Mon Nouvel Oncle (5)
Journée en Mer
Si Claude nétais pas « riche » comme on le disait à lépoque, il avait une excellente situation lui permettant de bien gagner sa vie, tout en vivant très simplement. Par ailleurs, sa mère, bénéficiant de la confortable retraite de veuve de guerre de son mari et continuant son travail de brodeuse, beaucoup plus par plaisir que par nécessité, navait pas besoin de son aide, en aucune manière, bien au contraire.
« Tu aimes le bateau, mon Cur, non ? »
« Jadore
. Tu le sais
»
« Jen ai loué un à Cassis toute la journée pour une promenade en mer, avec pêche à lappui »
« Tu es fou
!!! Mais tu sais conduire un bateau, toi ? »
« Et Putain, con
. Je suis né à Marseille
!!! » Avec un accent digne de Pagnol
« Comment tu sais me faire autant plaisir ? »
« Parce que je taime
Au fait
Je sais que tu adores les langoustes
Alors, si on arrive pas à en pêcher, on nous en mettra deux belles de côté pour nous. »
« Mais Claude, ça va coûter super cher tout ça
!!! Je veux pas
!!! »
Je nétais pas habitué à autant de largesses. Même si nous vivions correctement, ma mère était tellement obnubilée par largent, cela tenait de lavarice, et elle mavait habitué à me satisfaire de très peu, sauf que mon père de temps en temps, moffrait en cachette, quelques vêtements ou objets pour mon âge et me donnait, discrètement, un peu dargent de poche, ce quelle me refusait. Heureusement, quelques cours que je donnais subvenaient à mes maigres besoins
« Marc, mon chéri, ce sont nos premières vacances ensemble. Je vais pas temmener dans un Palace. Dabord, je ne pourrais pas et jen ai pas envie non plus
Je trouve que le cabanon est un beau Palace, non ? Même sil nest pas 5 *, nos vacances le seront. »
Après les conseils du pécheur, nous avons pris bord dans le bateau, avec glacière remplie de boissons et de nourriture
Et en vogue vers le large
enfin le large
pas trop loin des côtes quand même.
Rentrés au port en fin daprès-midi, avec ma foi, une pêche plus que fructueuse, deux grands bacs remplis de poissons que nous ne connaissions pas vraiment, la chance des débutants sans doute
Le pêcheur nous a accueilli hyper surpris de ce que nous avions ramené, mais hélas
pas de langoustes. Claude sest approché de lui pour lui rendre les clefs du bateau et lui donner nos caisses.
Je lattendais tranquillement quand il est revenu vers moi avec un sourire
merveilleux
Ou on était bénis des Dieux de la Mer, ou on avait eu beaucoup de veine. Il portait à son coude un filet avec deux énormes langoustes et un superbe Loup de Méditerranée, que nous avions pêché nous-même. Le propriétaire du bateau les lui avait donnés, et de plus, lui avait rendu largent de la location tellement notre pêche avait été plus que bonne, et quil pouvait vendre sur le marché le lendemain, conservée dans de la glace présente dans les bacs avant de partir, le remboursant plus que largement. Jétais quand même assez surpris quand Claude ma avoué quil était un excellent pêcheur en mer, quil y allait très souvent, au début avec son père, et ensuite avec des amis
Décidemment, mon homme était plein de surprises quil me distillait au compte-goutte.
Javais quand même remarqué que Claude, avant de sortir en public, revêtait sur son pubis, une espèce de coque dure, dans laquelle il tentait, tant bien que mal, dinsérer son énorme appareil génital, de plus comprimé par une sorte de boxer à mailles très serrées, sous ses pantalons, toujours très amples. Jétais pas con au point de ne pas en comprendre la raison, son sexe, libre de toute contrainte, atteignait des proportions hallucinantes, même au repos et surtout, ses couilles, plus que volumineuses, pendaient trop. Jamais nous navions évoqué le sujet, je ne voulais pas le mettre mal à laise, surtout que lui savait que mon plaisir était de contempler lobjet de ma vénération, libre de toute attache. Son bugle, comme on dit aujourdhui (mot que jétais loin de connaitre à lépoque et que je nai appris que très récemment) exerçait sur moi toujours la même fascination, quasi diabolique.
Une fois les produits de notre pêche rangés au frigo, il allait sortir pour allumer le barbecue et préparer les braises pour la cuisson.
« Non
Non
Pas comme ça
!!! »
« Mais, tu veux dire quoi ? Tu veux les faire au four ? »
Je lai allongé sur le canapé, en ayant pris soin auparavant de récupérer son short serré à la taille, mais ample aux cuisses.
