Du Travail Au Plaisir

Florent, travaille dans une entreprise de recouvrement depuis maintenant 25 ans. Travail de bureau, aucun intérêt, totalement pas épanouissant. Il vit seul depuis 5 ans, la vie parfois complique les parcours au point que les chemins divergent irrémédiablement. Il a deux s, grands, 30 et 27 ans qui ont leur propre vie depuis longtemps. Il a peu d’amis, 2 ou 3 fidèles, ils se retrouvent les étés autour de barbecues épiques où chacun, tous divorcés, racontent leurs rencontres de l’année et essaie de garder un semblant de dignité. Pour Florent, pas grand-chose à discuter quelques rencontres ici et là, rien de concluant et peu, très peu dans ses critères de recherche. Il faut dire que sa sexualité a pris un tournant, il y a 7 ans déjà. Alors qu’il était encore en couple, il s’est découvert un penchant certain pour le masochisme soft accompagné d’un semblant de soumission. Sa femme avait bien essayé de participer un peu, sympa au départ mais son éducation de fille sage avait fini par l’emporter et elle ne se retrouvait plus dans les jeux engagés.
Les quelques rencontres de Florent se solder souvent par des échecs, soit les rencontres se faisaient « naturellement », mais dès que les questions de sexualité étaient abordées, elles fuyaient ou alors posées des questions en mode journaliste, le sujet les intéressaient en théorie, mais surtout pas la pratique. Quant aux rencontres internet, même si la recherche était claire, la plupart se soldaient par des échecs, la plupart des femmes « dominantes » rencontrées, étaient soit trop durs, soit étaient dans le fantasme mais ne souhaitait pas aller plus loin.
Au boulot, Florent travaille sous les ordres de Christine, un petit brin de bonne femme, toujours enjouée, un sourire quasi permanent, on aurait dit que la vie glissait sur elle comme la goutte de rosée sur la feuille du rosier. Les collègues à côté 3 autres femmes de 30, 35 et 60 ans, peu d’intérêts, avec très peu d’interactions sociales.


