Ô Vieillesse Ennemie
CECI EST LA FIN D'UN PRECEDENT RECIT. Les lecteurs fidèles feront le lien
ô vieillesse ennemie
Jo, grand séducteur devant l'éternel, décide de se convertir à un comportement plus classique; il se mariera et sera un époux fidèle. Il a fait la connaissance de deux demoiselles. L'une d'elles pourrait devenir l'épouse heureuse de notre aviateur. Or il a l'occasion de les comparer.
Jade se montre peu scrupuleuse. Si elle tient à arriver vierge au mariage et donc à préserver son hymen, elle n'hésite pas à offrir son anus au dénommé Fabien. Témoin de cette débauche Jo quitte l'escalier d'où il assistait aux excès sexuels de cette prétendante. Jade tente de le retenir. J'emprunte ses paroles :
. Allez remonte, je suis prête, je ferai tout ce que tu demanderas. Dispose de moi selon ton bon plaisir. Exige les positions les plus hardies, je me soumettrai car j'ai lu des tas d'articles pour savoir faire l'amour, le moment venu. Ensuite je t'épouserai avec joie. Mon cul est ouvert, ouvre ma chatte. Je t'en prie mon amour.
Discours qu'elle a fait précéder d'une mise en garde contre Huguette, l'autre prétendante qu'elle accuse de trahison:
- Jo méfie-toi de la catin qui trahit sa meilleure amie.
Jo ne juge pas nécessaire de répondre. Il se retourne vers Huguette et la surprend en l'étreignant et en plaquant sa bouche sur les lèvres de l'amie accusée à tort de trahison. Jade en tombe sur le cul, ses fesses s'écrasent sur une marche, genoux éloignés, sexe exposé, mais à personne, car Jo et Huguette s'en vont. Comme une bête blessée, elle hurle quelque chose d'incompréhensible avant d'éclater en sanglots. Rien ne retiendra Joseph, il se moque bien de la façon dont Fabien se tirera de cette situation ridicule.Elle se faisait enculer par lui, mais court derrière Jo !
Sur sa puissante moto, Jo retourne en ville avec sa préférée, beaucoup plus sage que l'hypocrite dévergondée que les circonstances ont éliminée de ses projets.
Ce Jo lui plaît trop pour qu'elle rejette sa demande. Elle consolidera leur lien naissant, quels que soient les risques encourus par une jeune fille en visite, seule, chez un garçon à la réputation de séducteur établie. Or, ce soir, Jo se montre d'une correction absolue. Il se déclare amoureux, sollicite quelques baisers, les obtient facilement mais sait se contenter de ces marques d'affection partagées. Huguette, pourtant prête à tout accorder le cas échéant, est conquise définitivement par la correction du jeune amoureux. Ces marques de respect font que Jo grimpe encore plus dans son estime. Elle n'a pas à offrir ses fesses ou son sexe dès cette première rencontre à domicile. Il la déposera devant la maison de ses parents, en voyage, toujours vierge.
La jeune fille n'est pas déçue de cet amour platonique, bien qu'étonnée. Puisqu'elle inspire le respect, contrairement à sa voisine, Jade, elle se dit que ce n'est qu'une affaire de temps et de patience. Les regards alanguis, la volupté des baisers, tout concourt à la persuader de la profondeur des sentiments de Jo. Elle sera sa femme, c'est certain et Jade n'a plus rien à espérer de l'aviateur qu'elles convoitaient toutes deux.
Aussi doux, aussi délicieux que soit le bonheur de se savoir aimé et d'aimer en retour, il arrive un moment où on finit par vouloir passer de l'état d'amoureux à celui d'amants. On souhaite quitter le domaine précieux des sentiments pour concrétiser physiquement, pour réaliser, en plus de l'union des coeurs, l'union des corps, comme c'est inscrit de tout temps dans la nature des hommes et des femmes.
