Puceau À Déniaiser 2



Le lendemain, dimanche Mia attend fébrilement l'arrivée de l'éjaculateur précoce. Je l'ai mise en garde :

- Ne fais pas trop durer les préliminaires cette fois, sinon le pauvre garçon débandera avant d'avoir pu te mettre sa bite dans le con. Hier tu as prolongé la fellation trop longtemps et le novice a perdu son sperme et sa raideur. Tu as confondu les rôles, Joris est là pour découvrir ton corps et apprendre la pratique de l'amour. Les agaceries d'avant pénétration ne constituent pas les notions de base que tu prétends enseigner. Laisse les fioritures à ses conquêtes à venir.

- Tu as raison, je me suis emballée à la vue de sa queue impressionnante et j'ai déraillé. Mais aujourd'hui je veux lui laisser le temps de s'adapter.

- As-tu encore un soutien-gorge aussi discret que celui que tu portais hier ? Pendant un instant j'ai cru que tu avais oublié d'en mettre un. Ce soutien-gorge rouge avec poitrine ouverte et triples lanières était très élégant. J'ai vite trouvé les agrafes dans ton dos. Ton coquin n'a pas mis beaucoup de temps à les défaire.

- C'était la première fois que je l'utilisais; les bretelles ajustées mettaient parfaitement en valeur ma poitrine. en la maintenant par dessous, comme un présentoire sexy. Oui il est discret. J'ai le même aujourd'hui, mais en noir. Regarde, avec ce soutien-gorge modèle Manolo, j'associe le porte-jarretelles, le string et les bas de la même collection.

- Diablesse tu m'excites.La rose sur ta vulve est un symbole magique. Hélas, je ne veux pas l'abîmer. Il m'en coûte de ne pas te bousculer immédiatement. Le puceau deviendra dingue quand il aura retiré ta blouse et ta jupette à la vue de ton bas-ventre presque nu. Tu es une sacrée provocatrice. Je comprends mieux pourquoi j'ai perdu la tête au premier regard, ensorceleuse.

- Hé ! Je ne me promenais pas en soutif et porte-jarretelles quand tu m'as draguée.

- C'est vrai et pourtant tu as su m'attirer par ta classe.

Pourquoi le petit jeune a-t-il plus que moi droit à une tenue exceptionnelle ? N'en fais-tu pas trop pour ce jeunot?

- On n'att pas les mouches avec du vinaigre. Le petit doit être pris aux tripes au premier coup d'oeil. Tu as remarqué hier qu'il bandait dur quand j'ai baissé son caleçon démodé. Sa trique a bondi contre mon nez. Quel bel engin il m'a présenté ! Aussitôt Il a fallu que je le suce instinctivement. Ce soir je saurai résister à la tentation.

- Ho! Ma queue n'a ri en à envier à la sienne. Tu exagères ses dimensions parce que ton élève est plus maigre que moi. Du coup en raison de la disproportion sa bite paraît plus grosse, viens ici, suce moi, ça fatiguera tes mâchoires et tu écourteras la durée de la pipe avec ton Joris.

- Oh ! Jean, ne sois pas aussi susceptible. Mais oui, la tienne est aussi belle et bonne. Crois-tu que ce soit le moment ? Ah, bon, donne. Mais ne me crache ni dans la bouche ni sur la blouse. Je veux avoir l'haleine fraîche quand je l'embrasserai et je veux une tenue impeccable pour le séduire.

- Tai-toi et suce... Hum tu es merveilleuse. Si je sens monter la sauce je me retirerai. Zut, impossible de tenir ta tête, je te dépeignerais. S'il te plaît, continue, apaise ma jalousie et tue mon envie de te défoncer sur place. Oh... Lâche ma ... oh...

- Te voilà arrangé, tu as bavé sur toi. Tu devrais participer à un concours de jet de foutre, tu gagnerais.Change de pantalon avant que Joris ne se doute de ton inconduite d'obsédé sexuel et de compagnon possessif. Mais que fait-il , il est en retard.

- Je t'avais avertie. Ton protégé est victime d'un traumatisme. il n'avait pas compris que tu allais lui pomper son sperme. Le passage dans ta bouche a été une violence pour le petit mâle. De plus il a ressenti de la honte devant l'impossibilité de recommencer à bander. Il espérait sans doute conclure. Or son moineau mou n'a plus réussi à franchir la porte du nid qu(il rêvait de visiter.
Une telle accumulation de déceptions fait qu'il se cache. Ma chérie, je suis présent ; mon éjaculation récente n'est pas un obstacle, contente-toi de moi, je me sens prêt à te consoler sur le champ. On baise sur la terrasse ou sur le canapé?

- Tant pis pour lui. Les absents ont tort. J'ai une folle envie de toi. Gare à toi, je suis en grande forme.

- L'attente a aiguisé ton appétit. Joris a raison de m'abandonner ton con, merci à lui pour son absence. Ouf, tu es encore à moi.

- Que racontes-tu ? Je n'appartiens qu'à toi, tu le sais. Même possédée par Joris, pour moi tu es et tu seras toujours mon seul amour. Viens.

