Surprenante Thérapie !

Ce récit a été écrit par L’Artiste. Avec son autorisation je le publie ici, afin de pouvoir publier la suite qu’il m’a inspiré.

Nous attendons vos commentaires avec impatience.

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L’adjudant-chef Pierre Delapain régnait d’une main de fer sur la dizaine de militaires qui formait sa brigade, ainsi que sur les crapules qui croisaient par malheur son chemin. Il était craint…, le bien-fondé et l’équité de ses décisions forçaient le respect, facilitant bien souvent sa mission de gendarme.

Pierre ne résidait pas en casernement, il occupait avec sa femme, Mireille Lamoket, une modeste villa voisine à la ferme des « Aillet », leurs amis. Tout comme ces derniers, ils arboraient la petite quarantaine et partageaient les mêmes valeurs et bien des loisirs en commun.

Mireille, quant à elle, vivant de la solde de son mari s’adonnait à diverses activités quotidiennes : shopping, esthéticienne, cuisine…, mais aussi, séances de fitness régulières et jogging qui entretenaient sa plastique avantageuse. En effet, son physique harmonieux faisait tourner les têtes, alors elle en jouait…, sans pour autant en r même si cela l’amusait. Vouant un amour absolu à son conjoint, son intégrité à ce sujet ne risquait pas de se retrouver en péril.

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La vie suivait donc son cours, rien d’extraordinaire ne se passait vraiment et la famille Delapain coulait des jours heureux, jusqu’à ce qu’une anecdote incongrue vienne semer la chienlit dans leurs existences bien tranquilles. Pierre dut intervenir sur une rixe lorsque le chien de Michelle Fusil décida d’attaquer les poules des Aillet. Sur place, Mireille Lamoket, prêtant main-forte à sa copine, se crêpait le chignon avec une Michelle Fusil enragée. Arrivant à son tour, Pierre trouva Adrien (le père Fusil) en compagnie de Christophe Aillet, et les deux compères semblaient bien plus fascinés par la scène qui se jouait que vindicatifs.

Perspicace, notre gendarme comprit vite le pourquoi de cet envoûtement en découvrant sa compagne toute débraillée, un sein à l’air et la jupe descendue à mi-fesses, dans les bras du facteur. Eh oui…, le préposé au courrier s’était hardiment interposé et la retenait fermement, tandis que le jeune Fusil, lui, s’occupait de sa mère. Avant d’intervenir, Pierre ne put s’empêcher de profiter un instant de ce spectacle somme toute assez ravissant, puis il réalisa : « mais, c’est ma femme que ces pervers reluquent comme ça ! ». Il s’empressa de mettre un terme à l’échauffourée.

L’adjudant Delapain, Mireille Lamoket, Christine Aillet et la mère Michelle se retrouvèrent donc au poste pour dresser le procès-verbal.

L’affaire « Poules-Aillet » fut rapidement réglée, mais laissa une trace indélébile…, une prise de conscience assassine rongea peu à peu notre chef de brigade ! Pierre Delapain savait certes sa conjointe d’une grande beauté, toutefois, s’agissant de SA femme, il n’aurait jamais imaginé que d’autres hommes puissent oser planter leurs regards libidineux sur les courbes si sensuelles de cette dernière. La trouver à moitié dénudée devant l’intérêt incontestable du voisinage lui fit l’effet d’un électrochoc, le forçant à réaliser que sa douce plaisait et que les rivaux ne manquaient certainement pas.

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Pierre Delapain habituellement serein se posa des questions, cela faisait vingt ans qu’il était marié et il vouait jusqu’alors à son épouse une confiance aveugle. Son devoir l’accaparant, il passait le plus clair de son temps dans sa brigade et était peu présent : l’avait-elle déjà trompé ? Cette supposition l’offusqua tout autant qu’elle l’excita et plus les jours s’écoulèrent, plus cette hypothèse l’obséda. La jalousie et la colère le rongeaient, mais contre toute attente, cela ne manquait pas non plus de l’émoustiller et d’ériger sa verge au garde-à-vous comme lors de la montée des couleurs un Quatorze Juillet.