« Ça suffit ton harnais, il doit te faire horriblement souffrir depuis ce matin que tu le portes, ok ? »
« Oui Chéri, mais je nai pas vraiment le choix
»
« Alors, tu nen as pas besoin maintenant, on est que tous les deux, non ? »
Il sest laissé faire et je lai débarrassé de tout ce qui le comprimait depuis le matin, sauf les fois où nous avions fait lamour sur le bateau, mais quil avait revêtu rapidement, nous nétions pas seuls sur leau. Son sexe, une fois libéré, a repris, non seulement sa taille normale mais retrouvé son érection maximale, atteignant, au vu de sa position allongée et un peu courbée, la naissance de ses pectoraux. La fragrance qui sen dégageait était beaucoup plus forte que le plus puissant des aphrodisiaques, marinée, comprimée dans ce fourreau pendant quasiment toute la journée.
Jai écarté mes cuisses, approchant ma corolle de ce monstre, mappuyant encore en encore sur lui jusquà atteindre la pénétration maximale. Je ne voulais pas le moindre millimètre de cette poutre hors de moi, tout en serrant les dents, ce nétait que la troisième fois que javais pu le supporter en totalité. Enfin
lextase est arrivée
ses couilles étaient collées à mes fesses, mon anneau avait enfin acquis la souplesse pour en supporter lénorme diamètre de sa base. Il est devenu fou, me défonçant avec cette force que jaimais tant, se sentant enfin heureux et libre de pouvoir faire lamour comme il le souhaitait, avec tendresse, sensualité, mais aussi, dans sa puissance extrême, où ce quil considérait comme un handicap devenait enfin un instrument de plaisir partagé.
Je ne sais pas pourquoi, mais pendant que Claude me possédait sauvagement, jai eu une pensée pour ma grand-mère, en me disant que si le père était comme le fils, elle avait dû vivre de merveilleux moment, presque comme si une certaine complicité, tacite, commençait à sinstaurer.
En vrai macho quil était et après sêtre bien vidé les couilles, à deux reprises, il sest relevé, tout propre grâce à ma langue, revêtu son short sans aucun de ses « harnais » bien évidement et sest approché du barbecue pour le mettre en route.
« Les langoustes
. Ça te va ? je suis sûr que tu en meurs denvie »
« Yes
et légumes grillés en accompagnement, ça te convient ? »
Chacun sest absorbé à sa tâche
Lui, le barboc, et moi éminçant en fines lamelles, courgettes de Nice, aubergines, oignons blancs si sucrés et tomates. Claude ne le savait pas, mais cétaient les légumes du jardin de mon grand-père que ma mère mavait donnés. Mon Oncle allait déguster la production du premier mari de sa mère.
Jétais dans un « cabanon » des calanques de Cassis, avec un homme débordant de virilité, velu comme un singe, doté dun membre et dun appétit sexuel hors normes, et nous dégustions à la fois les produits de notre pêche, ceux préparés par ma mère, sa sur, avec les légumes de mon grand-père, qui était le premier mari de sa mère. Tout ça dun super appétit, juste entrecoupé par des câlins et des baisers, savourant ensemble chaque seconde de cet instant magique
Jaurais voulu que le temps ne sarrête jamais.
Repus, estomac plus que satisfait par cette nourriture excellente, (Merci le pêcheur pour ses langoustes et le loup qui nous attendait pour le lendemain.), Claude avait débarrassé la table, et comme la veille, avait amené mon thé et sa bière.
« Marc Chéri, je taime fort
. Très fort et je ne sais pas trop bien ce qui va suivre. »
« Moi non plus
Cest tellement
Je trouve pas les mots »
« Maman voudrait te voir
Elle y tient vraiment, elle voudrait tant te connaitre. »
« Tu sais mon Amour, si cest pour ressasser un passé qui ne me concerne pas, dont jai été saoulé à petites touches dans mon enfance, jen ai pas vraiment envie »
« Marc
Maman a été un excellente mère pour moi, vraiment merveilleuse. Je suis sûr quelle aurait pu lêtre aussi pour Camille »
« Possible Claude, ni toi ni moi pouvons le savoir »
« Alors, accepte juste de la rencontrer, pour un déjeuner au restaurant à Marseille, juste avec elle et moi »
« Tu mas fait venir à Cassis juste pour ça ?»
Il ma jeté un regard noir, ma tourné le dos, et il est parti, me laissant seul, toute la nuit. Je ne suis pas arrivé à trouver le sommeil, trop de larmes menvahissaient. Quand au petit matin jai pu massoupir un peu, jai entendu du bruit dans la cour. Sa 4L était là, coffre ouvert.
« Prépare tes affaires et je te ramène à Nice de suite »
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