Je mets en pratique mes théories, j'embrasse avec gourmandise, je déshabille habilement, j'évite de déchirer les sous-vêtements destinés à éblouir l'innocent. Enfin je calme la fringale sexuelle de Mia. Elle attendait autre chose, elle espérait accueillir une verge neuve et nouvelle. La mienne à cet instant lui procure des sensations assez fortes et Mia , emportée par l'orgasme, s'endort. Son sommeil agité me tient en éveil. Elle rêve. De qui, de quoi : ça je ne le contrôle pas, c'est sans intérêt ; elle préfère le tangible aux rêves ou je la connais mal. Le tangible c'est ma queue.

Le lundi soir Mia m'apprend que Joris ne s'est pas présenté au travail. Elle culpabilise, prétend avoir anéanti le "petit", ne se pardonne pas de l"avoir traumatisé comme je l'avais prévu. J'ai heureusement une verge capable de lui faire retrouver la sérénité. Et j'ai l'avantage de savoir m'en servir de manière à lui offrir le sommeil et l'oubli du repos.

Le mardi je n'ai aucun mal à bander et à la faire jouir. Joris toujours absent au bureau devient un lointain souvenir. Mia me parle de nos fiançailles proches, c'est bon signe. Notre couple a eu chaud. Qui sait si la jeunesse de l'élève ne l'aurait pas emporté sur mon âge. Mia aurait pu calculer que l'activité sexuelle de Joris durerait environ vingt années de plus que la mienne.


Merde ! Mercredi Mia revient en compagnie de l'apprenti. Le trublion affiche une sacrée bonne mine et il m'explique qu'un événement familial à malencontreusement déjoué "nos projets". Qu'à cela ne tienne, il est décidé à repartir du bon pied après trois jours de repos. Mia et lui sont ravis . Il suivra mes conseils afin de tirer le meilleur parti de sa relation avec ma femme. Encore plus enthousiaste que lui, Mia cache mal son ravissement. Je peux broyer du noir quand j'évalue les chances de survie de notre couple; il n'est plus question de fiançailles dans les propos de Mia. Elle n'aborde plus le sujet puisque toute son attention est réservée à l'élève. Si elle tient compte de mes remarques c'est uniquement afin d'assurer son office jusqu'au bout. Elle évite le conflit de manière à remplir sa "mission". Leur présent bat notre futur. Il faut faire bonne figure sinon Mia me jugera ennuyeux.


Je suis voyeur par lâcheté. Moi, pas plus que ma future femme, je ne juge le moment propice à un affrontement frontal. Je regarde le déroulement de la première partie de cette leçon. Devant mon fauteuil les deux protagonistes reprennent les baisers, du bouche à bouche aux baisers dans le cou, sur les seins ou le nombril, les étreintes, les caresses et effleurements variés au fur et à mesure de la chute des chemises, blouses, soutien-gorge. L'élève n'a plus besoin de mes conseils ou démonstrations. Parfois Mia me consulte du regard. Généralement pour me faire admirer l'application et l'aisance de Joris, parfois elle semble embarrassée par les excès de tendresse du garçon, enfin je devine une sorte de gêne lorsqu'elle se laisse aller à répondre avec trop d'affection à l'enthousiasme du novice

Mia s'assied sur le canapé et tend un pied vers son partenaire. elle lui demande de rouler son bas. En levant la jambe elle expose la mince bande noire de dentelle de son string entre la blancheur de l'intérieur de ses cuisses charnues. Elle répète l'opération avec l'autre jambe.
l'autre bas tombe. Joris dépose ses lèvres sur les orteils , s'enhardit, remonte sur une jambe, sur l'autre, progresse vers la seule partie encore couverte du corps de ma future. La gêne de Mia devient visible. L'audace du jeune assaillant sous mes yeux l'effraie. Elle craint une réaction violente de ma part. Je maîtrise ma rage. Elle n'a pas conscience de ma souffrance. J'ai accepté son plan. Je ne m'attendais pas à tous ces détails croustillants pour eux, révoltants pour moi. Le pire est à prévoir. Joris prend de l'assurance, se tourne vers moi et réclame mon approbation non sans arrogance:

- C'est formidable. Dis-moi Jean, est-ce que j'ai bien retenu ma leçon ? Tu es un bon prof.

Est-il sincère ou se fout-il de moi . Sa verve ne tarit pas :

- Et Mia est une partenaire parfaite. Pouvons-nous aller plus loin, je me sens en état de grâce ? Ne t'en fais pas, aujourd'hui je serai à la hauteur. Je ne me laisserai plus surprendre, je veux réussir ma formation et récompenser ma marraine.

Aie, cette dernière phrase est de trop. Mia aurait besoin d'une récompense venue d'un rapport sexuel avec Joris. Joris dispenserait le plaisir attendu ? On change de dimension !

- Mon cher ami, j'avoue être content de tes progrès. Ton zèle n'a d'égal que celui de ta coach. J'aimerais avoir un court entretien avec Mia. Pourrais-tu nous attendre ici quelques minutes?

- Ah ! Mais bien sûr.

