15 Ans Plus Tard
Dans limmense salle bondée, la fête bat son plein. Mais quelle chaleur !
Une serveuse sapproche de moi en souriant et me propose gentiment :
Voulez-vous sortir sur le balcon ?
Vous verrez, il y fait très bon.
Oui, merci ! Pourquoi pas !
Je la suis à travers la foule compacte des convives.
Voilà, cest ici. Mettez-vous là, à droite. Vous allez être très bien.
retrouvailles-erotiques
Ah, que cest bon ! Respirer à pleins poumons lair frais du jardin, écouter le chant des grillons de cette belle soirée dété, oublier lexcitation qui fait une boule chaude au creux de mon ventre
Je commence presque à regretter dêtre venue. Mais quest-ce qui a bien pu me passer par la tête ?
Agacée, je chasse de la main un moucheron venu se poser sur ma cheville. Sous mes coudes, la large rambarde de pierre blanche garde encore la mémoire de la chaleur de la journée. Du parc plongé dans lobscurité, montent par instants quelques bouffées dair frais qui soulèvent létoffe de ma robe et passent agréablement entre mes cuisses entrouvertes.
Mais où Julien pourrait donc-t-il être ? Même sil est venu, il me serait impossible de le trouver au milieu de cette foule !
Désirez-vous du champagne ? me demande la serveuse venue me retrouver derrière les voilages de la fenêtre qui me dissimulent aux regards.
Bien-sûr ! Merci !
Voilà
Désirez-vous autre chose ? me demande-t-elle, en me tendant la coupe quelle a prise sur son plateau.
La serveuse est à peu près de mon âge, environ trente-cinq ans, souriante.
Non, cest très bien comme cela. Je vous remercie.
Puis, je me ravise, hésitante.
Mais pourquoi ai-je à cet instant à lesprit le jour de mon enfance où, au grand effroi de mes parents, javais sauté du haut du pont dans le petit torrent derrière chez ma grand-mère ?
Gênée, jai limpression que la serveuse peut lire sur mon visage lattente, le désir, les images de sexe et de chairs emmêlées qui défilent dans mon esprit.
Sans réussir à la regarder en face, jajoute :
Finalement, si
Mais, je ne sais pas si je peux
Cest un peu particulier.
Nayez pas peur ! Allez-y, cela me changera peut-être un peu les idées, me répond-elle, une lueur amusée dans le regard.
Auriez-vous remarqué un homme seul qui paraîtrait chercher quelquun ? Ou attendre ?
Dans ses yeux, la lueur damusement monte soudain dun cran.
Je regarde ailleurs, pensant soudain à mon retour tout à lheure à la maison, à la gentillesse avec laquelle mon mari va certainement maccueillir. Cest sûr, il va me questionner, prendre des nouvelles « de mes anciennes amies », comme je lui ai présenté cette soirée. Jai bien fait de lui demander de coucher les s tôt. Au moins ils ne seront pas là pour me sauter au cou quand je rentrerai !
Effectivement, cela me change des demandes habituelles
! Mais pourriez-vous men dire un peu plus ? Son âge, sa taille ? Avec le monde quil y a ce soir, cela ne maidera peut-être pas beaucoup, mais dites-moi quand même.
Cest-à-dire que
Je ne peux pas être très précise
Blond, un mètre quatre-vingt environ
Je revois le visage rond de Julien, ses cheveux légèrement bouclés, je peux presque sentir ses caresses sur mes jambes, sa langue délicate qui savait si bien trouver mon plaisir.
En nous quittant, il y a si longtemps, nous avions convenu que nous ne nous retournerions pas, mais je navais pas pu résister. Avant quil ne disparaisse dans la foule, lui aussi sétait arrêté, avait jeté un bref regard dans ma direction, puis était reparti avec un petit signe de la main.
Intéressant ! Un rendez-vous internet ?
Non ! Vous allez trouver cela idiot !
Je me détourne pour frotter vivement mon mollet de la main. Vraiment agaçant ce moucheron ! Ou ce moustique
Nayez pas peur, allez-y !
En fait, cest un vieux rendez-vous
Un très vieux rendez-vous
Cétait il y a vraiment longtemps
Avant internet !
Là, la serveuse ne peut sempêcher davoir un franc sourire.
Mais alors, laissez-moi calculer
Cest un rendez-vous dil y a au moins quinze ans ?
Quinze ans exactement, oui, presque jour pour jour
Nous avions convenu, sans vraiment y croire, peut-être pour exorciser la souffrance dune absence sans retour : « Alors, cest daccord : cette même fête, ce même lieu, dans quinze ans
». Cétait il y a si longtemps, cétait presque une autre vie
Oui
Je vous lavais dit, cest idiot
Avec un ami, à lépoque, nous avions convenu que nous nous retrouverions aujourdhui, précisément à cette fête.
Je ne devrais peut-être pas me permettre
mais je trouve cela très romantique
! Mais
Vous êtes certaine quil sera là ? Lui aussi aura peut-être trouvé cela idiot !
