Une Vie Avec Kayia (Partie Ii)
Elles eurent du mal à se lever le matin. Alice devait partir tôt pour la fac et Kayia avait pas mal de travail. Elles savaient quelles ne pourraient se voir cette journée et elles avaient hâte darriver au week-end. Pour la première fois depuis le début de leur relation, elles purent échanger quelques mots pendant la journée et Kayia se dit quelle aurait du laisser son numéro de téléphone plus tôt, que la jeune fille était si adorable quelle ne risquait rien. De son côté, Alice fut surprise de la quantité de message que sa compagne lui envoya. Vu le temps que cette dernière avait mis à lui laisser son numéro, elle avait supposé quelle nétait pas très téléphone et quelle aurait juste quelques petits messages de politesse tous les jours. En réalité, Kayia la bombarda de message, lui laissant un nombre incalculable de petits mots remplis de bisous et damour. Ainsi, les deux jeunes femmes restèrent tard à dialoguer. Cela devient presque un rituel de sappeler un peu tous les soirs quand Alice devait rester chez elle pour travailler ses cours et les deux femmes en furent lune comme lautre très heureuse.
Un vendredi soir, alors quAlice finissait une lourde semaine de révision où elle ne sétait accordée aucun moment, elle réussit à rentrer chez elle de bonne heure. Le soir même, Kayia lui avait demandé avec beaucoup dempressement de se libérer, car elle voulait passer la soirée avec elle. La jeune femme avait réussi à sarranger avec son patron pour quil lui laisse une dizaine de journée de libre pendant la période des révisions et de partiels et ainsi elle put sortir ce soir-là. Toutefois, elle sentait qualler avec Kayia lempêcherait de rentrer avant dimanche et lui ferait perdre plus dune journée à bosser ses cours. Pourtant, elle accepta, elle était si amoureuse quelle avait peur de la peiner et elle pensait quune petite pause ne lui ferait pas de mal non plus. Elle décida donc de faire une petite sieste avant de se préparer et de rejoindre sa compagne.
- Jespère que la soirée ta plu, fit Kayia, en posant un baiser sur la joue un peu ronde de sa compagne.
- Evidemment, que ça ma plu mais tu es folle de dépenser autant pour une soirée comme ça.
- Oh, ce nest pas une petite soirée comme ça, ma douce.
La jeune femme en concluant sa phrase avait sorti un petit sac quelle déposa sur la table.
- Tiens cest pour toi.
Alice la regarda, surprise et prit le paquet. Elle louvrit et en sortit une petite boîte venue dun bijoutier célèbre. A lintérieur, elle découvrit deux boucles doreilles pendantes en or blanc terminées par des petits rubis.
- Elles sont magnifiques, fit la jolie étudiante en les contemplant. Cest incroyable.
Elle resta quelques minutes à les contempler avant de lever les yeux sur sa compagne.
- Ca a du te coûter une fortune, tu naurais pas dû.
- Oh, ce nest rien, et javais envie de marquer le coup ce soir, ça me fait plaisir.
- Pourquoi ce soir ?
- Et bien, il y a exactement 4 mois, je suis rentrée prendre un verre dans un bar qui sappelle le « Vin de Baldi » et jy ai rencontré une mignonne petite serveuse toute timide qui ne ma même pas abordé.
Alice posa sa main sur sa bouche, toute embarrassée. Elle navait absolument pas remarqué quelles se connaissaient depuis quatre mois aujourdhui. Elle ne pensait pas que le quatrième mois avait une incidence, que ça pouvait être loccasion dune quelconque célébration.
- Je suis désolée, fit-elle, les larmes lui venant presque aux yeux. Je nai pas fait attention que ça faisait quatre mois quon se connaissait. Je me rappelle très bien de cette soirée moi aussi. Elle restera gravée à jamais dans ma mémoire, mais je nai rien prévu. Tu dois vraiment me prendre pour une cruche.
- Mais non, cest juste que lon sest pas vu beaucoup cette semaine et jai eu le temps de penser à nous pendant que tu bossais et jai remarqué quaujourdhui, ça tombait pile comme le jour de notre rencontre, javais envie de marquer le coup mais cest juste moi, ne ten fais pas.
