Patou...À La Fois
Vincent gare la voiture. Quand il coupe le moteur, un sourire lui vient aux lèvres. Dune fenêtre ouverte à létage, il entend une voix qui chante à tue-tête. Sa femme ne fait ça que sous la douche, alors il se dépêche den profiter. Il monte lescalier presquen courant, entre dans la salle de bain et sinstalle sur un tabouret pour regarder. Il a lu récemment un article qui essayait de classer les maris selon leurs préférences érotiques. Il sy est vite repéré; amoureux à tendance voyeur. Il assume. Il faut dire que Patricia, dite Patou, est splendide, même à travers le verre embué de la cabine, un mètre soixante-dix de beauté blonde, aux seins voluptueux et, quand elle se retourne, des fesses rebondies qui lui font autant deffet aujourdhui quil y a dix ans quand il la connue. Elle coupe leau et sort de la cabine, toute ruisselante, une véritable naïade. Il lui tend une serviette et elle lenroule en turban avant de regarder son mari et pousser un cri.
- Mais
quest-ce que tu tes fait ? Sa voix montre son inquiétude.
- Assieds-toi un moment. Jai une histoire à te raconter et une faveur à te demander.
Elle senveloppe dans un drap de bain et saffale sur lautre tabouret.
- Une histoire qui a fini avec ta chemise toute maculée de sang ! Tu tes bagarré ou quoi ?
- Du calme, sil te plaît. Je te raconterai tout.
- OK. Je suis calme. Je técoute.
- La journée au boulot à été compliquée et jai décidé de rentrer en passant par la campagne pour me défouler un peu . En pleine cambrousse , je me suis retrouvé derrière un peloton cycliste. Ça ne me dérangeait pas, parce quils roulaient à très bonne allure. Puis, tout à coup, il y en a un qui a volé ! Ils se sont tous arrêtés, moi aussi. Celui que sest cassé la figure était allongé au milieu de la route et les autres se sont regroupés autour de lui. Je suis sorti de la voiture et je suis allé voir si je pouvais aider. Cest là où je me suis rendu compte quils ne parlaient pas français et mon anglais
- Quel anglais ?
Le rire de son épouse est franc et détendu.
- Deux gars sont arrivés une minute plus tard avec un minibus . Lun deux parlait français et il ma vite expliqué que cétait lui lentraîneur et qui transportait les affaires des cyclistes pendant queux, ils se tapaient cent cinquante bornes par jour dentraînement. Des coureurs sérieux ! Mais jai vite compris quil avait maintenant un problème. Les autres cyclistes avaient encore une centaine de kilomètres à faire avant de retrouver leur hôtel, alors que le blessé, qui visiblement avait un coude cassé, on voyait même los, sans parler de ses autres blessures
doù le sang sur ma chemise
Pour couper court, jai ramené le blessé et le chauffeur à lhôpital, plutôt que dattendre une ambulance. Lautre chauffeur a pris le minibus et a suivi les cyclistes. Gerry
Patou linterrompt.
- Pourquoi tu as ri? Un coude cassé cest pas amusant.
- Ah Non! Gerry cest le prénom de lentraîneur!
- Gerry, cest le monsieur ?
- Oui. Et cest là où jen viens à la faveur à te demander. Gerry navait pas prévu de sarrêter ici, logiquement, et il doit être sur place pour faire linterprète pour son coureur blessé. Est-ce quon peut le loger quelques nuits chez nous ?
- Je suppose que oui. Il parle français, cest déjà ça. Cest un Anglais, donc ?
Vincent rit.
- Ah non ! Tout sauf ça ! Gerry est Irlandais.
- Ah ? Cest beau, lIrlande. Jai vu des émissions à la télé . Et on les dit sympas, les Irlandais. Jaime beaucoup leur rugbymen. Il est grand et beau, au moins ?