Mais il membête, ce moustique ! Ou peut-être une fourmi ou une araignée qui me remonte sur la jambe droite ! Sans regarder, je penche et balaie à nouveau mon mollet de la main.
La serveuse reprend :
Et jimagine que vous ne savez pas sil a physiquement changé, sil a grossi ou sil est devenu chauve ou barbu
Cela ne va pas être facile ! Au fait, comment sappelle-t-il ? Cela au moins na pas dû changer !
Il sappelle Julien.
Lui chauve ou gros ? Jai vraiment du mal à limaginer autrement quà dix-neuf ans. Son dos que jadorais griffer, ses fesses rondes musclées, son sexe un peu penché sur le côté et dont jaimais me moquer
Devant mon mutisme, elle continue :
Bon
Jai limpression que vous nallez pas maider beaucoup plus ! Si je vois un bel homme blond, avec une tête un peu idiote, je vous lenvoie sur ce balcon. Installez-vous, juste là dans ce coin. Personne ne viendra vous déranger ici.
Daccord, cest très gentil
Et, attendez ! Quel est votre prénom ?
Aurore
Merci alors, Aurore. Cest vraiment très gentil de votre part
Je vous en prie
Madame ?
Céline
Bon, à tout à lheure, Céline.
Ne vous inquiétez pas ! Je suis trop bien ici. Je reste collée à mon rocher !
Je regarde autour de moi. Mon verre de champagne posé sur la rambarde, les étoiles au-dessus de ma tête, que demander de plus ?
Et sil était vraiment là, ce soir à cette fête ? Je ne sais pas si je lespère ou si je le crains.
A nouveau, avec un très fort sentiment de culpabilité, limage de mes s souriants simpose à moi. Je me conduis vraiment comme une imbécile ! Prise dune soudaine impulsion, je sors mon téléphone pour les appeler et partir dici tout de suite, tant quil en est encore temps.
Mais, encore ce moucheron ! Ou cette fourmi, qui remonte maintenant sur ma cuisse sous ma robe !
Je pose à tâtons mon téléphone sur la rambarde, je me penche pour bien voir entre mes jambes et me débarrasser de cet insecte.
Ahhh !
Jai un brusque mouvement de recul, un sursaut de dégout en apercevant comme une grosse mouche rouge, ou une plume, qui volette entre mes cuisses. Malgré moi je laisse échapper un cri apeuré dont jai aussitôt honte. Avec un nouveau frisson de répulsion, je ne peux mempêcher de repasser compulsivement la main sur mes jambes.
Mes doigts heurtent quelque chose de dur
. Et je me fige, glacée, incrédule, pendant les quelques secondes quil me faut pour commencer à comprendre
Julien ? Non ! ? Mais si, peut-être ! Ce genre de surprise pourrait si bien te ressembler !
Et voilà que la « mouche » monte un peu plus haut et redescend, marrachant des frissons, encore de dégoût, mais aussi maintenant dexcitation.
Je murmure, la tête toujours baissée sur mes cuisses, nattendant pas vraiment de réponse :
Julien
Dun seul coup je comprends pourquoi cette serveuse, Aurore, a pris soin de maccompagner jusquà ce balcon, de me positionner juste là, devant ce rideau, et de quasiment me forcer à y rester !
Julien, certaines de tes mises en scène érotiques me reviennent en mémoire.
Des notes très lentes séchappent de la fenêtre tout près de moi. Juste de lautre côté du mur, jentends un groupe de personnes rire et crier.
Je nose regarder derrière moi, encore incrédule et partagée, essayant de reprendre mes esprits et commençant à goûter malgré moi la douce sensation de la plume sur ma peau.
Voyant que je ne la chasse pas, elle se fait plus hardie et monte un peu plus haut, juste au-dessus de mon genou droit. Julien ! Ne men veux pas, mais mes jambes tremblent de peur et dexcitation
Je respire très fort, quitte un instant mes cuisses du regard. Je prends une grande inspiration, et lève la tête vers le parc sombre, vers les ombres des convives qui passent sur la pelouse. Pour reprendre un peu mon équilibre, jappuie mes coudes sur la rambarde et jécarte un peu plus les jambes, de manière presque imperceptible, comme un signe timide et apeuré, un tout petit message pour toi : « Oui, tu peux venir, je nai pas oublié nos jeux amoureux ».
La plume légère semble avoir compris mon message muet et monte encore plus haut, juste sous ma robe. Julien ! Non, pas ici ! Pas sur cette partie intime ! Pas ici sur ce balcon !
Dans un grand frisson qui me secoue, je balaie du regard lespace autour de moi : non, personne qui pourrait me voir là où Aurore ma amenée, bien calée devant la tenture au coin du balcon.
