Le Lendemain, Gerry Raconte
Avis aux lecteurs et lectrices. Cette histoire est la suite de « Patou
à la fois ». Il vaut mieux avoir lu Patou pour mieux comprendre ce qui suit. Merci
Le lendemain. Gerry raconte
Il est courant que je me réveille avec de la musique dans la tête. Un air, un morceau, une chanson. Pendant que je me prépare à me lever, jai lhabitude de réfléchir, dessayer de trouver quelle sensation, quelles émotions ou quelles paroles ont provoqué ce phénomène. Le lendemain de lexpérience avec Patou et Vincent, cest Brassens et Le Gorille qui me servent de réveil. Je dois me rappeler presque toutes les paroles avant de trouver la raison.
«
quon put encore me désirer, ce serait extraordinaire, et pour tout dire, inespéré ». Je me souris. Cest bien le cas pour moi. Le spectacle que nous a offert Patou a été superbe, et le fait dy avoir pu participer physiquement ma fait un plaisir aussi délicieux quinattendu. Je crois aussi avoir aidé Vincent à gérer la situation future. Je reconnais très bien lenvie den parler à la femme, de finir par trop insister et de perdre ainsi, et le moment vécu et la possibilité que le moment se reproduise. Je regarde ma montre. Il est huit heures et jentends une voiture qui part. Vincent? Où Patou?
Je passe un coup de fil à lhôpital. Micky, mon coureur, sest fait opérer hier et je pourrai le chercher cet après-midi. Le docteur avec qui je parle a un anglais tout à fait suffisant pour communiquer avec mon blessé. Jai ma matinée pour moi.
Je me lève, je me rase et je prends une douche. Ma tête de vieux dans le miroir ne me plaît pas. Pour un homme de 72 ans, mon corps nest pas trop mal, je suppose, mais cest peu dire, faut admettre. Tant pis. A quoi bon se plaindre. Jai lâge que jai. Je mhabille, je plie mes bagages, je mets mes sandales et je descends, en essayant de ne pas faire trop de bruit
Je suis sur le point dentrer dans la cuisine quand je me sens obligé darrêter pour contempler la vue.
Elle doit se rendre compte quelle nest pas seule, parce quelle se retourne subitement.
« Oh ! Bonjour, Gerry. Vous mavez surprise !
« Excusez-moi. Vous aviez lair perdue dans vos pensées et je ne voulais pas vous interrompre.
Elle rougit.
« Vous voulez un café ?
« Je veux bien.
Elle me verse un café et me le donne.
« Jétais sur le point de prendre mon café sur la terrasse, me dit-elle. Cela vous dit ?
« Volontiers.
On sort de la cuisine et elle me précède jusquà la terrasse au bord de la piscine. On sinstalle sur des transat et il y a un moment de silence pendant quon déguste le café matinal. On dirait quelle a quelque chose en tête qui la démange. Puis :
« Parlez-moi de vous, Gerry, me dit-elle.
« Pas de problème. Que voulez-vous savoir ?
« Jai remarqué que vous portez une alliance. Vous êtes donc marié ?
« Je lai été. Je suis veuf depuis longtemps. Vous voulez que je vous raconte ma femme ? Cest une histoire qui en vaut la peine.
« Une histoire damour ?
« Oui.
« Dans ce cas, je suis toute ouïe. Jadore les histoires damour.
« Elle sappelait Pauline. On a passé seulement trois ans ensemble, Pauline et moi.
« Si peu ! Elle était comment ?
« Physiquement, un mètre soixante, brune, fine. Des yeux dun bleu très foncé. Une tête de gamine. Les cheveux noirs coupés courts. Rieuse, intellectuelle, très intelligente. Irlandaise comme moi, mais de louest , où on dit que des marins espagnols auraient échoué il y a des siècles. On sest rencontrés sur un paquebot qui nous emmenait vers lAngleterre pour étudier. Un déclic immédiat, bizarre, parce que moi je suis de milieu catholique et elle de famille protestante.
« Et ?
« Elle ma expliqué quelle maimait aussi, et quelle avait une envie folle de faire lamour avec moi. Jai commencé à dire que je ressentais le même désir, mais elle ma coupé court, en me disant que cétait impossible. Elle a tenu à expliquer. Le problème était physique, pas moral ou culturel. Son vagin était tellement sec, que même une tonne de lubrifiant narrivait pas à rendre le coït supportable pour elle.
« Oh ! La pauvre ! Mais vous laimiez et vous lavez épousé. Cela sest arrangé après ? Patou demande.
« Non. On na jamais pu faire lamour vaginal. Mais cest la seule chose que nous navons pas fait. Pauline adorait me sucer, et moi jadorais lui faire des cunni. Puis, à son instigation, on a exploré la voie anale. Au début, cétait difficile pour elle, mais elle a voulu à tout prix essayer. Cest devenu plus facile et elle a appris à aimer, à en jouir, même. Vous comprenez cela, je pense ?
Patou ne me regarde pas, mais elle fait oui de la tête. Le souvenir de la veille la trouble un peu, on dirait. Se retrouver avec les doigts dun inconnu dans son cul, pendant que son mari la baisait ne devait pas lui arriver tous les jours.
« Mais ce nest pas tout, je continue. Pauline trouvait que même si elle ne pouvait pas faire lamour, comme elle disait, normalement, il ny avait pas de raison que jen sois privé, et elle mencourageait à chercher dautres partenaires. Au début je ne voulais pas, mais elle insistait. La première fois cétait avec une de ses amies, Christine.
« Vous faisiez quoi comme boulot ?
« Ambulancier paramédical. On était tous les deux dans les services médicaux. Pauline était kinésithéute. Puis
Même des décennies plus tard, ça me fait une grosse boule dans la gorge et je marrête de parler. Javale et je continue.
« Cétait une période très violente à Belfast. Pauline était dans la rue quand une bombe a explosé. Par hasard cest moi qui conduisais lambulance qui la ramenée à lhôpital. Une fois arrivés, je savais quelle était perdue, mais je narrivais pas à laccepter. Je la serrais contre moi en gueulant des gros mots, pour essayer de lempêcher de mourir. Un des chirurgiens a dû me séparer physiquement delle
de son cadavre. Je me suis débattu contre lui, quand même je savais quil ny avait plus rien à faire. Je pleurais comme une Madeleine, lui aussi était en larmes. Jai appris par la suite quil avait passé dix heures à opérer ce jour-là et il nen pouvait plus. Et cest là, avec ses bras autour de moi, où jai ressenti des émotions inattendues. Il mattirait, et ça ma troublé. Il sappelait Aravinda.
« Aravinda? Cest quoi comme nom ?
« Indien. Quest-ce quil était beau, Ara ! Plus grand que moi de dix centimètres au moins, une figure de dieu des légendes, une physique de sportif, mais aussi un côté généreux et dune gentillesse à peine croyable.
« On dirait que
commence Patou.