Ce jour est arrivé. Comme souvent ils se retrouvent dans la maison que Jo a hérité de ses parents. Les baisers se multiplient, se déplacent des joues aux lèvres. Certains s'égarent sur les yeux, d'autres dans le cou ou derrière une oreille. La tentation de joindre des caresses impose à Jo la hardiesse de poser une main sur un sein. Comme par magie Huguette tend l'autre. La bouche de l'amoureux se risque dans le décolleté. La glace est brisée. Il a enfin osé et mérite l'abandon de l'amoureuse.
Quatre mains se mettent à l'oeuvre, on renouvelle les déclarations d'amour ferventes, on se jure un amour éternel, on avoue son désir d'étreintes plus étroites. Des paroles on glisse aux actes. On s'étourdit de baisers profonds, on se déshabille, on rejette les vêtements devenus obstacles. Les sous-vêtements, après les derniers signes de pudeur, à leur tour tombent. Peau à peau on se serre, on s'embrasse. Puis on se regarde, la fille admire la musculation de l'homme et lui, qui en a connu tant d'autres, s'extasie devant la beauté et la grâce de l'aimée.
Les gestes, les mots, tout se mélange. Un lit double accueille les deux corps fiévreux et tremblants de hâte et d'envie. Jo guide les lèvres rouges vers son sexe dressé. Huguette découvre la fellation. Elle avait vu Jade procéder. Elle apprend la différence entre voir et pratiquer. Sentir sa bouche envahie par un membre où afflue le sang, goûter la saveur particulière d'une verge, essayer de ralentir la poussée en profondeur de cette chair ardente, la couvrir d'une salive jaillie du fond de la gorge, que de nouveautés pour la pucelle. Que de raisons de succomber.
Arrive le moment attendu de la défloration si souvent rêvée, tantôt si redoutée, tantôt si fortement désirée.
Fort pourtant d'une longue expérience acquise avec ses précédentes conquêtes, Jo agit avec douceur et prudence. Il veut donner à sa femme un souvenir ineffable de ce don réciproque. Il ne néglige pas d'aller et venir lentement. Le désir puissant qui enfle sa verge et agite ses reins ne lui fait pas perdre le contrôle des poussées successives de son gland contre cet hymen à percer. Enfin la fine peau cède, le vagin s'ouvre, reçoit le sexe de l'homme. Jo reste maître de la lente pénétration. A petits pas, il progresse, est assez attentif pour effacer d'un doigt la larme qui coule sur la joue d'Huguette rougie par l'effort. Larme de douleur ou larme de joie, ce ne sera pas la dernière.
La sagesse recommande une pause. L'étreinte reprendra, les bras serreront plus fort, chacun fournira les élans nécessaires et l'orgasme récompensera cet acte d'amour si plein d'affection. D'autres unions succéderont à la première. Le mariage sera célébré. Un garçon et une fille naîtront de cette union heureuse. Les années passent.
Les liens d'amitié sont solides. Huguette un jour renoue avec Jade. L'amie devient indispensable, est de plus en plus présente. Devant l'évidence de la solidité du couple, elle se réjouit. Elle aussi a pris un mari, puis un autre et un autre encore, comme pour défendre son image de femme moderne. Mais peu à peu les deux femmes reviennent à leurs pratiques de jeunes filles. Quand l'une se fait teindre en rousse, l'autre adopte la même teinture.
Jo travaille toujours sur la base aérienne. L'amitié des deux femmes l'étonne, mais il la tolère. Jade, entre deux compagnons, rend de fréquentes visites à ses amis, souvent le dimanche et de plus en plus souvent en semaine. Il arrive à Jo de confondre ces deux silhouettes si ressemblantes. Huguette et Jade en rient, en font un jeu. Et un beau jour se produit ce à quoi Huguette n'a pas pensé.