- Je sais, mais ton cadeau est si beau et moi je nai rien du tout à toffrir, ça me gêne.
- Tu moffres une excellente soirée et ta présence avec moi est le plus beau des cadeaux que je puisse espérer.
Alice esquissa un timide sourire et savança pour partager un tendre baiser avec sa compagne.
- Tu me fais trop dhonneur, mon amour, renchérit-elle.
- Oh non, fit Kayia. Tu le mérites.
Un petit silence plana dans la pièce alors quelles se mangeaient des yeux, lune et lautre éperdument amoureuses. La femme daffaires reprit la parole.
- Tu mas manquée cette semaine. Cest dur de te savoir si près et de ne pas pouvoir être à tes côtés.
- Toi aussi, tu mas manqué, fit Alice en lembrassant rapidement.
- Peut-être mais tu aurais pu venir me rejoindre, passer du temps ici plutôt que rester chez moi.
- Cétait compliqué ma chérie. Javais tous mes partiels à réviser, fallait que je bosse tant que je pouvais.
- Ca, je le sais bien, mais tu aurais pu venir travailler ici ?
- Non, je naurais pas été efficace. Il ny a pas de bureau, sans le vouloir tu maurais dérangée et surtout jai pas toutes mes affaires ici et faire des allers retour mauraient fait perdre beaucoup de temps.
- Ben, amènes toutes tes affaires ici et tu nauras plus les allers retours à faire.
- Tu vis dans une chambre dhôtel, mon amour, on se marche déjà dessus quand je passe le week-end ici alors imagines si on passait tout notre temps comme ça. Jaurais peur quon finisse par se disputer.
Kayia attrapa les mains de son amante et les coinça entre les siennes avant de la regarder dans les yeux. Alice avait remarqué quelle faisait toujours ça avant dannoncer des choses importantes.
- Bon écoutes moi, ça fait quelque mois quon est ensemble à présent et je suis sûre de moi. Pourtant jai eu des doutes au début.
- Des doutes ? Mais sur quoi ?
- Sur toi, ma belle. Je narrivais pas à croire que javais trouvé quelquun avec qui je pourrais me fixer juste en allant boire un verre dans un coin paumé. Je ne pensais pas trouver une femme aussi merveilleuse que toi dun claquement de doigt comme ça. Jen ai connu des femmes, beaucoup plus que toi et probablement plus que tu ne limagines, mais jamais je nai ressenti la même chose quavec toi. Cest la première fois où je suis réellement en couple avec quelquun et je compte bien le rester. Jai eu peur pendant de longues semaines que ce ne soit quun passage, que tu te lasses de moi, que tu me fuis à cause de mon mode de vie, mais tu es restée et je crois en voyant ton regard que tu maimes autant que je taime.
- Je
- Laisse-moi finir, la coupa Kayia. Aujourdhui, je suis sûre de moi. Cest avec toi que je veux être.
- Je le sais, mon amour, cest pour ça quon est ensemble.
- Et bien, jen veux plus. Je veux te voir à chaque fois que cest possible. Je veux que tu viennes ici dès que tu peux et même si cest pour que je te vois travailler, cest ce que je veux.
- Je suis désolée, mon amour, mais jai besoin de bosser pour finir mon master, jai besoin de travailler pour payer mes frais et il me faut de la place, il me faut ...
- Je ne te demande pas de tout abandonner, je le refuse même, ce que je veux te demander cest de tinstaller avec moi. Si tu tinstalles ici avec moi, tu nauras plus aucun frais, je paierai la chambre pour nous, je moccuperai de la bouffe, tout ce quil faudra.
- Mais, je ne comprends pas ce que ça change avec maintenant, on va gagner quoi quelques heures par semaine.
- Non, on va gagner des nuits entières toutes les deux.
- Oui, je veux bien mais on dort simplement.
- En effet, mais dormir contre toi, sentir ta respiration me bercer, sentir tes bras me serrer le matin, tout ça, ça change mes nuits. Tu mas dit que tu sentais que nous étions faites lune pour lautre. La seule façon de le savoir, cest de vivre ensemble, non ?