« Oui. Je suis tombé amoureux de lui. Je lai de nouveau rencontré à la sortie de lhôpital trois semaines plus tard. Je suis allé vers lui pour mexcuser et le remercier.
« Oh ! Il était pé
Patou étouffe le mot.
« Oui. Ara était homosexuel. Et cest là où jai appris ce que ressentait Pauline quand je lenculais. Il me faisait ça avec amour, avec tendresse et jai dabord accepté, puis apprécié. Cétait autant une histoire damour que celle que javais vécue avec Pauline. En quelque sorte, je prenais sa place. Une surprise totale pour moi, jamais je ny aurais pensé.
« Cela a duré combien de temps ?
« Jusquà son mariage.
« Mais, vous maviez dit que
« Mariage blanc. Lhomosexualite était illegale en Irlande du Nord à lépoque. Avec une épouse, les gens ne lui posaient pas de questions. Puis, je vous ai dit que cétait un très bel homme. Être marié avec Kari le protégeait de certaines infirmières qui nauraient pas demandé mieux que de le sauter. Et puis quest-ce quelle était belle aussi, Kari ! Ils formaient un couple comme on en voit à la une des journaux.
« Elle était comment, cette déesse ? Patou paraît sceptique.
« Vous mesurez combien ?
Patou rit.
« De taille ou de poitrine ? Alors 1m75 et 85B
« Très semblable alors. Un peu plus de poitrine chez elle, peut-être. Elle avait tout juste vingt ans, contre 35 pour Ara et 26 pour moi. Elle faisait beaucoup de sport, des abdominaux qui me donnaient des complexes. La peau café au lait, une figure, comme vous avez dit, de déesse. Chose étrange, elle avait les yeux gris, très clairs. Son grand-père était Irlandais. Il avait été soldat britannique en Inde. Ça aussi, cest toute une histoire. Bref
« Ça a dû changer beaucoup de choses pour vous et pour votre Ara, non ?
« Oui. Je me suis mis à lécart au début . Ils avaient besoin de shabi lun à lautre. Et jétais un peu jaloux, je ladmets.
« Elle savait quil était
comme ça ?
« Oui. Mais elle avait eu besoin de quitter lInde. Sa famille était très engagée dans la politique et avait peur quelle ne soit prise en hôtage par les forces du gouvernement. Kari et Ara sétaient mis daccord quà condition dêtre discrète, elle pouvait mener sa vie sexuelle comme elle lentendait.
« Vous avez couché avec elle ?
« Oui. Cest elle qui me la demandé la première fois, je passe encore sur les circonstances, sinon je ne finirai jamais mon histoire ! Et une fois, que je noublierai jamais, on a fait lamour à trois. Lui dans moi, moi en elle.
« Ouah ! Quel tableau ! Vous avez aimé ?
« Comment non ? On a joui tous les trois. Rien quà y penser, je bande
oh ! Excusez-moi !
« Pas besoin. Je crois que je comprends.
« Jai fait lamour plusieurs fois avec Kari, des moments dun érotisme époustouflant, mais elle était quand même lépouse de mon meilleur ami et ça me gênait, mais toujours après, jamais pendant.
« Vous êtes resté en contact avec eux ?
« Oui, mais en très bons amis, maintenant. Kari a eu un
pas le mien, encore un long chapitre ! Puis Ara a commencé à souffrir de larthrose dans les mains. Ils ont déménagé en Espagne et je les vois de temps en temps. Depuis jai eu de très bonnes amies avec qui jai pu vivre des aventures délicieuses et très variées, mais celle dhier soir a été aussi inattendue que mémorable, et je vous en remercie de tout mon cur, Patou.
Elle se lève et fait tomber son peignoir. Elle est très jolie de tête et son corps de femme mature a tout ce quil faut de courbes. Je ne fais pas de commentaires sur le fait que la veille javais remarqué sa toison soigneusement taillée, alors que ce matin il nen reste plus rien.
« Je vous plais, Gerry ?
« Vous plairiez à nimporte quel homme qui a du goût.
« Jai envie de faire une expérience aujourdhui avec vous, si vous vous voulez bien ?
« A vos ordres, Chef !
« Je vais faire ma natation matinale pendant que je réfléchis aux détails, daccord ?
« Je vous observerai avec le plus grand plaisir, et après, vous aurez de moi tout ce dont vous avez envie.
Elle plonge dans la piscine et jai le grand plaisir de contempler son corps nu dans leau. Une véritable naïade. Que voudra-t-elle de moi ?
Quinze minutes plus tard, Patou sassoit sur le rebord de la piscine, toujours toute nue et les pieds dans leau. Jenlève mes sandales et je la rejoins.
« Vincent et moi, nous avons beaucoup discuté au lit hier soir, commence Patou. A ma demande, il sabsente de la maison ce matin. Il vous a raconté nos petites aventures dexhibition, je sais. Jai fait ça surtout pour lui faire plaisir, mais je confesse que cela ma excitée aussi. Jai dit stop seulement quand il a commencé à me parler daller plus loin, dintroduire un autre homme dans notre lit et de me voir prise par cet inconnu. Cest une expérience qui me chauffe beaucoup, mais uniquement en fantasme. Cependant, aujourdhui je moffre à vos caprices pendant toute une matinée. Je vous donne le droit de tout exiger de moi sauf la pénétration vaginale. Vous me dites que vous avez eu des expériences très variées, et jespère en profiter. Mon mari ne rentre normalement que vers treize heures.
« Ouf ! Okay
Il nest que huit heures et demie. Jai tout mon temps.Par où commencer ? Jy suis encore en train de réfléchir quand Patou se met debout. Sa vulve est à des centimètres de ma figure. Une décision tellement simple
je lui dépose un baiser en plein dessus. Elle frissonne, et sallonge par terre sur son drap de bain, les cuisses largement écartées. Je me mets à genoux entre elles et je la lèche. Elle est mouillée, et daprès le goût ce nest pas leau de la piscine que je remarque. Elle a un clitoris plutôt discret, mais qui répond bien aux caresses de mon bout de langue. Je mordille les petites lèvres de son sexe. Elle a lair daimer, donc je continue. Je fais pénétrer ma langue dans son vagin et elle se tortille de plaisir. Je me félicite de mêtre très bien rasé ce matin, je ne voudrais pas égratigner cette peau si douce de lintérieur de ses cuisses. Je fais durer le plaisir autant que je peux, jusquau moment où tout son corps se crispe. Je me retire, pour lui laisser le temps de profiter pleinement de son orgasme, et pour moffrir le plaisir de la regarder jouir.
Patou souffle et se met assise.
« Super comme début, annonce-t-elle Jai envie de jouer à la salope avec vous. Jen suis une, vous trouvez ?
« Non, mais cest vous qui en décidez. Vous avez envie que je vous traite en salope ?
« Juste pour voir quel effet ça me fait, mais, oui, dit Patou. En salope soumise.
Je prends un air autoritaire, emprunté de vidéos que jai visionnées. Je suis vraiment néophyte en matière de domination. Autant rentrer tout de suite et à fond dans le jeu
« Alors
A quatre pattes, toi la garce !
