Solange La Bourge « Saison 3 » : Le Fantasme ! (Partie 15-5/5)

Souvent on m’avait posé la question sur mes pratiques, ce que j’aimais, ce que je refusais, etcetera. A la suite de ces questions venaient celle « et tes fantasmes, quels sont-ils. ». J’en avais de nombreux comme beaucoup, pourtant je répondais presqu’invariablement qu’ils dépendaient, du lieu, des personnes, de mon humeur, de mes envies du moment. Donc ils n’étaient pour ainsi dire jamais réalisable lorsqu’on le désirait.

Avec mon mari Patrick, nous en avions souvent discuté, ça ne restait que de l’utopie, d’autant que certains de mes rêves seraient matériellement irréalisable. Néanmoins suite aux différents échanges que j’avais avec l’auteur « Perruche » via le site HDS, auquel je me confiais avec moins de pudeur, mon mari se délectait de mes confessions, il envisagea de mettre en pratique l’un de mes fantasmes.

Pour le dernier week-end de février de cette année 2020, un vingt-neuf, « il faut en profiter me dit-il, ça n’arrive que tous les quatre ans », il m’avait simplement dit, qu’il m’organiserait une surprise.
— Laquelle ?
— Tu verras, je suis sûr que tu aimeras.
— Tu peux tout de même m’en dire un peu plus non ? Que je sache comment m’habiller, ou je ne sais quoi ?
— Qu’importe comment tu seras ma chérie, reste toi-même, c’est tout ce que je te demande.
— A quelle heure, où ?
— A dix-neuf heures trente, et pour le « où », qu’importe, tu verras. Enfin, non, tu ne verras pas.

La conversation avait eu lieu le mercredi soir et s’était terminée sur un « enfin tu ne verras pas ». Dans cette conversation j’avais compris qu’il souhaitait mettre en œuvre l’un de mes fantasmes sans m’en dire lequel. Depuis vingt ans que nous nous connaissions, je lui en avais révélé tant que je restais dans l’expectative. Je ne le sus que le lendemain mais, son copain Alexandre qu’il connaissait via le milieu libertin, habitait dans une petite ville au nord de Paris à une bonne demie heure de notre domicile.

Patrick lui avait téléphoné pour organiser cela de préférence chez lui pour ne pas avoir toute une faune trainer autour de leur domicile par la suite.

Alexandre était la personne idéale pour organiser cette soirée, étant divorcé depuis longtemps et très connu dans le milieu libertin. Patrick voulait un mélange d’âge et de race. Alexandre connaissant de nombreux types, avait passé une annonce, sur « XXXsexe » pour recruter un vieux vicieux et un maghrébin, le reste, il les avait sous la main, dont la femme une de 30 ans et un jeune qui avait juste 18 ans, déjà habitué à ce genre de pratique. Voilà pour le recrutement, onze personnes sans compter Alexandre et Patrick.

En fin d’après-midi ce samedi nous pris notre voiture pour nous rendre chez l’un de ses amis que j’avais déjà rencontré lors de soirées libertines. Je remarquais que plusieurs voitures étaient garées devant chez lui. Cet ami vint à notre rencontre et nous accompagna au sous-sol de sa maison dans une pièce assez grande où tout le mobilier et le bric-à-brac avaient été repoussés contre les murs. Seule trônait au milieu de la pièce une table recouverte d’un matelas. Au bout de cette table étaient fixés artisanalement des étriers, comme ceux d’un fauteuil de gynécologue.

Alexandre, m’offrit un verre pour me faire attendre, puis il monta le thermostat des radiateurs avant d’emmener Patrick avec lui. Je restais seule pendant un quart-heure environ. Ce que je vous conte maintenant m’a été rapporté par mon mari le lendemain dimanche et à ce jour encore, je n’en sais pas davantage. Patrick était donc arrivé dans le salon de son ami rencontré les invités. Ils étaient selon ses propos onze personnes, choisies suivant les critères, un très jeune, un vieux de soixante-dix ans, et différentes ethnies, blancs, noirs, maghrébins mais également une femme. Pourquoi ce mélange ? Patrick n’avait pas voulu me répondre à cette question. Je pensais que pour lui, c’est une sorte d’humiliation à mon égard, moi la bourgeoise, d’être souillée par la différence que je représente.