- Tu as raison, oui, fit Alice, baissant un peu la tête. Mais pas à lhôtel. Ce que tu viens de dire me touche énormément. En vrai, je pensais pas que tu veuilles quon vive ensemble. Pour moi, cest un rêve depuis un petit moment, mais avec ton mode de vie, je pensais que ça ne te conviendrait pas alors jai pas osé te demander. Mais moi aussi, je veux quon soit ensemble. Au début, jai cru que notre relation ne durerait pas vu que tu vivais dans un hôtel, jimaginais que tu partirais un matin et que je te reverrais jamais, maintenant je pense pas que tu mabandonnes. Alors arrêtes de payer cette chambre ici et prenons-nous un petit appartement pour nous deux.
Kayia la regarda, un peu éberluée. Elle ne sattendait pas du tout à ça.
- Pour moi, avoir une chambre à lhôtel, cest un confort. Je nai à me soucier de rien, pas de ménage, pas de bouffe à faire. Jai juste à me poser et voilà.
- Daccord mais ça doit te coûter une fortune.
- Pas tant que ça. La chambre est louée à dautres quand je pars en mission donc je ne la paye pas pendant ce temps. Jai trouvé un arrangement avec le propriétaire pour quil stocke mes affaires et on a fait un planning pour que je sois assurée davoir la même chambre quand je suis là. Tu sais à la base, ma mission ici ne devait pas séterniser, jaurais eu aucun intérêt à prendre un appartement. Jaime bien être ici et je veux y être avec toi, cest tout.
- Je taime plus que tout Kayia, mais je ne veux pas quon vive comme ça. Prenons un petit appartement, pas besoin dun truc immense et je moccuperai des tâches ménagères.
- Quest-ce que ça change avec ici ?
- En vivant ici avec toi, je vivrais à tes crochets. Jai toujours voulu être indépendante, jai refusé laide de mes parents pour mes études, je veux vivre aux crochets de personne, je ne veux pas être un poids pour toi. Si on doit vivre ensemble, je veux payer ma part et ce nest pas raisonnable que je paye une partie des nuits à lhôtel plus mon loyer quand tu nes pas là.
- Non, tu ne seras pas un poids pour moi, bien au contrainte. Moi aussi, je te veux indépendante et tu les, sois en certaine. Cest juste que jessaye de trouver une solution pour quon soit encore plus ensemble.
- Alors prenons un appartement, quest ce qui ten empêche ?
- Non, je ne suis pas sûr que ce soit raisonnable. Cest plus pratique dêtre ici, plus sûr.
- Mais de quoi tu parles ? Des fois, je te comprends pas. Jai limpression de connaître quun dixième de qui tu es vraiment.
- Laisse tomber, si tu ne veux pas être ici avec moi, cest pas grave, je le comprends. Nen parlons plus.
Alice fut un peu blessée par la réaction de sa compagne. Elle se leva et grimpa sur les genoux de celle-ci. Elles étaient désormais à quelques centimètres lune de lautre. La jeune étudiante passa une main dans les cheveux soyeux de son amante.
- Oh mon amour, si je nécoutais que mon coeur, nous naurions pas cette discussion. Je serais éternellement à tes côtés où que tu ailles. Je veux vivre avec toi, je veux te voir aussi souvent que possible, je veux être là pour toi dans les mauvais moments, je veux partager encore plus de nos moments divins. Tout ça, cest un fait. Mais je crois que tu ne te rends pas compte de ce que ça implique en terme dorganisation pour moi. Essaie de réfléchir à ma proposition. Je suis sûre que tu te rendras compte que cest mieux. Essayer de vivre ensemble nest pas une décision quon peut prendre à la légère. Imagines si jamais ça se passait mal, juste parce que lon est lune sur lautre tout le temps.
- Ca se passera pas mal, la coupa Kayia.
- Je le pense aussi, mais on na pas vécu ensemble au quotidien, on peut pas vraiment le savoir. Je tai fait une proposition. A toi de décider. De mon côté, il ne me reste quune semaine de partiel, après je serais plus tranquille, je te promets de venir aussi souvent que possible.
Kayia hocha la tête avec une petite moue. Alice lui attrapa les joues entre ses mains pour lembrasser à pleine bouche.
- Je taime, ma chérie, fit-elle. Ce que tu viens de me proposer me touche beaucoup plus que tu ne limagines.
