Audrey (8) : Les Amis D'Audrey, Jean

Nous sommes en 1975. Je suis né en 1926. Faites le calcul : j’ai 49 ans.
Je suis le fils unique d’un notaire lyonnais, lui-même fils unique d’un notaire lyonnais. J’ai donc vécu et grandi dans un confort tranquille. Plus intéressé par l’art que par le droit, je n’ai pas repris l’office notarial familial au grand dam de mon père.

J’ai été mis en pension dès l’âge de dix ans. D’emblée, je me suis ennuyé dans ce pensionnat austère, réservé aux s de parents fortunés. Pour pallier cet ennui, je me suis plongé dans les études, travaillant sans relâche et approfondissant chaque cours. La guerre n’a pas perturbé mes études ni ma vie, nous étions en zone libre. Je ne devrais pas m’en vanter, mais même durant cette période, nous n’avons manqué de rien. L’argent achète tout. A partir de l’âge de quatorze ans, je dévorais tous les livres d’art : peinture, sculpture, mobilier, céramique. Je dévorais et je retenais. Je m’évadais par la pensée.

En 1950, je me suis installé comme commissaire-priseur. Le succès fut immédiat. On venait de loin à mes ventes. J’allais loin dénicher les objets rares dans une France en pleine reconstruction. Les femmes commençaient à tourner autour de moi. Ma première conquête s’appelait Violette. Elle n’avait pas froid aux yeux, et plutôt chaud ailleurs. La première fois que nous nous retrouvâmes dans un lit, elle ne put qu’éclater de rire à la vue de mon sexe. N’ayant pas eu de comparaison possible, je trouvais mon sexe normal. Il semble, d’après l’expérimentée Violette, que ses dimensions pêchaient et que son diamètre était insuffisant. Bref, nous ne consommâmes pas ce jour-là. Ni les suivants. Après Violette, il y eut Mariette, puis Emma. Toutes confirmèrent le diagnostic, et poursuivirent leur chemin à la recherche d’un volume plus conséquent.

Le onze novembre 1951, j’étais invité chez le maire du quatrième arrondissement. Au repas, je me trouvais assis à côté de la femme d’un notable, magnat de l’immobilier.

J’avais vingt-cinq ans et elle quarante-six. Son mari, Hector Lopand, en avait douze de plus. Nous parlions d’art, qui était sa grande passion : elle adorait l’école de peinture hollandaise. A un moment, je sentis un contact contre mon pied. Je le déplaçai, mais le contact se refit présent. Puis, faisant mine de repositionner sa serviette, elle posa fugacement sa main sur le haut de ma cuisse. Ce contact m’électrisa mais me paralysa en même temps. En fin d’après-midi, nous primes congés de nos hôtes. Au moment de nous séparer, elle m’invita à venir admirer les tableaux de l’école flamande qu’elle tenait de ses parents.

