Ma Voisine (4)
Plus dun an sest donc écoulé depuis lépisode précédent. Ma vie a changé depuis puisque jaurai bientôt coché les trois cases de létat civil dans lordre : célibataire marié divorcé. Nos aventures avec M sont étrangères à cette dernière étape, néanmoins nous en étions restés à de strictes relations amicales..
Cest dans ce contexte que « ma voisine préférée », comme je lappelle souvent, vient dîner ce soir accompagnée dun couple damis denfance arrivés de lautre bout du département suite au déconfinement :
- Jonathan est un grand brun, mince, au physique filiforme. Il est cadre dans un grand groupe industriel et semble accorder une importance capitale à sa carrière. A 30 ans dépassé, son corps semble déjà ramolli par les longues heures assises derrière un bureau ou passées en réunion dans des activités plutôt intellectuelles que physiques. Un jeune cadre, mais pas dynamique qui ne semble pas respirer la joie de vivre.
- Amélie semble du même âge. Elle est légèrement plus grande que lui, dans les 1m72 je pense. Elle a une allure sportive, les cheveux châtain mi-longs. Elle est dotée dun charme naturel qui ne nécessite aucun autre artifice. Elle est cadre également dans le même groupe mais semble beaucoup moins obnubilée par sa carrière que son conjoint. Ils sont en couple depuis une dizaine dannée.
Je ne vous présente plus M : visage poupon, ses fossettes, son sourire, son regard bleu perçant
et quelques rondeurs qui sont apparues au fil de lhiver et des semaines de confinement.
La soirée se passe normalement. Nous discutons de tout et de rien, même si ça nest pas facile de trouver un autre sujet de conversation que ceux imposés et débattus par Jona. Mes trois invités prennent congé aux alentours de minuit, me saluant et sans plus deffusion. En résumé : une soirée sympa, sans plus.
Je fini de débarrasser quand mon téléphone retentit. Cest un message de M : « Tu peux venir dans 15 minutes ? ».
A mon grand étonnement cest Amélie qui ouvre la porte, les yeux embués. Sans un mot elle minvite à rentrer et me désigne le salon. M sort de la cuisine avec des boissons et quelques biscuits et nous nous installons : Amélie et moi dans le canapé, notre hôte face à nous dans un large fauteuil.
Je tente alors de détendre latmosphère : « cest lheure du goûter ?
- Non, mais on a besoin de ton avis, cest important » me répond M dun air grave
- « Jécoute, si je peux aider
» dis-je en masseyant.
- En fait cest fait Amélie et Jona
- Jai remarqué que la voiture nétait plus là
- Il est parti » sanglote Amélie
- Et
?
M enchaîne : « ils viennent de sembrouiller, ça fait un moment que ça va pas terrible entre eux et il la trompée il y a quelques mois. Elle voulait rester quelques jours de plus ici, lui non, donc il sest barré ! En tant que mec, tu peux nous expliquer ce genre dattitude ?
- Euh
vous êtes sympa mais je ne suis pas dans sa tête !»
Puis madressant à Amélie : « Vous en êtes où : Crise passagère ? Début de la fin ? Quel est ton ressenti ? ».
Amélie me répond quelle ne sait pas, mais que ça fait deux ans que Jonathan nest plus intéressé que par sa carrière. Sans vouloir prendre parti, je dois abonder dans sons sens au vu de lattitude du jeune homme durant le repas. Jessaie den savoir plus : « Mais au niveau sentiment, vous vous aimez encore ?
- Oui, enfin je crois, mais il est allé voir ailleurs
- Ah
désolé Amélie si je te choque, mais cétait peut-être quun plan cul ?
- Non tu as raison, il en faut plus pour me choquer » admet-elle en esquissant un léger sourire.
- « Tu sais quoi ? » enchaîna M
- « Non ? » lui répondit son amie
- « Moi je dis que tu devrais prendre un amant
- Pourquoi tu dis ça ?
- Daprès toi bécasse, cest pas pour jouer au tarot
- Je me doute
mais quel intérêt ? Me venger ?
- Non, juste prendre du bon temps
enfin moi jdis ça jdis rien
»
Je manque de m avec une gorgée de café sur la dernière remarque de M qui résonne comme une allusion graveleuse à notre passé. Elle se lève alors et vient sasseoir sur moi et déclare fièrement à lattention de son amie : « Amélie, moi je dis que tu te prends trop la tête ! » avant de membrasser goulument. Je neus pas le temps de réagir mais je ne boudai pas mon plaisir de retrouver sa bouche soyeuse après de longs mois dabstinence.