La coréenne répondit par un baiser. Alice se leva alors et lui pris la main, lattirant derrière elle.
- Viens.
Elle lattira dans la chambre et la poussa sur le lit. Elle lenjamba et commença à embrasser doucement toutes les zones nues de son corps. Sa bouche se faisait légère, effleurant la peau parfumée. Lun après lautre, les deux corps se dénudèrent. Les deux femmes se firent lamour ce soir-là avec une tendresse encore plus affirmée quà lordinaire. Tous les gestes étaient savamment calculés pour être délicat, pour laisser flotter un voile de plaisir partout en elles. Finalement, elles se lovèrent lune contre lautre. Kayia se blottit contre sa chérie, posant sa tête sur la poitrine ferme où elle pouvait entendre le cur de son amante résonner. Elle resta allongée ainsi quelques minutes blottie dans les bras de sa compagne, bercée par cet organe qui battait pour elle.
Comme Alice lavait prédit, elle ne put rentrer chez elle, le lendemain pour peaufiner ses révisions. Pourtant, quand elle sétait réveillée, il était encore assez tôt. Elle tenta bien de se rendormir, mais rien ny fit. La faible lueur du jour éclaircissait à peine la chambre et elle pouvait voir son amante, étendue à côté delle. Ses cheveux dordinaire si bien coiffés avaient volé partout durant la nuit et ils faisaient à présent un panache tout noir autour de Kayia. Alice sapprocha un peu delle, laissant une main glisser par-dessus les hanches. Devant labsence de réaction, elle se colla à son amante, pensant se rendormir enveloppée par la chaleur de son corps. Cette méthode ne fonctionna pas mieux. La jeune étudiante se dit alors quelle pourrait profiter de ce moment pour rentrer travailler quitte à retrouver sa chérie, le soir. Elle finit par se décider et commença à se décaler, retirant sa main qui pendait par-dessus la belle endormie. Elle sentit alors quon attrapait son bras et dans un mouvement fort et brusque, elle fut attirée dans sa position de départ.
- Bouges pas, grogna Kayia dans un demi-sommeil, je suis bien contre toi. Reste là.
Alice reprit alors sa place. Elle embrassa doucement lépaule et sourit toute seule. Sa compagne nétait clairement pas du matin. La jeune étudiante était souvent levée entre 8 et 9 heures, prête à commencer sa journée. Dès le matin, elle était souriante, fraîche comme si elle sétait réveillée des heures avant. Kayia, elle était tout lopposée. Elle avait du mal à émerger avant 10h, aimant profiter du lit quand elle était en week-end. Quand elle se levait plus tôt, elle navait pas le sens de la discussion, grognant quelques mots plus que ne bavardant. Les premières fois, elle avait fait des efforts quand Alice était là pour paraître un minimum social et la jeune fille avait trouvé ça gentille. Aujourdhui, le temps avait passé et elles se connaissaient assez pour savoir quune absence de réponse navait pas de signification au saut du lit. Alice avait appris à trouver mignon, ce côté grognon de sa copine le matin. Elle aimait bien la voir, le visage endormi, les cheveux tout ébouriffés devant son bol de thé fumant. Ca lui donnait un côté sauvage qui plaisait à Alice et changeait un peu de lapparence dordinaire si soignée de la femme daffaire.
En restant lovée ainsi contre sa compagne, Alice se sentait bien aussi et cest pourquoi elle nexprima aucun refus dans la demande. Elle se mit à jouer doucement avec les longs cheveux qui chatouillaient sa joue. Elle les peignait délicatement, retirant les petits nuds sans forcer pour ne pas gêner sa compagne qui sétait rendormie. Elle finit par se lasser et commença à caresser doucement le dos qui lui faisait face. Sa main glissait avec souplesse sur les courbes quelle distinguait dans la pénombre. Petit à petit, un sentiment de désir lenvahit. Lodeur de sa compagne, la délicatesse de sa peau, la chaleur de son corps contre elle, la naissance de ses seins quelle apercevait en se redressant, la vue des longs cheveux qui sétendait vers elle, tout donnait envie à Alice. Elle se pencha pour déposer un baiser délicat sur la nuque de sa princesse endormie, juste sous loreille. Cette dernière roula sur le lit, sétalant à plat ventre. La jolie vietnamienne en profita pour glisser au-dessus delle et commençait à la masser tendrement. Ses mains couraient avec douceur sur le dos nu, venant sur les épaules pour repartir entre les omoplates où ses lèvres prenaient le relais. Elle continua son manège quelques temps, devant labsence de réaction négative. Elle aimait sentir cette peau douce et chaude sur ses mains et auraient pu continuer longtemps. Soudain Kayia bougea pour se retourner.