Un peu rassurée, je me détends et baisse à nouveau les yeux vers mes jambes. En regardant plus attentivement, japerçois lextrémité dune petite baguette noire à laquelle la mouche de plume rouge est fixée. Elle monte encore un peu plus, volette dune de mes cuisses sur lautre, là où la peau devient si sensible.
La peur sefface dun seul coup pour faire place à une soudaine explosion dexcitation inconnue.
Je sens mon sexe et mon anus se contracter de concert à chaque effleurement un peu plus appuyé de la mouche rouge. De longs frissons me parcourent le bas du dos.
Julien, je me rappelle que tu pouvais me caresser ici pendant des heures. Viens plus haut ! Maintenant ! Je moffrais à ton regard et tout en marrachant des cris de plaisir, tu restais à admirer les contractions que tu provoquais sur mon sexe. Et je te suppliais, perdant toute cohérence, comme je le fais ce soir en silence : « Fais-moi jouir ! », aussitôt suivi dun : « Non ! Attends encore un peu ! Caresse-moi encore ! ».
Julien, jentends ton souffle derrière le lourd rideau qui te dissimule, je me rappelle et jimagine, comme avant ton sexe déjà prêt pour moi. Je peux déjà presque sentir ton gland venir entre mes cuisses et ta verge caresser mon entrejambe de toute sa longueur.
Mais non ! Il me suffit de prendre mon téléphone et de partir vite loin dici !
La plume arrive maintenant tout en haut, au pli des cuisses. « Oui ! ». Devant puis derrière ; à droite puis à gauche. Je reconnais là ton art érotique ; tu vois, mon corps na rien oublié des chemins que tu mavais enseignés.
Deux silhouettes enlacées savancent sur le balcon, parlant japonais, je crois. Je reste immobile, paralysée, à les regarder sans pouvoir parler.
Comme tu le faisais alors, ta main se pose doucement sur le bas de mon dos, comme pour me tranquilliser. Cest le geste que tu avais presque toujours avant de me faire jouir. A deux mètres de moi, le couple se penche, essayant de percer du regard lobscurité du parc.
Je sens la plume se mouiller au liquide qui commence à couler sur le haut de mes cuisses, je la sens se coller et se décoller.
Et puis la mouche rouge suspend son vol quelques secondes, la main restant toujours posée à plat sur le bas de mon dos. Je vois lhomme devant moi qui, se croyant seul, soulève la robe de sa compagne pour une caresse très appuyée. Le souffle coupé, je suis totalement incapable de leur signaler ma présence.
Les yeux dans le vide, jattends ton prochain contact, je me souviens, cétait si bon !
Et
Ahhhh ! !
Le délice extraordinaire de ce premier effleurement sur mon sexe ! ! !
En entendant le gémissement que je nai pu retenir, les japonais sursautent, se retournent vers moi et, me découvrant à deux mètres deux, ainsi tétanisée dans la pénombre, battent précipitamment en retraite dans la grande salle éclairée.
Julien, toutes les sensations oubliées de nos jeux érotiques me reviennent, en un seul trait de plaisir au travers de la dentelle mouillée qui recouvre encore mon intimité !
Dabord un contact sur mon pubis, comme une promesse, puis un passage comme une boule de feu, un bref appui presque trop puissant sur mon clitoris encore encapuchonné, une très douce caresse sur mes lèvres pour un plaisir plus subtil et profond, un trait frissonnant sur mon périnée, un passage un peu plus appuyé sur mon anus, comme pour me dire : « A tout à lheure ! », et une pression qui sallège sur la fin, en remontant entre les globes de mes fesses, pour finalement irradier dans tout mon corps.
Ce nest que là que jarrive à reprendre mon souffle.
Je recule dun demi pas vers la tenture derrière moi, mais, Julien, pour ce qui va suivre, je ne veux pas que tu changes, je veux juste le contact de ta main au bas de mon dos et celui de ta mouche rouge. Continue, ne me parle pas, ne me serre pas, je veux juste cela, cette ligne de plaisir entre mes cuisses, comme une caresse désincarnée sortie du passé.
La petite mouche vient à nouveau se poser sur mon pubis et je sais alors sans aucune hésitation ce que je dois faire, ce que nous faisions souvent ensemble : compter lentement jusquà dix, pour dix lignes de plaisir successivement tracées jusquà lextase.
Alors, comme autrefois, je me mets à compter tout bas pour moi-même sans que tu puisses mentendre :
Un !
Un point de feu, une racine de douceur, un long frisson, une tendre pression, un envol léger
Premier pas.
Deux !
A nouveau une boule de feu sur mon clitoris
Je lève les yeux vers les étoiles de cette magnifique nuit dété. Je respire profondément pour atténuer la tension de mon corps et mieux laisser le plaisir menvahir.
Trois !
La boule de feu, la douceur, le frisson, la pression, un envol
Mes mains se crispent sur la pierre. Toute la surface de ma peau devenant plaisir, je goûte la sensation de la caresse du vent tiède sur mon front. Au creux de mon ventre, la boule de feu approche la tendresse.
Quatre !
