Mon Nouvel Oncle (1)
Mon Nouvel Oncle (1)
La Rencontre
Mes grands-parents avaient divorcé très peu de temps après la naissance de ma mère, la laissant seule à son père pour sen aller vivre une « mauvaise vie » comme on le disait à lépoque.
Elle a donc été élevée à la campagne, dans sa famille paternelle, des paysans, qui lont tout autant choyée que donné de bons coups de trique, lui inculquant régulièrement, tout dabord une indifférence, puis ensuite une vraie haine vis-à-vis de celle qui lui avait donné le jour et qui lavait abandonnée
Pour dautres plaisirs comme on disait pudiquement à lépoque.
Ses rencontres maternelles étaient rares, annuelles, je crois, à lécole du village, entourées de gendarmes pour veiller à ce que la Loi, le droit de visite soit bien respecté, avec leur regard méprisant envers cette femme, et les corrections pleuvant sur ma mère, une fois rentrée, parce quelle avait approché cette créature de « mauvaise vie », bien quelle nen ait pas eu vraiment le choix.
Elles ont quand même cessé et ma grand-mère a poursuivi sa vie, on ne savait pas trop où, elle était beaucoup trop taboue dans la famille et le silence était total, sans doute aussi, parce que personne ne savait quoique ce soit à son sujet.
Ma mère est devenue une très jolie jeune fille, a épousé mon père et ma donné le jour deux ans après. Quelle déception pour elle
Elle voulait tellement une fille, que lorsquelle a aperçu le petit appendice à mon bas ventre, elle en a été terriblement déçue. Par malchance, elle na plus pu avoir d par la suite
Hélas.
Je vais passer sur mon enfance et mon adolescence, remplie de joies et de peines, comme chez tous les ados. Mon plus grand bonheur avait été mon dépucelage au Lycée Militaire, où même si javais déjà eu le plaisir de sucer quelques bites auparavant, celui de sentir un gros membre viril prendre possession de mon intimité mavait procuré un bonheur intense, dont je ne me lassais pas, pour le plus grand plaisir de mon sous-off à qui javais offert ma virginité et qui en profitait totalement.
Fin de secondaire, Bac en poche avec mention Bien, je devais rejoindre le cocon familial mais surtout, quitter ce mec si viril et qui me possédait avec tant de vigueur.
Lannée suivante, vivant toujours chez mes parents à Nice et poursuivant mes études universitaires
Coup de théâtre en rentrant chez moi
!!!
Ma mère était en pleurs, désemparée, ne sachant que dire ou que faire, mon père essayait de la réconforter du mieux quil pouvait. Elle avait reçu une lettre de sa mère, sans nouvelles delle depuis une vingtaine dannées, et elle souhaitait la rencontrer. Sans beaucoup de détails, elle lui disait quelle avait refait sa vie, quelle sétait remariée très longtemps après, veuve depuis, et quelle avait eu un fils tardivement. Elle désirait une rencontre, même si elle devait être unique, juste pour que ma mère sache quelle avait un demi-frère, beaucoup plus jeune quelle. Il navait à peine que 10 ans de plus que moi.
Après avoir été informé avec un peu plus de détails, et pas mal de palabres, jai donné mon avis.
« Tout le monde doit avoir une chance, et, Maman, si tu peux enfin connaitre la vérité, la version de ta mère, tu seras mieux à même de te faire ta propre opinion dans cette histoire qui empoisonne ton existence depuis si longtemps. »
« Je ne sais pas si je pourrais Marc, je ne lai pas vue depuis des années, et on ma distillé tant de haine à son égard »
« Et bien
Tu mets ça de côté Maman
Finalement, jai bien envie de connaitre cette grand-mère que je ne connais pas et cet oncle surgi du ciel
!!! »
La rencontre a eu lieu, pas chez nous mais dans un restaurant de Nice, pour un déjeuner où jallais rencontrer la partie de ma famille que jignorais, sans aucun apriori, comprenant langoisse de ma mère et décidé à la soutenir.