Voici les propos qu’il leur avait tenus :
« En bas dans une pièce il y a ma femme. Vous la verrez nue, les yeux bandés et entravée. Je veux que vous en profitiez, que vous en abusiez, que vous la fassiez jouir et supplier, donc tout vous est permis, violence comme douceur. Je serais là, mais je n’interviendrai pas, sauf si je pense que vous allez trop loin, mais également, si vous la pénétrez de votre sexe. Tout ce que vous ferez sera sans votre queue, rien que vos doigts, mains, bouche langue. Elle ne vous fera pas non plus de fellation. Par contre, je veux qu’à la fin, quand vous serez bien chaud, vous lui envoyez votre purée sur ses seins et que l’un ou l’une d’entre vous la caressiez ensuite de ce foutre. C’est d’accord ? Ha, dernière chose, vous ne parlez pas, pour qu’elle ne sache pas ou ne devine pas qui est là. »

Je ne savais donc pas à quoi m’en tenir à ce moment-là. Était-ce une séance SM, un gang-bang… ? Je me posais ces questions. La porte s‘ouvrit, Alexandre et mon mari entrèrent. Ils me demandèrent de me mettre nue, et Patrick me fixa un bandeau sur les yeux. Ils m’allongèrent sur la table, j’avais les fesses qui reposaient sur le bord, les pieds attachés aux étriers, jambes écartées, ainsi que des menottes en cuirs m’entravant mes poignets sur les pieds à l’autre extrémité de la table.

J’imaginais tant de choses, tant de scénarios en même temps, qu’en réalité mon esprit se plongeait dans un trou noir. Puis j’entendis la porte s’ouvrir, des murmures, des pas, on s’approchait de moi. Combien ? Je pensais cinq, six, peut-être sept personnes. Puis, plusieurs mains se mirent à caresser mes jambes, mon pubis, mon ventre, mes seins, mes épaules. J’eus des frissons. Une bouche chercha mes lèvres et sa langue me força à ouvrir la mienne pour m’embrasser lascivement. On pétrissait mes seins, les suçait, mordillait mes tétons, une langue s’infiltrait entre mes lèvres intimes, alors qu’un doigt se délectait à lustrer puis forcer mon anus.
Je percevais une sorte de mouvement autour de moi, ce n’était pas toujours la même personne qui restait confinée entre mes cuisses ou m’embrassait.

Les odeurs changeaient, les haleines aussi, pas toujours très ragoutantes. Il m’arrivait de demander de cesser, mes seins devenant trop sensibles, ou la dilatation de mes orifices trop s. Prenais-je du plaisir ? Oui. Non. Je pouvais avoir le plaisir d’une bouche qui aspirait mon clitoris, mais aussi la tourmente de doigts qui pinçaient mes tétons. Je n’avais donc pas de plaisir, frustrée d’être offerte et abusée sans qu’un sexe ne me pénètre pour déclencher un orgasme.

Le déclic ! C’était l’un de mes fantasmes avoués à mon mari, mais la jouissance n’y était pas. Les hommes aussi devaient être frustrés de ne pouvoir me posséder, alors de caresses parfois rudes, l’un d’eux me crachat au visage et les caresses se transformèrent en gifles, en d’autres crachats, claques sur mes seins, mon ventre, en dilatation… Tout en pleurnichant, je les suppliais de cesser.

J’avais un avis très partagé entre l’inconnu des caresses que j’avais eu au début et qui étaient très plaisantes. Puis la peur et la tourmente après ce crachat au visage ou j’ai ressenti une sorte de hargne de ces hommes. J’avais appelé mon mari mais il ne m’avait pas répondu. Était-il là ? A ce moment, je ne savais pas combien ils étaient et j’avais pensé qu’ils avaient peut-être tabassé Patrick. C’était angoissant car personnes ne parlait, je n’entendais que des souffles ou des sortes de sons gutturaux sortir de leurs gorges. Je m’étais dit qu’après m’avoir tous pénétrés, je serais nappée et que j’allais finir dans une cave d’une cité ou dans un bordel et même dans un foyer de travailleurs immigrés ?

