Collection Homme Femme. Violoncelliste. Fin De La Saison V (21/21)

C’est sur l’autoroute entre Bordeaux et Agde que nous roulons après deux jours passés dans l’immeuble personnel de Daniel mon nouvel amant.

Le vent prend dans ma chevelure, j’ai la main sur sa cuisse et ma tête sur son épaule.
Comme je dis, « pas belle la vie ».

Nous roulons sous le soleil quand Daniel met sa flèche à droite pour venir se garer devant une pompe à essence.

- J’en ai pour cinq minutes on est parti si vite que j’ai oublié de faire le plein.
- J’en profite pour aller aux toilettes, j’ai une grosse envie.
- Va, je paye et je te rejoins.

Je file dans la station, l’amour m’a donné faim, j’achète un sandwich que je vais manger dans les toilettes pour dame.
Toutes les cabines sont en position rouge pourtant ça presse.
Je sais c’est mal, mais je rentre dans celle pour les handicapés.
C’est plus vaste que les communs alors je relève ma mini et je m’installe.
Quand vous vous êtes trop longtemps retenue, quelle jouissance d’uriner longuement l’urine fusant entre vos grandes lèvres.
Je sors mon sandwich que je déguste bien que le pain de mie soit dégueulasse.
Je vais pour rabaisser ma jupe quand on gratte à la porte voisine.

- Isabelle, t’es là.

C’est Daniel qui ayant fini vient me chercher.
Jusque dans les toilettes des dames, il est gonflé.
Je m’essuie la chatte et j’ouvre la porte.

- Je suis là.

Il entre dans la cabine.
Il me prend dans ses bras et comme chez lui le premier soir, il me soulève.
Légère différence entre la première fois et maintenant outre le jour, il m’assoit sur le petit lavabo.
Je me retrouve à la hauteur pour que les personnes en fauteuil puissent se laver les mains sans souci.
C’est à grands coups de bite qu’il me perfore.
Quand la jouissance me ratt grâce au lavabo qui me soutient, je place ma main sur ma bouche pour éviter d’hurler.


Je me mords au sang car la situation est extraordinaire.
Je viens de baiser avec l’homme de ma vie dans des toilettes publiques.
Je repasse un papier entre mes cuisses pendant que mon bel étalon range sa bite dans son Tergal qui doit coûter aussi cher que sa voiture.
En tenue correcte, nous ouvrons pour nous trouver en face d’une dame dans un fauteuil roulant.
Un peu péteux, nous sortons.
Elle nous regarde d’un œil noir.

- Bande de vicieux, prenez mon handicap.

Le fou rire nous prend.
Nous détallons main dans la main comme de vieux amoureux jusqu’à la voiture.

- C’est à vous cette Porche ?
- Oui monsieur l’agent, mais je suis entré deux minutes pour chercher ma fiancée.
J’avais peur qui lui soit arrivée quelque chose.
C’était la seule place disponible.
- Ça fait plus de dix minutes que je suis arrivé avec ma moto et que je vous attends.
Voyez la voiture qui est là à droite, c’est une femme handicapée qui s’est garée avec toutes les peines du monde pour sortir et s’assoir dans son fauteuil.
Je vous dresse un PV ça va vous coûter 135 € pour stationnement sur une place handicapé.

Il prend son carnet dans la sacoche de sa moto et prend les renseignements quand la dame dans son fauteuil sort.

- C’est la totale, après nos toilettes ils prennent nos places de stationnement.
Alignez-les, monsieur l’agent.

Le papier fait nous reprenons la route.

- C’est bien à 17 heures, votre spectacle.
- Nous devons être en place à 16 heures pour chauffer nos instruments.

Il me met la main sur la chatte, je recommence à lui tacher ses sièges.

- Pourtant ça m’a l’air bien chaud ton petit instrument.
- Obsédé sexuel.
- Tu les aimes bien les obsédés.

Malgré le bruit nous nous entendons rire quand une moto nous double nous faisant signe de le suivre.
Nous prenons une sortie de service et nous sommes conduits devant une camionnette de gendarmerie.


- Monsieur, notre radar a affiché 154 sur une portion à 130 si nous enlevons les 5 kilomètres réglementaires, nous sommes encore à 148 kilomètres heures.
- 149, monsieur l’agent, 154 moins 5, 149.
- Foutez-vous de ma gueule, je vais vous aligner pour outrage à agent dans l’exercice de ses fonctions.
- Daniel, laisse tomber, on va être en retard.

On peut reprendre notre route jusqu’à Agde.
Entre-temps je téléphone à Claire pour qu’elle m’apporte mes affaires et mon instrument.
Valentin que Davis a rapporté quand il a fini de partouzer avec maman.

- Le podium est où ?
Sur la plage dans le centre d'Agde après la plage naturiste.
Dommage, j’aurais bien joué nue devant un public nue.
Oui, je fantasme bien que j’aie largement ce qu’il faut à mon côté.
Prévient Christian que l’on arrive.

Il est 16 heures 30 bien tassés quand nous arrivons.

- Je t’appelle pour te dire où nous nous retrouvons après votre show.
Je vais retrouver Franck.
Nous allons organiser la soirée.

Christian est furax bien qu’il s’adoucît quand je lui montre l’intégralité de ma plastique quand je me déshabille pour mettre ma tenue de scène.
Je suis en train de jouer mon solo quand je me rends compte que j’ai oublié de lui donner mon portable.
Le spectacle se termine et nous retrouvons l’hôtel, encore un avec Claire.
S’il est malin, il viendra au podium, il verra Luis et Robin démontant et rangeant la scène avant de partir pour les Saintes-Maries-de-la-Mer qui lui diront où est notre hôtel.
Je me douche, met une petite tenue sexy, j’ai bien vu qu’il aimait ces qui était très peu couvrant.
21 heures, je pleur mon amour perdu quand mon portable vibre.
C’est un SMS.

« Isabelle, nous avons passé des moments merveilleux ensemble mais chaque histoire a une fin.
Là notre s’arrête là.
Tu auras été un moment merveilleux et je te souhaite une vie très heureuse.

Daniel. »

Le salopard, il me large par un simple SMS, moi qui avais trouvé l’amour de ma vie.
Claire me récupère en larmes et essaye de me consoler en vain.
Je prends mon portable, Google.
D’un coup, je me redresse et mets mes chaussures.

- Claire, Daniel me quitte comme une vieille chaussette.
Viens, je sais où on va aller.

Nous commandons un taxi et vingt minutes plus tard nous nous trouvons devant un club privé.

- Bonjour mademoiselle, j’aimerais m’isoler avec vous.
- Payez-moi une coupe et je serais à vous.

Un

- Je vous offre une coupe.
Six.

- Je peux.

Sept, huit après je sens que l’on me prend, me retourne décharge en moi.
Je prends des coupes, des douches en me faisant caresser par les partouzeurs présents.
Tous ceux qui veulent je les reçois, les pompes, me fais enfiler en levrette.
12.

- Tous les trois en même temps.
Allez-y, je suis ouverte à tous vos désirs.

Combien, impossible de le dire.
Je sens qu’on roule, je dors sans savoir où je suis.

- Isabelle, réveille-toi, ça fait des heures que tu dors.
Peux-tu me dire ce qui t’a pris ?
Claire nous a appelé.
- Vous avez de l’eau, j’ai soif.
À quelle heure arrive-t-on aux Saintes-Maries…

Le tour de France est loin d’être terminé et la suite vous sera conter dans la saison VI très rapidement.
En attendant quelques petits textes pour votre plaisir cher lecteurs et surtout lectrice.

Comments:

No comments!

Please sign up or log in to post a comment!