- Chérie, tu es en train de me mouiller les fesses à force de te frotter dessus, fit-elle en souriant.
- Oh pardon, fit Alice, alors que ses mains ayant quitté le dos nu venaient davoir accès aux seins arrogants.
- Viens donc membrasser pour texcuser.
Leurs lèvres se rapprochèrent pour échanger un long baiser rempli damour. Alice resta allongée sur sa compagne, la regardant tendrement. Une de ses mains samusait à replacer les longues mèches de cheveux derrière les oreilles pendant que ses yeux étaient plongés dans ceux de son amante. Elles restèrent un petit moment ainsi à sadmirer lune et lautre.
- Ce que tu es belle, finit par lâcher Alice.
- Et toi, ce que tu es lourde, fit Kayia en blaguant. Tu mécrases.
Cela fit rire les deux jeunes femmes qui sembrassèrent à nouveau, roulant sur le lit pour changer de position, laissant à présent la coréenne chevauchant sa partenaire. A son tour, elle samusa à jouer avec les cheveux noirs dAlice qui sétalaient sur loreiller. Cette dernière attrapa la main qui caressait sa joue et glissa un doigt dans sa bouche pour le suçoter.
- Quest-ce que tu fais ? fit Kayia.
- Je mamuse à faire la cochonne pour texciter.
- Oh, tu nas pas besoin de ça. Regarde.
Elle tira la main dAlice entre elle pour la coller sur sa chatte.
- Oh, tu es toute mouillée. Cest moi qui te fait cet effet-là ?
- Je dirais même quil ny a que toi qui me fait cet effet-là.
- Alors laisses moi, te libérer de cette envie qui thabite.
Alice attira son amante à elle. Celle-ci se retrouva, au-dessus du visage de sa partenaire. Une langue délicate jouait sur son sexe, savourant le liquide qui sen échappait. Le petit organe tout rose grimpait vers le clitoris, laspirant, le happant avant de le relâcher pour aller senfoncer dans le vagin humide. Les allers retours de la langue, son inspection de tous les recoins du sexe de la belle coréenne eurent vite fait de faire gémir celle-ci. Elle commença à se laisser aller, écrasant son sexe sur la bouche de son amante pour la sentir venir encore plus en elle. Elle commençait à haleter, respirant de plus en plus fort, poussant parfois de petits gémissements aigus. Elle attrapa les longs cheveux noirs qui dépassaient entre ces cuisses et les tira vers elle pour forcer son amante à ne pas détacher sa bouche de sa fente humide. Elle ne mit pas longtemps à jouir comme ça. Elle se cambra dun coup en serrant les dents, laissant son sexe exploser de jouissance. Elle se laissa tomber sur le lit, inerte. Alice se dégagea dentre ses jambes et vient vers elle, les lèvres et le menton trempée de cyprine.
- Alors mon amour, tu vois que cest bien de se lever de bonne heure le matin.
Kayia lui sourit avant de lui sauter dessus pour lui infliger le même sort. Elles continuèrent à samuser dans le lit, se chamaillant gentiment, se caressant, se câlinant toute la matinée.
Alice avait décalé son départ, se promettant de rester manger et de partir après. Evidemment, Kayia en avait décidé autrement. Quand leur déjeuner fut fini, Alice se prépara à rentrer chez elle.
- Oh non, fit la coréenne, reste avec moi, aujourdhui.
- Je voudrais bien, ma belle, mais je dois rentrer bosser. Je vais prendre du retard, les partiels sont presque finis, après ça ira mieux.
- Mais je voulais être avec toi, aujourdhui, sil te plaît.
- Tu sais bien que je voudrais aussi
- En plus, il fait super beau dehors, cest rare vu la saison, on pourrait aller se promener. Ca fait longtemps quon a pas fait une promenade en amoureuse.