Quatre jours plus tard, je sonnai à la porte de leur hôtel particulier. Un majordome vint m’ouvrir et m’annonça. Je fus introduit dans un salon. L’attente ne dura pas longtemps et Madame Lopand me rejoignit. « Tiens, voilà mon petit timide. Bonjour cher ami ». Elle me tendit une main que je baisai de la plus vertueuse des façons. « Venez, suivez-moi, je vais vous montrer mes trésors ». Elle m’emmena dans une vaste pièce, décorée avec goût. Deux Vermeer étaient accrochés au mur. « Tenez, regardez. Ils sont authentiques. Ils viennent de mes parents. Ne sont-ils pas beaux ? Moi, de les regarder, je ressens du plaisir ». Je regardai les deux œuvres de ce maitre hollandais. Mes yeux ne pouvaient se détacher de ces pièces uniques, véritables trésors de l’école batave. Je sentis que ma voisine me prenait la main. De son autre main, elle retroussa sa jupe, et posa ma main sur son sexe. Elle n’avait pas de culotte. Son sexe était mouillé. « Tenez, sentez-vous l’effet que me font ces œuvres ? Continuez à entretenir mon émoi « Excité par la situation, je caressai maladroitement sa vulve. J’étais peu expérimenté. Néanmoins, au bout de quelques minutes, j’entendis sa respiration s’accélérer. Elle plaqua ma main sur le haut de son sexe et gémit longuement. Avec un sourire, elle remit de l’ordre dans sa tenue. « Et vous ? quels effets cela vous fait-il ? « Elle posa sa main sur mon pubis.
Gêné car j’étais en érection. De ses mains agiles, elle s’attaqua à mon pantalon et mon caleçon qui glissèrent sur mes chevilles. D’une main, elle entreprit de me caresser. Elle me décalotta, tirant sur la peau pour dégager le gland et l’entourer de sa paume. Avec son ongle, elle agaçait l’extrémité du gland. « Laisse-toi faire, regarde ces toiles. Imprègne-toi d’elles. L’art et l’amour ne font qu’un. L’amour de l’art. L’art de l’amour. » Je ne pus résister longtemps. Sa dextérité, la situation incongrue dans laquelle nous nous trouvions. Mon inexpérience aussi. Je sentis le plaisir déferler en moi. Mon sexe fut agité de spasmes et j’éjaculai longuement. Ma voisine s’accroupit. « Je vais te nettoyer, sinon tu vas sentir le stupre. Tu as un beau sexe, bien allongé, assez mince pour te permettre d’explorer des voies interdites et pour faire le bonheur des jeunes filles en fleur » Sans le vouloir, Madame Lopand venait de m’enlever un terrible complexe. « Reviens demain après-midi mon petit Jean. Je me délecte déjà à l’idée de sentir ton pieu en moi. »

Le lendemain, je me présentai à la porte de l’hôtel particulier au moment où son propriétaire en sortait. Il me salua à peine et s’engouffra dans sa puissante automobile. Le majordome me guida vers le boudoir. A peine avait-il quitté la pièce que Madame Lopand arriva. Elle était vêtue d’une longue tunique qui moulait son corps. La première chose que je vis était sa splendide poitrine dont j’apercevais les têtons avec une précision émouvante. « Suis-moi » me dit-elle. Nous nous retrouvâmes dans une vaste chambre. « Embrasse-moi mon ange. Je veux sentir ta langue rouler contre la mienne, ta salive se mélanger à la mienne. Serre toi contre moi, fais naitre ce désir qui me conduira à te demander davantage. »

Difficile de ne pas répondre à cette douce invitation. J’approchais mes lèvres de sa bouche consentante. Le contact de nos lèvres m’électrisait. Je picorais sa bouche en lui tenant le cou, épousant mon corps contre le sien dont je sentais tous les reliefs.
Nos langues de trouvèrent, se séparèrent, revinrent au contact pour finir par danser un tango sensuel. Je la serrai contre moi, lui faisant ressentir mon désir exacerbé.

Nous restâmes de longues minutes serrés l’un contre l’autre, piétinant sur place, nous frottant lascivement l’un contre l’autre. « Déshabille-moi » me demanda-t-elle. J’attrapais le bas de sa tunique et la fis passer par-dessus ses épaules. Elle n’était plus vêtue que de bas gris tendus par un porte-jarretelles. Ses seins ressemblaient à de grosses pommes. Son ventre légèrement rebondi surmontait un pubis glabre. La fente de son sexe luisait d’une humidité, telle la rosée d’un matin fripon. A son tour elle me déshabilla, me dépouillant avec tendresse de mes vêtements, embrassant chaque nouveau coin de peau dénudé. Ce fut un délicieux supplice. M’attirant sur le lit, elle s’y laissa tomber, bras en croix, cuisses entr’ouvertes. « Viens me donner du plaisir. Caresse-moi, embrasse-moi, prends-moi. Prends ton temps. La jouissance se mérite. Pendant près d’une heure je récitais mes gammes et mes arpèges sur sa peau de braise. Pendant près d’une heure je la laissai aux portes du plaisir. « Maintenant viens en moi. Mais ne me noie pas. Pas encore. » Je la pénétrai lentement. « Prends ton temps, va doucement, lentement…oui, comme ceci. Oh ! comme c’est bon…. » Pendant un bon quart d’heure, je la limai doucement, lentement mais profondément. Son vagin était large, mon sexe peu épais ne frottait pas trop sur les parois, ce qui me permettait de tenir longtemps. Elle me repoussa, se mit à quatre pattes. Je revins en elle. Je recommençais, attrapant et caressant ses mamelles. « Viens maintenant dans mon cul. J’adore jouir ainsi » Je découvris la sodomie. Nous jouîmes ensemble.