L’euphorie ressentie en fantasmant sa femme dans d’autres bras le hantait. Contrarié, il envisagea de consulter un psychiatre, mais bien trop orgueilleux pour oser en parler au premier venu, il fut contraint de songer à une alternative bien moins astreignante. Tout cela ne pouvant plus durer, la seule personne envers qui il pouvait se tourner était sa douce moitié. « Oser » était un bien grand mot…, il se contenta en fait de déposer sur la table du salon un courrier destiné à cette dernière, un matin, avant de prendre son service.

« « - - Chère Mireille,

Ma vie est devenue un véritable enfer !
Je me suis mis à t’imaginer infidèle, et à défaut de me sentir indigné, cela m’excite ! Ça m’obsède et ne peut plus continuer ainsi. Afin de me soigner, j’ai une solution pour laquelle tu représenterais mon unique espoir…, mon ultime recours. J’ai bien envisagé de consulter un spécialiste, mais franchement, me vois-tu vraiment exposer ce problème à un inconnu ? Non, je ne peux compter que sur toi !

Après m’être un peu renseigné à ce sujet, j’ai découvert que les hommes qui partagent ce fantasme s’avèrent bien souvent éperdument amoureux de leurs femmes…, ils leur sont aussi très certainement assujettis. Moi, Soumis… ? Quelle ineptie ! Quoi qu’il en soit, pour chasser définitivement ces pulsions indignes, je dois combattre ce fléau à la source.

Rassure-toi, je ne te demande pas de me tromper… ! Je pensais juste que l’on pourrait s’organiser une petite séance de soumission lors de laquelle tu serais ma maîtresse, quant à moi, je serais ton serviteur. Essayons, je t’en supplie !

Ma démarche d’ordre théutique a pour unique objectif de me guérir. Si tu accèdes à ce souhait et que tu désires plus d’informations concernant cette pratique, n’hésite pas à feuilleter internet, tu y trouveras aisément tout ce dont tu auras besoin.

Pour conclure, je comprends que ma demande puisse te laisser perplexe, je m’accorde donc le droit d’insister : tu es mon dernier espoir, s’il te plaît, sauve-moi !

Pierre » »

Une atmosphère pesante ne manqua pas de planer sur nos deux tourtereaux la journée qui suivit.
Pierre redoutait la façon dont sa conjointe réagirait en découvrant sa missive, il craignait tout autant le consentement que l’abandon de ce projet. Qu’allait bien penser sa femme le concernant ? Mireille, quant à elle, sincèrement éprise de son mari était disposée à accepter beaucoup par amour, mais choquée, elle rejeta dans un premier temps en bloc cette requête. Aucun des deux n’osa réaborder le sujet et la vie reprit son cours, remisant cette histoire au placard.

Aux oubliettes, pas tout à fait… si la supplique semblait saugrenue, la graine qu’avait implantée son chéri dans son esprit ne manqua pas de germer, et Mireille par curiosité se renseigna. La toile permettant effectivement l’accès à une source intarissable d’informations, elle y trouva des forums intéressants, y dénicha aussi le manuel de la parfaite dominatrice et y visionna même quelques vidéos qui, étonnamment, titillèrent sa libido. L’idée suivit donc son cours…, vivre cela une fois dans sa vie avec comme objectif d’aider son mari pourrait devenir en définitive plaisant et instructif ! Le cahier des charges recommandées par le mode d’emploi découvert paraissait tout de même radical et la refroidissait un peu. Ce dernier encourageait entre autres l’utilisation de mots grossiers, elle qui habituellement était si distinguée douta de ses capacités en la matière. La séance d’éducation d’un « soumis » s’assimilait en fait bien plus à celle d’un dressage canin en intégrant des notions d’ordre unique, de sanctions et de récompenses, et contre toute attente, cela l’amusa !

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Quelques semaines plus tard, Mme Lamoket avait appris la méthode concernant cette pratique par cœur. Après avoir participé à un grand nombre de discussions pour recevoir en direct des conseils avisés d’autres dominatrices, ainsi que quelques témoignages instructifs d’hommes domptés par leur compagne, elle se sentit enfin prête ! Honnêtement, elle n’imaginait vraiment pas Pierre accepter tout cela, mais comme il en avait émis le souhait, elle décida de l’exaucer.