- Tu vas être déçue
il a quelques centimètres de plus que toi et moi. Il doit faire un mètre quatre-vingt, plus ou moins. Quatre-vingt kilos, peut-être.
- Pas trop mal.
- il na pas beaucoup de cheveux.
- Voilà qui est moins bien. Il a quel âge ?
- Ça je sais exactement. Il a dû montrer son passeport à lhôpital.
- Et ?
- Il a soixante-douze ans.
- Mais cest un vieux !
- Cest un vieux monsieur irlandais qui est gentil et sympa. Alors ?
Elle soupire.
- OK. Toi tu fais le lit dans la chambre dinvité et moi je lui cherche des serviettes. Zut, je nai prévu que des bricoles à manger ce soir. Il va falloir faire avec, tant pis.
- Je lui ai dit que je passerais le chercher dans une heure.
- Tu as largement le temps de faire le lit, alors. Moi, il faut que je mhabille. Coucou? Tu attends quoi pour commencer ?
Le lit fait, Vincent repêche linvité inattendu à lhôpital. Il se mettent en route pour la maison. Gerry a les yeux rivés sur son portable.
- On peut sarrêter, sil vous plaît?
- Bien sûr.
Vincent se gare et Gerry sort de la voiture.
- Jen ai pour quelques minutes. Ça va ? dit lIrlandais.
Il revient cinq minutes plus tard avec un gros bouquet de fleurs et une bouteille de champagne.
- Impensable darriver les mains vides, explique-t-il
- Comment avez-vous su où trouver ça ?
- Smartphone ! Indispensable pour rester en contact avec mes coureurs, mais pratique aussi pour trouver un fleuriste et un marchand de vins pas trop loin lun de lautre.
Ils arrivent devant la maison et Patou sort pour les saluer. Vincent remarque que sa femme a mis une robe pour la rencontre. Elle est jolie, la petite robe en coton fluide, de couleur gris bleu avec une ceinture nouée qui met en valeur sa taille fine. Elle dévoile une bonne longueur de cuisses, et il parierait que sa femme a mis le joli ensemble de sous-vêtements qu'il lui a offert pour ses trente ans, il y a un mois. Il s'agit d'un slip et soutien-gorge en dentelle noir transparent mais dont les broderies stratégiques camouflent un peu les mamelons proéminents de sa belle poitrine. Elle se penche, pour prendre le petit sac de voyage de leur invité et il en a la preuve, pour le soutien-gorge au moins.
- Ah non ! déclare Gerry.
Vincent sempresse de mettre la bouteille au frais, pendant que Gerry suit Patou et entre dans la maison.
- Je vous montre votre chambre ? demande-t-elle, après avoir déposé le bouquet dans la cuisine.
- Volontiers. Allez-y. Je vous suis.
Elle commence à monter vers létage. Vincent ressort de la cuisine et remarque que Gerry attend que Patou ait grimpé plusieurs marches avant de la suivre. Il paraît que leur invité nest pas trop vieux pour apprécier les cuisses révélées. Curieusement, il ne se sent pas jaloux. Savoir que cet inconnu a encore lesprit jeune et ludique lui plaît . Il suit Gerry à la chambre, où Patou est en train de lui montrer les tiroirs pour ses affaires. Pour ce faire, elle se penche et présente à Vincent, et sans doute à Gerry, une superbe vue plongeante dans le décolleté de la robe. Elle na pas lair de sen être aperçue.
Le couple descendent à la cuisine et laissent leur invité sinstaller et se doucher. Patou saffaire à disposer les fleurs à leur avantage.
- Quel bouquet, dit-elle. Il a dû lui coûter une fortune.
- La bouteille ne vient pas de chez Lidl non plus, dit Vincent. On la boit ce soir ?
- Pourquoi pas ? Ça cachera les lacunes dans ce quil y a à manger !
Vingt minutes plus tard, Gerry redescend. Il a mis une chemise légère et un jean propre, avec des espadrilles aux pieds.