Installés à table, jai vu sapprocher de nous une très belle femme, copie conforme de ma mère avec quelques années de plus, accompagnée dun jeune homme
Magnifique
Dun métissage sublime où le noir lavait emporté quand même, du genre café au lait avec très peu de lait
En quelques secondes, jétais « fou » amoureux de lui
(Jai toujours été Coup de Foudre
) Mais cétait mon oncle.
Lapéritif avait était glacial, personne nosant prendre la parole, tellement cette réunion semblait ubuesque. Une mère retrouvant sa fille après 20 ans dabsence, lui présentant son demi-frère, Claude, bien noir quand même et rencontrant son petit-fils quelle ne connaissait pas. Personne nosait parler, ne sachant pas trop quoi dire en fait
Comment combler une absence aussi longue
!!!
Dun coup, jai senti une main sur ma cuisse, lenserrant un peu, comme si Claude cherchait un peu de force, et mon approbation pour prendre la parole.
« Je suis trop content dêtre enfin avec vous, toi, Camille, ma sur, François, mon beau-frère, et bien sûr, Marc, mon neveu. Maman ne ma parlé de votre existence que très récemment, bien après le décès de mon père, et cest moi qui ai insisté pour vous voir »
« Merci Claude, même si je suis désemparée de me trouver face à vous, je suis quand même contente davoir un frère
Et
on verra par la suite » En fondant en larmes.
Ma grand-mère est restée de marbre, à mon sens, non pas par froideur, mais surtout ne sachant pas trop comment réagir. Grace à Claude, latmosphère sétait quand même relativement détendue, et le déjeuner sest déroulé dune manière plus conviviale, où nous avons appris que ma grand-mère vivait à Marseille depuis des années, quelle avait eu Claude sur le tard, remariée après la guerre avec un officier français Ivoirien, décédé aux derniers combats de la guerre dAlgérie.
Le restaurant où nous déjeunions appartenait à un très bon ami de mon père, qui lavait informé de cette situation un peu particulière, et qui nous avait mis un salon privé à disposition, si la discussion devait se poursuivre dune manière plus intime et familiale.
Connaissant le caractère un peu fantasque de ma mère et sa tendance à semporter très vite, je ne tenais pas du tout à assister à ce déballage de vieilleries, de rancur, danimosité, en comptant sur mon père, dont le calme et la maitrise des situations conflictuelles était exemplaire, il y était habitué depuis si longtemps, le pauvre.
Claude, adorable et charmant avec moi, caressant ma cuisse de plus en plus fréquemment et affectueusement comme pour me rassurer, sest soudain levé.
« Maman
Allez prendre tous les trois, le café qui vous est servi au salon, Marc et moi ne nous sentons pas très concernés par tout ce que vous avez à vous dire. »
« Mais Claude
Tu dois rester, tu dois tout savoir
!!! »
« Et bien, tu me le diras après Maman, pour linstant, je préfère aller me balader dans le jardin avec Marc, mon nouveau neveu, dont jai trop hâte de faire la connaissance sans que votre passé y interfère »
« Tu me permets de sortir avec Claude, Maman ? Et de vous laisser régler ça entre vous ? »
« Oui Marc, je pense que cest mieux comme ça »
« Merci Maman »
Je me suis approché à son oreille, comme pour lui faire un bisous en lui chuchotant :
« Tu oublies tout ce quon a pu te dire sur elle et tu la laisses parler, ensuite, tu lui diras, très calmement, ce que Toi tu as vécu et ressenti, daccord ? »
Claude ma conduit vers le jardin, sa main sur mon épaule, ségarant aussi sur mon dos, dun geste protecteur, mais qui me donnait des frissons.
