Mon Nouvel Oncle (4)

Les Calanques

Les affaires traînaient un peu partout, nourriture sur la table, et sacs contenant nos vêtements sur le côté. Nous avions vidé le coffre de la 4L, en entreposant le tout à la va vite, dans la pièce à vivre, après une rapide inspection des lieux, pour les ranger ensuite. « Cabanon » peut-être, mais assez vaste, hyper confortable et bien équipé. Grand salon doté d’une cheminée, avec cuisine intégrée, belle chambre munie d’un grand lit qui me faisait déjà rêver et une salle de douche, relativement correcte pour une construction comme celle-ci.

« J’ai envie » … Comme je vous l’avais dit lors du chapitre précédent…. Ce n’était pas le mot à dire à Claude, c’était le « mot magique ». Depuis notre pause sur la route, il avait eu le temps de recharger ses batteries. Il m’a assis sur la grande table en m’écartant les cuisses au maximum, enlevant d’un trait le peu de vêtement que je portais et repoussant ce qui le gênait.

Débarrassé de son t-shirt pour m’offrir sa poitrine velue à mes caresses, pantalon à terre, son gland s’est approché de ma fente ouverte, humide, encore remplie de son nectar restant de nos précédents accouplements, et d’une force absolue, il s’est introduit en moi, me perforant de plus en plus fort, m’ouvrant à nouveau davantage à ses assauts.

Le plaisir m’envahissait, quand soudain, j’ai ressenti un forte douleur, comme si j’étais écartelé. Le membre de Claude avait enfin franchi cette deuxième barrière et évoluait totalement dans moi. Je sentais ses couilles taper sur mes fesses, enfin, et pour la première fois, ses 28 cm et sa largeur totale, ont pu prendre possession de moi en intégralité. Son diamètre affolant avait eu raison de ma résistance anale, et je hurlais dans ses bras, à la fois ma souffrance et mon bonheur. Il aurait pu s’arrêter là, mais non…. Il m’a défoncé encore plus fort, trop heureux d’avoir pu s’enfoncer en intégralité dans moi, forant mon orifice à la mesure de son membre… surdimensionné… déversant son abondante semence tout au fond de ce que je devais appeler maintenant, ma chatte.



Il a fait mine de se retirer, mais mes mains ont appuyé sur ses fesses velues pour le garder encore en entier, en épousant mon torse au sien.

« Pardonne-moi mon Chéri, je t’ai fait mal, j’aurais dû me contrôler, mais j’avais trop envie, je rêvais de ce moment depuis si longtemps. »
« Moi aussi mon Amour, je me sentais si honteux de ne pouvoir te procurer un plaisir plein et total. »
« Tu n’as pas à avoir honte, tu m’as déjà tellement donné… !!! »
« Et toi donc…. J’étais tétanisé par ta beauté de mâle dès que je t’ai vu, en rageant au fond de moi qu’il me serait interdit d’en profiter… !!! »
« Pourquoi ça ? »
« Tu es mon Oncle, et donc… Interdit pour moi… !!! »
« Et là, je suis encore ton oncle ? »

Son sexe, qui s’était un peu ramolli a repris toute sa vigueur et ses mouvements ont repris. Je pouvais enfin le sentir de toute sa longueur et de toute son épaisseur, coulisser dans mon écrin. Il effectuait de long vas et vient, comme pour entretenir l’ouverture et la souplesse de ma corolle. Comme quoi, je pense que la plupart des vrais passifs diraient la même chose, c’est aussi dans la tête que cela se passe. J’ai eu des fois très mal avec des sexes moyens, mais avec Christian d’abord et Claude ensuite, malgré leurs tailles hors du commun, mon corps et mon esprit les acceptaient, les désiraient. Ce lieu paradisiaque, hors de Nice et de notre univers souvent caché m’a sans doute permis d’ouvrir toutes mes barrières, tant psychiques que physiques, de les lâcher complètement. Dos sur la table, cuisses largement ouvertes sous ses assauts, je hurlais de plaisir.