Ses yeux souvrent en grand au changement de ton, mais elle obéit.
« Ce sera maître, quand tu tadresseras à moi
et ce ne sera que quand je te lautoriserai. Compris ?
« Oui, je comprends.
Je lui donne une claque sur la fesse, pas fort, mais cela la fait sursauter.
« Oui, maître, je comprends.
Sa voix annonce quelle a non seulement compris, mais que cela lui plaît de jouer à la soumise.
« Tu as de belles fesses. Très tentantes.
« Vous voulez me fesser, maître ? Décidément elle joue le rôle serieusement.
« Demande-le-moi gentiment et on verra.
« Sil vous plaît, maître, fessez-moi.
« Comme ça ? Cette fois jappuie un peu plus, assez pour que la peau rosisse.
« Plus fort, sil vous plaît, maître.
Je minstalle sur une chaise.
« Viens ici. Patou vient et se plie sur mes genoux.
« Oh !
Cette fois ce sont deux bonnes claques bien fortes que je lache, une sur chaque fesse.
« Maître ? Vous voulez taper entre mes jambes ?
« Pourquoi ? Explique ce que tu veux et pourquoi.
Là, on entre dans une nouvelle phase du jeu, où elle va devoir expliquer à voix haute ses envies et le raisonnement derrière elles. Elle réfléchit.
« Je crois que cela sera plus difficile à supporter et que ça mexcitera davantage.
« Tu nas pas honte de demander ça ?
Sa voix se fait toute petite.
« Si, maître. Jai honte. Mais la honte me donne encore plus envie.
Elle change de position, et ouvre les cuisses pour me donner accès à sa vulve qui se fait un peu baveuse. Je vise bien et je frappe.
« Aïe ! Encore, maître !
Je mexécute. Ma main est bientôt aussi ruisselante que le sexe de Patou. Au fur et à mesure le bruit change. Au lieu de clac, maintenant ça fait fleutche. Elle jouit de nouveau et jarrête. Sa vulve est rouge et chaude. Elle doit avoir mal.
« On a encore du temps devant nous. Tu peux vaquer à tes besoins ménagers, Patou. Mais tu restes nue, évidemment.
« Oui, maître.
Elle part à la cuisine avec nos tasses à café et les lave, puis se met à faire le ménage. Cest beau, une femme désirable qui fait des choses quotidiennes, mais nue. Je la regarde faire avec plaisir. Je profite de cette pause pour me demander ce que je peux bien demander delle. Je ne suis pas dominateur de nature, et même si elle joue la soumise, je sais que ce nest que ça, le jeu dun moment. Pourtant, depuis les quelques années de mes trois grands amours, jai tout de même eu des amies qui avaient des goûts érotiques très variés . Des idées me viennent en tête
« Jai besoin de chercher quelque chose, Patou. Mets ton ordinateur en marche pour moi.
« Oui maître.
Il est évident que, même si cest un jeu, elle va respecter les règles. Je fais ce que jai à faire, puis je monte à la chambre que partage le couple. Je fouille un peu avant de prendre une écharpe dans ce qui doit être le placard de Patou et je redescends. Je lappelle et quand elle entre dans le salon, je lui bande les yeux avec lécharpe. Je la guide vers la chaise devant lordinateur.
« Tu vas faire la cam girl.
« Quoi ? Ah non, je ne peux pas ! Elle commence à se lever. Je pose mes mains sur ses épaules.
« Si, tu peux et tu vas le faire. Avec cette écharpe, tu es anonyme. On ne verra que tes seins nus, et après, tes fesses nues et ton minou sans poils.
Elle tremble de la tête aux pieds, mais ne bouge pas pendant que je fais le nécessaire pour la révéler à son premier client, à qui jai dit de ne pas parler avant dappeler Patou. Ce sera moi qui lui donnerai les ordres.
« Ton premier client est devant toi, salope. Joue avec tes seins et pince tes mamelons.
Pendant quelques minutes, elle se pelote les seins et tire sur ses mamelons, qui ressortent de plus en plus. Je lui fais jouer avec son minou, et se caresser avec le gode que jai trouvé dans sa table de nuit. Ça prend du temps, mais elle jouit à nouveau, très joliment. Le client disparaît. Je la laisse se remettre avant de contacter le client suivant. Celui-ci aura droit à des choses plus osées. Patou commence comme avant, se triture les seins et joue avec son minou. Puis
« Lève-toi et montre tes fesses.
Debout, elle se retourne pour montrer son joli popotin.
« Penche-toi et écarte tes fesses.
Là , elle hésite, mais finalement elle prend la pose et écarte un tout petit peu ses fesses.
« Le client ne voit rien, je dis. Ouvre-toi davantage. Encore. Encore. Voilà. Tu veux quil ait ton trou du cul devant les yeux.
Elle ne bouge pas, ne dit rien. Elle tient ses fesses ouvertes au maximum. Son illet se contracte involontairement. Elle est très belle comme ça.
« Tu te rends compte que tu montres ta rondelle à un inconnu ?
Elle avale, puis « Oui , maître ». Sa voix est rauque, elle a du mal à sortir le mot.
« Alors il faut le lui dire, non ? Pour quil sache que tu lui montres ton trou du cul de ton plein gré, nest-ce pas ?
Elle a du mal à se forcer à le dire, mais
« Si je choisis de vous montrer mon trou du cul, monsieur, cest parce que cela mexcite de le faire.
« Bien. Maintenant, dis-lui et montre-lui ce que tu as fait à ton minou ce matin.
« Je me suis rasée sous la douche. Regardez.
Elle tend son bassin vers lécran et écarte les lèvres de son sexe. Je la laisse faire. Ensuite, je dis au client de patienter un moment. Je prends Patou par le bras et la conduis dans le couloir. Je ferme la porte et jenlève lécharpe.
« Va chercher le gros vibro, celui qui est dans la table de nuit côté Vincent. Je tattends ici.
Sans un mot elle se dirige vers létage. Je lobserve qui monte lescalier . Décidément cest une très belle femme mûre. Elle doit avoir dans les quarante ans, et pour moi, ça cest la fleur de lâge. Elle redescend. À la main elle porte le gode noir, que jai repéré tout à lheure. Il fait trente centimètres de long pour un diamètre de trois ou quatre. Je lui remets lécharpe.
« Maître ? Vous allez me faire jouer avec ça devant la caméra ? me demande-t-elle.
« Pourquoi tu demandes ? Tu le feras si jen ai envie, nest-ce pas ?
Cest à peine si jentends dire oui, maître.
Cette fois je la place à genoux et les fesses vers lécran. Je lui écarte les fesses et je commence à faire glisser le gode pour quil lui chatouille tout, du clitoris à lanus. Elle se cambre pour moffrir un meilleur accès. Jen profite pour lui mettre le gel que jai trouvé dans sa table de nuit. Jarrête le va et vient et la laisse attendre quelques instants, incertaine de ce qui va suivre. Quand je touche son anus avec le bout du gode, elle sursaute.