Le feu envahit mon ventre jusquà mon nombril, mes genoux tremblent, je suis obligé de prendre appui sur la rambarde.
Cinq !
Ahhhh ! Mes lèvres laissent échapper un soupir, quelques gouttes descendent doucement sur mes cuisses, mes tétons se tendent dans lattente.
Six !
Sixième ligne de plaisir. La boule de feu se propage jusquà mon anus qui se fronce. Hypersensible, jentends tous les plus petits sons autour de moi, je perçois tout sur ma peau.
Sept !
Septième ligne, un plaisir presque trop intense ! Il en reste encore trois !
Huit !
Ma respiration se bloque, la boule de feu se densifie dun seul coup, se réchauffe encore, se contracte. Mes doigts se crispent sur la rambarde, mes yeux se ferment malgré moi, je deviens sourde à tous les bruits qui mentourent.
Neuf !
La musique de la salle semble sêtre arrêtée, plus un son, plus un mouvement, plus une lumière, le temps semble suspendu et nêtre plus quune attente.
Dix !
Ahhh ! ! !, un spasme, un cri rauque sort de ma gorge.
La boule de feu explose en mille étoiles étincelantes, puis se recontracte et réexplose à nouveau, une nouvelle jouissance, en vagues successives, un peu plus faibles à chaque ressac, mais toujours si délicieuses, me laissant pantelante, haletante, quelques larmes au coin des yeux.
Je perçois un mouvement derrière moi, un bruissement de rideau, la mouche de plume quitte mon sexe. Je me penche imperceptiblement vers lavant pour mieux moffrir à ce qui va suivre.
Et puis « Oui ! », ta main droite vient à son tour se poser sur le bas de mon dos. Sans sattarder, elle descend aussitôt plus bas. Elle sinsinue doucement entre mes cuisses et dun seul mouvement que je reconnais, comme ta signature érotique, elle remonte se plaquer sur mon anus en relevant par derrière létoffe de ma robe.
Mais comment ai-je pu me passer de tes caresses durant toutes ces années ?
Je frémis en anticipant ton prochain geste. Tu appelais cela ta « prise de judo » et cest vrai quune fois immobilisée de cette manière, javais toujours été incapable de me dégager de cette douce violence. Tu avais inventé des variantes à ce jeu, mais celle où, moi debout, tu te plaçais ainsi derrière moi, était ma favorite.
Ta main, pouce et index vers le haut, parcourt tout mon entrejambe darrière en avant, en commençant par mon anus et en terminant par mon clitoris. Oui, cest cela, comme tu le faisais si bien ! Un petit cercle de lindex sur le capuchon, sans vraiment appuyer : tu sais quil est très sensible lorsquon le découvre trop vite. Puis, paume vers le haut, ta main revient juste un peu en arrière et se pose sur mes lèvres intimes.
Quelques secondes, tu restes là, en exerçant de toute ta main de légères pressions sur lensemble de mon sexe. Cest à partir de cette tendre prise de pouvoir sur mes sens que jai toujours été incapable de te résister.
Je prends une profonde inspiration pour tenter de revenir à linstant présent. Où sont mes atermoiements de tout à lheure ? Je contemple mon téléphone inutile. Dans le fond du parc, un oiseau de nuit aux ailes blanches chasse et passe en un chuintement glaçant. Ton pouce sintroduit sous la dentelle de mon slip et le pousse de côté, étiré sur le globe de mes fesses, laissant mon sexe mouillé totalement offert. Cest drôle de sentir sur cette partie si intime la fraîcheur de la brise de la nuit !
Ta main revient sur mes lèvres intimes, à nouveau pouce et index vers le haut. Ah ! Après tant dannées, ce contact familier de ta peau sur ma peau ! Lun après lautre, chacun de tes doigts vient mexplorer, me parcourir et se mouiller à mon intimité.
Puis ton majeur, fait plusieurs fois tout le tour de mes lèvres et sintroduit de toute sa longueur dans mon vagin. Je me sens fondre sous cette caresse, goûtant la sensation étrange de ce doigt anonyme en moi, sur ce balcon inconnu, en cette drôle de soirée dété.
Alors, et cest la seconde partie de « la prise », ton pouce trempé revient en arrière et vient faire de petits cercles sur mon illet froncé, alternés avec des pressions plus verticales pour essayer de sy introduire, guettant le moment de détente, de relâchement qui lui permettra de coulisser et daller de lavant sans le forcer.
Vous allez bien ?
La voix faussement inquiète dAurore me fait rouvrir les yeux que javais involontairement fermés. Mais pourquoi revient-elle ici ? Elle doit bien se douter quelle nous dérange !
Je ne peux quarticuler un « Oui » étranglé et contrarié.
Vous êtes sûre ?
Dans lombre derrière moi, ton pouce ne sarrête pas pour autant. Il devient même plus précis, plus insistant, accentuant ses pressions, faisant progressivement tomber toutes mes défenses.