- Pour un vieux, il nest pas mal, souffle Patou à son mari.
Ils sortent sur la terrasse pour profiter du soleil du soir. Vincent remarque que sa femme a lair dêtre à laise avec leur invité. Elle participe de bon cur dans la discussion. Gerry leur raconte des histoires amusantes de cyclisme.
- Vous êtes tous des douillets, vous les hommes, déclare Patou. Le temps passe agréablement.
- Vous avez super bien choisi où vous installer, dit Gerry à la longue. Que peut-on demander de plus ? Un joli coin dans un beau pays, une chouette maison, et une épouse aussi charmante que belle. Vous en avez de la chance, Vincent !
- Et je le sais! Si on arrosait mon bonheur avec un verre de votre excellent Champagne ?
- Volontiers.
Patou se lève.
- Bougez pas. Jy vais, dit-elle. Elle se dirige vers la cuisine.
Elle revient avec la bouteille et des verres. Les transat sont bas, et elle doit se pencher pour offrir son verre à Gerry. Elle ne paraît pas pressée de se redresser. Vincent se charge de remettre la bouteille au frais. Depuis la cuisine, il observe sa femme qui échange des propos avec leur invité. Elle ne flirte pas exactement, mais elle nen est pas loin. Il retourne à sa place. Les verres sont bientôt vides.
- Je vais chercher les tapas, dit Patou. Si je ne mange pas quelque chose, je vais être pompette.
Elle se lève. Les hommes la regardent sen aller.
- Je ne le dirais pas devant elle, mais vous avez une femme non seulement charmante et belle, mais sexy, en plus, dit Gerry. Jai remarqué comment vous la regardez et je ne crois pas quun tel compliment, même dun croulant comme moi, vous déplaise.
- Ça aussi, je le sais. Patou nen est pas toujours convaincue.
- Ah, les femmes. Jen connais très peu qui ne se font pas de la peine pour une poitrine trop volumineuse ou trop petite, des cheveux trop raides ou trop bouclés ! On a beau leur dire quon les aime telles quelles sont, elles trouvent toujours moyen de se critiquer.
- Exactement ! Un instant, Gerry, il y a un texto que jai oublié denvoyer.
Il prend son portable et tape: Dis, chérie, comme on est à la maison et Gerry nest pas au courant de nos jeux, tu nas pas envie de moffrir une petite folie ? Ça me ferait énormément plaisir que tu enlèves ton soutif. Tu veux ?
À travers la fenêtre de la cuisine, il la voit qui lit le texto. Elle jette un coup dil ironique à son mari, et fait non de la tête. Vincent soupire intérieurement. Au moins il a essayé.
Elle met un moment pour les rejoindre. Quand elle réapparaît, un plateau chargé de bonnes choses entre les mains, elle a enlevé sa ceinture, et la robe flotte librement autour de son corps. Elle va dabord offrir à manger à Gerry. Lui, assis dans le translat, prend un moment pour faire son choix. Patou, penchée devant lui, ne bouge pas et Vincent se sent raidir à la pensée que même si les seins de sa femme ne sont pas nus sous la robe, leur invité doit quand même pouvoir les apprécier, car le soutien-gorge est quand même léger et largement transparent. Quant à lui-même, il admire la vue de derrière, et il a du mal à sempêcher de se baisser pour regarder sous la robe. Gerry finit de choisir et Patou se relève. Maintenant cest au tour de Vincent de piocher. Patou sincline profondément vers lui et dans lencolure de sa robe il voit que sa femme, malgré son refus apparent, na plus son soutien-gorge. Elle lui fait un clin dil et garde cette position dexhibition en insistant quil doit choisir plusieurs morceaux. Il arrache avec difficulté son regard des seins de sa femme et jette un coup dil vers Gerry. Celui-ci a lautre vue de Patou, dont la position a fait remonter sa robe derrière. Vincent est toujours en train de réfléchir à ça, quand sa femme se penche encore plus pour lui donner un baiser au front. La robe pend et bâille et maintenant il peut clairement voir la toison aux poils très courts de son épouse. Elle a donc enlevé son slip aussi. Il croit quil va sévanouir, parce quen se baissant cette ultime fois, il se demande si Patou na pas dû présenter ses fesses nues à lapprobation de Gerry. Il ne reste pas longtemps dans le doute.