Alice soupira. Elle aussi avait envie de sortir, voir un peu la lumière du jour. Elle baissa les yeux vers son amante. Celle-ci la fixait avec un regard qui fit fondre son coeur.
- Bon daccord, souffla-t-elle, mais ce soir je rentre.
Les yeux de Kayia pétillèrent de plaisir, ravie davoir encore gagné et surtout de passer du temps avec sa bien-aimée. Elles passèrent une bonne partie de laprès-midi à se promener, déambulant en ville avant de se rendre au jardin des plantes. Le froid les surprit en fin daprès-midi et elles sabritèrent dans un joli salon de thé où elles partagèrent un cheese-cake autour dune tasse fumante. Elles y passèrent presque deux heures, bavardant et profitant de chaque minute quelle pouvait passer entre elles. Finalement, Kayia se leva pour aller payer et Alice en profita pour passer aux toilettes. Elle fut surprise en ouvrant la porte de tomber nez à nez avec sa compagne qui lattendait. Cette dernière la repoussa à lintérieur et lembrassa fougueusement, tout en fermant la porte derrière elles. Elles senlacèrent dans un câlin affectueux, laissant leur bouche se chercher.
- Javais trop envie de tembrasser depuis tout à lheure. Jai sauté sur loccasion.
Létudiante rigola de la passion de son amie et lui offrit un dernier petit baiser.
- Partons dici, on va se faire remarquer.
- Tu as raison, on rentre.
Elles quittèrent les toilettes lune après lautre pour rentrer.
- Tu as vu comme tas regardé la blondasse quand on est sortie ? fit Kayia, alors quelles quittaient le salon, main dans la main. On aurait dit quelle allait te .
- Cest de ta faute, fit Alice. Elle a fait que te mater pendant quon était là bas. Elle doit être jalouse quand elle sest rendue compte quon était ensemble.
- Ah bon ? Jai pas fait gaffe.
- En même temps, ça na rien détonnant, tu es tellement sexy que tu en deviens aguicheuse.
Elle libéra sa main pour venir peloter les fesses de son amante.
- Tu vois, on peut pas sempêcher de te coller une main aux fesses, fit la jeune femme en riant.
- Tant que cest tes mains, je continuerai à lêtre alors.
- Oh, tu laurais pas laissé faire la petite blonde, elle était plutôt pas mal, continua de la taquiner Alice.
- Oh, tu es bête, ma puce. Allez dépêchons nous, il caille.
Elles rentrèrent rapidement pour se mettre à labri. Arrivées dans la chambre, la jolie jeune femme aux joues rondes commença à ranger ses affaires, se préparant au départ.
- Tu vas vraiment partir, maintenant ? fit Kayia. Tu vas pas bosser à cette heure ?
- Si, il faut. Je te lavais dit tout à lheure. Faut que je bosse.
- Mais le temps que tu rentres chez toi, que tu te fasses à manger, il va être super tard, tauras jamais la force.
- Tu as raison, je ne bosserai probablement quune heure ou deux, mais cest déjà ça.
- Reste bosser ici, je te jure que je te dérangerai pas. Je moccupe du repas.
- Jai pas mes fiches, jai pas mes cours, jai rien, cest pas possible.
- Je sais pas bien ce que tu passes comme examen cette semaine, mais en histoire, tu dois travailler sur des ouvrages, sur des périodes ou dautres trucs comme ça quon peut trouver sur Internet.
- Non, cest plus compliqué que ça. Evidemment il faut de la culture générale, mais y aussi une méthodologie et
- Et bien, fais ça, tu peux bosser ta culture générale pendant deux heures en lisant des articles parfaitement intéressants sur Internet et après tu restes dormir avec moi.
Alice regarda sa compagne, celle-ci lui fit une moue tellement mignonne quencore une fois, elle craqua. Elle soupira.
- Bon daccord, mais tu me laisses bosser alors. Tu aurais des feuilles ?
- Super, je moccupe de tout. Installes toi dans le canapé et tu mappelles si tu as besoin de quoique ce soit.
Kayia partit fouiller dans un affaire pour ramener quelques feuilles. Elle la laissa travailler, soccupant de ses affaires quelques temps. A un moment, Alice leva les yeux vers elle.