Je vois que vous avez fini votre verre. Je vous en mets un autre !
Un hoquet et, caché dans lombre, lextrémité de ton pouce force mon sphincter juste au moment où Aurore plante son regard dans le mien. Ton pouce tourne maintenant sur lui-même, diffusant une vague de chaleur dans tout mon corps. Il est si doux de se laisser aller, de te laisser entrer là !
Aurore me jette un regard en séloignant :
Bon, jai du travail ! Je vous laisse.
Elle revient sur ses pas pour me dire, pleine dentrain :
Au fait, je nai pas encore trouvé votre amoureux, mais je continue à le chercher.
Puis elle sen va sans me laisser le temps de lui répondre.
« Mais pourquoi joue-t-elle ainsi avec moi ? », réussis-je à penser alors que ton pouce sort de mon anus pour revenir se mouiller à mon sexe. Julien, elle a fait ce quelle avait à faire. Tu aurais dû lui dire de ne pas insister ainsi !
Mais déjà ton pouce revient vers mon petit trou et se pose juste à lentrée, immobile, tranquille. Que cette attente est longue ! Dans mon vagin, ton majeur fait de lents mouvements davant en arrière. Très doucement, juste pour moi-même, pas trop fort pour ne pas briser la magie de ta caresse anonyme, je supplie : « Mets-moi ton doigt
».
Comme si tu devinais mes pensées, je sens ton pouce appuyer doucement sur mon anus. Il me pénètre lentement par ce chemin quil vient déjà juste de parcourir. Millimètre par millimètre, je le sens entrer en moi. Tu sais que jaime ce long cheminement, et la sensation du passage de chaque ride de la peau au travers de mon anneau serré.
Arrivé au plus profond que tu puisses aller, tu fais aller en moi ton pouce à la rencontre de ton majeur dans mon vagin, me paralysant de plaisir.
Posé entre mes coudes appuyés sur la rambarde de pierre, mon téléphone se met à vibrer, glissant dangereusement vers le jardin en contrebas. Je stoppe vite son déplacement de la main. Tu ressorts ton majeur et le dirige vers mon clitoris, ton pouce toujours au plus profond de mon anus. Oh ! Comme cette caresse est délicieuse !
Sur lécran coloré, le visage de mon mari apparaît, encadré par celui de mes deux s. Tous les trois me sourient, tâches claires dans la nuit.
Une vibration
Pour bien lhumecter, ton majeur fait délicatement le tour de mon clitoris encapuchonné ; dans mon cul, ton pouce fait une présence massive, la boule de feu de mon ventre recommence à croître.
Mes yeux se ferment à demi de plaisir. Mais pourquoi mon mari peut-il bien appeler ? Il nest pourtant pas si tard ! Jespère que tout va bien à la maison !
Deuxième vibration. Pour la première fois, lextrémité de ton majeur écarte le capuchon de mon clitoris et viens juste à son contact. Jai la sensation que la caresse de ton pouce dans mon petit trou le gonfle, lérige, hypersensible, à la rencontre de la pulpe de lextrémité de ton majeur. A la délicatesse de cet attouchement, je pense en moi-même que tu as fait de gros progrès durant toutes ces années !
Troisième vibration. Sur le petit écran, mon mari continue à me sourire. Mais, « Ahh ! », pourquoi ai-je limpression que son regard ainsi fixé sur moi renforce encore mon plaisir ?
Quatrième vibration. Aidé de ton index, ton majeur décalotte mon clitoris et fais le tour de sa base. Tes doigts mouillés glissent délicieusement sur mon bouton en érection.
Cinquième vibration. Ton majeur vient sur mon clitoris, au point le plus sensible, et déclenche une intense décharge de plaisir. Fais-moi jouir ! Fais-moi jouir maintenant !
Sixième vibration. Mais combien y en a-t-il en tout ? Ton pouce ressort de mon petit trou qui se resserre aussitôt. Ton majeur quitte mon clitoris. Je sais ce que tu vas me faire !
Septième vibration. Je sens sur mon anus une pression beaucoup plus forte. Tu tentes de me pénétrer de ton majeur et de ton index joints. Je respire très fort pour me détendre, pour te permettre de venir.
Huitième vibration. Dans une bouffée de chaleur, tes deux doigts passent mon sphincter et menvahissent. Mais, mon dieu, pourquoi est-ce si bon ?
Mon téléphone séteint enfin, tes doigts réunis pivotent dans mon cul, lécartent et me fouillent, noyée de plaisir. Derrière le mur, à lintérieur de la salle, je crois reconnaître la voix dAurore accompagnée dune voix masculine.
Tes deux doigts ressortent de moi. Mon sphincter se contracte en un mouvement réflexe pour les expulser. Comme tout à lheure, ta main rassurante vient se poser à plat sur le bas de mon dos.
Un geste derrière moi, un froissement détoffe, une large pression sur mon anus. Julien, non ! Cest trop gros !