C’était le cauchemar psychologique et la tourmente physique que je subissais. Puis à la fin, je fus rassurée de sentir Patrick près de moi ce fut le premier à éjaculer sur moi, mais de savoir que toutes ces personnes que je ne connaissais pas se répandaient sur mes seins fut très humiliant, vraiment.
Mon mari m’avoua le lendemain, que de me voir ainsi avilit, cela lui avait procuré une érection difficile à contenir et fut très, très jouissif pour lui. Surtout lorsque les participants s’excitaient à me déshonorer, devant lui. Tous me souillèrent de la même manière.

Puis quelqu’un vint étaler ce sperme sur mes seins et mon ventre en m’embrassant. Enfin, après cette tourmente et cet affront, je ressentais de la douceur à mon égard. La personne était maintenant entre mes cuisses, et ses doigts enrobés de sperme glissèrent dans ma vulve pour me masturber profondément de quatre phalanges tandis que le pouce s’évertuait d’agacer et d’exciter mon bouton de rose. Je sentis mon bas-ventre imprimer un mouvement d’accompagnement tout en gémissant. J’aurais voulu qu’on me libère les mains, mais un homme me souleva la tête par la nuque, approchant mon visage de ma poitrine qu’une autre main maintenait.
— Bouffe tes seins ma chérie, me dit la voix plus lointaine de mon mari, ce n’était donc pas ses mains, mais celles d’inconnus, lèche-toi !

Celui qui était entre mes cuisses, plongea son visage sur mon sexe béant, poissant de ma féminité et surtout de foutre pour me sucer et s’abreuver de toute cette débauche, alors que trois ou peut-être quatre de ses doigts me sodomisèrent rageusement. C’en était trop, ma bouche se mis à aspirer la chair de mes seins, comme si je voulais décupler l’orgasme qui couvait en moi, ma langue se repaissait mon corps au goût âcre du vice des hommes. Je sus le lendemain, que c’était la jeune femme qui m’avait fait jouir dans la frénésie que sa petite main allait rentrer dans mon cul, je m’étais faite fister la chatte.

Mes membres entravés, je ne pus contrôler les pulsions et tremblements de mon corps, mes muscles se relâchèrent, me sentant maculer le visage de l’homme de ma cyprine et aussi de mon urine. Ma jouissance l’auto-excitait, et sa langue poursuivait sa besogne de sape pour que mon corps s’évanouisse dans la luxure. Je ne pouvais ni ne voulais empêcher ses doigts de me sodomiser, malgré cette jouissance qui devenait presque insoutenable en perdurant. Je suppliais enfin qu’elle cesse, mais elle n’y fit rien. Elle se retira lorsque mon mari l’écarta, en me voyant parcourue de spasmes incontrôlables.

Dans Mon fantasme, je désirais depuis toujours : jouir à n’en plus pouvoir sans me faire pénétrer, c’était devenu réalité. Je pense que mon orgasme fut décuplé par toutes les craintes que je connus. Je l’avais imaginé ainsi. Mais l’épisode avec les hommes qui se déchainaient sur mon corps fut trop long et douloureux, ça n’en faisait pas partie.

À la fin, je n’avais plus la notion du temps, ni du lieu. Lorsque Patrick m’enleva le bandeau, je fus ébloui par le plafonnier. Libérée, je restais plusieurs longues minutes nue sur la table à recouvrer mes esprits. Alexandre m’invita à prendre une douche. Tout le monde étaient partis.
Je sortis de la douche lorsque l’eau tiédit, je venais de vider le ballon d’eau chaude.

Chères lectrices et chers lecteurs, j’aimerais votre sentiment. Merci de laisser vos commentaires, je compte sur vous. Bisous.


Si comme Solange et Patrick vous avez envie de raconter vos histoires de sexe, contactez-moi par Email. Vous me donnez un petit résumé puis avec le jeu des questions, réponses, j’écrirai votre propre récit. cyp.perruche@orange.fr

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