« Prends-moi, défonces-moi, possèdes-moi, n’hésites pas et vas-y hyper fort. »

Cette copulation a été très brutale, certes physiquement, mais surtout dans l’intensité du désir, du plaisir partagé, Claude craignant moins une douleur extrême de ma part, bien que très attentif à mes réactions, me faisait l’amour avec une puissance et une sensualité innées, que possèdent les mâles africains en eux.
La pièce était imprégnée de cet odeur de rut, de sexe quasi bestial, dont nous avions trop besoin l’un et l’autre. Pour la première fois, j’allais enfin tout partager avec l’homme que j’aimais. Nos jours, nos nuits, nos loisirs, nos courses, bref, tout ce qui constitue l’harmonie d’un vrai couple, conscient quand même que son appétit sexuel était hors du commun. Même si j’avais connu ça avec Christian, ce n’était rien par rapport aux besoins de Claude. (Il m’en a donné la raison plus tard, dans la semaine.)

Mon « Con » de mec adoré était mort de rire quand je me suis levé et qu’il a vu ma démarche claudicante en canard. Il m’avait bien déboité la chatte et s’en trouvait très fier, mais surtout, de m’avoir procuré l’immense plaisir que j’avais ressenti. Je savais que c’était bien loin de la moindre moquerie de sa part, ses caresses, ses baisers doux et fougueux m’en donnaient la preuve.

J’avais eu du mal à me détacher de lui, comme lui de moi, tellement cette fusion de nos deux corps et de nos deux êtres était totale et magique, comme si aucun de nous deux ne souhaitait y mettre un terme. J’aurais voulu conserver tous ses fluides sur moi et en moi, mais il fallait quand même penser à mettre un peu d’ordre, ranger vêtements et nourriture. J’avais décidé de ne passer sous l’eau qu’après, voulant rester imprégné de son odeur, et laissant son abondante semence s’écouler sur mes cuisses.

La douche n’était pas assez grande pour que nous puissions la prendre ensemble, et pendant que je me nettoyais de tout ce stupre, il a rapidement terminé de faire place nette. Il avait même pris le temps de me préparer un thé, servi sur la table basse devant le canapé, sur lequel je l’ai rejoint, revêtu uniquement d’un simple long t-shirt et me lovant contre lui.

Cette liberté de n’être qu’ensemble, lui a permis de se révéler un peu plus, lui si réservé d’habitude, me parlant de son enfance à Marseille, pas vraiment facile. Même si son père était Officier Militaire supérieur et français, il restait quand même assez souvent le « nègre » dont on se méfiait un peu.
Il avait été assez volubile sur son père, sa famille ivoirienne, assez nombreuse dont une partie résidait toutefois en France. Avec sa subtilité naturelle, il n’évoquait qu’à petites touches sa mère, qu’il adorait, ne souhaitant pas raviver des blessures encore fraiches. Mais par ses quelques mots, j’ai pu comprendre que ma grand-mère était bien loin de la « femme de mauvaise vie » que l’on m’avait décrite et que son passé, avec mon grand-père, avait été bien loin d’une partie de plaisir. Son deuxième mariage l’avait rendue heureuse, épanouie, comblée par la naissance de Claude, même si Camille restait toujours présente dans son esprit et dans son cœur, sauf qu’elle n’en parlait jamais.

Après ce thé rédempteur, et une ballade aux alentours, main dans la main, la fringale s’est fait sentir et nous avons rejoint notre nouveau nid. Inspection du frigo où les Tupperwares remplis de plats préparés par ma mère abondaient, je me suis mis à la cuisine, pour le repas. Nous avons diné en amoureux, avec caresses, câlins, bisous mais dévorant nos assiettes aussi. Il faut dire que ma mère a toujours été une excellente cuisinière, et elle nous avait gâtés.

Estomacs bien remplis, nous avons pris place sur le banc à l’extérieur, moi avec mon thé, et lui avec une bière fraiche. Sans qu’on se le dise ouvertement, nous avions décidé de mettre de côté tout ce contexte assez, particulier, dirons-nous, pour ne profiter que de l’instant présent, de cette semaine que nous allions partager ensemble, sans contrainte.

Sans l’avoir fait exprès, j’ai remonté mes genoux sur ma poitrine, sans trop me rendre compte que mon T-shirt avait suivi, offrant à ses yeux mon orifice qu’il aimait tant, semi-ouvert, et suintant à la fois des restes de son passage mais aussi de l’humidité de mon désir. Il n’en a fallu pas davantage pour que je constate à nouveau cette raideur dans le short de mon mâle, qui me semblait encore plus énorme qu’auparavant depuis qu’il soit enfin parvenu à me posséder en totalité.
Ses bras puissants m’ont entouré, porté jusqu’à la chambre, sur ce lit qui allait être « conjugal » pendant quelques jours. Vous dire que j’avais hyper envie de lui ne serait qu’un doux euphémisme… Mais je voulais surtout le savourer, le déguster, des pieds à la tête, me refusant à lui jusqu’à le rendre fou de désir. Mes doigts, aux ongles toujours un peu longs se frayaient à travers sa toison, jusqu’à atteindre son sceptre, bandé comme jamais, dont j’attisais encore l’érection par ma langue entourant son gland, le parcourant de bas en haut, le griffant sensuellement à petits coups, de caresses subtiles de mes ongles qui agissaient comme des décharges sur son membre.

