Compiègne (Épisode 5 : Le Retour Vers Senlis)
Résumé :
Bon gré, mal gré, Virginie sétait décidée de faire un casting, réalisant de fait son fantasme : coucher avec deux hommes tout en se faisant filmer. Elle retrouva Phil et son assistant, Yves, dans le parc du château de Compiègne. Les deux compères emmenèrent la belle dans une clairière et une première scène fut tournée. Voici la suite de lhistoire.
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16 heures 45 ! Cest sûr, Virginie ne sera pas à lheure chez elle avant larrivée de Bob son compagnon. Dans la précipitation, ramassant ses affaires éparpillées sur le sol de la clairière, elle en avait perdu sa petite culotte mauve que Phil ou Yves le lui avait retiré.
- Oh ! sexclama Virginie, avec frayeur, je vais être en retard !
Phil, Yves et Bob le caméraman, tous sétaient hâtés à ramasser les affaires éparpillées sur le sol : les chaussures, les sacs, la toile quils avaient déployée pour le film. Ils navaient pourtant rien oublié.
La belle navait pas pris le temps de se rhabiller totalement, elle courut vers la voiture les seins à lair, ballotant aux quatre vents. Cela plut beaucoup à Phil qui en fit la remarque à Yves et à Bob le caméraman. Tous trois riaient aux dépens de la belle qui aurait préféré à cet instant ne pas être en retard. Le calme revint toutefois dans la voiture. Yves conduisait ; Bob le caméraman était assis devant à côté de lui. Virginie sinstalla à larrière à côté de Phil.
Dans la voiture qui la ramenait sur Senlis, à fond sur lautoroute mais tout en respectant les limitations de vitesse, Virginie continua de se rhabiller : sa robe, son gilet. Puis, elle chercha sa culotte, ne la trouvant pas au fond de son sac. Elle regarda dans la voiture autour delle, agitée.
« Jai perdu ma petite culotte ! » dit-elle soudainement, à voix audible de tous.
- Quoi ! fit le caméraman, surpris.
- Jai perdu ma petite culotte, répéta Virginie.
Phil samusa de la situation et Yves tout autant. Les hommes riaient de concert :
« Cest comme si tétais Cendrillon, dis le caméraman, en plaisantant. Tu as perdu ta virginité ! »
Phil riait aux éclats. Il trouvait cela très drôle, ce qui fit sourire la belle.
Latmosphère se détendait. Phil remit à Virginie son chèque de 380 euros. Une belle somme pour une heure et demi damusement. Virginie le prît, vérifiant le montant. Elle sourit à Phil et rangea le chèque précieusement dans son sac à main.
- Tu peux le garder et lencaisser, dit Phil à Virginie.
Peu avant le tournage, Phil avait en effet prévenu Virginie des conséquences qui pouvaient découler de son casting :
- Tu sais quon va te reconnaitre dans la rue, après ça ?
- Oui, je sais, répondit la belle, avec espièglerie.
- Ton copain va te reconnaitre aussi, ajouta Phil.
- Oui. Ça me plait bien de savoir quil peut découvrir à tout moment la vidéo. Je trouve ça excitant, répondit la belle.
- Oh là, là ! tes chaude, tes une sacrée coquine toi ! ajouta Phil.
- Tu sais que ta mère va peut-être te reconnaitre aussi ? (Virginie avait parlé de sa mère à Phil).
- Oh non ! fit Virginie en faisant la grimace. Pas ma mère !
Virginie réalisa alors quelle était sur le point de faire une grosse bêtise. Elle négocia alors avec Phil sur les droits de diffusion de la vidéo et obtint de lui, la promesse quelle ne sera pas mise en ligne sans son accord futur. Cela narrangeait pas les affaires de Phil mais la belle avait su le convaincre : dans la voiture, elle lui prodigua une fellation inoubliable, le faisant jouir une nouvelle fois. Bob le caméraman voulait mémoriser cet instant en filmant de nouveau la belle, mais il nétait pas évident pour lui de le faire à partir su siège où il était assis. Il renonça alors à son dessein. Yves soccupait de la route mais cela ne lempêcha pas de regarder de temps à autre dans le rétroviseur central du véhicule pour mâter la belle tailler une pipe mémorable à son pote.
Nous arrivâmes bientôt sur Senlis :
- Déjà ! fit Virginie, relevant de la tête (elle avait pompé Phil jusque-là).
Nous vîmes la flèche que la cathédrale de Senlis.
Arrivés dans le centre de la ville, léquipe des « Studios de Phil » débarquèrent la belle près de chez elle, dans une rue adjacente, pour ne pas éveiller les soupçons quant à lemploi du temps de la chérie.
Léquipe la débarqua sur un petit parking, près de lancienne gare. Virginie continua le reste du chemin à pied, sans courir. Quitte à être en retard, autant lêtre jusquau bout, se disait-elle. La belle avait retiré ses bas dans la voiture, pour ne pas arriver trop sexy chez elle. Elle les rangea au fond de son sac à main. Pour la petite culotte, elle se disait quavec sa robe, cela ne se verrait pas, et quaussitôt rentrée, aussitôt elle en vêtirait une autre.
Virginie arriva chez elle vers 17 heures 20. Par chance, Bob (son compagnon) nétait pas encore arrivé. Il était bloqué sur la route, entre Paris et Senlis, dans un embouteillage. Virginie se changea et embrassa sa mère. Elles discutèrent ensemble un moment, de tout et de rien. Peu après, Bob arriva. Virginie entendit le bruit de sa voiture sur les cailloux de la cour. Elle venait de vivre une journée de folies.
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