M se détache de moi, regarde Amélie et lui confie: «Tu vois, lui par exemple, et ben jen fait ce que jen veux. On a été amant à quelques reprises lannée dernière
et là hop, in the pocket! »
- « Ah ben si je mattendais à ça ! » répondit Amélie
- « Tas pas envie den profiter ? Je te le prête volontiers
cest un bon coup
- Euh non
.merci
ça va aller ! » lui répondit Amélie en riant.
- « Ouh ouh
et moi, jai mon mot à dire ou bien? » protestais-je
- « Non
» mordonna M.
Amélie me regarde du coin de lil. Jai le sentiment désagréable dêtre jugé, comme un simple produit. En temps normal je suis plutôt joueur, mais être lobjet de M. pour quelle manipule son amie à travers moi ou linverse - est au-dessus de mes forces, du moins ce soir. Je nai pas la ressource mentale pour faire face à une « maitresse M », alors encore moins à deux ! Je me lève donc pour prendre congé devant une Amélie surprise :
- « Tu pars ? cest à cause de moi ?
- Ah non pas du tout rassure-toi, je ne suis juste pas dans mon assiette » mentai-je, sans lui dévoiler le réel fond de ma pensée.
Je notai la moue de déception de M. qui me confirma quelle avait du échafauder un plan dont elle a le secret.
Je pense que le baiser est un langage à part entière. Trop souvent, il ne sert que de préliminaire rituel destiné à déclencher le processus dexcitation alors quon peut faire passer et décoder beaucoup dautres émotions.
Ce soir, il est une parenthèse frivole dans nos vies.
Mais bon, quitte à subir, autant le transformer en plaisir ! Je pose alors mes mains sur la taille dAmélie et la serre contre moi jusquà sentir sa poitrine effleurer la mienne. Dans un soupir se voulant apaisant, je reprends peu à peu le contrôle de note étreinte. Je sens la respiration dAmélie saccélérer et notre baiser a atteint un niveau de sensualité que jai rarement éprouvé. Une sorte de magie sinstalle entre nous. Elle menlace à son tour et me serre contre elle dans une grande inspiration pleine de tendresse.
Je suis troublé par cette démonstration et je ne sais quelle réponse lui adresser: dois-je prolonger cette parenthèse ou rester sur mon intuition de partir ? Il parait quil faut toujours écouter son intuition...
Je suis toujours en plein dilemme lorsque mon sexe décide de me jouer un tour et commence à gonfler. Action réflexe ? Désir naissant réel ? Ca ne va pas arranger mes affaires
Je sens alors une présence derrière moi, cest bien évidemment M qui vient susurrer à mon oreille « Ca a lair de te plaire finalement
.je suis sûr que tu bandes déjà
tu me décevrais dans le cas contraire
». Cette provocation achève de déclencher mon érection. Ma tête me dit de partir mais Amélie pose ses mains sur mes fesses et colle mon bassin sur le sien pour semble-t-il - mieux apprécier ma virilité naissante.
Amélie me gratifia dun soupir supplémentaire et enfouit sa langue au fond de ma bouche. Je sentis sous le coton épais de son large pantalon « casual » le dessin de sa jambe musclée. Jai toujours eu un faible pour les sportives, pas seulement pour leur corps mais aussi pour leur mentalité, leur goût de leffort et de lessentiel, à lopposé des bimbos et autres cagoles que jexècre.
M nous gratifia dun encouragement supplémentaire: « Mmmm
vous commencer à me donner chaud vous deux, je vous laisse
» avant quon ne lentende séloigner. Javenturai mes mains sur le fessier dAmélie, jen avais à peine apprécié les contours que dans un élan de pied ferme, elle enroula ses jambes autour de ma taille. Je fus surpris par sa puissance et commençai à vaciller. Je la portai en titubant et usai de toutes mes forces pour maîtriser ma chute en arrière. Avec sang-froid, Amélie saccrocha à mon cou pour que nous ne soyons pas séparés à latterrissage improvisé qui nous attendait dans le canapé. Le temps déchanger un sourire et un regard ému, nos bouches se joignirent de nouveau dans un long soupir de satisfaction. Elle creusa son dos avec une étonnante souplesse pour appuyer sa poitrine sur mon torse, repoussant sa croupe sur laquelle elle réinstalla mes mains.
Je tentai dapprécier les courbes de ses fesses à travers le tissu et notai déjà leur fermeté pendant quAmélie ondulait sur moi.