- La vue depuis votre terrasse est magnifique, déclare Gerry. Jadore. Vous êtes délicieuse, Patou, et je vous en remercie. Écoutez les jeunes, je ne voudrais pas vous empêcher de vous divertir comme vous entendez . Sil est temps que vous laisse et que je me mette au lit, il suffit de le dire.
- Tu veux que Gerry reste ?
Cest Patou qui pose la question, devançant la question identique que son mari allait énoncer. Il y a un petit tremblement dans sa voix qui excite terriblement Vincent. Lui ressent une vague de froid qui traverse tout son corps et lui donne la chair de poule. La question, est-ce une question qui cherche une réponse ? Ou cest quelle évite de prononcer les mots ? Quil reste
à voir quoi ? À faire quoi ? Vincent est un peu perdu. Depuis longtemps le fantasme dexhiber sa femme nue à dautres le travaille, lobsède presque, même. Il garde précieusement en mémoire les quelques occasions où elle a cédé, tant soit peu, à ses prières. Un sein dévoilé, une fessé révélée, jamais plus, et toujours avec lui comme unique spectateur. Il a osé , dans ses moments les plus fous, rêver de la partager, de voir sa chérie prise par un
ou plusieurs
inconnus. Mais là, face à une situation réelle, quil navait jamais, pour tout dire, espéré vivre, que doit-il dire ?
- Oui.
- Et quil nous regarde ?
- Oui
euh
non
euh, je ne sais pas. Et toi ?
- Ecoute, Vincent. Depuis le temps que tu me rabâches que ça texciterait de me voir de nouveau exposée
et à des inconnus. Et maintenant tu ne sais pas ? Quand tu mas envoyé ce texto, tout dabord jai été fâchée. Mais je me suis dit, tu lauras voulu, mon cher. Me voici donc, nue sous ma robe, et javoue que cela mexcite. À toi de jouer. Jattends ta décision.
Elle est embarrassée, cela se lit sur sa figure, mais sa voix ne tremble pas. Il reconnaît le ton qui annonce quune décision définitive a été prise par son épouse et quil na pas intérêt à la contredire.
Il a comme une barre de fer dans son slip. Malgré cette excitation quil a tant recherchée, il a du mal à articuler.
- Si je mettais de la musique, tu danserais pour nous ?
- Si cest ce que tu veux. Jai dit ; ce soir, toi, tu décides et moi jexécute.
Il se lève, très conscient que sa bite dure doit être impossible à rater pour Gerry. Celui-ci lui adresse un sourire de complicité. Vincent va mettre de la musique. Il choisit quelque chose de lent et rythmé, comme il sait que Patou aime.
De retour à la terrasse, Il voit quelle a déjà commencé à se laisser absorber par le morceau quil a choisi. Elle se déhanche langoureusement, les bras levés et qui tracent des formes au dessus de sa tête. Les yeux mi-fermés, elle semble perdue dans un autre monde.
Sans faire de bruit, Gerry se lève et vient sasseoir à côté de Vincent.
- Si javais su ce qui pouvait en être le résultat, jaurais vandalisé les vélos des gars moi-même, dit-il. Elle est magnifique, votre femme.
Elle baisse les bras. Maintenant elle caresse ses seins à travers le coton fin. On distingue la forme de ses tétons qui durcissent. Vincent sent quelle aimerait montrer ses seins aux deux hommes, mais si, en se penchant, elle peut les révéler plus ou moins, la robe ne lui permettra dêtre torse nu.