Pendant près de deux ans je restais l’amant, du moins un des amants de Jeannette Lopand. Un jour, elle mit fin à notre relation. « Va Jean. D’autres femmes t’attendent et moi j’ai besoin de nouveautés. Tu es un merveilleux amant, pas un de ces baiseurs qui courent les jupons.
Jouis et vis »

De cette liaison, je garderai toujours le goût de la bienséance et de la courtoisie, même dans les moments les plus osés. De conquêtes en maitresses, je n’ai pas vu le temps passer. Je ne me suis jamais marié. Je n’ai pas eu d’. Mes conquêtes, je les cherchais du côté des artistes, des femmes de lettres cultivées et des jeunes filles. Avec ces dernières, mon sexe étroit leur permettait de ne pas avoir mal et d’atteindre le plaisir. Un plaisir que je partageais. Mes aventures pouvaient durer deux heures ou six mois.

Je rencontrai Rose un soir de concert. Rose jouait Schubert et Satie. Un univers sensuel qu’elle offrait au public. A la fin du concert, après que le public l’eut longuement acclamée, j’osai me présenter à elle dans sa loge, lui avouant dans une grande envolée lyrique que sa musique m’avait transcendé et fait atteindre le paroxysme du plaisir. « Vraiment ? » me dit-elle. Son regard descendit vers mon ventre. Le paroxysme de mon plaisir se devinait en relief et s’offrait à sa vue… Ses yeux remontèrent et croisèrent les miens. « Nous partageons alors la même quintessence de l’art » me dit-elle. Je tendis la main, l’attirai vers moi et la pris dans mes bras. Elle colla son pubis au mien. « Baise-moi bel inconnu» Lentement, je retroussai sa longue jupe, dénudant les jambes et les cuisses gainées de nylon. Point de culotte. Elle avait joué du piano le sexe libre de toute entrave. Un sexe trempé témoin d’un plaisir autant spirituel que charnel. Je fis glisser son haut sur ses épaules, dénudant ses seins nus. Je les léchais, faisant bander les têtons. La jupe fut bientôt par terre. « Baise-moi maintenant, ne me fais pas attendre ». Uniquement vêtue de ses bas, je la poussai contre le bureau. La fixant des yeux, je déboutonnais mon pantalon, sortis mon sexe bandé et l’enfilai, la pénétrant doucement. Je lui fis l’amour debout, taraudant avec une lenteur consommée son sexe humide au ralenti. Elle vint rapidement, s’accrochant à moi comme si sa vie en dépendait. Je continuai mes mouvements de métronome, excité par le fait que l’on put nous surprendre. Je me répandis en elle.

Je conservai des rapports réguliers avec Rose. Nous nous voyions régulièrement à des expositions où la beauté de ce que nous contemplions provoquait régulièrement chez nous des envies de sexe que nous ne pouvions que satisfaire au plus vite dans des endroits insolites. Je découvris sa bisexualité. Je lui présentais des amis ou des amies. Elle m’avoua qu’il lui arrivait parfois de séduire l’un ou l’une de ses élèves en qui elle avait subodoré une prédisposition à l’érotisme. Elle les choisissait parfois jeunes. Elle me proposa de m’en présenter et de partager. Bien entendu, j’acceptais. C’est ainsi que je connus Mathilde, Colette, Laure, Audrey…….