Massurant au postérieur de la jolie trentenaire, je me laissai glisser pour amener mon visage sur son buste parfaitement moulé dans le fin pull noir à col haut. Je perçus à travers le lainage la forme de la lingerie qui emprisonnait sa poitrine. Je sentais ses seins se gonfler et tendre le tulle dont jimaginai le dessin. Amélie profita de notre nouvelle posture pour immiscer sa main entre nos corps et trouva sans difficulté la bosse qui ornait mon pantalon depuis quelques minutes. Mon sexe déployé appuyait douloureusement sur ma ceinture, elle glissa deux doigts derrière celle-ci et vint effleurer mon extrémité. Je tentai de sortir le pull emprisonné dans son pantalon pour glisser ma main dessous et caresser enfin sa peau mais Amélie men empêcha fermement.
Elle se redressa, haletante. Jouvrai les yeux, admirai son visage rougit et quelques cheveux collés par la sueur sur le haut de son front. Elle reprit son souffle comme récupérant dun effort puis se leva soudainement et se planta face à moi, portant ses mains à ses joues comme quelquun qui vient de découvrir une catastrophe. Je suis suspendu à sa prochaine réaction alors quelle semble autant émue que perdue. Alors que Je lui tendis la main, je remarquai que son pantalon jaune-moutarde était tâché au niveau de lentrejambe. Je ne parvins pas à dissimuler ma surprise, elle en prit conscience et son regard suivant le mien, elle découvrit la trace de son plaisir ce qui narrangea pas sa gêne « ah merde
.je savais que jaurai pas du
- « Quoi ? » linterrompais-je inquiet
- « Non, non, rien » fit-elle désabusée.
Jemployai un regard rassurant avant dagiter ma main toujours tendue pour linviter à me rejoindre. Elle hésita puis sapprocha sans empressement. Elle emmêla ses doigts aux miens et sinstalla de nouveau sur moi. Je lenserrai très fort contre moi et elle me rendit la pareille.
Nos têtes accolées, nous savourons ce moment simple et humain et après une profonde inspiration, Amélie me confia à loreille : « Je suis désolée
- Pourquoi ? Parce que tu as du plaisir ?
- Non, cest même pas ça
je dois avouer que ça fait longtemps que je ne métais pas sentie aussi bien avec un homme même si ça fait très bizarre
et que cest très gênant
- Alors, cest quoi ?
- De tavoir stoppé dans ton élan
jai peur que tu me prennes pour une salope
- Je ne te juge pas, tu profites du moment présent, cest ton droit le plus strict
- Ah non mais je ne parlais pas de ma situation, enfin pas que
- De quoi dautre ?
- Si je tavais laissé faire, tu aurais découvert que
.
- Que quoi ? »
Elle marqua une pause puis en guise de réponse prit ma main quelle glissa sous son pull en la posant sur sa hanche. Son corps était gainé de dentelle et jen déduisis quelle portait certainement un body.
- « Cest la première fois que je porte quelque chose daussi sexy » crut-elle bon de préciser.
- Cest très agréable, il semble taller comme un gant
mais où est le problème ?
- Ca nest pas tout
- Je técoute
- Cest pas à moi, cest M qui me la prêté tout à lheure. Elle ma dit que cétait un vieux truc quelle navait porté quune fois et elle ne rentre plus dedans. Au départ cétait censé émoustiller qui tu sais
- Ah, donc si je comprends bien, M. ta prêté de la lingerie fine pour exciter ton mec et tu te sens mal à laise de le partager avec moi ?
- Non cest même pas ça. En fait quand tu as voulu glisser ta main, jai réalisé que M. lavait peut-être porté avec toi maintenant que je sais que vous avez été amant
»
Je réalise lampleur du malaise naissant.
- « Oupsss
si tel est le cas je risque dêtre aussi mal à laise que toi
Tu permets que je vérifie quelque chose ? Ca nest pas une ruse pour te toucher.
- Oui vas-y »
Je passai ma main sous son pull et la posai sur son dos. Je me souvenais parfaitement de lensemble de lingerie que M portait lors de notre dernière entrevue et notamment des lacets de son corsage. Nous serions vite fixés.
Mon visage se glaça et Amélie devina limplacable vérité. Nous étions tous les deux livides: la petite bulle que nous étions en train de construire venait dexploser. Je bouillonnai de colère en réalisant que M savait pertinemment que ce moment allait me péter à la figure quand elle a poussé son amie dans mes bras. Et dailleurs où est-elle ? Cachée, à jouir de lhumiliation quelle vient de minfliger ?
Je regarde Amélie, pose mon front sur le sien dun air résigné puis lui confie :
- « Tu sais il faut que je tavoue quelque chose à mon tour,
- Vas-y » dit-elle en caressant larrière de mon crâne pour massurer de son écoute
- « Ton amie a des goûts « évolués » en matière de sexe
- Javais cru comprendre
- Je ne parle pas de tenues affriolantes, je parle de mental
- Comment ça ? Tu vas me faire peur !