Mais tu commences à pousser, à tourner lobjet pour faire céder mon anus sans le forcer.
Mon téléphone se remet à sonner. Non, pas maintenant ! A nouveau devant mes yeux, la photo de mes s et de mon mari. 23h30
Mais que me veut-il donc ?
Un bref instant, je pense que je devrais lui répondre. Mais lobjet qui presse mon anus létire progressivement en largeur. Je dois me détendre, bien respirer, concentrer mes sensations sur le seul plaisir pour faire disparaître le picotement sur tout le pourtour, qui accompagne la lente pression.
Une nouvelle vibration de mon téléphone. « Ahhh ! ». Dun coup, mon sphincter se relâche et lobjet introduit de quelques centimètres sa large tête en moi. Il reste maintenant immobile.
Une deuxième vibration de mon téléphone. Lobjet fait de petits allers et retour dans mes reins, juste à lentrée de mon anus, quelques millimètres de va et vient à chaque fois, mais à chaque fois en entrant un peu plus loin.
Troisième vibration. Je devrais décrocher ! Lobjet se retire et ressort. Pourquoi ? Tu viens le frotter à mon sexe trempé, et ce frottement est une pure merveille. Je sens ta main qui parcourt tout lobjet pour le mouiller sur toute sa longueur.
Quatrième vibration. Tu reviens le placer sur mon petit trou et tu appuies fermement. Je fixe des yeux limage de mon mari qui me paraît si lointain à cet instant ! Et lobjet écarte à nouveau mon sphincter pour revenir dun coup à sa position précédente.
Cinquième vibration. Que cette invasion au plus profond de mes reins est douce ! Comme tu las fait tout à lheure avec ton doigt, tu introduis lentement le sexe-objet sur toute sa longueur. Je ressens une par une chacune de ses bosses, chacune de ses aspérités, de ses rugosités, à mesure quelles passent lanneau serré de mon anus.
Mon téléphone sarrête et séteint. Mon mari a dû perdre patience et couper la communication sans attendre que je décroche.
Maintenant, tu es tout au fond de moi. Je te sens et je taccueille.
Je ne sais pas pourquoi, mais ma propre image assez incongrue simpose à mon esprit. Comme par le regard de quelquun dautre, je me vois, blottie seule dans mon coin sombre, ma robe relevée par derrière et toi, ombre inconnue, invisible au plus profond de moi.
Ta main droite sort de sa cachette derrière le rideau. Elle passe sur mon ventre et glisse rapidement entre mes cuisses. La pénétration dans mes reins fait saillir mon clitoris qui soffre entièrement à tes doigts. La tête rejetée en arrière, les yeux grands ouverts sur les étoiles, totalement offerte, jécarte les cuisses autant que je le peux pour touvrir le chemin.
Un bruissement devant moi me glace et me fait brusquement revenir à moi. Un bruit, un mouvement, la fenêtre qui bouge. Non ! Pas maintenant !
Incapable de mécarter de toi, de marracher à ton étreinte, je me tortille, referme à demi les cuisses et essaie compulsivement de me couvrir le sexe et les jambes. Je tourne la tête vers la fenêtre ouverte et me fige. « Non ! ! », une haute silhouette est déjà debout à un mètre de moi !
Julien, jessaie désespérément de faire un pas en avant pour marracher à lobjet que tu pousses dans mes reins, mais tes mains saisissent rapidement mes hanches pour mempêcher de bouger !
La silhouette fait juste un pas et viens me frôler.
Figée dangoisse, avant que je naie pu prononcer un mot, une voix chaude murmure :
Bonsoir Céline
Mais je deviens folle !
La voix reprend, moqueuse :
Cest comme cela que tu maccueilles ?
Je connais cette voix !
Lhomme fait un tout petit pas de plus, jessaie en vain de reculer et ne fait que renforcer encore ta pénétration. Lhomme est maintenant tout contre moi et pose ses deux mains sur mes seins, sur mes tétons tendus, au travers de létoffe de ma robe.
Ahhh !!! Non !!!
Sur mon clitoris, le doigt accélère son mouvement et, malgré la peur, le plaisir reprend dun seul coup le dessus. À nouveau, dans mon ventre la boule de feu grossit, se réchauffe et sétend.
Lhomme devant moi, ses mains chaudes sur mes seins, approche sa bouche de la mienne. Je reconnaitrais cette odeur entre milles, je reconnais ce visage !
Mais je suis folle ! Julien ! Mais qui es-tu ?
Le doigt sur mon clitoris marrache un nouveau cri. Mais, Julien, comment est-ce possible ? Je te vois devant moi ! Je sens, je vois ta bouche sur ma bouche ! Je vois tes mains sur mes seins !
Une nouvelle poussée plus énergique entre mes reins secoue tout mon corps. Mais qui est-ce ? La boule de feu croit encore en moi. Je veux parler, je veux crier !
Julien, une de tes mains quitte mes seins et vient se poser doucement sur ma bouche.