« Tu as déjà pris ça en gode anal, salope?
« Oui. Une fois. Mais cétait difficile. Jai eu beaucoup de mal à laccepter. Cest mon mari qui a insisté pour me faire ça.
« Mais maintenant, cest toi qui vas me prier de te lenfoncer dans le cul, nest-ce pas ? Pour que cet inconnu tentende le dire. Vas-y. Jécoute.
Elle doit sy prendre à plusieurs reprises. A chaque fois quelle balbutie, je larrête et lui dis de recommencer. Finalement
« Maître, voulez-vous bien menfoncer ce gode dans le cul, sil vous plaît ?
« Enfoncer jusquoù ?
Cette fois la réponse ne se fait pas attendre,
« Aussi profondément que possible, sil vous plaît, maître.
« Tu auras probablement mal, tu comprends ?
« Oui, je comprends, mais je le veux.
Je mets le gode en position dattaque et je commence à pousser. La respiration de Patou accélère. Je continue à pousser et le muscle cède. Le gode fraie son chemin inexorablement dans les tripes de Patou, qui se frotte le clitoris dune main. Elle couine, elle halète, elle grogne et finalement elle crie. Elle a du mal à accepter le gros machin, mais elle ne rechigne pas . Quand il ne reste que quelques centimètres qui dépassent de son cul, sans crier gare, je mets la vibration en marche.
« Oh, cest impossible ! Ça me fait vibrer de partout ! Je vais
je vais.. je vais jouir !
Elle joint lacte à la parole. Elle narrive plus à contrôler les spasmes qui la secouent. Elle crie, elle rit, elle hurle. Elle donne un spectacle des plus érotiques pendant des minutes entières. Puis elle retire, avec maintes précautions, le gode de son cul. Je vois lillet qui clignote comme il avait fait la veille. Elle cale ses mains entre les fesses pendant que sa rondelle retourne à son diamètre normal. Elle fuit vers la salle de bains et senferme. Jentends la chasse deau, puis la douche. Finalement elle ressort. Elle va directement rechercher le peignoir quelle avait abandonné au bord de la piscine, le met et revient vers moi. Je sens quelle ne joue plus.
« Ça va, Patou ? Vous vous êtes bien amusée ?
« Amusée nest peut-être pas le mot. Cétait excitant et jai aimé être poussé au-delà de mes habitudes. Jai voulu essayer des trucs quon a regardés ensemble, Vincent et moi.
« Moins agréables à vivre quà regarder ? Je reconnais ça.
« Jai été surprise de jouir quand vous me frappiez sur le sexe. Ça me faisait très mal.
« Je vous prie de me pardonner, alors.
« Ah non ! Cest moi qui lai demandé ! Mais je ne me vois pas le refaire.
« Et le cam ?
« Là, je pourrais être tentée, je crois. Je me suis sentie honteuse, mais cela a ren lorgasme. Être une femme nue et anonyme ma énormément excitée. Je mimaginais faire ça devant des gens que moi je connais, sans quils puissent deviner lidentité de cette garce impudique. Finalement, je préfère être une garce quune salope, je crois.
« Ah bon ? Bravo en tout cas.
« Mais vous, Gerry. Jai remarqué que vous bandiez plusieurs fois depuis ce matin. Avoir des érections et ne pas jouir, ce nest pas bon pour la santé ! Laissez-moi moccuper de ça.
Elle se met à genoux et commence à me faire une fellation sublime. Maintenant cest moi qui suis soumis aux caprices de Patou et elle sy met de bon cur. Je me retiens aussi longtemps que je peux, mais jai les jambes qui fléchissent et je dois masseoir. Finalement elle me permet de finir dans sa bouche. Moi je reste affalé dans le fauteuil, complètement vidé, la tête autant que les couilles. Je me sens comme un torchon quon a essoré. Patou se lève et retourne à la salle de bain. Je viens tout juste de reprendre haleine quand elle revient. Elle est toujours nue, et je la dévore des yeux. Qui sait quand jaurai une telle occasion dans laveni, davoir devant moi une belle femme qui ne cache rien du splendeur de son corps ? Je garderai soigneusement le souvenir des événements dhier soir et de ce matin dans ma mémoire.
Patou a lair davoir quelque chose sur le cur. Elle se mord les lèvres et évite mon regard. Puis
« Je dois vous demander de mexcuser, Gerry. Je vous ai menti. Vincent ne sait rien de ce que jai manigancé pour ce matin. Je lai fait pour moi et que pour moi. Jai passé une matinée que je noublierai jamais. Vous avez éveillé en moi des envies que jignorais. Je ne sais pas si cela veut dire que les choses changeront entre mon mari et moi. Sil savait
Le bruit dune voiture linterrompt. Cest Vincent qui arrive, accompagné de leur amie Stéphanie et son mari. Ils sont en train de rigoler ensemble en sortant de la voiture. Patou se calme, ferme bien son peignoir et va à leur rencontre. Elle fait la bise aux deux hommes. Quand elle sapproche de Stéphanie, cependant, celle-ci sempare de la corde du peignoir. Elle tire dessus et expose le corps nu de son amie.
« Belle, mais très belle, dit-elle. Un peu moins outrageuse que tout à lheure, quand même.
Patou se retourne et me regarde, les yeux grands ouverts et la mâchoire qui pend.
« A mon tour de mexcuser, dis-je. Quand vous avez fait votre proposition ce matin, jai contacté Vincent pendant que vous faisiez le ménage. Votre deuxième client au webcam, cétait lui, avec vos amis en prime. Ils vous ont vu jouir avec votre gode anal énorme, et je suis sûr quils ont été tout aussi excités que vous-même, et moi, dailleurs. Je vois au regard de Vincent que cela ne sarrêtera pas là. Voilà. Ah. Jentends klaxonner. Cest mon taxi qui arrive. Je vais vous laisser. Mon coureur sort de lhôpital et on doit rejoindre notre petit peloton. Je vous souhaite une excellente continuation. Merci et, jespère, à une autre fois, si vous voulez bien. Au revoir et au plaisir. »
Jembrasse Patou, qui me rend le baiser avec fougue. Une bise pour Stéphanie et une poignée de main pour Vincent, et je pars. À la place du grand Georges, cest du Beatles que je fredonne. « All you need is love, love. Love is all you Avis aux lecteurs et lectrices. Cette histoire est la suite de « Patou
à la fois ». Il vaut mieux avoir lu Patou pour mieux comprendre ce qui suit. Merci
Le lendemain. Gerry raconte
Il est courant que je me réveille avec de la musique dans la tête. Un air, un morceau, une chanson. Pendant que je me prépare à me lever, jai lhabitude de réfléchir, dessayer de trouver quelle sensation, quelles émotions ou quelles paroles ont provoqué ce phénomène. Le lendemain de lexpérience avec Patou et Vincent, cest Brassens et Le Gorille qui me servent de réveil. Je dois me rappeler presque toutes les paroles avant de trouver la raison.