- Non ne tinquiète pas, toi tu ne risques rien, je pense que cest moi qui suis visé. Réfléchis seulement à ce qui se serait passé si on était allé plus loin
- Oui
tu aurais fatalement reconnu sa tenue sur moi et ça taurait
- Tu as tout compris
- Mais cest pervers !
- En fait cest pour ça que je voulais partir tout à lheure car je sentais un coup fourré même si je ne savais pas lequel.
- Et là tu crois quelle attends quoi ?
- Je pense quelle espère mavoir donné une leçon et que je parte dégoûté
- Mais moi je nai pas envie que tu partes ! » sexclama-t-elle en me serrant dans ses bras
- « Si ça peut te rassurer, je nai plus envie de partir non plus
- Je peux te poser trois questions ? demanda Amélie
- Trois ? Oui bien sûr, je te répondrai sincèrement.
- Un: combien de fois vous avez couché avec M. ?
- On sest vu trois fois, couché nest pas ment le terme que jemploierai
- Cétait quoi alors ?
- Plutôt des jeux
mais javoue que cest moi qui ai commencé la première fois.
- Ok, merci de ta sincérité. Deux : tu as des sentiments pour elle ?
- Amoureux tu veux dire ? Non
je lapprécie beaucoup en tant quamie, mais je ne pourrais jamais avoir une relation suivie avec elle, on est trop différents !
- Ok, trois
trois
» fit-elle hésitante
- « Oui
- Trois : tu as envie de moi ? » fit-elle la voie tremblotante
- Honnêtement et malgré les circonstances
oui
beaucoup
et si ça peut te rassurer, je ne fais de projection delle sur toi....mais alors pas du tout !
- Cest tout ce que je voulais savoir
- Et toi ?
- Moi quoi ?
- Tu as envie de moi ?
- Je crois que tu mas déjà fait jouir tout à lheure alors jai de lavance » répondit-elle laconiquement
- Tu men vois ravi si jai pu tapporter un peu de plaisir ce soir
- Un peu ? Tu nimagines même pas
- Si je crois que jai un peu vu
» dis-je avec un sourire taquin
- Ah oui cest vrai
javais oublié ce détail
ben ça cest parce que
».
Amélie se lève avant de terminer sa phrase et commence à se déshabiller. Elle enlève le haut et je découvre son magnifique buste dans le vêtement dune autre. Dun tour de main adroit, elle jette son pull sur la lampe du salon tamisant instantanément la lumière. Elle sapproche de moi et vient coller son ventre sur mon visage. La surprise vestimentaire étant gâchée, je nutiliserai que mes mains pour explorer son corps.
Jenserre sa taille et elle commence à chalouper. Je déboutonne lentement son pantalon et le fait glisser le long de ses jambes qui sont sans surprise - gainées de doux fourreaux retenus par quatre jarretelles. Amélie empoigne ma tête et la guide doucement vers son entrecuisse. Je découvre avec ma bouche la nudité de lendroit où labsence de culotte explique certains évènements et je vais déposer un baiser sur sa fine toison. Elle relève mon menton de lindex et me demande douvrir les yeux.
Jhésite un instant, mon cur semballe, jai peur de tout perdre sur un regard. Elle caresse ma joue pour mencourager, je me sens en confiance et jose enfin écarter mes paupières. Mes yeux sagitent pour scruter chacun des détails de son corps qui apparaît très à mon goût. Jusquà présent, la lingerie avait toujours eu un effet aphrodisiaque sur moi, et javoue y être particulièrement sensible. Porté par Amélie, cet ensemble au sommet de lérotisme nétait plus un accessoire affriolant comme je lavais déjà vécu mais une tenue à part entière, portée avec élégance.
- « Alors, je te plaît toujours ? » me demanda-t-elle ?
- Je
euh
Tu es simplement sublime,
Elle rougit et baissa la tête avec un léger rictus de satisfaction.
- « Tu es le première homme à en profiter
et peut-être le dernier
- Pourquoi dis-tu ça ?
- Ce que je vis avec toi doit rester un moment unique pour oublier nos vies, nos amours, nos emmerdes
Amélie se rassied sur moi. Elle me demande de reposer mes mains sur ses fesses et sajuste pour poser un sein sur ma bouche qui souvre spontanément pour goûter son téton à travers la dentelle. Nous reprenions là où tout sétait arrêté...