Le soir venu, Mireille hésitait et se demandait comment engager les préliminaires et bien qu’elle en mourût d’envie, le stress la tétanisait, repoussant toujours à plus tard les hostilités. Pierre, quant à lui, finit par partir se coucher, éreinté, sans se douter une seconde de ce qui se tramait. Un voleur de pomme, un bourbier d’ivrognes et deux excès de vitesse à gérer dans la journée eurent raison de son courage, il plongea dans les bras de Morphée, laissant seule sa moitié au salon.

Un peu angoissée, mais toujours autant décidée, Mme Lamoket ne tarda pas à rejoindre son mari endormi dans le lit conjugal. Elle se dénuda puis s’allongea à ses côtés. Son cher adjudant voulait être dominé par une femme infidèle, le choc engendré devait lui permettre de chasser à jamais ses fantasmes pervers, il en serait donc ainsi ! Saisissant tendrement le sexe au repos de son Jules, elle lui souffla à l’oreille :
• — Dis-moi, mon cocu, cela te plairait-il de me voir sucer mon amant ? Crois bien que je ne ménagerais pas mes efforts pour lui faire passer un moment inoubliable !

Pierre, encore un peu endormi et à moitié étourdi, n’eut pas le temps de prononcer un mot, que son corps, lui, l’avait déjà trahi. L’aplomb de sa femme et l’intonation de sa voix le troublèrent, l’entendre énoncer qu’elle pourrait déployer toute son adresse pour le plaisir d’un autre le survolta, et il devint comme fou. Certes, la jalousie le tiraillait, mais il ne pouvait nier l’excitation que cela lui procurait. La croissance spontanée d’Excalibur fit sourire la magicienne, ce n’était plus un asticot inanimé qu’elle tenait en sa main, mais un glaive bien fier et conquérant.

Une étincelle sembla briller dans ses yeux lorsqu’elle rajouta :
• — Tu ne peux pas imaginer comme cette manifestation surprenante de désir me comble de bonheur. Je suis moi aussi très excitée à cette idée tu sais, regardes, juges toi-même, s’exclama-t-elle en exposant son abricot déjà embrumé de rosée.

Pierre la trouva sublime et tellement sensuelle ainsi nue, les cuisses indécemment écartées et son fruit mûr offert à sa vue. Ses yeux lui sortirent de leurs orbites, son cœur s’emballa et ce fut la langue pendante qu’il approcha sa dextre entreprenante du genou de sa femme.
• — Bas les pattes, ne va pas penser que c’est toi qui m’excites ! J’ai envie de mon amant ! Cela te pose-t-il un problème ?
• — Euh… Non, ma puce ! Bien sûr que non !
• — Je t’interdis de m’appeler ainsi ! Ai-je l’air d’un insecte ? À partir de maintenant, lorsque nous serons seuls, pour toi ce sera, « ma reine ».

Ce changement radical vint perturber les repères de la victime, il marqua un temps d’hésitation. Très peu serein, il donna cependant gain de cause à sa douce, car après tout, cette dernière respectait à la lettre les consignes demandées en faveurs pour sa guérison.
• — Comme il vous plaira, ma reine !

Ragaillardie par cette victoire, Mireille Lamoket engendra une assurance croissante et insoupçonnée.
— Hum, quel mignon bichon ! C’est très bien…, mais si tu voulais vraiment te montrer agréable, tu me vouvoierais aussi. Les sujets dévoués ne se comportent-ils pas ainsi envers leurs maîtresses ?

Désarçonné, mais amusé par l’incongruité de la situation, Pierre se prit au jeu et accomplit une révérence en rectifiant :
• — Votre excellence ainsi que votre bien-être restent mes priorités. J’effecai sans compter tout mon possible pour vous combler…, je vous aime tant, majesté !
• — Voilà qui est mieux et qui me va droit au cœur ! Tu me fais penser à un brave petit toutou, et j’adore ça !

La nuit s’annonçait devenir vraiment surréaliste ! Mireille taxait son conjoint de « chien » et lui restait là sans réagir, remuant presque la queue. Pourquoi ne trouva-t-il pas ça méprisant ? Pourquoi ne se révolta-t-il pas afin de mettre un terme à toute cette mascarade avilissante ? Allez savoir…, mais quoi qu’il en soit, voir sa femme si heureuse et constater la joie clairement lisible sur son visage ne manqua pas d’attiser un peu plus encore l’excitation qu’il éprouvait déjà. De plus, les encouragements de sa douce le flattaient, alors ment, quand cette dernière se positionna à genou sur le lit, les coudes reposants sur le matelas pour lui offrir le plus délicieux des spectacles, la syncope le menaça. Comment pouvait-il résister à pareil festin ?