J'entraîne Mia dans notre chambre à coucher. Elle me reproche l'emploi du mot z en ce qui la concerne. Elle monte sur ses grands chevaux :

- Allons Jean, quelle mouche t'a piqué ? Pourquoi nous interrompre au moment crucial ? Tu changes d'avis pour quelle raison ? Que va penser Joris?

Elle accorde beaucoup d'importance à ce que peux penser son élève. Je lui dirai ce que moi je pense. Il est temps de faire une mise au point.

-Chérie, du calme. J'ai accepté que tu formes ce garçon. Tu veux éveiller sa sexualité. C'est bien. Tu m'as convaincu de la nécessité de lui montrer un corps de femme. C'est bien, je souscris. Tu m'as précisé que tu étais d'avis de lui apprendre comment fonctionne un acte sexuel. C'est bien. Tu as envisagé de passer de la théorie à la pratique et d'utiliser ton corps pour le passage à l'acte. J'ai eu du mal à avaler la pilule, mais je consens.

-Dans ce cas, que faisons-nous ici ? Retournons au salon et reprenons la tâche. En ce moment mon collègue se pose des questions, son sang quitte sa verge et il va falloir tout reprendre à zéro.

- Je préfère que la suite se fasse dans cette chambre à coucher, sur notre lit.

- Il fallait le dire tout de suite. Tu es merveilleux d'invention. Merci de me faciliter le travail. Je l'appelle ?


- Un instant. Je comprends le but que tu poursuis. Mais avant la reprise je veux connaître à quel point tu t'impliques et quelle est la part de sentiment qui vous anime tous deux et toi en particulier. Le spectacle auquel je viens d'assister m'a profondément troublé. J'ai réellement l'impression d'assister à un rapport de personnes amoureuses. Vous avez quitté le domaine purement technique et vous glissez dans un monde passionnel. Le désir déborde, l'instinct sexuel submerge la raison. Vous n'êtes pas là pour baiser. Tu ne poursuis pas ton plaisiret pour te faire sauter; tu enseignes. Voilà ce qui est convenu.

- Ah ! Revoilà la jalousie. Tu me prends pour ta chose. C'est insupportable. Je ne suis pas amoureuse de Joris. Comment peux-tu nourrir de pareils soupçons ? Ou nous continuons cette séance ou je...

- Tu me menaces de rompre si je ne tolère pas votre démonstration telle que vous venez de l'entreprendre. J'en ai autant pour toi, si tu ne reviens pas à une attitude plus technique. Parlons de la suite : Joris retire ta culotte, observe ton sexe, touche, visite, te pénètre afin d'aller au bout du processus, mais vous vous en tenez strictement à une leçon de chose. Lui sera ému, tu dois garder la maîtrise de tes sens. Tout étalage d'affection tout affichagre d'attachement personnel excessif, toutes manifestations de sentiments amoureux sont à bannir.

- Mais c'est ce que nous respectons. Comment faire autrement ? Tu as des visions très éloignées de la réalité. Comment enseigner sans coeur ?

- Comment ? J'ai mal supporté votre façon de vous embrasser. Le garçon ne sait pas ce qui est convenable ou trop personnel; son innocence l'explique. Mais tu connais les limites et les conséquences de baisers passionnés et d'étreintes folles; tu es expérimentée; modère tes élans. Sous ses caresses tu te laisses aller à des soupirs troublants, tu oublies la neutralité qui convient à une instructrice capable de maîtriser la situation . Je n'insiste pas sur des contorsions et des gémissements inconvenants chez une formatrice sérieuse. Tu enseignes, il apprend, vous n'êtes pas égaux. C'est toi la responsable, bénévole mais responsable.

- Quand je fais quelque chose, je fais de mon mieux, c'est normal. As-tu une autre solution ?

Oui, aussi étonnant que cela te paraisse. J'ai énuméré les étapes qui restent à parcourir. Je souhaite que tu les franchisses de manière plus impersonnelle. Je reprends le terme important : il faut te limiter à l'aspect purement "technique", à l'exclusion des sentiments. J'ai pensé à l'utilisation d'une poupée gonflable, ce serait pratique et presque aussi scientifique. Mais c'est trop déshumanisé.

- Comme tu as raison. Je me suis lancée dans une tâche peut-être trop difficile, je le reconnais. Arrêter, ce serait cruel, décourageant et traumatisant pour reprendre ton vocabulaire. Continuer sans engager ma sympathie, de l'affection, des encouragements à caractère sexuel si naturel chez toute femme, est-ce possible après nos débuts si chauds ?

- Si chauds dis-tu. Beaucoup trop chaleureux à mon goût. Voici ma proposition, un compromis nécessaire. Tu peux refuser et j'en tirerai les conséquences, si tu m'aimes tu approuves.

- Autrement dit, c'est à prendre ou à laisser. Faut-il que je t'aime pour me soumettre à ton ultimatum. Raconte.

- Allonge-toi sur le lit. En travers du matelas et sur le dos, laisse pendre tes jambes. Bon, ramène tes talons en bordure de matelas. Es-tu confortablement installée ? C'est nécessaire pour la réussite de l'opération. ferme les yeux.

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