«
quon put encore me désirer, ce serait extraordinaire, et pour tout dire, inespéré ». Je me souris. Cest bien le cas pour moi. Le spectacle que nous a offert Patou a été superbe, et le fait dy avoir pu participer physiquement ma fait un plaisir aussi délicieux quinattendu. Je crois aussi avoir aidé Vincent à gérer la situation future. Je reconnais très bien lenvie den parler à la femme, de finir par trop insister et de perdre ainsi, et le moment vécu et la possibilité que le moment se reproduise. Je regarde ma montre. Il est huit heures et jentends une voiture qui part. Vincent? Où Patou?
Je passe un coup de fil à lhôpital. Micky, mon coureur, sest fait opérer hier et je pourrai le chercher cet après-midi. Le docteur avec qui je parle a un anglais tout à fait suffisant pour communiquer avec mon blessé. Jai ma matinée pour moi.
Je me lève, je me rase et je prends une douche. Ma tête de vieux dans le miroir ne me plaît pas. Pour un homme de 72 ans, mon corps nest pas trop mal, je suppose, mais cest peu dire, faut admettre. Tant pis. A quoi bon se plaindre. Jai lâge que jai. Je mhabille, je plie mes bagages, je mets mes sandales et je descends, en essayant de ne pas faire trop de bruit
Je suis sur le point dentrer dans la cuisine quand je me sens obligé darrêter pour contempler la vue. Patou est devant la fenêtre. Elle porte un peignoir bleu clair. Le soleil matinal passe à travers le tissu fin et me donne une vue imprenable sur ses contours de femme mûre. Cest comme si elle était aussi nue quhier soir. Je me félicite à nouveau davoir pu participer à ce moment si fort.
Elle doit se rendre compte quelle nest pas seule, parce quelle se retourne subitement.
« Oh ! Bonjour, Gerry. Vous mavez surprise !
« Excusez-moi. Vous aviez lair perdue dans vos pensées et je ne voulais pas vous interrompre.
Elle rougit.
« Vous voulez un café ?
« Je veux bien.
Elle me verse un café et me le donne.
« Jétais sur le point de prendre mon café sur la terrasse, me dit-elle. Cela vous dit ?
« Volontiers.
On sort de la cuisine et elle me précède jusquà la terrasse au bord de la piscine. On sinstalle sur des transat et il y a un moment de silence pendant quon déguste le café matinal. On dirait quelle a quelque chose en tête qui la démange. Puis :
« Parlez-moi de vous, Gerry, me dit-elle.
« Pas de problème. Que voulez-vous savoir ?
« Jai remarqué que vous portez une alliance. Vous êtes donc marié ?
« Je lai été. Je suis veuf depuis longtemps. Vous voulez que je vous raconte ma femme ? Cest une histoire qui en vaut la peine.
« Une histoire damour ?
« Oui.
« Dans ce cas, je suis toute ouïe. Jadore les histoires damour.
« Elle sappelait Pauline. On a passé seulement trois ans ensemble, Pauline et moi.
« Si peu ! Elle était comment ?
« Physiquement, un mètre soixante, brune, fine. Des yeux dun bleu très foncé. Une tête de gamine. Les cheveux noirs coupés courts. Rieuse, intellectuelle, très intelligente. Irlandaise comme moi, mais de louest , où on dit que des marins espagnols auraient échoué il y a des siècles. On sest rencontrés sur un paquebot qui nous emmenait vers lAngleterre pour étudier. Un déclic immédiat, bizarre, parce que moi je suis de milieu catholique et elle de famille protestante. Cela nous a créé des problèmes dans nos familles par la suite, dailleurs. À Londres, je lui ai téléphoné et on a fait des sorties ensemble, histoire de connaître la ville. Chaque fois que jallais la voir, javais la joie au cur et après un mois comme ça, jai compris que je laimais. Quand je le lui ai dit, elle est tombée silencieuse. Elle ma dit quelle devait me parler sérieusement. On rigolait tout le temps, alors jai su que cétait quelque chose qui devait la travailler.
« Et ?
« Elle ma expliqué quelle maimait aussi, et quelle avait une envie folle de faire lamour avec moi. Jai commencé à dire que je ressentais le même désir, mais elle ma coupé court, en me disant que cétait impossible. Elle a tenu à expliquer. Le problème était physique, pas moral ou culturel. Son vagin était tellement sec, que même une tonne de lubrifiant narrivait pas à rendre le coït supportable pour elle.
« Oh ! La pauvre ! Mais vous laimiez et vous lavez épousé. Cela sest arrangé après ? Patou demande.
« Non. On na jamais pu faire lamour vaginal. Mais cest la seule chose que nous navons pas fait. Pauline adorait me sucer, et moi jadorais lui faire des cunni. Puis, à son instigation, on a exploré la voie anale. Au début, cétait difficile pour elle, mais elle a voulu à tout prix essayer. Cest devenu plus facile et elle a appris à aimer, à en jouir, même. Vous comprenez cela, je pense ?
Patou ne me regarde pas, mais elle fait oui de la tête. Le souvenir de la veille la trouble un peu, on dirait. Se retrouver avec les doigts dun inconnu dans son cul, pendant que son mari la baisait ne devait pas lui arriver tous les jours.
« Mais ce nest pas tout, je continue. Pauline trouvait que même si elle ne pouvait pas faire lamour, comme elle disait, normalement, il ny avait pas de raison que jen sois privé, et elle mencourageait à chercher dautres partenaires. Au début je ne voulais pas, mais elle insistait. La première fois cétait avec une de ses amies, Christine. Celle-ci nétait pas très jolie, et je crois que Pauline me la proposée un peu comme uvre caritative. Une fois nue, jai été ravi de trouver quelle avait un corps très désirable et cela sest super-bien passé. Pauline a voulu que je lui raconte ma soirée avec sa copine et sest masturbée en écoutant. Jadorais la regarder quand elle se faisait jouir, et quand javais fini, je lai sodomisée et on a joui tous les deux en même temps.
« Vous faisiez quoi comme boulot ?
« Ambulancier paramédical. On était tous les deux dans les services médicaux. Pauline était kinésithéute. Puis
Même des décennies plus tard, ça me fait une grosse boule dans la gorge et je marrête de parler. Javale et je continue.
« Cétait une période très violente à Belfast. Pauline était dans la rue quand une bombe a explosé. Par hasard cest moi qui conduisais lambulance qui la ramenée à lhôpital. Une fois arrivés, je savais quelle était perdue, mais je narrivais pas à laccepter. Je la serrais contre moi en gueulant des gros mots, pour essayer de lempêcher de mourir. Un des chirurgiens a dû me séparer physiquement delle
de son cadavre. Je me suis débattu contre lui, quand même je savais quil ny avait plus rien à faire. Je pleurais comme une Madeleine, lui aussi était en larmes. Jai appris par la suite quil avait passé dix heures à opérer ce jour-là et il nen pouvait plus. Et cest là, avec ses bras autour de moi, où jai ressenti des émotions inattendues. Il mattirait, et ça ma troublé. Il sappelait Aravinda.