Et comme si tout cela ne suffisait pas, la tentatrice en rajouta une couche.
• — J’ai vraiment envie de sa queue ! J’en peux plus, je la trouve tellement bonne ! Pour commencer, tu vas photographier mon cul pour que mon amant puisse aussi profiter de ce moment…, ça lui fera très plaisir, puis tu me lécheras la croupe pendant que je me caresserai.
• — Bien sûr, ma reine ! vos désirs demeurent des ordres, majesté !

Disait-elle ça sérieusement ? Il prit pourtant le cliché de ce cul offert puis, docilement, entreprit le lustrage des fesses rayonnantes de sa femme. Cette dernière semblait être survoltée et titillait son bouton en proférant des insanités : les révisions du manuel de la parfaite dominatrice portaient apparemment leurs fruits.
• — J’ai envie de sa queue ! je voudrais tant qu’elle me pistonne fermement.

(Chers lectorats, je vous prie d’accepter mes excuses pour le vocabulaire employé ici. Je m’applique juste à reporter fidèlement les expressions utilisées cette fameuse nuit… vulgaires et obscènes, je vous l’accorde.)
• — Qu’est-ce que ça serait bon qu’il me déflore l’arrière-boutique ! Je la voudrais dans mon cul !

(Pierre commençait à se poser des questions, s’il connaissait cet enfoiré, sa matraque finirait très certainement bien logée dans son fondement !)
• — Je voudrais tant qu’il me recouvre de son foutre !

Là, c’était le pompon…, il ne manquait plus que ça ! Plutôt que de lui lécher le postérieur, il préférerait en fait gifler cette magnifique croupe ô combien enivrante ! Mais pour quelles étranges raisons ne s’était-il pas rebellé pour la prendre avec fougue et lui raviver la mémoire concernant sa virilité ? À défaut, Pierre entreprit de s’astiquer discrètement le poireau. Il ne lui aurait pas fallu grand-chose pour le faire dégorger, mais lorsque Mireille s’en aperçut, outrée, elle le stoppa dans son élan.
• — Je te défends de te branler mon cocu… ! Contente-toi d’accomplir ce que je te demande et concentre-toi sur mon plaisir. À ce propos, au lieu de te palucher, viens plutôt occuper tes mains sur mes seins en me bouffant la chattoune.

Notre adjudant cessa donc son activité égoïste pour lui lessiver le mille-feuille tout en lui malaxant les obus…, et voilà qu’il perdit la raison ! Mireille, elle, se dandinait et gémissait des « oh, oui !», mais aussi dès « que c’est bon !», et même des « encore…, j’adore !» Qui malheureusement n’étaient certainement pas destinés à son complice actuel.

Bien sûr, la jalousie tiraillait Pierre à lui en tordre les boyaux, mais sans rime ni raison, être le témoin privilégié de tant de plaisir le combla tout autant. Mireille finit par jouir intensément, des spasmes parcoururent son corps et atteignirent la bouche de son lécheur qui se délectait de ce fruit divin. Une fois l’orgasme passé, la dompteuse en herbe s’affala sur le lit dans un grand soupir d’aise. Pierre devait se rendre à l’évidence : la joie de sa douce s’avérait contagieuse, il appréciait aussi ce moment ! Bon, ses bourses trop pleines menaçaient d’exploser, mais le charme agissant, il était ravi !

Le despote naissant se figea quelques instants, puis s’étira de béatitude en se retournant. D’un regard intense et intimidant, il transperça l’âme du cocu pour sournoisement lui dire :
• — Quel gentil toutou ! Je peux comprendre que tout cela ait pu t’exciter, et c’est bien normal ! Comme tu es resté sage, je pense que tu mérites une récompense. Aimerais-tu que je t’autorise à jouir sur mes fesses ? Tu as mis tant de passion et d’application à les chouchouter que cela serait un juste retour des choses.
• — Oh…, ma reine, quelle générosité ! vous pourrez compter sur toute ma gratitude !