Chut ! Pas de questions. Tout à lheure
Plus tard
Mais
Ta voix est calme, tendre, rassurante :
Chut ! !
Julien, je mabandonne
Entre mes cuisses ouvertes, tes mains viennent rejoindre sur mon sexe le doigt de linconnu qui me fouille. Ta bouche vient sur ma bouche, ta langue trouve la mienne. Julien, il y avait si longtemps que tu ne mavais pas embrassée !
Mais qui sont ces doigts mêlés à tes doigts entre mes cuisses ?
La boule de feu recommence à se densifier dans mon ventre. Elle se compacte, se réchauffe, presque jusquà la douleur.
Julien, ta langue vient sur mon oreille, sintroduit dans le conduit, puis ressort.
Tu murmures, juste pour moi !
Prête pour une autre surprise ?
Quoi ? ! Mais non !
Dans mon anus, je sens un retrait lent suivi dune poussée ferme et plus rapide. Je gémis à ton oreille.
Julien, tu quittes mes lèvres et me souris tendrement. Puis tu taccroupis lentement devant moi, permettant à mon regard te découvrir lespace du balcon derrière toi.
Dans la pénombre, la silhouette dAurore est là, qui nous regarde. Son plateau est posé près delle. Je distingue son regard qui se porte tour à tour sur mon visage, sur mes yeux mi-clos de plaisir, sur mes cuisses ouvertes dévoilant mon anus dilaté, sur les quatre mains réunies sur mon sexe.
Julien, ta langue parcourt ma cuisse droite puis ma cuisse gauche.
Aurore fait un geste du bras droit et referme totalement le rideau qui nous sépare de la pièce, nous plongeant ainsi tous dans une pénombre encore plus profonde.
Ahhh ! un nouveau retrait très lent et une nouvelle poussée sur mon anus marrachent un râle.
Julien, ta bouche vient entre mes cuisses, le bout de ta langue vient remplacer le doigt inconnu sur mon clitoris. Ton souffle est chaud sur mon sexe offert.
Aussitôt, la boule de feu de mon ventre se contracte encore un peu, jusquà la limite, jusquà la rupture, jusquà la douleur.
En face de moi, Aurore relève le devant de sa robe, me laissant apercevoir ses dessous blancs éclairés par la lune. Sa main descend vers son entrejambe, écarte létoffe qui couvre son sexe et disparait entre ses cuisses.
Tu veux voir ? murmure-t-elle
Elle se rapproche un peu et écarte un peu plus les jambes pour mieux se dévoiler a mon regard. Je peux distinguer son doigt qui court sur son sexe, senfonce et ressort. Ses yeux restent rivés aux miens et, lorsquune nouvelle poussée sur mon anus fait exploser lextase en moi, je devine dans son regard la jouissance, lorgasme qui lemporte elle aussi.
Un blanc, un silence, une parenthèse dans le temps, plus de mouvement, plus de respiration, tous mes sens sont comme déconnectés.
Puis, un hoquet, une grande goulée dair, je reviens à la vie !
Julien, tu te relèves et tu mentoures tendrement de tes bras. Tu murmures tout près de mon oreille, admiratif je crois :
Eh bien ! !
Je pose mon visage sur ton épaule, respire ton odeur, te touche, te palpe. Julien, cest bien toi !
De nouveau, un bourdonnement tout près de moi. Mais au diable ce téléphone ! Mais non ! Je ne dois pas penser cela !
Derrière moi, le corps inconnu vient se plaquer sur mon dos, souple, solide, sensuel. Ses mains saisissent mes hanches et les tirent en arrière pour encore un peu plus senfoncer au fond de mon anus. Sa langue parcourt mon cou et vient se nicher au creux de mon oreille, marrachant un nouveau frisson.
La langue sarrête, ressort, sattarde un peu sur mon cou, puis une voix féminine, un peu espiègle, murmure :
Je crois que tu as reçu un message
Un mouvement derrière moi, une main qui saisit mon téléphone.
Avec un petit rire, la voix ajoute en plaçant lécran devant mes yeux :
Je crois que cest ton mari !
Le message brille fort dans la nuit : « Jai couché les s. Tout va bien. Je tembrasse ».
La voix reprend près de mon oreille :
On continue, alors ?
Elle hésite un peu :
Tu veux bien ?
Julien, sécarte un peu de moi pour bien observer mon visage.
Céline, cest Chow
A ces mots, Chow fait tourner ma tête de ses mains, pose ses lèvres sur les miennes et membrasse tendrement. Elle me sourit, en appuyant légèrement le sexe-objet entre mes reins :
Enchantée, Céline. Tu sais, jai adoré ta manière de jouir !
Elle ajoute :
Tu avais déjà été prise par une femme ?
Je ne peux que secouer la tête en signe de dénégation.
Lâchant mon visage, elle se plaque plus fort contre mon dos. Je la sens toujours en moi, je sens ses petits seins se presser contre le haut de mon dos.
