Compiègne : Au Parc Floral De Paris (Épisode 8)
Résumé :
De retour de Compiègne, Bob fit lamour à Virginie comme jamais il ne lavait fait depuis longtemps. La belle en eut pour compte un terrible orgasme des plus puissants. Leur journée venait juste de commencer.
Récits :
Après avoir fait lamour, dune rare intensité, Bob apporta le petit-déjeuner au lit à sa belle. Les deux tourtereaux savouraient encore leur instant de bonheur.
- On pourrait allez se promener au Parc après le déjeuner ? demanda Bob à Virginie.
- Oui, on pourrait.
- Je vais acheter deux entrées sur Internet.
- Ok.
Virginie termina tranquillement son petit déjeuner. Elle avait eu comme une faim de loup, dévora tout ce que Bob lui avait mis sur le plateau : confitures, petits pains grillés, café, jus de fruit, yahourt, viennoiseries
- Il reste des croissants ? demanda-t-elle à Bob.
- Non, il ny en a plus, jen ai acheté que quatre.
- Tant pis !
Virginie ensuite se doucha. Elle se sentait bien, posée, épanouie, sereine. Les événements de la veille ne traversèrent même pas son esprit. En sortant de la douche, Bob la regarda cheveux mouillés, en peignoir.
- « Tu es belle tu sais, très belle » la complimenta Bob.
Bob était fou amoureux de Virginie et la belle le lui rendait bien.
Bob embrassa tendrement Virginie sur le front.
- Va thabiller lui dit-il, tu vas attr froid.
Virginie sen alla dans la chambre chercher une tenue pour laprès-midi. Il était déjà midi, le temps daller déjeuner pour ensuite aller au Parc. Elle navait cependant pas très faim et pour cause, elle sétait levée tard et venait de prendre son petit-déjeuner il y a moins dune heure. Bob avait grignoté quelques viennoiseries entre temps.
Le couple sen alla pour déjeuner dans une brasserie de la ville. Bob prit une entrecôte, et la belle une salade verte composée. Le diner se fit sans heurt mais Bob ne put sempêcher de questionner sa dulciné sur ce qui sest passé la veille :
- Tu te souviens que tu as pleuré hier dans la voiture ?
Virginie sattrista que Bob lui reparle de ça.
- Oui, je me souviens, lui dit-elle avec une petite mine.
- Que sest-il passé ?
- Je ne veux pas en parler.
- Si, dis-moi, après ça te fera du bien. Sil y a quelque chose de grave, il faut percer labcès, sinon ça nira pas mieux. Cest à cause de Murielle ? Cest ta mère ?
- Non ce nest pas ma mère. Cest Murielle, oui. Elle est seule, elle a trente ans et son petit chat vient de mourir. Je suis triste pour elle, voilà tout.
- Non, il y a autre chose, ce nest pas possible autrement.
Bob insista et Virginie ne voulait pas lui dire ce quil sétait réellement passé la veille. Elle le pria de ne plus lui reparler de ça.
- Ok, fit Bob on en reparle plus. Si cest ton choix ! Mais je ne veux pas te voir triste, tu sais ça, je taime, moi.
- Oui je sais.
Après la pause déjeuner, Bob sen alla avec Virginie au Parc Floral de Paris, situé à quelques pas du château de Vincennes. Cétait un bel espace, fait de pelouses et darbres et de milliers de fleurs. Il y avait beaucoup de monde ce jour-là, bien quétant un lundi. Il faisait beau et la saison estivale battait son plein.
La belle se promenait amoureuse en compagnie de son homme. Bob était heureux de passer du temps, agréablement, à côté de celle qui leut toujours fait rêver :
- On est bien, là, dit-il à sa dulciné.
- Oui, on est bien. Jaime bien les fleurs là-bas dit-elle en désignant un immense parterre de roses.
- Il y a un mini-golf près de lespace évènements ? Tu veux y aller, demanda Bob à sa chérie.
- Pourquoi pas, répondit la belle.
Virginie paraissait encore bien pensive. Les tracasseries de Bob pendant le repas lavait perturbée. Elle se disait : « il va finir pas tout savoir, cest sûr ». En vain, elle essaya de penser à autre chose, mais elle ne put sempêcher à repenser aux évènements de la veille : le trio dans la forêt de Compiègne et lautre Bob (le caméraman) qui filmait ; La rencontre avec Phil et Yves quelques jours auparavant ; lexcitation de la semaine
Virginie aimait tout particulièrement Bob.