Ses mains glissent plus bas et parcourent son corps jusquaux hanches. Elle colle ses bras de chaque côté, le long de son corps. Elle fait une pirouette et la robe vole. Seules les mains, plaquées à la hauteur des cuisses, empêchent les deux hommes de tout voir.
La musique change, moins rythmique et plus sensuelle. Elle commence à jouer avec lourlet de sa robe. Elle resserre le tissu contre ses fesses, et tourne le dos à ses hommes, tortillant son cul de manière lascive. Vincent croit quil risque dexploser, tellement sa femme lexcite. Gerry non plus ne perd une miette de ce spectacle érotique à même pas un mètre de ses yeux.
Elle tourne et leur fait face. Centimètre par centimètre, elle remonte le bas de sa robe et expose de plus en plus ses cuisses. Son regard est fixé sur son mari. Jose ou je nose pas ? La question na pas besoin dêtre articulée, elle se lit dans les yeux de cette femme excitée . Tu veux ou tu ne veux pas que je réalise un de tes plus chers fantasmes ?
La question non prononcée est tellement flagrant que Vincent ne se retient pas dy répondre à haute voix.
- Oui, Patou. Fais-nous voir
tout!
Elle sourit, mais elle na pas fini de les taquiner. Deux, trois fois elle prend le bas de sa robe à deux mains et commence à la remonter, avant de lâcher le tissu et se remettre à danser.
La musique touche à sa fin. Un silence monumentale tombe. Seuls les cigales continuent leur chant. Patou reste figée, immobile pendant dix secondes, ce qui fait au moins vingt battements du cur de son mari, quil ressent comme des coups de marteau
Et cest fait ! Les précieux centimètres qui font de Patou, sa femme qui joue aux allumeuses, une Patou, son épouse qui sexhibe, le sexe et la poitrine nus, sont franchis.
- Bravo, déclare Gerry. Japplaudis votre courage, Patou. Vous êtes encore plus délicieuse comme ça. Quels beaux seins! Et ce minou de toute beauté comme je nen vois pas depuis un bon moment. Et votre toison si bien taillée ! Que vous êtes belle !
- Content, Vincent ? Patou demande. Maintenant quelle se retrouve toute nue, sa voix vacille un peu.Tu me racontes depuis des années que tu aimerais me voir exposée aux regards dautres hommes. La réalité correspond-elle a tes attentes ?
- A plus de cent pour cent ! Je te remercie du fond du cur pour ce moment que je noublierai jamais !
Patou sapproche de Gerry et avance son bassin vers lui. Elle lui prend la main et lapproche de son sexe. Elle semble avoir perdu toute pudeur.
- Et vous, monsieur Gerry ? Comment me trouvez-vous ? Je ne sais pas sil vous arrive souvent dêtre aussi près dune femme qui vous montre tout. Et même si cest un évènement quotidien pour vous davoir un minou à portée de main, est-ce souvent un minou qui, si vous y touchiez, révélerait que la femme en question est très excitée
? Comme le mien? Vous voulez vérifier?
Vincent ne respire plus. Une espace infime sépare les doigts de leur invité de la vulve de sa femme. Patou cambre le dos un tout petit peu plus, et la rencontre est accomplie. Les doigts de Gerry glissent entre les lèvres majeures de Patou. La facilité du glissement et le grognement arraché du fond de la gorge de celle-ci annonce quelle na pas menti. Elle est trempée et quand Gerry retire ses doigts, on voit la mouille qui brille dessus.
- Vous nous pardonnerez, Gerry, mais vous comprendrez que jai besoin que Vincent me baise, tout de suite, à fond et aussi fort quil peut, avec vous comme spectateur, si vous voulez bien ?
- Si je veux ? Vous croyez que je me priverais de ça ? Vous observer, belle comme vous êtes, en train de faire lamour, et, jespère, jouir ? Aussi merveilleux quinattendu ! Allez-y, Vincent. Prenez la !