- Quest-ce que tu fais ? lui demanda-t-elle.
- Rien pourquoi ?
- Ben tu narrêtes pas de me regarder.
- Parce que tu es trop belle quand tu es studieuse comme ça.
- Cest gentil, mais cest chiant, je me sens épier, cest bizarre.
- Oh pardon, ma puce, je vais me doucher alors.
Kayia senferma dans la salle de bain une grosse demi-heure. En sortant, elle soccupa de trouver ce quelles pourraient se faire livrer à manger, puis tourna en rond quelques minutes avant de venir sasseoir dans le canapé à côté de sa compagne. Cette dernière resta impassible, concentrée sur un texte ancien. Elle sortit de ses pensées quand elle sentit une tête se poser sur son épaule. Elle posa ses notes et regarda son amante.
- Oh, tu es incorrigible. Tu mavais promis.
- Oui, je sais mais ça fait une heure que tu bosses. Je pensais que tu serais pas contre une petite pause câlin en attendant le livreur.
- Raah, râla Alice pour la forme, tu as de la chance que je taime toi.
Elle la laissa sur glisser sous son bras et elles restèrent ainsi un petit moment lune contre lautre jusquà ce que lon tape à la porte. Elles mangèrent dans le salon et Alice partit se réfugier dans la chambre pour continuer à étudier pendant que Kayia regardait un film. Létudiante réussit à se concentrer, surprise un instant en entendant sa compagne élever la voix. Sans comprendre ce quelle disait exactement, elle lui parût énervée et semblait engueuler quelquun. Alice supposa un coup de fil professionnel et se remit à bosser. Sa compagne la laissa seule une grosse heure avant dentrer discrètement dans la chambre. Elle se changea et se glissa sous les couvertures en venant se lover contre sa bien-aimée.
- Tu peux continuer ton travail, ça me gêne pas mais je suis fatiguée, je viens juste me coucher.
Alice se força à continuer, sachant parfaitement que sa jolie femme ne venait pas juste dormir. Elle savait que si ça avait été le cas, elle aurait au moins demandé son baiser du soir. Elle neut pas cinq minutes à attendre avant de sentir un bras glisser sur son ventre et la tête de Kayia venir se nicher tout près de sa nuque. Elle baissa les yeux vers son visage aux traits parfaits avec une fausse moue de mécontentement.
- Tu nes pas fatiguée, toi ? Je suis pas sûre que ça serve de continuer si tu luttes plus contre la fatigue que tu napprends.
- Oh mon amour, tu ménerves, je peux rien te refuser.
Alice se redressa pour poser ses notes sur la table de chevet, éteindre la lumière et elle sengouffra à son tour sous la couverture pour venir se blottir dans les bras grands ouverts qui lattendaient. Elles sembrassèrent langoureusement.
- Jai passé une excellente journée, ma chérie, chuchota Kayia en la serrant contre elle et lui bécotant la gorge.
- Moi aussi, cétait parfait.
- Je suis contente que tu sois restée.
- Je sais, fit Alice, en caressant les longs cheveux noirs qui se mêlaient aux siens. Je sais.
Lune et lautre ne résistèrent pas longtemps au sommeil et sendormirent heureuse.
Le lendemain matin, Alice se réveilla aux alentours de 8h et demi en pleine forme. Elle eut dabord une petite pensée pour le travail qui lattendait et se dit quelle devrait partir immédiatement. Pourtant, elle se sentait bien au chaud sous les couvertures. Elle se retourna vers son amante pour la sentir contre elle. Elle sentait une folle envie de sexe brûler ses sens. Elle commença par caresser doucement sa compagne qui resta stoïque dans son demi sommeil. Après quelques minutes de tendres caresses pendant lesquelles la bouche de Alice était entrée en action, la belle endormie se retourna, permettant à son amante de se mettre à califourchon au dessus-delle. Elle accepta en souriant les lèvres qui vinrent aussitôt couvrir sa bouche. Alice toute émoustillée commença à descendre le long du corps quelle chérissait tant.
- Oh non, pas ce matin, ma chérie.
- Pourquoi ? Ca ne va pas ?
- Non, mais je nai pas le temps, il faut que je parte bosser.