Assis sur un banc un peu à lécart, abrités par un entourage darbres et de feuillages, nous avons parlé sereinement, nous sentant, lun comme lautre, peu impliqués par ce vieux conflit. Il ma appris quil avait trouvé un travail à Nice et que cétait la raison pour laquelle il y était venu, avec sa mère, pour lui trouver un logement et laider à sinstaller. Cest après quelle lui ait avoué connaitre bien Nice, y avoir vécu, quelle lui a révélé tout son passé, son premier mariage, lexistence de ma mère, et la mienne de part là même.
Je buvais ses paroles, et je le contemplais dans toute sa splendeur de mâle. Dieu que mon oncle était beau. Mon regard sur lui ne lui avait pas échappé, bien sûr, ni mon plaisir quand il caressait ma cuisse, ni mon offrande quand je louvrais de plus en plus, pour le laisser remonter, à la limite de lindécence où il avait pu se rendre compte de lémotion, on va dire pudiquement, quil me procurait.
« Oncle ou pas, je suis trop content de te connaitre, Marc »
« Moi aussi Claude
Tu es
merveilleux
!!! »
Il na pas fallu très longtemps pour quil me serre dans ses bras, me couvrant de caresses et de bisous, jusquà joindre ses lèvres pulpeuses au miennes. Jétais dans les bras de mon « oncle » certes par le sang, mais dont je venais de faire la connaissance, et la preuve de son désir creusait mon ventre dune manière que je navais jamais connue. Je navais alors quune vague idée de ce que son sexe pouvait être, mais ça me paraissait
. Inimaginable
!!!
Ses immenses mains ont pétri mes fesses, incrustant encore davantage ce monstre de chair sur moi.
« Rassure-moi Marc, je ne me suis pas trompé à ton égard
. Tu aimes les hommes, et surtout
ne le nie pas. »
« Comment je pourrais dire le contraire en étant aussi fort dans tes bras
. Mais tu las compris comment ? »
« Ce nétaient pas des yeux de neveu que javais sur moi quand on sest vus tout à lheure, mais le désir suintait par tout ton corps. »
« On peut pas Claude
Tu es mon oncle
»
« Depuis quelques heures seulement
Non ? »
« Oui, cest vrai »
« Alors, on se fout complètement de ce quils se disent là-haut, mais demain, tu viens visiter mon nouvel appartement, et on se découvrira, comment dire
Un peu mieux
Plus profondément
. Daccord ? »
« Je me débrouillerais
Mais volontiers
Je crois quon a envie lun et lautre, comment dire
de se connaitre intimement. »
« Tu es puceau ? Vierge ? Pas encore connu lamour ? »
« Non Claude, jai déjà connu ce plaisir dappartenir à un homme
»
« Jespère quil était bien membré, parce quavec moi, comme tu as pu le constater, ça ne sera pas très simple
Toujours daccord ? »
« Plus que jamais
»
Même si javais été très stupéfié de sa franchise, de son ton très direct, il me rassurait. Cette journée avait tellement étonnante, que plus rien ne me surprenait vraiment.
Nous sommes allés rejoindre la famille au salon, assez dévastée, ma mère et ma grand-mère pleurant autant lune que lautre, mais il ny régnait aucune animosité.
« Maman, je ne sais pas ce que vous vous êtes dit ensemble, on en parlera plus tard. Quoiquil en soit, et quel que soit ton choix avec ta mère, Claude est mon oncle. Je viens de faire sa connaissance et il est hors de question que je rompe tout contact avec lui. Ta vie cest ton choix, ma vie, cest le mien. »
« Camille, je ne sais pas ce que vous avez décidé avec Maman, il vous faudra sans doute beaucoup de temps pour tout comprendre. »
« Je sais Claude, tu ny es pour rien dans tout ça
!!! »
« Et Marc non plus
Donc, si vous voulez continuer à vous déchirer entre vous, cest Votre problème
Pas le nôtre
»
« Ça veut dire quoi ça ? »
« Que je vais montrer mon nouvel appartement à Nice à Marc et que dorénavant, il sera toujours le bienvenu chez moi
Je suis assez clair Camille ? »
Le surlendemain, je visitais lappartement de mon Oncle
Et pas que
!!!
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