Mes Débuts Avec Chloé

Il avait rencontré Chloé chez sa meilleure amie. Elle se remettait difficilement d’une rupture pénible avait-il entendu dire. Dès qu’il la vit, il fut impressionné. Sa beauté, sa classe, sa chaleur, sa facilité naturelle le subjuguèrent. Comme à son habitude il fit le malin pendant tout le repas, comptant chaque rire ou sourire de Chloé comme un point marqué, chaque regard, rire ou sourire à un autre comme un point marqué par la concurrence.
Ils étaient pourtant les deux seuls célibataires de ce repas. « Je ne devrais pas en faire tant » se disait-il.
Il obtint son numéro, ils se revirent très souvent. Il la dragouillait tout en gardant une distance de sécurité. Il la savait trop grande pour lui. Trop confiante. Trop expérimentée. Le genre de femme qui ne se contenterait pas d’une petite bite. Il lisait parfois une forme de désir et d’admiration dans son regard. Il s’en nourrissait. Il ne fallait pas que ça s’arrête.
Et puis il y eu cette soirée, qui devait juste être un verre après le boulot, qui devint soirée restau puis bar puis … tout s’était enchainé si rapidement ce soir-là. Il s’était senti si bien. Il lui proposa un dernier verre chez lui. Elle accepta sans hésiter. Ils ne prirent pas le temps d’un verre. Il crut pouvoir lui faire l’amour et en faire sa femme. Mais rien. Tout restait désespérément mou. Il la prévient avant qu’elle n’y égare sa main. Ca ne la dérangeait pas. C’est ce qui se dit dans ces cas-là. La nuit fut câline. Frustrante déjà.
Même vis-à-vis de lui elle prétendit ne pas avoir voulu aller plus loin ce soir-là. Sans s’en rendre réellement compte il découvrait ainsi son aptitude au déni. Pas plus mal pour lui qui redoutait tant que son incapacité se sache.
Normalement ils auraient dû en rester là. Elle continuait de voir d’autres hommes il le savait. Sans trop savoir ce qu’elle faisait avec eux. De toutes façons elle n’était pas à lui. Et ils avaient sans doute mieux à lui apporter.

Pourtant. Son corps, son goût, son odeur, son regard, tout chez elle l’obsédait déjà. Elle était sa femelle. C’est évident.
Alors, quelques soirs plus tard, ils se retrouvèrent dans le même lit. Lorsqu’il s’allongea sur elle, toujours désespérément aussi mou, il entreprit de lui caresser le sexe avec son petit shamallow. Il s’était tellement masturbé en pensant à elle. Il dépassa sa honte et commença timidement les va et vient avec sa main. Elle ne semblait pas s’en offusquer. Elle mouillait toujours. Alors il continua, espérant pouvoir jouir en sa présence. Elle fût si empathique qu’il se senti durcir un peu, il se senti la pénétrer. Il crut la posséder un instant avant de se répandre dans un feu d’artifice d’émotions.
Pour elle ça tenait plus du Mac Do que du restaurant étoilé mais ils avaient consommé. Pour lui c’était l’essentiel. Ils n’auraient plus qu’à progresser ensemble. Doucement. Mais tout ne se passa pas comme il l’aurait voulu.

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