« Aravinda? Cest quoi comme nom ?
« Indien. Quest-ce quil était beau, Ara ! Plus grand que moi de dix centimètres au moins, une figure de dieu des légendes, une physique de sportif, mais aussi un côté généreux et dune gentillesse à peine croyable.
« On dirait que
commence Patou.
« Oui. Je suis tombé amoureux de lui. Je lai de nouveau rencontré à la sortie de lhôpital trois semaines plus tard. Je suis allé vers lui pour mexcuser et le remercier. Nous sommes allés prendre un verre ensemble et ce soir-là, jai fini dans son lit.
« Oh ! Il était pé
Patou étouffe le mot.
« Oui. Ara était homosexuel. Et cest là où jai appris ce que ressentait Pauline quand je lenculais. Il me faisait ça avec amour, avec tendresse et jai dabord accepté, puis apprécié. Cétait autant une histoire damour que celle que javais vécue avec Pauline. En quelque sorte, je prenais sa place. Une surprise totale pour moi, jamais je ny aurais pensé.
« Cela a duré combien de temps ?
« Jusquà son mariage.
« Mais, vous maviez dit que
« Mariage blanc. Lhomosexualite était illegale en Irlande du Nord à lépoque. Avec une épouse, les gens ne lui posaient pas de questions. Puis, je vous ai dit que cétait un très bel homme. Être marié avec Kari le protégeait de certaines infirmières qui nauraient pas demandé mieux que de le sauter. Et puis quest-ce quelle était belle aussi, Kari ! Ils formaient un couple comme on en voit à la une des journaux.
« Elle était comment, cette déesse ? Patou paraît sceptique.
« Vous mesurez combien ?
Patou rit.
« De taille ou de poitrine ? Alors 1m75 et 85B
« Très semblable alors. Un peu plus de poitrine chez elle, peut-être. Elle avait tout juste vingt ans, contre 35 pour Ara et 26 pour moi. Elle faisait beaucoup de sport, des abdominaux qui me donnaient des complexes. La peau café au lait, une figure, comme vous avez dit, de déesse. Chose étrange, elle avait les yeux gris, très clairs. Son grand-père était Irlandais. Il avait été soldat britannique en Inde. Ça aussi, cest toute une histoire. Bref
« Ça a dû changer beaucoup de choses pour vous et pour votre Ara, non ?
« Oui. Je me suis mis à lécart au début . Ils avaient besoin de shabi lun à lautre. Et jétais un peu jaloux, je ladmets.
« Elle savait quil était
comme ça ?
« Oui. Mais elle avait eu besoin de quitter lInde. Sa famille était très engagée dans la politique et avait peur quelle ne soit prise en hôtage par les forces du gouvernement. Kari et Ara sétaient mis daccord quà condition dêtre discrète, elle pouvait mener sa vie sexuelle comme elle lentendait.
« Vous avez couché avec elle ?
« Oui. Cest elle qui me la demandé la première fois, je passe encore sur les circonstances, sinon je ne finirai jamais mon histoire ! Et une fois, que je noublierai jamais, on a fait lamour à trois. Lui dans moi, moi en elle.
« Ouah ! Quel tableau ! Vous avez aimé ?
« Comment non ? On a joui tous les trois. Rien quà y penser, je bande
oh ! Excusez-moi !
« Pas besoin. Je crois que je comprends.
« Jai fait lamour plusieurs fois avec Kari, des moments dun érotisme époustouflant, mais elle était quand même lépouse de mon meilleur ami et ça me gênait, mais toujours après, jamais pendant.
« Vous êtes resté en contact avec eux ?
« Oui, mais en très bons amis, maintenant. Kari a eu un
pas le mien, encore un long chapitre ! Puis Ara a commencé à souffrir de larthrose dans les mains. Ils ont déménagé en Espagne et je les vois de temps en temps. Depuis jai eu de très bonnes amies avec qui jai pu vivre des aventures délicieuses et très variées, mais celle dhier soir a été aussi inattendue que mémorable, et je vous en remercie de tout mon cur, Patou.
Elle se lève et fait tomber son peignoir. Elle est très jolie de tête et son corps de femme mature a tout ce quil faut de courbes. Je ne fais pas de commentaires sur le fait que la veille javais remarqué sa toison soigneusement taillée, alors que ce matin il nen reste plus rien.
« Je vous plais, Gerry ?
« Vous plairiez à nimporte quel homme qui a du goût.
« Jai envie de faire une expérience aujourdhui avec vous, si vous vous voulez bien ?
« A vos ordres, Chef !
« Je vais faire ma natation matinale pendant que je réfléchis aux détails, daccord ?
« Je vous observerai avec le plus grand plaisir, et après, vous aurez de moi tout ce dont vous avez envie.
Elle plonge dans la piscine et jai le grand plaisir de contempler son corps nu dans leau. Une véritable naïade. Que voudra-t-elle de moi ?
Quinze minutes plus tard, Patou sassoit sur le rebord de la piscine, toujours toute nue et les pieds dans leau. Jenlève mes sandales et je la rejoins.
« Vincent et moi, nous avons beaucoup discuté au lit hier soir, commence Patou. A ma demande, il sabsente de la maison ce matin. Il vous a raconté nos petites aventures dexhibition, je sais. Jai fait ça surtout pour lui faire plaisir, mais je confesse que cela ma excitée aussi. Jai dit stop seulement quand il a commencé à me parler daller plus loin, dintroduire un autre homme dans notre lit et de me voir prise par cet inconnu. Cest une expérience qui me chauffe beaucoup, mais uniquement en fantasme. Cependant, aujourdhui je moffre à vos caprices pendant toute une matinée. Je vous donne le droit de tout exiger de moi sauf la pénétration vaginale. Vous me dites que vous avez eu des expériences très variées, et jespère en profiter. Mon mari ne rentre normalement que vers treize heures.
« Ouf ! Okay
Il nest que huit heures et demie. Jai tout mon temps.Par où commencer ? Jy suis encore en train de réfléchir quand Patou se met debout. Sa vulve est à des centimètres de ma figure. Une décision tellement simple
je lui dépose un baiser en plein dessus. Elle frissonne, et sallonge par terre sur son drap de bain, les cuisses largement écartées. Je me mets à genoux entre elles et je la lèche. Elle est mouillée, et daprès le goût ce nest pas leau de la piscine que je remarque. Elle a un clitoris plutôt discret, mais qui répond bien aux caresses de mon bout de langue. Je mordille les petites lèvres de son sexe. Elle a lair daimer, donc je continue. Je fais pénétrer ma langue dans son vagin et elle se tortille de plaisir. Je me félicite de mêtre très bien rasé ce matin, je ne voudrais pas égratigner cette peau si douce de lintérieur de ses cuisses. Je fais durer le plaisir autant que je peux, jusquau moment où tout son corps se crispe. Je me retire, pour lui laisser le temps de profiter pleinement de son orgasme, et pour moffrir le plaisir de la regarder jouir.
