Un Femme Piégée Partie 3
Françoise commanda une deuxième bouteille de vin rosé et se régala de deux verres successifs.
Elle déboutonna le quatrième bouton du haut de sa robe.
Etant sans soutien-gorge, une partie de ses seins apparurent à qui voulait regarder, le serveur du restaurant notamment, quelques voisins de table, et un couple entre deux âges.
Lui, avait une grosse bouille sympathique de quinquagénaire bien nourri.
Sa compagne, beaucoup plus jeune. fixait Françoise en lui adressant de temps à autre un sourire compréhensif.
J'ai un peu bu, s'excusa-t-elle, mais il m'arrive tant de choses depuis quelques temps.
Des choses agréables?
Si vous saviez! gloussa Françoise en portant une main à sa bouche.
Venez nous raconter ça! dit le gros homme avec un accent allemand assez prononcé.
Oh non! dit Françoise en retenant difficilement un fou rire communicatif, je n'oserais jamais!
Elle se sentait pourtant en veine de confidences, cela lui ferait probablement du bien de se confier à ces étrangers sympathiques.
Elle se leva et tituba légèrement jusqu'à la table voisine où elle se laissa choir sur une chaise.
Je suis Hans Hartmann et voici mon épouse, Frida.
Moi, c'est Françoise! Françoise Corbier...
Puis baissant le ton, elle ajouta en riant sous cape:
«Je suis une très vilaine fille! Je viens de tromper mon mari, dans le train, avec un inconnu...
Ach! ce sont des choses qui arrivent! rétorqua philosophiquement l'Allemand en jetant un bref regard à sa femme.
J'ai eu tellement honte, que je suis descendue du train, et maintenant, le prochain n'arrivera qu'à...
Où allez-vous, Françoise? interrompit aimablement Frida.
A Cannes, chez mes parents!
Nous allons à Nice, dit Hans. Nous tirons une caravane mais notre Mercedes est assez puissante. Voulez-vous venir avec nous?
Cela nous ferait plaisir! insista Frida.
Françoise parut brusquement dégrisée.
Elle observa plus attentivement le couple qui la scrutait avec une espèce de lueur famélique dans le regard:
Dites-moi, vous deux, est-ce que par hasard vous n'auriez pas une idée derrière la tête?
Frida se rapprocha de Françoise et lui prit la main:
Exactement la même idée que la vôtre, chérie.
Françoise sentit une nouvelle chaleur l'empourprer pendant que Hans levait la main pour réclamer l'addition.
Il régla le déjeuner de Françoise qui ne trouva même pas la force de protester.
La voix basse de Frida brûla son oreille:
Ce soir, nous nous arrêterons dans un parking et nous ferons l'amour dans la caravane... Mon mari adore les Françaises qui trompent leur mari dans un train!
Françoise rit à gorge déployée en se disant qu'elle était complètement soûle pour accepter semblable proposition.
Frida insista pour que Françoise s'installe à l'avant de la Mercedes, à côté de son mari qui avait les mains balladeuses.
En d'autres circonstances, Françoise n'aurait jamais songé à se laisser tripoter par ce gros type qui avait le double de son âge.
Les vapeurs de l'alcool aidant, elle se laissait exciter par sa propre curiosité, par les hardiesses verbales du couple, par les attouchements de Hans qui, tout en racontant des obscénités, frôlaient les cuisses et les seins de Françoise.
Celle-ci était considérablement échauffée quand Hans arrêta son véhicule pour faire le plein d'essence.
Pendant que le pompiste opérait, l'Allemand se pencha vers Françoise et lui dit:
Si Frida conduisait maintenant... nous pourrions passer tous les deux à l'arrière?
Ce disant, il lui prit le poignet et guida sa main vers sa braguette outrancièrement gonflée.
Françoise s'étonna de la puissance virile.
Ne lui refuse pas ce plaisir! suren-chérit Frida.
L'excitation de son mari la troublait visiblement, tout comme Françoise avait été troublée par l'excitation de Laurent quand ce dernier s'était enfermé dans la chambre avec Cécile.
Sans mot dire, elle s'installa à l'arrière de la voiture où Hans la rejoignit.
Frida embraya lentement et reprit la direction de l'autoroute.
Elle jetait de fréquents regards dans le rétroviseur en passant une langue humide sur ses lèvres sèches.
Elle devinait davantage qu'elle ne voyait.
