Vive La Mariée

Cette journée restera marquée d’une pierre blanche. Camille, mon amie depuis le lycée, mon alter ego féminin si proche de moi que l’on nous prend souvent pour frère et sœur, ma Camille, se marie ! Non, non, je n'ai pas dit « nous nous marions », mais « elle se marie ». Moi, je me contente d'être son témoin. Un témoin pas comme les autres, je le reconnais…

Nombre de nos amis ont cherché de multiples explications à mon rôle de témoin alors qu'ils m'auraient davantage imaginé dans celui du marié. D'après les indiscrétions qui sont parvenues à mes oreilles, ils ont conclu que notre union est impossible car, au vu de nos liens si étroits depuis quinze ans, elle serait quasi-ueuse. Mais la vérité, notre vérité est toute autre. Lucas, son futur mari lui apportera ce que ma nature très bohème ne peut lui donner : la fortune et des s.

En attendant le départ du cortège vers la mairie, je profite déjà des largesses du marié. Pour rendre cette fête inoubliable, il a tout simplement loué un château du XVIIIème.

Depuis la cour d’honneur, on accède au vestibule qui mène à un magnifique escalier en marbre. Celui-ci débouche sur un long couloir desservant les salons d’apparat répartis sur tout le niveau. Une nouvelle volée de marches dessert le deuxième étage où les chambres des hôtes donnent sur un parc à l’anglaise. Celle qui m’est attribuée, ornée de tapisseries et de riches étoffes de soie, est entièrement aménagée avec du mobilier d’époque, dont un superbe lit à baldaquin dans lequel je me prélasse actuellement.

Un léger grattement à la porte attire mon attention. À ma grande surprise, je reçois une visite des plus improbables, celle de la personne dont l’emploi du temps est le plus minuté : Camille entre comme un courant d'air tourbillonnant en fermant au passage le verrou.

- Oh, Jean, si tu savais comme je suis excitée ! Il ne me reste plus qu'à mettre ma robe de mariée et je suis prête ! Je me sens femme comme jamais !

Sans me laisser placer un mot, elle fait glisser sa robe fleurie à terre, découvrant les dessous dont elle me parle avec volupté depuis des mois, les yeux pétillants.

Une superbe guêpière en dentelle blanche rehausse son admirable poitrine. Un string quasi transparent dévoile son intimité plus qu’il nela cache. Desbas très fins dont la blancheur virginale et la douceur apparente semblent appeler les baisers et les caresses. Ses escarpins blancs à talons magnifient le galbe de ses jambes.

Sans plus attendre, elle vient s'assoir contre moi.

- Je suis belle et désirable, n'est-ce pas ? Femme fatale ? Qui me résisterait ? Même pas toi ! Je suis sûre que tu bandes comme un cochon !

Joignant le geste à la parole, elle tâte à travers mon pantalon mon engin qui a déjà pris de belles proportions et me lance un regard triomphant. Je n’ai pas le temps de me dégager qu’elle défait d’une main experte bouton et braguette, libérant avec dextérité l’objet de toute son attention.

- On n'a pas beaucoup de temps. J'ai envie de toi, tu bandes pour moi, alors pas de chichis : à l'attaque !

- Ta ta ta, ce soir, c'est ta nuit de noces, alors s'il y a un jour dans ta vie où tu réserves ton minou pour ton mari, c'est aujourd'hui !

Elle s'arrête un instant, songeuse, puis s’installe à califourchon sur moi.

- Tu as raison ! Pour sa fortune, je peux bien lui laisser le monopole de ma figue pour un jour !

Interloqué, je suis incapable de suivre son raisonnement. Fasciné par la beauté de cette nymphe parée de cette splendide lingerie, il m’est impossible de résister. Je me rends totalement, abandonné à ses envies. Je sens ses mains prendre mon dard avec assurance. Le guider le long de son string qu’elle écarte sur le côté. Elle caresse quelques instants son clitoris avec mon gland. Elle le fait glisser le long de sa fente d’avant en arrière pour le ressortir aussitôt, lui faire poursuivre sa course de quelques centimètres et le placer, sans plus de cérémonie, directement sur l’œillet de son anus !