Vincent na pas le temps de se lever. Il libère son érection et aussitôt, Patou sempale dessus et se laisse pénétrer à fond. Elle le chevauche aussi vite quelle peut. Ses petits cris déclarent combien elle aime sentir la bite qui allume tous les bouts de nerfs dans son vagin. Une minute passe et elle fait une pause.
- Trop fatigant comme position. Prends moi de derrière.
Elle se met à quatre pattes et cambre bien son dos. Il sagenouille derrière elle et commence à la besogner aussi fort quil peut.
- Oh, quest ce que cest bon ! Jai envie de
Tu peux
?
Il comprend quelle veut un doigt, ou plus, dans son anus. Mais au lieu de le faire lui-même, il fait signe à Gerry.
- Cest Gerry qui va te faire ça. Ce sera une nouvelle expérience pour toi, dit-il. Tu es prête ?
Le frisson qui transperce le corps de sa femme ne fait que confirmer les paroles de celle-ci .
- Si ça va me faire jouir encore plus fort, oui, je suis prête et plus que prête.
Elle a une main sous son ventre et ses doigts écrasent son clitoris .
- Deux doigts ? Vincent demande,
- Deux, trois, une main entière, nimporte quoi, mais je vais jouir, alors vite !
Gerry regarde les fesses largement écartées de Patou, dont lanus clignote incontrôlablement. Il choisit un moment où elle est le plus détendu et plonge trois doigts dans le petit trou.
- Aïe ! Le cri résonne dans les airs du soir, puis elle ne crie plus; elle hurle:
- Oh, baise-moi, Vincent ! Baise-moi fort! Fais-moi évanouir de jouissance. Je suis pleine de partout et je veux JOUIR !
Voyant quelle est au bord du précipice, Vincent accélère ses efforts et se lache au plus profond du vagin de sa femme. Il ne faut même pas une seconde avant quelle ne sécroule par terre, recroquevillée comme un ftus. Les secousses violentes de lorgasme cèdent peu à peu a des spasmes moins extrêmes. Finalement, elle se calme, essuie la sueur de son front et arrive à se mettre debout.
- Une douche et dodo, marmonne-t-elle. Elle ramasse sa robe et marche, toujours toute nue et en titubant un peu, vers la maison. Bonne nuit, les garçons ! Faites de beaux rêves !
Vincent rentre sa bite ramolli dans son slip.
- Demain, je vais me demander si toute cette soirée a été un rêve, dit-il.
- Pas la peine. Noubliez pas que jen ai été témoin.
- Même
. Il va falloir quon en parle, elle et moi.
- Un mot davertissement, Vincent, de la part dun vieux qui en a vu dautres. Demain matin, ne dites rien de ce quon vient de vivre à Patou. Il lui faudra du temps pour assumer ce quelle nous a offert comme spectacle et comme sensations. Cest à elle den parler, et à elle de choisir le moment de le faire. Je parle en connaissance de cause, croyez-moi. Encore une fois je vous remercie pour votre hospitalité et pour cette expérience de beauté et dérotisme aussi inattendue quinoubliable .
- Je suivrai vos conseils. Mais, dites-moi, vous nauriez pas voulu
?
Gerry larrête.
- Vous avez sans doute déjà entendu dire que le cerveau est le plus important des organes quand il sagit de sexe,. A lâge que jai cest encore plus vrai. Après la prestation que vous venez de fournir à Patou, jaurais fait piètre figure, et ça maurait fait de la peine de la décevoir. Puis, partager un époux ou une épouse, ce nest pas une décision à prendre à limproviste en mon expérience, quelle que soit lexcitation du moment. Ce que vous mavez permis de voir et de faire pour elle suffit largement pour moi. Je ne suis plus létalon que jétais, mais pour être voyeur, je le suis tout autant quà quinze ans, comme vous-même, je crois! Bonne nuit!
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