Collection Histoire Courte. Porcinet (1/1)
Jai eu la chance de rencontrer le comte de Grassouillet.
Tout petit déjà, ses copains lappelaient Porcinet, il était tout rond, pour arranger le tableau, il était bigleux.
Ses copains cest un grand mot, il a toujours été un repoussoir pour les garçons de son école.
Je dirais même mieux, la tête de Turc, celui qui se retrouvait rué de coups, ses lunettes régulièrement cassées.
Alors pourquoi, moi une jolie petite blonde, quand je lai rencontré de façon fortuite, lors dun vernissage où javais accepté de faire le service pour une paye espérant couvrir mes dettes, je lai regardé différemment.
Quand il est venu prendre un verre sur le plateau que je devais promener entre les invités de ses parents, jai tout de suite vu que ce presque trentenaire manquais daffection et que cétait la porte à franchir pour régler définitivement tous mes soucis financiers.
Quand jai réussi à repasser près de lui après être allée chercher un nouveau plateau, je lui ai fait mon plus beau sourire.
Il a paru surpris quune jolie femme comme moi fût la serveuse du champagne le regarde avec intérêt.
Jai continué mon travail, le temps pressait, les invités commençaient à séclipser.
Le repérant, je tenais toujours un plateau avec huit verres dessus.
Je me suis arrangée pour passer derrière lui et je lai fait toucher par son dos.
Tout est tombé, plateaux et verres dans un bruit comme celui que fait une glace qui se brise venant se répandre et se briser au sol dans un premier temps.
Sans oublier le bruit du plateau métallique, le moment crucial était là, sa mère est accourue.
- Petite incapable, regardez le pantalon de mon fils, il est entièrement taché par le champagne.
- Attendez madame, je vais arranger cela.
Javais une serviette sur mon bras, je me suis jetée à ses pieds au risque de me couper avec le verre des coupes de champagne pulvérisées.
Je savais prendre mes risques.
Javais discrètement ouvert le premier bouton de mon chemisier.
Je savais que ma poitrine serait aux premières loges devant ses yeux et je comptais dessus pour gagner le combat que je venais dengager.
- Mère, évitez de vous en prendre à cette petite, cest moi qui suis en cause.
Jai touché son plateau avec mon dos et je lai fait tomber.
- Merci monsieur, je mexcuse tout de même, je suis peut-être passée trop près de vous.
Perfide je tombe en larmes.
Il maide à me relever et je cherche à marquer le dernier point.
Je me colle à lui, ma poitrine ayant marqué le premier dans toute sa splendeur, lobligeant à me prendre dans ses bras.
- Mademoiselle, veuillez vous tenir, même si mon fils dit que cet accident semble être sa faute.
Retournez en cuisine petite dévergondée.
Cest loin dêtre gagné, ma future belle-mère semble aux aguets.
Ça fait des années qu'elle est aux aguets.
Je prends conscience quaprès avoir mis au monde un garçon obèse, elle la tellement couvé que ce que javais entendu sur elle, est loin dêtre la vérité.
La comtesse serait une roturière comme moi et avait les murs légères dans sa jeunesse.
À Paris où le comte la rencontré, elle aurait été considérée comme la pute de limmeuble où elle habitait.
En attendant, belle-maman ayant tourné le dos, Porcinet, met sa main dans la poche de sa veste et en sort une petite carte, quil me glisse dans mon décolleté, touchant par là même mon sein.
Quand je dis que mes seins sont devenus primordiaux pour mon avenir.
- Appelez, jespère vous revoir.
Jattends dêtre sortie après avoir reçu mon enveloppe, la comtesse me regardant dun regard noir, sent-elle que jen veux à son poussinet.
Je laisse mariner le comte pendant presque deux semaines.
Sur la carte en plus de son numéro de portable, ladresse de son lieu de travail.
« Roland Porcinet courtier en bien.
06 00 00 00 00.
22 impasse
.
Neuilly sur seine 92 200. »
Je sais Grassouillet et pas Porcinet.
Je vous cache le numéro de téléphone grandes coquines, vous seriez capable de me voler mon coup.
Il vaut plusieurs millions deuros.
- Bonjour monsieur le comte de Grassouillet.
Heureux de vous croiser, jallais chez une dame moccuper de la lever.
- Vous vous occupez de personnes âgées, ça peut mintéressé pour maman.
Elle ma eu à 42 ans, jai été sa surprise.
Tous les médecins disaient quelle était stérile.
- À oui, 42, vous avez au plus 25 à 26 ans ?
- Vous êtes gentille, jen ai 32, elle en a 74 presque 75 dans deux mois.