La première fut Mathilde. Une petite brune boulote. Agée de dix-huit ans, elle avait une poitrine généreuse. Elle avait déjà connu le loup. Rose me racontait comment petit à petit elle avançait avec cette jeune fille complexée par son physique, mais dont le jeu pianistique débordait de sensualité. Elle m’invita un jour à une de ses leçons. C’était donc la première fois que je rencontrais une de ses élèves. J’arrivais avant le cours. Mathilde arriva à son tour. Un peu gênée par ma présence, elle me salua poliment. « Mathilde, je te présente un ami, Jean. C’est un amoureux des arts, de la musique en particulier. Je lui ai dit combien ta façon de jouer me transportait. Je suis persuadée que lui aussi appréciera ton talent. Joue-nous ton Bach. » Mathilde était une petite brune, boulote, aux cheveux mi-longs, encadrant un visage rebondi aux lèvres fines. Sa poitrine se dessinait sous son chemisier, emprisonnée dans un soutien-gorge. Elle portait une jupe courte. Elle s’assit sur le tabouret de piano. Rose, m’adressant un clin d’œil, s’assit à côté d’elle et posa sa main sur sa nuque. Mathilde rougit légèrement et entama son morceau. Les notes étaient fluides, légères, sensuelles. Je surveillais Rose. Sa main caressait doucement la nuque de l’élève. Son autre main avait repoussé sa propre jupe jusqu’à l’aine et reposait sur son pubis. Le dernier accord retentit et s’éteignit lentement, prolongeant la quiétude du moment. Rose prit la main de son élève. « Touche mon sexe, regarde dans quel état ta musique l’a mis. Il ruisselle. Il attend la délivrance. Je suis certaine que le tien est dans le même état. Lève-toi. » Rose fit mettre son élève debout, la forçant à lui tourner le dos. Ainsi, Mathilde me faisait face. Elle ne pouvait ignorer mon érection qui déformait le devant de mon pantalon. Rose souleva sa courte jupe. Une culotte rose apparue, qui moulait un pubis charnu. Une trainée humide se voyait nettement sur le fin sous-vêtement, témoin de son excitation. Rose abaissa doucement le frêle rempart qui glissa le long des cuisses et des jambes avant de tomber au sol. Ecartant les lèvres, elle enfonça doucement une phalange dans le sexe de la jeune fille. « Tu es toute mouillée toi aussi. Jouer te donne du plaisir. Tu as vu, Jean aussi mouille à sa façon. Jean, montre-nous ton sexe. »

Les yeux rivés à ceux de la jeune fille, je déboutonnai mon pantalon et extirpai mon sexe raide de mon pantalon. Mathilde le regardait. Sa respiration s’était faite plus courte. Rose, collée au dos de son élève, avait entrepris de la caresser, enfonçant doucement un puis deux doigts dans le sexe. En même temps, son pouce appuyait sur son clitoris. Calquant le rythme de la masturbation de l’élève, je caressais ma verge. « Enlève ton pantalon, mets-toi nu » m’ordonna Rose. « Mathilde, va à lui. Offre-lui ton sexe. » Mathilde avança vers moi. Elle était encore habillée. Je l’allongeai sur le canapé, relevai sa jupe et approchai mon visage de son entre-cuisse. J’entrepris de l’embrasser doucement, de jouer avec ma langue un ballet qui trouvait son écho dans ses gémissements. Empoignant ses hanches, j’enfonçai ma langue dans son sexe étroit. J’alternai ces pénétrations linguales avec la stimulation de son clitoris. Je ne me pressai pas, je savais que le temps était mon allié, et qu’il contribuerait à l’amener au plaisir. Au bout de plusieurs minutes, le plaisir la renversa. Je me redressai et présenta mon sexe à l’entrée mouillée de sa vulve. « Tu veux Mathilde ? » Elle me répondit oui dans un soupir exalté. Je la pris doucement. Son jeune sexe, étroit, accueillait sans difficulté ma verge. Ce fourreau me ravissait. Je profitai de son corps de longues minutes, usant et abusant de ce sexe offert. Derrière nous, le regard extatique, Rose nous observait, la main sous sa jupe, elle se donnait du plaisir. Etrange tableau. J’étais entièrement nu, je baisais une jeune fille encore habillée dont la jupe était retroussée, tandis qu’une femme habillée se caressait en nous regardant. Ce tableau pourrait paraitre vulgaire, et pourtant il dégageait un érotisme torride. Je m’imaginai qu’un peintre aurait pu en faire un chef d’œuvre, accroché dans une de ces maisons bourgeoises qui cachent tant de secrets d’alcôve. La jouissance me surprit sans que je ne l’aie sentie arriver. Je me retirai de Mathilde prudemment ne sachant si elle avait une contraception et les jets laiteux se dispersèrent sur son ventre.