Julien reprend, en se retournant à demi vers Aurore, toujours adossée à la rambarde, les yeux brillants, la main glissée entre ses cuisses entrouvertes.
Et puis, Céline, tu connais déjà Aurore.
De chaque côté de mon torse, Chow passe ses deux bras par les échancrures de ma robe et vient enserrer mes seins de ses deux mains. Elle murmure, dune voix plus basse :
Alors, Céline
Tu veux bien ?
Toujours incapable darticuler un mot, jopine de la tête, comme une petite fille.
Encore hésitante, je mécarte un peu de Chow, puis repousse mes fesses vers elle, pour faire coulisser ce sexe en moi et goûter de moi-même cette étrange sensation.
Chow retire les mains de mes seins et les approche du bas-ventre de Julien. La tête à demi baissée, je ne peux en détacher mon regard. Je les vois entre nous deux saffairer sur sa ceinture, défaire les boutons de son pantalon en tirant sur les étoffes et fouiller les pans de sa chemise. Au tremblement de Julien, je devine quelles viennent datteindre son sexe encore invisible. Doucement, la main droite de Chow commence un doux va et vient, effectue une légère rotation puis reprend son mouvement davant en arrière.
La voix dAurore sélève :
Non, non ! Vous ne pouvez pas venir !
Par-dessus lépaule de Julien, je laperçois qui tend le bras pour empêcher la fenêtre de souvrir.
Chow écarte les pans de la chemise de Julien, dévoilant dans lombre entre nos corps son sexe sur lequel elle continue son mouvement. Tout doucement, elle ressort entièrement le sexe-objet de mon anus.
De ses deux mains, elle saisit la verge de Julien et lapproche de mon entrejambe. Sous la caresse de son amie, son visage devant le mien, je vois Julien à demi fermer les yeux, comme un gros chat qui ronronne.
Tout en continuant son lent va et vient, de lautre main Chow rapproche le gland de Julien de mon sexe. Oui, Chow, comme cela ! Elle le fait juste pénétrer dun ou deux centimètres, le fais tourner sur mes lèvres intimes puis le fait ressortir et vient le poser un peu plus haut sur mon clitoris.
Je la sens qui vient à nouveau exercer une discrète pression du sexe-objet sur mon anus. Fascinée, je continue à observer les délicats mouvements de ses mains fines sur nos deux intimités.
Jentends Aurore qui se rapproche encore un peu plus de nous.
Immobile sous la caresse de son amie, me regardant droit dans les yeux, Julien murmure alors dans un sourire :
Un !
Julien, le doigt de Chow sur mon clitoris fait exploser une boule dénergie. Je sens sa main qui décalotte ton gland contre mon sexe et le fait glisser. Tes yeux chavirent dans les miens.
Deux ! La voix de Chow prend ton relais à mon oreille.
Sur mon petit anneau, une première légère pression de Chow. Julien, ton gland glisse sur mon clitoris, puis un peu plus bas sur mes lèvres intimes. A côté de moi, jentends Aurore gémir.
Trois ! Ton timbre chaud
Ton sexe large se glisse doucement en moi et menvahit. Oh, Julien, il y avait si longtemps !
Quatre ! Les voix féminines dAurore et de Chow sentrelacent.
Les mains de Chow appuient sur tes fesses pour tattirer. Un bref mouvement de tes reins et tu viens au plus profond de moi.
Cinq ! A nouveau ta voix
Oh, Julien ! Mon sexe se contracte au rythme de ton sexe qui bat en moi.
Six ! réussis-je à articuler.
Chow respire plus fort. Une poussée, une pression sur mon anus. « Oui ! » Chow ! Ton sexe en moi ! Aurore geint plus fort.
Sept ! Moi, à nouveau.
Chow pousse et me pénètre à nouveau tendrement. Julien, ton sexe grossit et durcit encore en moi.
Huit ! Chow, dans un soupir.
Tu restes immobile. A chaque poussée de Chow dans mes reins, mon sexe se contracte autour de ton sexe.
Neuf !
Le calme, limmobilité, la sérénité
La lune qui nous baigne de sa lueur blanche.
Dix !
Lexplosion des étoiles. Ton sexe qui se contracte plusieurs fois en moi. Lextase
Les longs jets chauds dans mon ventre. Julien, ta main tendre sur mes cheveux
Onze
Le silence
Et une langue sur mon cou, une douce pression dun corps souple sur mon dos.
Je murmure :
Merci Chow
Je la sens sourire derrière moi. Elle me répond :
Merci à toi, ma belle
Puis, à nouveau espiègle, me tendant mon téléphone :
Tu nas pas remarqué, mais tu as un nouveau message. Je crois que tu as toute la nuit !
Sur lécran illuminé : « Je vais me coucher. Profite bien de ta soirée. Embrasse tes amies pour moi »
Chow reprend :
Alors, tu restes encore un peu ?
Comments:
No comments!
Please sign up or log in to post a comment!