Cela lui était sorti tout seul, à croire qu’il appréciait son nouveau statut… quel coquin !
• — Je sais ! ma bonté me perdra, mais on ne se refait pas ! J’ai quand même une condition à te soumettre.

« Ben voyons ! Il fallait ment qu’il y ait une couille dans le potage ! »
• — Je vous écoute, majesté ? « Que de manières…, à ce rythme, je n’allais plus tarder à donner la papatte ! » • — Honnêtement, comment les trouves-tu ?
• — Merveilleuses !
• — Merveilleuses… qui ?
• — Ben ton c... Euh…, non ! Ma reine…, je voulais parler de vos merveilleuses fesses… de vrais trésors !
• — Te viendrait-il à l’idée de corrompre tant de splendeur ?

« Comme quoi tout s’apprend ! Peu de choses se sont révélées nécessaires pour changer ma p’tite femme modèle en une terreur doublée d’une parfaite manipulatrice ! »
• — Non, majesté, évidemment !
• — C’est entendu, quelque chose de merveilleux doit absolument le rester. Les souiller, as-tu bien conscience que c’est ce que tu t’apprêtes à réaliser ? Me concernant, vois-tu, être obligée de me lever pour aller me doucher me rebute vraiment, je trouve ça tellement contraignant ! Pourtant, comment procéder autrement pour leur rendre leurs splendeurs ?
• — Seul votre confort m’importe, ma reine ! Je vous essuierai donc à l’aide d’une serviette en papier !
• — Tu n’y penses pas, mon cocu ! Si je t’autorise à jouir sur mon merveilleux fondement, tu le lécheras comme s’y appliquerait un bon toutou soucieux du bien-être de sa maîtresse. Cela le nettoiera de tes cochonneries tout en lui rendant son éclat…, voilà ma condition !
• — Mais…, ça ne va pas la tête ! Tu peux te bro… !
• — Pardon ?
• — Euh…, t’es sérieuse là ? « Zut… ! j’ai encore oublié le « vous », elle n’a pas l’air de s’en être aperçue… ouf ! »
• — C’est à prendre ou à laisser, autrement tu resteras sur ta faim.
• — Je conçois que de recevoir ma jouissance sur votre peau si douce et si parfaite puisse s’avérer inconfortable et engendrer quelques désagréments, mais de là à le lécher pour l’en débarrasser…, vous rigolez !
• — Alors, c’est réglé, n’en parlons plus !

Et elle se retourna pour se faufiler sous les draps. Incroyable, elle le négligeait ! Une douleur aiguë et lancinante lui traversait les testicules que le trop-plein torturait, et Son Altesse, elle, elle le laissait sur la béquille. (Allez demander, vous, à un mec en rut dont les neurones hors de contrôles ont chuté sous la ceinture pour assiéger les valseuses de faire preuve de cohérences !) Désormais prêt à tout pour soulager ses roubignoles, le surplus de pression lui fit perdre la raison.
• — OK OK, t’as gagné ! « Et merde, satané vouvoiement ! » Je suis désolé, ma reine ! Si effectivement la perspective de recevoir ma semence sur votre arrière-train vous incommode, rien de plus normal que je vous débarrasse de ce problème, altesse !

Ravie, Mireille se découvrit au plus vite des draps dans lesquels elle s’était enveloppée en boudant, et toute guillerette, elle s’écria :
• — Quel bon toutou ! Tu ne peux pas t’imaginer comme tu me fais plaisir ! Et elle lui présenta sa croupe en rajoutant : Allez, viens ! Prends ta récompense…, mais ne traîne pas trop, je n’ai pas envie d’y passer la nuit !

Elle ne fut pas déçue, Pôpaul ne demandant plus qu’à exploser, cette récompense se montrait des plus pertinente. La générosité dont faisait preuve Mireille en lui accordant ce bonus s’avérait salvatrice : le cul de Sa Sainteté se retrouva fatalement maculé de sperme. Ce ne fut pas une futile et petite bruine matinale, non, ce fut une pluie torrentielle, un déluge, les chutes du Niagara ! Une fois apaisé, alors que notre épicurien essorait encore la dernière goutte du tsunami qui s’était délivré, il constata avec effroi l’ampleur des dégâts sur le si majestueux et adorable postérieur de sa divinité. Il prit dès lors conscience de l’engagement promis et marqua un temps d’hésitation : ça avait vraiment l’air répugnant !