- Mais, Camille, tu vas avoir mal ! Sans préparatifs ni lubrifiants, tu n'y penses pas !

- D'abord, j'en ai très envie.
Ensuite, je sais ce que je fais. Et, de toute façon, dans cette position, c'est moi qui mène la danse !

Aussitôt, je la sens s'empaler sur mon pieu, insistant tout en grimaçant ! Elle continue sa besogne sans faillir, par à-coups successifs, jusqu’à ce que je sente ses fesses contre mes cuisses. Elle reste ainsi un moment immobile, yeux fermés. Malgré ses traits tendus, elle est toujours aussi rayonnante et je mesure ma chance de bénéficier d’une telle amitié, toujours plus profonde et sensuelle. Puis, elle commence doucement des mouvements de va et vient de plus en plus amples. Je sens mon sexe délicieusement enserré dans cet étroit conduit. Elle se relève soudainement jusqu’à ne garder que mon gland en elle. Seraient-ce les impératifs horaires qui se sont rappelés à elle ? Elle se laisse alors retomber de tout son poids pour que mon sexe entre tout entier dans son fondement, recommençant encore et encore. Je me laisse faire avec délice, le regard capté par ses mains qui écartent sa guêpière, dégagent ses seins, les étirent, les maltraitent et les pincent même par moment !

Elle poursuit sa cavalcade sauvage, se penchant vers moi pour que je tête, suce, lèche et mordille ses tétons durs et gonflés à en être provocants avant de me chuchoter dans un souffle :

- Viens, Jean, je veux ta sauce dans mon cul !

Le contraste est si grand entre cette belle mariée en dessous raffinés et son langage aussi cru, presqu’ordurier, que je ne peux m’empêcher de prendre un ton très précieux :

- Ma chère Camille, vous comprendrez qu'en galant homme que je suis, je ne peux que m'exécuter pour satisfaire les désirs d’une si aimable et si talentueuse promise !

Sentir ma semence s’épandre en spasmes successifs tout au fond de ses fesses me procure un plaisir rare et me transporte dans un monde ouaté et merveilleux, proche de la béatitude absolue. À peine suis-je revenu à la réalité que Camille s'est rajustée, recoiffée, passée de l'eau sur le visage avant de disparaître :

- Le temps presse : je cours enfiler ma belle robe de mariée, reine d’un jour !

Heureusement que l’état de la literie ne laisse pas le moindre doute car, tout s’est passé si vite que j’aurais pu me demander si je n’avais pas rêvé…

Camille est ainsi : imprévisible, impulsive, fantasque, sûre d'elle et surtout irrésistible ! Je dois reconnaître que c'est sur son initiative bienheureuse que notre connivence et notre complicité se sont traduits par de multiples jeux sensuels et sexuels depuis bientôt quinze années, à l'insu de tous.


Dans la calèche qui nous mène à la mairie, j’admire discrètement Camille avec sa robe et son voile blanc. Qui pourrait se douter de sa nature extravertie ? J’en suis le seul témoin, puisqu’elle la camoufle avec habileté sous des allures de jeune femme sage et soucieuse des convenances.

Une fois installés dans la salle des mariages, ma proximité de témoin me permet de deviner son léger déhanchement d'une fesse à l'autre dont j'imagine sans peine l'origine. Juste après le "Oui" fatidique, elle se tourne vers moi et me fait un discret clin d'œil. Au moment de signer le registre d'Etat-Civil, elle me glisse à l'oreille :

- Pour me rassurer, je voulais absolument sentir les effets de ta queue au plus profond de moi au moment de dire "Oui" : tu es et tu resteras toujours mon complice sensuel, l'amant qui sait me guider vers l'extase !

Comme Lucas se tourne vers nous avec un regard interrogatif, je réponds plus fort en lui souriant, jouant de l’ambivalence de la situation :

- Je voulais être le premier à t'en féliciter, Camille : je te souhaite, ainsi qu'à l'homme de ta vie, tout le bonheur imaginable !

À l'issue du vin d'honneur, sentant Camille fatiguée d'avoir embrassé des centaines de joues de personnes dont elle ne se rappelle déjà plus les noms, je m'approche et prends sa main tout en disant au nouveau marié :

- Lucas, tu permettras au témoin d'enlever ta femme le temps d’un tour du parc, afin de lui permettre de reprendre son souffle avant le dîner ?

