Une Femme Piégée Partie 6 Et Fin
Quand l'aube se leva, elle était toujours sur la plage, frissonnante, se demandant s'il elle rejoindrait Laurent ou si, au contraire, elle téléphonerait à Frida pour être invitée à une soirée du Comte de Saint-Florent.
A coup sûr, c'était cette dernière idée qui lui plaisait le plus!
Le Comte Yvon de Saint-Florent avait été un bel homme, il le demeurait d'ailleurs dans la mesure de son âge.
Il n'accusait assurément pas ses soixante-seize ans.
Il conservait une chevelure superbe, blanche argentée, et ne perdait pas un centimètre de sa haute taille en se tenant bien droit.
Son visage émacié était le soin de massages savants qui fie gommaient pas entièrement ses rides mais les transformaient en sillons expressifs.
Enfin, ses yeux clairs conservaient une exceptionnelle jeunesse.
Depuis trois heures qu'elle était arrivée dans la splendide résidence, Françoise n'avait vu le Comte que le temps d'être présentée à lui par Frida.
Il s'était courtoisement penché pour lui baiser le bout des doigts en l'enveloppant d'un regard particulière-ment significatif.
Il n'avait cependant pas cherché à poursuivre cette première rencontre: «Car» dit-il, «je me dois pour l'instant à mes invités et, chère Françoise, je vous considère déjà comme une amie intime!»
- Nous lui avons longuement parlé de toi! dit Frida d'un air complice.
Elle et son mari ne s'attardèrent pas en la compagnie de Françoise, déjà le couple repérait de nouvelles proies.
Françoise ne demeurait pas seule pour autant, il y avait environ une cinquan-taine de personnes et, parmi celles-ci, beaucoup plus d'hommes que de femmes.
Ces dernières ne dépassaient pas trente ans alors que le plus jeune de ces messieurs frisait la cinquantaine.
Un immense buffet froid avait été dressé près de la piscine chauffée où quelques couples se baignaient nus.
Françoise, béate d'admiration, contemplait un luxe inouï.
Cela commença par un roulement de tambour qui imposa le silence à l'assemblée.
Le Comte monta sur l'estrade occupé par un quintette de musiciens et, s'emparant du micro, dit d'une voix chaude et grave:
- Notre ami Choiseul offre une prime de cinq mille Euros à la fellatrice qui réussira à le faire éjaculer -en moins de cinq minutes, montre en main!
Des rumeurs et des rires s'élevèrent tandis qu'une voix murmurait à l'oreille de Françoise:
- Quel radin, ce Choiseul!
Il y eut un remous dans l'assistance et le dénommé Choiseul, chauve et ventripotent, s'assit dans un fauteuil en osier tandis qu'une très jeune femme, fort applaudie, entreprenait sur l'homme une fellation servile.
Près du couple, le Comte chronométrait.
«Il est impuissant! maugréa le compagnon de Françoise qui sentit une main lui palper les fesses au travers de sa robe.
Ce n'est pas mon cas, nous pourrions faire un tour dans le parc?
Vous n'auriez même pas à ôter votre culotte puisque, me semble-t-il, vous n'en portez pas?
Princier, il lui offrit son bras autour duquel elle glissa le sien:
- Je ne suis pas habituée à ce genre de réception...
- Mais vous avez accepté l'invitation en toutes connaissances de causes?
- C'est surtout la curiosité qui m'a poussée...
Alors qu'ils progressaient dans une allée du parc, des ahanements se firent entendre.
Sous un lampadaire, un homme haletait, les yeux fermés, le visage levé vers la lumière, pantalon baissé et ventre tendu.
Accroupie devant lui, une femme empoignait le membre viril et le suçait voracement.
Françoise frémit de la tête aux pieds en s'accrochant au bras de son cavalier qui la considéra attentivement.
- Allons ailleurs! supplia-t-elle.
- Vous ne trouvez pas cela excitant? dit-il en l'entraînant sous les arbres. Peut-être préféreriez-vous faire l'amour avec ce garçon qui est certainemnt le plus jeune d'entre nous tous?
- Vous le connaissez?
- Certes, c'est un habitué.
- Promis?
- Juré!
Elle parut maîtriser parfaitement son émoi en déboutonnant la braguette de son partenaire qui, les yeux étrécis, la regarda faire.
Elle extirpa tout le paquet du pantalon et entreprit une délicate manipulation des testicules et de la verge dont elle entendait tirer les plus heureux effets.
Elle ne négligeait rien des raffinements connus en pareille situation.
Elle finit par s'engager dans une lente fellation et une splendeur raidie, opulente, qu'elle ne soupçonnait pas, enfla démesurément dans sa bouche.
Elle cessa de sucer le sexagénaire en lui expliquant qu'il valait mieux retarder l'orgasme plutôt que de la précipiter sans le contrôler.
- Fabuleuse femelle! dit-il. Le plaisir ainsi prolongé est un art dans lequel vous semblez exceller?
Il la tutoya brusquement:
- Tourne-toi! Donne moi ton cul!
Elle releva à la fois sa robe et son visage; puis, s'appuyant contre un arbre, elle offrit sa croupe superbe à l'assaillant.
Ce dernier, attentif à la possession anale dont il jouait fort bien, fit pénétrer tout son membre congestionné et réussit un va-et-vient qui dura plus d'un quart d'heure.
Françoise reçut les décharges brûlantes avec un rare plaisir.
L'homme s'écarta d'elle et dit:
- Chose promise, chose due!
Ils se rajustèrent et du même pas se dirigèrent vers le banc où l'homme et la femme fumaient une cigarette.
- Cette ravissante jeune femme désire vous connaître, mon cher!
Voici donc Laurent Corbier... Mais, au fait, je ne connais même pas votre nom chère amie...
- Appelons-là la femme piégée! dit ironiquement le mari de Françoise en scrutant intensément sa femme.
Il avait l'art et la manière de retourner les situations à son avantage!
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