Le gang-bang quelle avait fait à la demande dOlivier, en fin dannée de ses études en BTS, et les événements de la veille commençait à la faire réfléchir : Et si elle avait besoin de ça ? se disait-elle. Et si, là, cétait sa vraie nature ?
Virginie y pensa dans les allées du Parc Floral de Paris entre deux conversations avec Bob. Sur le parcours du mini-golf, elle fit abstractions de ses pensées, prise par le jeu. Bob gagna néanmoins la partie et elle perdit. « Ce nest grave, se dit-elle, ce nest quun jeu ».
Après, le mini-golf, ils sen allèrent tous les deux vers le kiosque à musique où régulièrement en saison se trouvaient quelques musiciens. Il y avait ce jour-là, un violoncelliste et une pianiste. Le duo de musiciens joua quelques airs de musique classique quil pouvait être facile de reconnaitre parce quentendu bien souvent dans les médias, dans des publicités ou ailleurs. Bob nétait pas un féru de musique classique. Virginie, elle, en revanche, reconnaissait tous les morceaux, ce qui ne manqua pas dimpressionner Bob.
Durant lécoute, elle saperçut néanmoins que deux types chelous la regardèrent bizarrement. Les gars regardèrent leur téléphone portable puis la regardèrent elle, et cela plusieurs fois de suite. Bob ne saperçut de rien, trop occupé à regarder les musiciens sur scène. Soudain, lun des types lui fit un signe « bien » en levant son pouce vers le haut. Lautre gars, lui montra avec un grand sourire lécran du téléphone portable quil avait dans sa main.
Virginie cependant fut troublée par cette intrusion. Que signifiait cette expression des deux loustics à quinze ou vingt mètres delle. Elle sempressa de prendre Bob par le bras, qui lui, serra sa chérie contre lui. Les deux gars voyaient bien que Bob était son mec. Ils séloignèrent et Virginie nentendit plus jamais parler deux.
Devant le concert, Virginie savéra être un peu pensive et troublée : « et si
? » « Non » se disait-elle calmement. « Ce nest pas possible ». Virginie faisait mine dêtre sereine devant Bob. Dans son fort intérieur, elle était toutefois troublée par tous ces événements. Etrange sensation dune fille qui se cherche et qui ne sait plus très bien où elle en est. Elle commença à avoir un doute :
« Et si Phil navait pas tenu sa promesse ? » « Et si la vidéo avait malgré tout été mise en ligne ? ». Virginie voulait en avoir le cur net. Elle pourrait vérifier immédiatement en se connectant sur le site de Phil mais non, trop risqué. Son chéri pourrait sapercevoir de quelque chose. Elle décida alors de différer son projet.
- Tout va bien ma chérie ? lui demanda Bob.
- Oui, tout va bien, lui répondit-elle. « Je suis heureuse ».
Et Virginie se blottit encore plus dans les bras de Bob. Elle décida pour la vidéo que cela navait pas dimportance immédiate et quelle regarderait cela le soir sur son ordinateur, voir si elle avait raison de penser que Phil ait pu la mettre en ligne malgré elle.
La journée se termina et nos deux amoureux rentrèrent tranquillement chez eux, sans entraves. Ils venaient de passer une après-midi formidable, entre balades dans les avenues du Parc Floral, spectacles et animations. En dépit des malheurs, la journée ensoleillée réconforta lhumeur de la belle, toujours aussi douce et aussi amoureuse dans les bras de Bob.
Cétait désormais le soir. Après avoir regardé tous les deux un bon film dans leur canapé lun dans les bras de lautre, Bob sen alla se coucher. Virginie prétexta rassembler des affaires pour demain aller travailler :
- Je te rejoins après, je regarde si mon patron ma envoyé un mail et quel est mon planning pour la semaine.
- Ok, fit Bob, mais ne soit pas trop longue. On doit être en forme pour demain.
Virginie alluma son ordinateur, et, en toute discrétion, en coupant le son, elle se connecta sur le site de Phil. Sa surprise fut de taille : la vidéo de son trio à Compiègne était en ligne.
Fin dépisode.
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