L'imprévu aurait pu être prévisible. Je ne pousserai pas la naïveté à raconter que Jo a confondu Jade avec Huguette. Cependant en embrassant Jade a-t-il cru embrasser sa femme ? Toujours est-il que ce baiser a des conséquences incroyables. La diablesse délurée y met tout son coeur, trouble le mari, en fait son amant. L'homme arrive à cet âge où se manifeste le démon de midi. Du baiser presque innocent on atterrit dans un lit. Inutile de présenter ses fesses, Jade est dépucelée depuis longtemps. Elle l'accueille royalement en son vagin brûlant. Elle a tellement fait d'efforts pour rétablir sa relation avec Huguette, elle a investi avec le fol espoir de voler Jo à son épouse.Elle triomphe.
Voilà le mari couché sur elle. Il a oublié le libertinage passé. Il découvre une maîtresse ardente, douée pour l'amour, expérimentée, heureuse de se donner. C'est une femme mûre, une adoratrice sexuelle formidable. Jo devient follement amoureux de l'ex amie de son épouse, d'autant plus facilement que l'habitude de la vie en couple a émoussé les sentiments anciens des conjoints. D'amant il devient compagnon de Jade. Huguette est malheureuse, désespérée de constater que la vertu ne paie pas, que "la salope" a gagné le combat de la conquête de Joseph, le bel aviateur de leurs rêves.
La vie au bord des pistes d'envol des chasseurs de l'armée de l'air a ses inconvénients inattendus. Les vapeurs de kérosène attaquent les poumons du héros, il se met à tousser, perd de son charme et de son intérêt aux yeux de la versatile maîtresse. Elle le rend à Huguette. Or Huguette, la quarantaine passée, a de beaux restes. Comme les époux n'ont pas divorcé, elle reçoit le revenant. L'accueil reste tiède, car depuis quelques mois, la belle a cédé aux avances de son chef de service, un homme marié plus âgé qu'elle, qui pourra améliorer sa carrière. Dans la journée elle accorde des privautés au chef, écarte les cuisses et jouit; le soir elle profite d'un regain d'ardeur du mari converti et repentant. Cette double vie sexuelle la réjouit au début.
Le chef toujours gâté ne prend pas ombrage du retour du mari. Celui-ci ignore la liaison de sa femme et de son supérieur hiérarchique, ne s'inquiète pas des retards ou des mouvements d'humeur de celle qui a consenti à son retour. Sa mansuétude aveugle le coupable d'adultère. Tout pourrait continuer pour le bonheur de Gustave, d' Huguette et de Jo. Hélas la toux du mari, sa santé chancelante alertent la généreuse femme infidèle. Jo touche une pension confortable, ce qui le sauve. Moins Jo baise, plus Gustave peut planter son pieu dans le vagin affamé de sa subordonnée de plus en plus soumise à ses désirs crûment exprimés.
Jo a vendu sa maison, le couple a acheté un appartement de plain pied dans une résidence. Un jour Huguette décide de remplacer le linoléum par un parquet flottant. Après ses heures de travail en entreprise, un artisan doit venir de 18 heures à 19 heures trente poser ce parquet. Afin de ne pas être incommodée par les poussières de sciure, Huguette part chez sa mère en Bourgogne. Elle attendra la fin des travaux pour rejoindre le domicile familial. Mais Jo, chargé de garder l'appartement devra ouvrir la porte à l'ouvrier. A la fin des travaux, les poussières aidant, sa toux est lancinante, continue et émeut ses voisins.
Quelques mois plus tard, la mort mettra fin à ses souffrances et libérera sa femme, par ailleurs abandonnée par son amant mis en retraite. Elle tente désormais de régenter les occupants de l'immeuble, lutte contre les bruits, dénonce au gardien les s qui laissent tomber des papiers de bonbons dans le couloir ou les voisins qui ouvrent la porte d'entrée en appuyant sur la vitre. Par dessus tout elle aime afficher des mots pour imposer ses règles. Dire qu'elle a été belle et bonne. Elle vieillit mal.
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