Après le départ de Mathilde, nous fîmes l’amour Rose et moi. Elle avait voulu rester habillée, retroussant sa jupe, comme pour imiter son élève.

Il y eut d’autres élèves…jusqu’à Audrey. Audrey n’avait pas encore dix-sept ans. La première fois que je la vis, j’appréciais ce mélange de timidité et de sensualité. Elle était vêtue d’une jupe sage et d’un pull sous lequel se dessinait une poitrine moulée dans un soutien-gorge. Rose la fit s’assoir au piano et lui intima l’ordre de retrousser sa jupe. Elle joua ainsi les cuisses dénudées, ajoutant une sensualité trouble à son jeu. Un divin tableau. Rose assise à côté de moi sur le canapé pressa sa cuisse contre la mienne. Bientôt, nous nous caressâmes. Je bandais, elle mouillait. A la fin du morceau, un Chopin remarquablement joué, Rose se leva et alla chercher son élève. Elle la débarrassa de son pull et de son soutien-gorge. Ses jeunes seins tenaient tout seuls. Les mamelons étaient érigés. Rose lui a demandé de me caresser. Ses mains étaient douces. Le sexe prêt à exploser, je me suis dégagé. Nous avons dénudé Audrey et l’avons léchée pour la préparer. Je savais qu’elle n’était plus vierge. Elle m’a sucé puis je l’ai prise. C’était divin. Dans ma tête, les notes de son prélude de Chopin résonnaient encore. Elle a joui. Nous avons joui. Ce n’était plus le prélude. C’était le temps du nocturne.

Elle m’avait raconté son histoire avec cet Alexandre et je lui avais promis de le retrouver. Ce que je fis facilement. L’homme avait un physique avantageux. Je comprenais qu’il ait plu à la jeune fille. Par contre, c’était un coureur, rien de plus. Un de ces innombrables dragueurs qui couchent tout ce qu’ils trouvent sur le premier matelas venu.. Le genre de type à broyer le cœur d’artichaut d’une gamine. Je fis sa connaissance dans un bar. La conversation glissa sur les femmes. Je lui dis que j’avais une amie, professeur de piano de son état, à la recherche de sensations fortes, qui adorerait certainement le connaitre. Il était ferré. Rendez-vous fut pris pour le samedi suivant. Je connaissais Rose et je me doutais que ce ne serait pas une corvée pour elle.

Je téléphonai à Rose et lui expliquai mon plan. Il fallait qu’Audrey découvre la face cachée de son amoureux. Que le choc soit tel qu’elle comprenne et ne perde pas son temps avec cet homme qui allait lui voler son innocence et la meurtrir pour de longues années. Le jardinier arriva à l’heure dite. Rose, vêtue d’une simple chemise d’homme, les jambes gainées de nylon noir, n’eut aucun mal à le séduire. Elle mit un slow langoureux et l’enlaça. Ils se retrouvèrent très vite nus. Il la pénétra pour leur plus grand plaisir. Je me déshabillai promptement, assistant passivement à ce spectacle érotique. Rose avait déjà joui par deux fois quand la sonnette de la porte retentit. J’ouvris à Audrey. Elle fut surprise de me découvrir nu, le sexe en érection. Elle avait mis une jupe sage et des bas ou plus vraisemblablement des collants. La pointe de ses seins se dessinait avec netteté sous son pull, dévoilant l’absence de soutien-gorge. Je passai derrière elle et appuyant mon sexe tendu contre ses fesses, je la poussai vers le séjour. Le jardinier tourna la tête vers elle et lui dit bonjour, ajoutant qu’il était en train de baiser une bonne salope et qu’il s’occuperait d’elle après. Qu’elle n’avait qu’à s’occuper de moi en attendant. Audrey eut la réaction attendue et s’enfuit en courant. Elle dut passer une semaine atroce et je m’en voulais. Rose la récupéra le samedi suivant et lui expliqua notre stratagème. Elle sut trouver les mots pour la réconforter. Audrey allait enfin pouvoir commencer son travail de deuil et oublier son amant volage pour enfin commencer à vivre. Je n’eus plus l’occasion de croiser Audrey. J’eus parfois des nouvelles par Rose. Ainsi va la vie…..


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