Patou souffle et se met assise.
« Super comme début, annonce-t-elle Jai envie de jouer à la salope avec vous. Jen suis une, vous trouvez ?
« Non, mais cest vous qui en décidez. Vous avez envie que je vous traite en salope ?
« Juste pour voir quel effet ça me fait, mais, oui, dit Patou. En salope soumise.
Je prends un air autoritaire, emprunté de vidéos que jai visionnées. Je suis vraiment néophyte en matière de domination. Autant rentrer tout de suite et à fond dans le jeu
« Alors
A quatre pattes, toi la garce !
Ses yeux souvrent en grand au changement de ton, mais elle obéit.
« Ce sera maître, quand tu tadresseras à moi
et ce ne sera que quand je te lautoriserai. Compris ?
« Oui, je comprends.
Je lui donne une claque sur la fesse, pas fort, mais cela la fait sursauter.
« Oui, maître, je comprends.
Sa voix annonce quelle a non seulement compris, mais que cela lui plaît de jouer à la soumise.
« Tu as de belles fesses. Très tentantes.
« Vous voulez me fesser, maître ? Décidément elle joue le rôle serieusement.
« Demande-le-moi gentiment et on verra.
« Sil vous plaît, maître, fessez-moi.
« Comme ça ? Cette fois jappuie un peu plus, assez pour que la peau rosisse.
« Plus fort, sil vous plaît, maître.
Je minstalle sur une chaise.
« Viens ici. Patou vient et se plie sur mes genoux.
« Oh !
Cette fois ce sont deux bonnes claques bien fortes que je lache, une sur chaque fesse.
« Maître ? Vous voulez taper entre mes jambes ?
« Pourquoi ? Explique ce que tu veux et pourquoi.
Là, on entre dans une nouvelle phase du jeu, où elle va devoir expliquer à voix haute ses envies et le raisonnement derrière elles. Elle réfléchit.
« Je crois que cela sera plus difficile à supporter et que ça mexcitera davantage.
« Tu nas pas honte de demander ça ?
Sa voix se fait toute petite.
« Si, maître. Jai honte. Mais la honte me donne encore plus envie.
Elle change de position, et ouvre les cuisses pour me donner accès à sa vulve qui se fait un peu baveuse. Je vise bien et je frappe.
« Aïe ! Encore, maître !
Je mexécute. Ma main est bientôt aussi ruisselante que le sexe de Patou. Au fur et à mesure le bruit change. Au lieu de clac, maintenant ça fait fleutche. Elle jouit de nouveau et jarrête. Sa vulve est rouge et chaude. Elle doit avoir mal.
« On a encore du temps devant nous. Tu peux vaquer à tes besoins ménagers, Patou. Mais tu restes nue, évidemment.
« Oui, maître.
Elle part à la cuisine avec nos tasses à café et les lave, puis se met à faire le ménage. Cest beau, une femme désirable qui fait des choses quotidiennes, mais nue. Je la regarde faire avec plaisir. Je profite de cette pause pour me demander ce que je peux bien demander delle. Je ne suis pas dominateur de nature, et même si elle joue la soumise, je sais que ce nest que ça, le jeu dun moment. Pourtant, depuis les quelques années de mes trois grands amours, jai tout de même eu des amies qui avaient des goûts érotiques très variés . Des idées me viennent en tête
« Jai besoin de chercher quelque chose, Patou. Mets ton ordinateur en marche pour moi.
« Oui maître.
Il est évident que, même si cest un jeu, elle va respecter les règles. Je fais ce que jai à faire, puis je monte à la chambre que partage le couple. Je fouille un peu avant de prendre une écharpe dans ce qui doit être le placard de Patou et je redescends. Je lappelle et quand elle entre dans le salon, je lui bande les yeux avec lécharpe. Je la guide vers la chaise devant lordinateur.
« Tu vas faire la cam girl.
« Quoi ? Ah non, je ne peux pas ! Elle commence à se lever. Je pose mes mains sur ses épaules.
« Si, tu peux et tu vas le faire. Avec cette écharpe, tu es anonyme. On ne verra que tes seins nus, et après, tes fesses nues et ton minou sans poils.
Elle tremble de la tête aux pieds, mais ne bouge pas pendant que je fais le nécessaire pour la révéler à son premier client, à qui jai dit de ne pas parler avant dappeler Patou. Ce sera moi qui lui donnerai les ordres.
« Ton premier client est devant toi, salope. Joue avec tes seins et pince tes mamelons.
Pendant quelques minutes, elle se pelote les seins et tire sur ses mamelons, qui ressortent de plus en plus. Je lui fais jouer avec son minou, et se caresser avec le gode que jai trouvé dans sa table de nuit. Ça prend du temps, mais elle jouit à nouveau, très joliment. Le client disparaît. Je la laisse se remettre avant de contacter le client suivant. Celui-ci aura droit à des choses plus osées. Patou commence comme avant, se triture les seins et joue avec son minou. Puis
« Lève-toi et montre tes fesses.
Debout, elle se retourne pour montrer son joli popotin.
« Penche-toi et écarte tes fesses.
Là , elle hésite, mais finalement elle prend la pose et écarte un tout petit peu ses fesses.
« Le client ne voit rien, je dis. Ouvre-toi davantage. Encore. Encore. Voilà. Tu veux quil ait ton trou du cul devant les yeux.
Elle ne bouge pas, ne dit rien. Elle tient ses fesses ouvertes au maximum. Son illet se contracte involontairement. Elle est très belle comme ça.
« Tu te rends compte que tu montres ta rondelle à un inconnu ?
Elle avale, puis « Oui , maître ». Sa voix est rauque, elle a du mal à sortir le mot.
« Alors il faut le lui dire, non ? Pour quil sache que tu lui montres ton trou du cul de ton plein gré, nest-ce pas ?
Elle a du mal à se forcer à le dire, mais
« Si je choisis de vous montrer mon trou du cul, monsieur, cest parce que cela mexcite de le faire.
« Bien. Maintenant, dis-lui et montre-lui ce que tu as fait à ton minou ce matin.
« Je me suis rasée sous la douche. Regardez.
Elle tend son bassin vers lécran et écarte les lèvres de son sexe. Je la laisse faire. Ensuite, je dis au client de patienter un moment. Je prends Patou par le bras et la conduis dans le couloir. Je ferme la porte et jenlève lécharpe.
« Va chercher le gros vibro, celui qui est dans la table de nuit côté Vincent. Je tattends ici.
Sans un mot elle se dirige vers létage. Je lobserve qui monte lescalier . Décidément cest une très belle femme mûre. Elle doit avoir dans les quarante ans, et pour moi, ça cest la fleur de lâge. Elle redescend. À la main elle porte le gode noir, que jai repéré tout à lheure. Il fait trente centimètres de long pour un diamètre de trois ou quatre. Je lui remets lécharpe.