- Tout ce que tu voudras Jean ! Je te suis tellement reconnaissant de ne pas l’avoir épousée avant moi, répond-il avec un grand sourire.

Je sens alors les doigts de Camille serrer fort ma main tandis qu’une petite moue aussi espiègle que fugitive apparaît sur son visage.

Le parc est grand et majestueux. Grâce à l'approche du crépuscule, nous avons vite fait de disparaître dans une allée forestière avant de nous aventurer dans un sentier sinueux.


- Mais, où m'emmènes-tu Jean ? Je ne suis ni chaussée, ni vêtue pour une promenade en forêt !

- Ne t'inquiète pas : nous sommes arrivés.

À quelques dizaines de mètres de nous, aux trois quarts caché par la végétation, apparaît un ancien kiosque à musique ceinturé d'un garde-au-corps artistiquement forgé. Comme des s découvrant une cabane magique, nous montons rapidement les marches.

- Ma belle amie, c'est à mon tour de prendre la main ! Reste accoudée à la barrière, ferme les yeux et laisse-toi porter par la magie des airs champêtres qui ont du être joués en ce lieu enchanteur par des musiciens en longues perruques frisées!

Je m’agenouille alors derrière elle, relève très progressivement sa robe. Je caresse doucement ses fines chevilles et les embrasse à travers ses bas si doux. Mes mains, puis mes lèvres s’emparent progressivement de ses mollets. Les gémissements qui montent de sa bouche me réjouissent et m’encouragent à poursuivre ma progression jusqu’à ses genoux. Je me fais violence pour ne pas accélérer le rythme. Lorsque j’arrive aux cuisses, Camille les écarte d’elle-même de plus en plus.

À la lisière de ses bas, mes mains remontent entièrement sa robe sur ses hanches. Ma langue embrasse sa peau nue. La lèche longuement, avec une lenteur délibérée accentuant les gémissements de la belle mariée. L’odeur de son désir chatouille mon odorat. Je glisse alors son string sur le côté comme elle l’a fait quelques heures auparavant. Puis, écartant ses fesses de mes mains, ma langue trouve rapidement son chemin entre ces deux collines. Elle irrigue et lubrifie longuement le doux vallon. La sentant prête, incapable de retenir plus longtemps son impatience, mes doigts prennent alors doucement le relais, vérifient la souplesse de l'anneau magique. À plusieurs reprises, mon majeur s’aventure entre les lèvres de son sexe pour recueillir un peu de la douce et odorante liqueur produite par son désir et retourne en tapisser l’entrée de la grotte défendue, sentant le muscle délicieusement palpiter autour de lui. Patiemment, je le fais aller et venir, tourner doucement, pour élargir peu à peu à le passage, jusqu’à ce qu’il puisse accueillir un deuxième, puis un troisième doigt.

Je les retire alors pour y glisser mon membre vigoureux, tendu comme rarement par tous ces préparatifs. Contrastant avec la fougue du début d'après-midi, je le fais coulisser longuement avec douceur dans cet orifice, devenu étonnement accueillant.

Ses murmures, ses gémissements, ses exclamations étouffées, me font comprendre que, en raison des tabous mis sciemment à mal, notre connivence, notre complicité, notre harmonie atteignent des sommets inégalés. Ces instants hors du temps scellent à jamais notre alliance sensuelle, autrement plus solide que les consentements reçus par le maire. Ce pacte secret donne à nos vies une plénitude que peu ont et auront la chance de connaître.

Ramené au présent par l’orchestre appelant les convives à rejoindre les salons de réception, j’encourage Camille à jouer de sa main sur son bouton d'amour. Dans un même élan, nos corps, nos voix, nos cœurs se mettent alors à l’unisson pour clamer notre bonheur dans une jouissance simultanée.

En remettant avec délicatesse et tendresse son string en place, je prodigue ces derniers conseils à la jeune mariée :

- Avant ta nuit nuptiale, enlève ce bout de tissu superflu imprégné de mon sperme... et n'oublie jamais que cet orifice m'est réservé puisque tu t'es promise à ton mari dans le seul et unique but d’avoir des s !

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