- À oui, quand même, vous avez raison, il faut savoir anticiper.
Je refuse de vous donner mon coup, mais je peux vous dire que grâce à la carte, jai mis 10 jours à tourner devant la porte de son agence avant darriver à le croiser comme maintenant en tête à tête.
- Vous avez oublié de me rappeler !
- Monsieur le comte, aurais-je été raisonnable si je vous avais appelé.
Vous mauriez pris pour une pute cherchant à vous soutirer du fric.
Sachez que même si ma vie est rude, je la gagne honorablement.
- Vous avez cru ça, mais quand je vous ai donné ma carte loin de moi lidée de coucher avec vous.
« Eh ! Porcinet prend moi pour un jambon, ton regard lubrique posé sur ma poitrine en disait beaucoup sur lenvie que tu avais de me baiser. »
Mesdames, vous croyez que je viens de mettre mon plan en lair en prononçant cette phrase.
Inutile despérer, je suis peut-être conne, mais ce sont dautres mots que je dis au comte.
- Monsieur le comte, je sais votre grand respect des femmes !
Ça se voit à la manière dont vous avez tourné les yeux quand jétais à vos genoux.
Vous êtes un vrai gentleman.
- Avez-vous cinq minutes, je vous offre un verre ?
- Hélas, jai ce rendez-vous qui est primordial pour ma crédibilité dans mon métier.
- Je vois que vous avez un portable dans la poche arrière de votre jean, donnez-le-moi, cest moi qui ce coup-ci vous appellerais.
Quel jour êtes-vous de repos ?
- Tous les samedis.
- Je vous appellerais.
Une nouvelle fois jai pris mes risques, il est vrai que jai une mémé à aller lever quand jarriverais elle aura fait dans ses couches alors cinq minutes plus tôt ou plus tard quelle importance.
Mon avenir passe avant et je voulais que ce soit lui qui prenne linitiative.
Vendredi.
- Oui, demain, oui je suis daccord.
Tenu aguichante pantalon blanc soulignant ma taille de guêpe et d'un chemisier de même couleur ainsi que mon soutien-gorge.
Restaurant avec des larbins autour de moi.
Certains étant à la limite de lincident avec une cliente dans leur comportement.
Tous doivent se dire comment une jeune femme ayant postulé à miss Bourgogne et ayant fini première dauphine peut-elle être avec un tel garçon.
Il me raccompagne, juste un bisou sur ma joue mais avec la promesse de faire une promenade au parc Montsouris laprès-midi du dimanche.
Promenade sympa finissant la main dans la main.
Samedi suivant, il sagenouille et me donne une bague qui doit couvrir mes dettes.
- Tu es sûr que je dois accepter, tout va si vite.
Jaurais pu comme chaque fois que jai rencontré un garçon depuis que je me suis émancipée de la tutelle familiale baiser avec dès le premier soir.
Je pense quil est plus judicieux dattendre la nuit de noces.
Ce matin, coup de téléphone de Roland.
- Corinne, venez à notre hôtel particulier à Neuilly, maman est mal.
Attaque cérébrale quand mon fiancé lui a dit que jétais la fiancée.
Dans les mois qui ont suivi Porcinet ma passé la bague au doigt.
Appelez-moi madame la comtesse.
Effacé mes dettes, la carte Visa Infinite qui ma été ouverte à tout payé.
On a baisé pendant notre nuit de noces.
Jai été surprise car il compense son embonpoint par une bite de cheval qui contre toute attente ma fait jouir.
Depuis deux mois, je vis dans la villa de Saint Trop où sa famille a cette résidence.
Je moccupe de belle-maman qui est incapable de dire un mot ou aussi en écrire un étant complètement gaga.
Jai à ma disposition un homme de couleur très balaise.
Il maide à la mettre dans la baignoire et dans son lit.
Nous prenons soin delle, aujourdhui on lui a mis son maillot de bain, et nous lavons descendu dans sa piscine dans une bouée.
Elle me regarde, ses yeux, seule partie de son corps, ayant encore des réactions seraient de vraies lames quand je me pends au cou de mon amant depuis notre arrivée et son embauche.
Avec lui et sa belle queue quil vient de mettre dans ma chatte ça été le premier soir dès que Porcinet est retourné à Paris nous gagner du fric.
De quoi pourrait-il se plaindre je moccupe de belle-maman qui peut assister à tout moment à des films pornos avec sa belle-fille en vedette chaque fois que nous baisons avec Abdou.
75 ans aujourdhui, si la vie est toujours aussi dure, je veux bien que belle-maman vive jusquà 102 ans.
Pourquoi 102, je lignore ?
Comments:
No comments!
Please sign up or log in to post a comment!