuille posée sur la table de la cuisine, la main tremblante.
° T'es prête ?
° Oui.
Alex articula lentement pour lui laisser le temps d'écrire.
Mes mecs Momo et Alex vont m'héberger, je payerai pas de loyer, pas de nourriture, ils m'achèteront mes fringues, ils me payeront tout ce qu'il me faut pour la fac et ils me donneront en plus 200 euros par mois pour que je fasse ce que j'en veux. En contrepartie voilà ce que je dois faire :
Article 1. Pour les fringues c'est eux qui les choisiront et qui me diront comment je m'habille.
Article 2. Je dois faire le ménage et les repas.
Article 3. Si on sort et qu'ils me disent que je peux parler ça va, sinon je la ferme.
Article 4. Si un de mes mecs me regarde dans les yeux je dois baisser la tête.
Article 5. Quand on ira au casino je devrais toujours me tenir à côté de mes mecs sans rien dire.
Article 6.
Article 7. Ils me niqueront, ils m'enculeront et je les piperais quand ils voudrons.
Elle était blême.
Alex aurait pu se passer de ce petit contrat informel, car Justine était déjà bien apprivoisée, mais il voulait que tout ça soit spécifié et signé de manière à ce qu'elle comprenne bien quel serait son rôle dorénavant.
° Voilà, si ça te vas tu signes mais t'es pas obligée tu fais comme tu veux.
Elle était blanche et avait envie de partir en courant, bien sûr que si elle était retournée chez ses parents en s'excusant ils l'auraient acceptée, mais... le voulait-elle ?
° Vous êtes durs.
° A toi de voir. Rassures-toi, le jour ou tu veux te casser tu te casses mais tu te démerderas toute seule. Alors ?
° Bon...
Elle signa.
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