Impatiente, sa reine ne l’entendit pas ainsi.
• — Qu’attends-tu, mon cocu ? Maintenant, lèche ! Sois le bon toutou à ta maîtresse et nettoie-moi tout ça !
• — Euh…, ça pue tellement…, je ne sais plus trop !
• — Tu m’avais garanti de tout mettre en œuvre pour me faire plaisir ! Que tu débarrasses mes fesses de tes cochonneries me comblerait de bonheur, alors discuter ne sert à rien, mon cul brillera comme un sou neuf ! Mais peut-être ne m’aimes-tu pas assez ? Mon bien-être ne doit finalement pas être si important que cela ? C’est simple, soit tu obéis, soit on arrête tout…, et ne comptes plus sur moi pour te soulager.

Résigné, le jouisseur approcha craintivement son nez de la crème épaisse et odorante qui disgraciait cet adorable popotin. L’arôme infect le répugna et il ne put se résoudre à exécuter les ordres de madame.
• — Beurk ! C’est au-dessus de mes forces, je suis vraiment désolé, je ne peux pas !
• — Tu n’peux pas ? Tu me l’avais pourtant promis. Certes, pour cette fois ce n’est pas bien grave, mais tu comprendras que ton insurrection ne peut pas rester impunie.
• — Euh…, ah bon… ?
• — Évidemment, autrement ce serait la porte ouverte à tous les passe-droits et tu pourrais finir par oublier qui a le pouvoir. Tu dormiras sur une couverture au pied du lit…, ce sera ta sanction !

Pierre ne chercha pas à discuter, consolé par le fait que le lendemain tout rentrerait certainement dans l’ordre… ! Il s’interrogea malgré tout sur le bienfondé de cette thérapie : s’avérait-elle vraiment bénéfique ? Lui qui avait l’habitude de diriger, de décider et d’imposer son opinion, la nuit qu’il venait de passer laisserait ment des cicatrices.

Mireille de son côté avait quelques remords à avoir relégué son Jules à la niche. La bible qui l’avait guidée ne prêtait toutefois pas à confusions : toutes hésitations ou objections émises de la part du « soumis » méritaient une sanction. Était-elle vraiment obligée de respecter cela à la lettre ? Le remède censé soigner son mari de ses idées perverses devait-il nécessairement s’appliquer de façon si stricte pour se révéler efficace ? faisait-elle preuve de purisme ou s’était-elle simplement prise au jeu ? Le déroulement de cette soirée bousculait aussi toutes ses convictions. Bon, elle était malgré tout bien e de reconnaitre que de se sentir vénérée et adulée ne lui avait pas été si désagréable que cela…, la sensation de puissance qui en résultait l’avait grisée.

Ils s’endormirent tous deux pleins d’interrogations à l’esprit…, cette nouvelle expérience, pas si anodine que cela, risquait de ne pas rester sans conséquence.

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Au petit matin, les rayons du soleil naissant s’infiltrèrent au travers des jointures du volet et sortirent Mireille de son sommeil. Elle rechercha son docile compagnon auprès d’elle, puis réalisa qu’il se trouvait à même le sol. Elle le regarda un instant et le voir tapi en position fœtale aux côtés de sa maîtresse, euh…, non…, aux côtés de sa femme, l’attendrit. Par jeux, elle tendit un pied en sa direction et lui caressa doucement la joue pour le réveiller. Ce dernier, surpris, ouvrit un œil en ronchonnant.
– — Hum ! j’suis naze !
– — Je suis naze… qui ? Aurais-tu déjà oublié ? Pour la peine, tu vas aller me préparer le p’tit déj, je suis trop fatiguée pour me lever !

Mireille escomptait juste commencer la journée sur une note humoristique en taquinant gentiment son chéri qu’elle espérait guéri, mais à son plus grand étonnement, il s’étira et répondit :
– — Bien sûr, ma reine, ne bougez pas, j’y vais !
– — Euh, attends, nous devons en parler ! Je pense qu’il nous reste pas mal de trucs à éclaircir !

Et beaucoup d’autres à mettre au point…

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