Hans exhibait sans pudeur une verge à la mesure de sa corpulence.
Françoise la pétrissait de sa main droite en répondant au baiser profond des lèvres qui écrasaient les siennes dans un jeu de langue affolant.
A bout de souffle, elle s'écarta un peu, puis elle se souleva pour permettre à son partenaire de la débarrasser de son slip.
Parfois, une voiture doublait la caravane tractée par la Mercedes et Françoise lançait un coup d'oeil inquiet vers les occupants de l'autre véhicule qui filait à vive allure.
Elle n'en revenait pas d'agir ainsi.
Impudique, elle offrait la vision de son pubis matelassé de poils sombres et n'hésitait pas à écarter les cuisses sous la pression d'un gros doigt boudiné.
Elle vivait une espèce de rêve confus en faisant apparaître et disparaître un gland tellement bouffi qu'elle ne le décalottait que difficilement.
Jamais encore elle n'avait manipulé avec tant de lasciveté un aussi bel engin, véritable canon de chair bandée qui rajeunissait étrangement son propriétaire.
Hans l'attira sur lui en la soutenant par les fesses.
Elle placa ses genoux de part et d'autre de la volumineuse bedaine qui gênait l'Allemant pour bien la pénétrer.
Nous serions plus à l'aise dans la caravane! murmura-t-elle d'une voix rauque. Et puis, on risque de nous voir...
Ce soir! dit-il. Avec ma femme...
Elle songeait au ridicule de la situation, à l'inconfort de la position, mais la pine magistrale qui cherchait à l'investir la plongeait déjà dans une surexcitation démentielle.
La proche présence de Frida qui conduisait d'une main et se masturbait de l'autre ajoutait du piment à l'affaire.
Françoise gémit sourdement en sentant l'énorme gland turgide qui se logeait par à-coups entre ses cuisses ouvertes.
Impitoyablement la verge dur, épaisse, progressait comme une broche brûlante.
Tel un énorme piston, elle entrait en action et, à chaque coup, s'enfonçait davantage.
Françoise émit un râle en se mordant la lèvre inférieure.
Elle se renversa en arrière de manière à être mieux pénétrée.
Elle appuya son dos contre le dossier des sièges avant et fit presque le pont en plaquant ses mains sur le sol vibrant du véhicule.
Aussi peu pratique que fût cette nouvelle position, elle offrait néanmoins un certain nombre d'avantage: on ne la voyait plus de l'extérieur et elle pouvait contempler à loisir le gros rondin musclé qui entrait et sortait de sa vulve.
Cette vision lui procura une lente jouissance qui ne l'apaisa pas complètement.
Frida ralentit en haletant aussi fort que Françoise.
Le gros homme dégagea sa hampe des douces parois qui le contractaient.
Il semblait doté d'une rare résistance.
Il se rajusta sans consommer son propre plaisir et Françoise se dit qu'il s'économisait en prévision de la soirée à l'intérieur de la caravane.
Ils s'arrêtèrent â la tombée de la nuit dans un vaste parking du Vaucluse et dinèrent dans un restaurant.
Au cours du repas, le couple apprit à Françoise qu'ils étaient invités à participer aux fêtes que donnait le Comte de Saint-Florent, un vieil aristocrate, portant beau, dont la fortune considérable lui permettait de réaliser tous ses caprices. Il possédait une somptueuse villa sur les hauteurs de Nice où, lors des réceptions, nombre de jolies filles étaient exceptionnellement bien reçues.
Frida traduisit l'euphémisme par une réalité financière: les jolies filles en question n'étaient absolument pas des prostituées, parmi elles, on comptait des modèles de mode, des starlettes, voire de respectables femmes mariées qui, pour quelques dizaine de milliers d'euros, arrivaient à la villa vers vingt heures et repartaient le lendemain dans la matinée.
Frida grifonna un numéro de télé-phone qu'elle remit à Françoise:
Si cela vous intéresse, appelez-moi à ce numéro! Nous serons à Nice pendant tout le mois.
Je n'oserais jamais participer à ce genre de soirée, répondit-elle.
Prenez toujours ce numéro, sait-on jamais! Et puis, si ça ne marche pas fort avec votre mari, vous pourriez rencontrer l'âme soeur. Si vous saviez le nombre de jolies filles qui ont rencontré un riche mari chez le Comte de Saint-Florent!
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