- Ah bon, mais on est dimanche !!!
- Il ny a pas de jours dans mon travail, on peut travailler nimporte quand. Jai prévu des choses hier soir parce que je pensais que tu partirais tôt chez toi pour préparer tes examens.
- Oui, tu as raison, mieux vaut que je te laisse.
- Jai pas mal de choses à régler cette semaine, je vais men occuper toute la semaine, alors on se verra peut-être pas trop mais de toute façon, tu vas être occupée aussi ?
- Oui, cest certain.
- Je boucle toutes mes affaires pour ce week-end et comme ça, on fête la fin de tes partiels toutes les deux dès vendredi soir, ça te va ?
Alice ne répondit pas, embrassant juste sa compagne dune façon qui en disait plus que tous les mots quelle aurait pu exprimer.
- Bon, je prends une petite douche avant de partir et je file alors.
La jeune femme rejoignit la salle de bain et ferma la porte derrière elle. Elle commença par régler ses besoins matinaux avant de se déshabiller complètement et laisser couler leau pour la sentir chauffer sous ses doigts. Elle se mit sous le jet et laissa couler leau sur elle. Elle ferma les yeux et se laissa aller au plaisir de sentir une douce chaleur se répandre sur elle. Ses cheveux trempés se plaquèrent rapidement dans son dos, coulant tel un grand voile noir sur sa nuque et la haut de son dos. Alanguie sous le jet, les yeux fermés et assourdie par la pression des gouttes qui claquaient sur le sol, elle nentendit pas sa compagne la rejoindre et sursauta quand elle sentit deux mains semparer de sa poitrine et une bouche se coller à sa nuque.
- Oh Kayia, tu mas fait peur. Quest ce que tu fais ?
- Je navais encore jamais pris une douche avec la femme de ma vie, je voulais en faire lexpérience. Laisses toi aller, je vais moccuper de toi.
La cadette lui sourit tendrement et la laissa faire. Deux mains agiles et douces à la fois se mirent à parcourir son corps. semparant dune noisette de savon, elles commencèrent à en enduire le joli ventre à la peau ambrée avant de remonter vers la poitrine pour faire mousser les petits seins. Alice se sentait bien, caressée ainsi sous leau chaude qui coulait sur son corps. Sa compagne, collée à son dos, la serrait fort contre elle. Ses mains savonneuses redescendirent sur le ventre et continuèrent leur chemin encore plus bas. La jeune étudiante se cambra quand elle sentit deux doigts glisser dans son vagin alors que sa gorge se faisait recouvrir de baisers. Elle rejeta la tête en arrière, laissant ses cheveux se mêler sans distinction avec ceux de son amante. Leur corps ne semblait faire quun tellement elles étaient serrées. Kayia continua doucement de la masturber, sentant des petits contractions autour de ses doigts. Elle arriva à tordre assez son poignet pour continuer à doigter sa compagne tout en laissant son pouce venir sur le clitoris quelle commença à chatouiller. Puis la pression de son doigts se fit plus forte quand elle se mit à masser sans retenue le petit organe de tout son pouce. Alice halétait sous leau qui continuait à couler sur elle. Son bassin bougeait comme pour enfoncer un peu plus profondément les deux doigts en elle.
- Hummm, mon amour, je voudrais que tu viennes me laver comme ça tous les jours, fit la belle étudiante avant de pousser un gémissement.
Elle ne tient pas longtemps avant de jouir, elle se sentit partir comme sur un nuage, laissant tout son corps se relâcher dun coup, saffalant sur Kayia qui la soutient pendant quelle reprenait ses esprits. Alice finit par se retourner et lembrassa dun baiser fougueux. Leurs lèvres mirent du temps à se décoller. La cadette finit par saccroupir avec un regard lubrique. Kayia larrêta.
- Non, ma puce, je suis déjà pas en avance, pas le temps pour ça.
Alice se redressa lair déçue.
- Réserves moi la plus douce des langues pour ce week-end, fit Kayia comme pour la consoler, on aura tout le temps pour ça. Allez, faut que je me dépêches un peu à présent.
Les deux jeunes femmes finirent de se doucher, sagement. Elles se préparèrent et Alice partit après un dernier baiser.
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