Le connaissant, j’étais passé à la salle d’eau auparavant, me nettoyant en profondeur et j’avais copieusement enduit ma chatte et mon conduit, de Vaseline, le Gel de l’époque, sachant que je voulais vraiment lui faire « péter les plombs » pour qu’il se lâche complètement, l’inciter au « viol », plus que consenti, je dirais même provoqué. Ça n’a pas loupé… Il m’a renversé sur le dos, immobilisé de toute sa force, son corps sur le mien, son fabuleux sexe cherchant l’entrée de mon orifice, et il s’est enfoncé dans moi… D’un coup… En entier… De toute sa puissance, ne s’arrêtant que lorsqu’il a senti ses couilles collées contre mes fesses. Il m’a besogné avec une vigueur que je ne lui connaissais pas encore, du moins pas à ce point, jusqu’à ce qu’il se vide à grands jets, conservant son érection intacte pour recommencer, encore et encore jusqu’à sa troisième jouissance. Nous avons fait l’amour encore trois fois cette nuit-là, plus calmement toutefois, sa fougue s’était un peu assouvie.

Le lendemain matin, alors que je commençais à ouvrir les yeux, épuisé par cette nuit si mouvementée, j’ai senti une bonne odeur emplir la chambre. Claude était arrivé avec un plateau sur lequel trônait café, pain grillé, beurre, confiture et une petite salade de fruits frais. Il était nu devant moi et pour la énième fois, je vénérais son corps, si viril, son sexe, si majestueux, et ses yeux…. Remplis d’amour.

En me délectant de ce petit-déjeuner dont j’avais tant besoin, et après un tendre baiser sur mes lèvres, il s’est davantage ouvert à moi. Il m’a confié son angoisse, quant à son adolescence où il avait constaté qu’il devenait un jeune homme, pas tout à fait comme les autres. Sa virilité dépassait très largement celle de ses copains, au point où il avait honte de se retrouver dans un vestiaire de sport ou à la piscine. Ses hormones avaient commencé à le travailler très tôt, alors, quand il avait eu l’âge d’avoir des rapports sexuels, il s’est tourné vers des filles, qui ne l’attiraient pas vraiment… Mais c’était la norme à l’époque. Si peu d’entre elles acceptaient un flirt, on ne sortait pas avec un « nègre » à l’époque, si français qu’il soit, toutes fuyaient lorsqu’elle constataient le morceau entre ses jambes.

Il s’est alors tourné vers les garçons, ce qui était davantage à son gout, sans me dire avec qui il avait connu ses premiers plaisirs. S’ils étaient moins farouches que les filles, ils étaient souvent fascinés quand même par sa virilité et fantasmant sur l’énormité de sa bite, en fait dès qu’ils pouvaient en constater son ampleur, la plupart se limitaient à de simples petites pipes, certains osant quand même une petite pénétration, très faible et partielle, très vite interrompue.

Je me rendais compte que Claude n’avait jamais connu un amour physique, total et entier, sauf peut-être en partie, avec un garçon, seul et unique, qu’il avait pu pénétrer, qu’en partie seulement, et très rarement.

J’étais effaré d’une telle révélation de sa part, surtout quand il m’a serré dans ses bras et que j’ai senti ses larmes couler sur mes épaules. Lui… Si beau, si mâle, intelligent et bourré de charme, n’avait jamais connu le plein amour, qu’il soit du cœur ou du corps. Il en avait conçu une quasi-haine envers son corps et surtout, envers son sexe qu’il considérait comme un handicap pour connaitre le bonheur.

« Je suis là maintenant mon Chéri… et tu vois, je suis entièrement à toi. »

J’ai séché ses larmes, nous avons terminé notre petit déjeuner, et assis, face à face dans notre lit, nous avons évoqué le programme de la journée.

C’est un Claude beaucoup plus serein que j’avais face à moi…

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