« Maître ? Vous allez me faire jouer avec ça devant la caméra ? me demande-t-elle.
« Pourquoi tu demandes ? Tu le feras si jen ai envie, nest-ce pas ?
Cest à peine si jentends dire oui, maître.
Cette fois je la place à genoux et les fesses vers lécran. Je lui écarte les fesses et je commence à faire glisser le gode pour quil lui chatouille tout, du clitoris à lanus. Elle se cambre pour moffrir un meilleur accès. Jen profite pour lui mettre le gel que jai trouvé dans sa table de nuit. Jarrête le va et vient et la laisse attendre quelques instants, incertaine de ce qui va suivre. Quand je touche son anus avec le bout du gode, elle sursaute.
« Tu as déjà pris ça en gode anal, salope?
« Oui. Une fois. Mais cétait difficile. Jai eu beaucoup de mal à laccepter. Cest mon mari qui a insisté pour me faire ça.
« Mais maintenant, cest toi qui vas me prier de te lenfoncer dans le cul, nest-ce pas ? Pour que cet inconnu tentende le dire. Vas-y. Jécoute.
Elle doit sy prendre à plusieurs reprises. A chaque fois quelle balbutie, je larrête et lui dis de recommencer. Finalement
« Maître, voulez-vous bien menfoncer ce gode dans le cul, sil vous plaît ?
« Enfoncer jusquoù ?
Cette fois la réponse ne se fait pas attendre,
« Aussi profondément que possible, sil vous plaît, maître.
« Tu auras probablement mal, tu comprends ?
« Oui, je comprends, mais je le veux.
Je mets le gode en position dattaque et je commence à pousser. La respiration de Patou accélère. Je continue à pousser et le muscle cède. Le gode fraie son chemin inexorablement dans les tripes de Patou, qui se frotte le clitoris dune main. Elle couine, elle halète, elle grogne et finalement elle crie. Elle a du mal à accepter le gros machin, mais elle ne rechigne pas . Quand il ne reste que quelques centimètres qui dépassent de son cul, sans crier gare, je mets la vibration en marche.
« Oh, cest impossible ! Ça me fait vibrer de partout ! Je vais
je vais.. je vais jouir !
Elle joint lacte à la parole. Elle narrive plus à contrôler les spasmes qui la secouent. Elle crie, elle rit, elle hurle. Elle donne un spectacle des plus érotiques pendant des minutes entières. Puis elle arrache le gode de son cul. Je vois lillet qui clignote comme il avait fait la veille. Elle cale ses mains entre les fesses pendant que sa rondelle retourne à son diamètre normal. Elle fuit vers la salle de bains et senferme. Jentends la chasse deau, puis la douche. Finalement elle ressort. Elle va directement rechercher le peignoir quelle avait abandonné au bord de la piscine, le met et revient vers moi. Je sens quelle ne joue plus.
« Ça va, Patou ? Vous vous êtes bien amusée ?
« Amusée nest peut-être pas le mot. Cétait excitant et jai aimé être poussé au-delà de mes habitudes. Jai voulu essayer des trucs quon a regardés ensemble, Vincent et moi.
« Moins agréables à vivre quà regarder ? Je reconnais ça.
« Jai été surprise de jouir quand vous me frappiez sur le sexe. Ça me faisait très mal.
« Je vous prie de me pardonner, alors.
« Ah non ! Cest moi qui lai demandé ! Mais je ne me vois pas le refaire.
« Et le cam ?
« Là, je pourrais être tentée, je crois. Je me suis sentie honteuse, mais cela a ren lorgasme. Être une femme nue et anonyme ma énormément excitée. Je mimaginais faire ça devant des gens que moi je connais, sans quils puissent deviner lidentité de cette garce impudique. Finalement, je préfère être une garce quune salope, je crois.
« Ah bon ? Bravo en tout cas.
« Mais vous, Gerry. Jai remarqué que vous bandiez plusieurs fois depuis ce matin. Avoir des érections et ne pas jouir, ce nest pas bon pour la santé ! Laissez-moi moccuper de ça.
Elle se met à genoux et commence à me faire une fellation sublime. Maintenant cest moi qui suis soumis aux caprices de Patou et elle sy met de bon cur. Je me retiens aussi longtemps que je peux, mais jai les jambes qui fléchissent et je dois masseoir. Finalement elle me permet de finir dans sa bouche. Moi je reste affalé dans le fauteuil, complètement vidé, la tête autant que les couilles. Je me sens comme un torchon quon a essoré. Patou se lève et retourne à la salle de bain. Je viens tout juste de reprendre haleine quand elle revient. Elle est toujours nue, et je la dévore des yeux. Qui sait quand jaurai une telle occasion dans laveni, davoir devant moi une belle femme qui ne cache rien du splendeur de son corps ? Je garderai soigneusement le souvenir des événements dhier soir et de ce matin dans ma mémoire.
Patou a lair davoir quelque chose sur le cur. Elle se mord les lèvres et évite mon regard. Puis
« Je dois vous demander de mexcuser, Gerry. Je vous ai menti. Vincent ne sait rien de ce que jai manigancé pour ce matin. Je lai fait pour moi et que pour moi. Jai passé une matinée que je noublierai jamais. Vous avez éveillé en moi des envies que jignorais. Je ne sais pas si cela veut dire que les choses changeront entre mon mari et moi. Sil savait
Le bruit dune voiture linterrompt. Cest Vincent qui arrive, accompagné de leur amie Stéphanie et son mari. Ils sont en train de rigoler ensemble en sortant de la voiture. Patou se calme, ferme bien son peignoir et va à leur rencontre. Elle fait la bise aux deux hommes. Quand elle sapproche de Stéphanie, cependant, celle-ci sempare de la corde du peignoir. Elle tire dessus et expose le corps nu de son amie.
« Belle, mais très belle, dit-elle. Un peu moins outrageuse que tout à lheure, quand même.
Patou se retourne et me regarde, les yeux grands ouverts et la mâchoire qui pend.
« A mon tour de mexcuser, dis-je. Quand vous avez fait votre proposition ce matin, jai contacté Vincent pendant que vous faisiez le ménage. Votre deuxième client au webcam, cétait lui, avec vos amis en prime. Ils vous ont vu jouir avec votre gode anal énorme, et je suis sûr quils ont été tout aussi excités que vous-même, et moi, dailleurs. Je vois au regard de Vincent que cela ne sarrêtera pas là. Voilà. Ah. Jentends klaxonner. Cest mon taxi qui arrive. Je vais vous laisser. Mon coureur sort de lhôpital et on doit rejoindre notre petit peloton. Je vous souhaite une excellente continuation. Merci et, jespère, à une autre fois, si vous voulez bien. Au revoir et au plaisir. »
Jembrasse Patou, qui me rend le baiser avec fougue. Une bise pour Stéphanie et une poignée de main pour Vincent, et je pars. À la place du grand Georges, cest du Beatles que je fredonne. « All you need is love, love. Love is all you need. »
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