Son boulot ne le passionnant pas, il passait beaucoup de temps à discuter avec Christine, qui savait le rebooster, lui rendre le moral. Petit à petit en 20 ans de travail en commun, une certaine complicité s’était installée. Pas de l’amitié comme on l’entend, ils ne se fréquentaient pas à côté du boulot, ne vivaient pas dans la même ville, le soir chacun regagnaient ses pénates et le lendemain une nouvelle journée commençait.
Florent a beaucoup de charme, les cheveux encore châtains malgré son âge, 50 ans, 1m78 pour 105 kg, un ventre à bière avait poussé depuis qu’il était seul, mais il avait un sourire radieux quand il souriait. Christine, 40 ans, 1m70 pour 65 kg à tout casser, une petite poitrine qui n’exigeait aucun soutien.
Depuis quelques temps Christine se confiait beaucoup sur sa vie, son compagnon qui depuis quelques années ne s’intéressait plus à elle, au point qu’elle imaginait, à raison surement, qu’il la tromper régulièrement. Son sourire, sa joie de vivre qu’elle affichait quotidiennement, se tarissait et c’était seulement avec Florent qu’elle retrouvait cet allant. Leur moment de discussion était passé des moments à café à occuper quasiment une moitié de journée, ce qui ne manquait pas de faire jaser autour d’eux. Mais ces moments privilégiés étaient devenus leurs bouées, leurs moments à eux pour ce faire du bien.
Petit à petit les discussions devenaient de plus en plus intime jusqu’à ce jour.
- Dis moi Florent pourquoi tu es toujours célibataire ? Tu devrais pourtant attirer des filles. En plus, je sais que tu ne laisse pas indifférent certaines de tes collègues.
- Tu sais attirer et trouver son bonheur, c’est deux choses différentes. Je suis surement un peu trop exigeant avec celle que je recherche. Dit-il avec ce sourire si particulier qui savait envouter la foule.
- Tu as donc des critères, et après tu t’étonnes de ne pas trouver. Si je devais me retrouver sur le marché, je sais que je ne regarderais pas tout en détail.
Et quels sont-ils ces critères ?
- Je ne sais pas si je peux te les dire, après tu pourrais me regarder autrement, ou plus du tout.
- Ça fait 20 ans qu’on se connait et je sais que rien de ce que tu pourras me dire ne me choqueras. Si tu veux on joue aux questions réponses et on se dit tout. Tu n’as qu’à commencer.
Florent, à ce moment ne se doutais pas de la tournure des événements, mais en savoir un peu plus sur Christine était plus fort que ses craintes. Christine se disait que de toute façon les dés étaient jetés. Son cœur battait de plus en plus fort mais cela faisait longtemps qu’elle ne s’était pas sentit aussi vivante.
- Ok alors pour te mettre à l’aise la première question sera facile. Tu as encore des relations sexuelles avec ton compagnon ?
- Ah oui ! Alors directement la vie intime, je vois que tu y va franco. Bon alors je réponds à ta question : oui.
- Tu pourrais peut-être développer.
- J’ai répondu à ta question, tu aurais dû être plus précis. A mon tour. Pourquoi vous vous êtes séparés avec ta femme ?
- Il va me falloir quelques heures pour te répondre convenablement.
- Dis-le-moi en quelques mots, je verrais si ça me satisfait.
- Ok. Disons que nous avons évolué différemment et que nous ne nous entendions plus vraiment.
- Sur quel plan ?
- Sur un plan physique, sexuel si tu préfères qui a fini par nous atteindre dans la vie de tous les jours, mais nous nous sommes séparés en bon terme, nous étions arrivés au bout.
- Il faudra que tu m’en dises plus.
- Oui mais là c’est à mon tour, en plus tu m’as posé deux questions. Alors revenons à nos moutons, je voudrais que tu développes ta réponse de tout à l’heure. Combien de fois par semaines, mois et cela te plait-il ?
- Ok alors disons que cela se compte sur les doigts d’une main et plutôt en années. Pour le reste si c’est bien fait, cela me plait toujours. Tu disais sexuellement, qui a changé ? Toi ou elle, et qu’est ce qui a changé ?
- Alors deux questions en une maintenant.
C’est moi qui ai évolué. Je te dis tout, lui dit-il en cherchant une approbation dans son regard. En vieillissant je me suis aperçu que je ne ressentais plus grand-chose, y compris de mes propres excitations. La voyant interrogative, il poursuit. Mon sang n’arrive pas toujours où il a besoin d’être dans les moments d’excitation. Nous avons donc fait évoluer notre sexualité où la pénétration n’est plus un élément moteur mais subsidiaire.
- Continue.
- C’était satisfaisant mais j’ai continué à évoluer, je me suis aperçu par hasard que je prenais du plaisir par la douleur. J’ai fait des recherches sur internet et je me suis aperçu que beaucoup de personnes mêlaient douleur et plaisir et j’ai commencé à vouloir expérimenter.
Elle le regardait comme si c’était la première fois, elle le jaugeait, l’inspectait des pieds à la tête, des images pleines la sienne. Le silence devenait pesant et Florent finit par dire, bon comme tu ne dis rien c’est à mon tour. Christine ne dit rien et hocha la tête.
- Comme j’ai été un peu loin, c’est à ton tour. De ton côté quelle est ta sexualité ? Et as-tu déjà trompé ton compagnon ?
- Par rapport à toi je dirais que ma sexualité est classique, tout ce qu’il y a de plus basique et non je ne l’ai pas encore trompé. Je te propose d’arrêter les questions réponses mais de continuer à t’interroger, le sujet m’intéresse.
Florent savait qu’il avait suscité de l’intérêt, il lui répondu simplement : qu’est ce que tu veux savoir, je ne te cacherais rien.
- Comment as-tu découvert pour le plaisir et la douleur ?
- Alors que nous étions en pleine action, en voulant changer de côté, elle m’a donné un coup de genou dans les testicules, alors que cela aurait dû me donner un signal fort de douleur, je l’ai certes ressenti mais en même temps mon sexe c’est gonflé et j’ai eu une érection forte. Nous nous en sommes tous les deux aperçus et je me suis entendu lui dire, recommences. L’excitation du moment plus forte que la réflexion la faite recommencer, et à nouveau j’ai ressenti douleur et plaisir et mon sexe reprenait vie.
Nous avons stoppé là cette première expérience et petit à petit nous avons pimenter nos relations.
Il la regardait comme soulagé de pouvoir en parler à quelqu’un. Mais il ne savait pas lire les expressions de son visage, trop loin, pas assez, le doute s’installait. Il eut la réponse assez vite.
- Waouh ! J’en avais certes entendu parler mais jamais je n’aurais pensé que cela puisse arriver en vrai.
- Je t’ai choqué ?
- Non au contraire j’ai envie d’en savoir plus. Ce n’est que la douleur ou alors tu as expérimenté d’autres pratiques, lesquelles ?
- Doucement, lui dit-il en la coupant. Je vois que le sujet est en train de te passionner. Première réponse, non ce n’est pas que la douleur, tout d’abord il faut qu’il y ait un lien avec le plaisir, sinon cela ne reste que de la douleur. Nous avons aussi expérimenté d’autres formes de plaisir ou de pratiques. Le contrôle de ma douleur/plaisir aidant une certaine forme de domination/soumission s’est installé. Alors attention pas une soumission d’esclave maitresse mais une soumission dans nos jeux sexuels, c’est elle qui avait clairement le contrôle. Ensuite nous avons cherché quelles autres pratiques pouvaient exister. Alors là il y en a des centaines, nous n’avons pas tout expérimenté. Nous avons découvert que si la femme avait un point G, l’homme avait aussi un point P. Celui-ci réagi aussi à la stimulation et arrive à provoquer des orgasmes masculins sans éjaculation ou alors une éjaculation sans érection préalable.
- Tu veux dire P comme prostate ?
- C’est exactement ça, au départ il s’agissait de me la stimuler « manuellement » puis très rapidement nous avons testé le gode ceinture.
- Elle te … sodomisait ?
- Oui c’est ça, et je peux te dire qu’au niveau sensation physique et psychique, j’en ai ressenti des choses.

A suivre...

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