En quelques secondes jétais revigoré, ce quAmélie vint vérifier en débouclant ma ceinture et en ouvrant mon pantalon. Sa main glissa sur toute la hauteur de mon boxer et lorsque sa paume enserra mes bourses, mes lèvres se refermèrent sur son sein lui arrachant un frisson. Elle déboutonna ma chemise de sa main libre, plus ou moins adroitement, tout en continuant de me caresser. Sa bouche parcourut mon torse et elle sautorisa même à mordiller mon téton. Je me livrai en toute confiance et mon corps témoignait du plaisir quelle me procurait, ce qui nétait pas sans augmenter son excitation : cétait un cercle vertueux.
Je passai ma main dans ses cheveux, elle me regarda tout en embrassant ma poitrine, mon ventre puis remonta dans mon cou pour finir par mordiller le lobe de mon oreille : comment avait-t-elle deviné que cette zone est très érogène chez moi ? A mon oreille, elle glissa : « jai envie de te prendre dans ma bouche
.je peux ? ». Il est des questions qui nattendent parfois aucune réponse...
Elle se laissa glisser au sol, sagenouilla et minvita à me lever. Elle me déshabillait langoureusement, caressant mes fesses, mes cuisses, je nai rien connu daussi sensuel depuis des années, rien nest trivial avec elle. Elle sempara de mon sexe érigé face à elle avec une certaine hésitation puis posa timidement ses lèvres sur mon extrémité. Je ne sens pas sa bouche souvrir, il me semble que cet exercice lui fait peur
ou la rebute. Je tente de la rassurer :
- « Tu nes pas obligé si tu nas pas envie
- Cest pas ça, jen ai envie mais je nose pas, tu vas trouver ça curieux mais je ne le fais pas dhabitude
- Ne te force pas
» la rassurais-je
- « Oui mais toi ?
- Quoi moi ?
- Ca te ferait plaisir je suppose, tu aimes ça ?
- Je naurai aucun plaisir si tu ty obliges
Je me surprends à être moi-même avec Amélie, avec ma sensibilité parfois exacerbée. Elle tente à nouveau de moffrir sa bouche et mon gland disparaît à peine entre ses lèvres. Il ne se passe rien pendant quelques secondes puis elle commence à faire aller et venir ses doigts autour de ma verge. Je lencourage avec des gémissements, parfois feints je lavoue, mais sa détermination mérite amplement cette reconnaissance. Elle me demande en me regardant : « aide-moi à te faire plaisir »
- Tu veux que je texplique ?
- Oui, guide-moi...apprends-moi les gestes
»
Alors quelle rapproche sa bouche de nouveau je lui prodigue divers conseils sur lutilisation des mains, de la bouche et de langue pour me faire plaisir. Elle se révèle être une élève très appliquée mais il ne faut pas r des bonnes choses. Je mis fin à la leçon et prenant son menton dans la paume de ma main et levant son visage : « cest merveilleux ce que tu as fait
je suis très touché.
- Cest vrai, ça ta plu ?
- Oui beaucoup
et toi ?
- Cétait bizarre, mais jai adoré le faire avec toi, jétais en confiance »
Je linvitai à se relever en prenant sa main, la contemplai de nouveau et elle tourna autour de main comme une danseuse en souriant. Cest la première fois que je la voyais de dos. Je stoppai sa rotation et observai ses épaules, son dos, ses fesses, ses jambes et le galbe de son mollet mis en valeur par le port des talons
Je suis définitivement sous son charme !
Amélie vint se coller contre moi, son dos épousant mon torse. Mes mains se posèrent sur ses cuisses. Je caressai la soie qui garnissait ses jambes jusquà laine et jouai avec une jarretelle que je fis claquer. Je suis plus grand quAmélie, elle appuya alors légèrement sur mes cuisses pour me faire fléchir et commença à se frotter sur ma tige érigée. Ma main glissa sur son entrejambe et mon doigt simmisça entre ses lèvres. Je débusquai facilement son petit bouton qui durcit rapidement, je le titillai avec la pulpe de mon doigt, encouragé par ses gémissements.
Amélie passa sa main autour de mon cou pour rapprocher ma tête de la sienne. Elle porta sa bouche à mon oreille alors que ses mouvements se faisaient de plus en pressants sur mon sexe : « jai envie de toi...tu as ce quil faut ? »
Il me fallut une seconde pour réaliser que je navais évidemment pas de préservatif sur moi : « Zut, non, je suis désolé » répondis-je penaud.
- « Ah noooon ! » fit-elle déçue. « On ne peut pas faire sans, je ne prends plus la pilule
et puis ça craint
».
Les éléments semblaient contre nous, mais Amélie continua à faire monter notre excitation en se frottant sur moi avec beaucoup dapplication. Entre deux soupirs elle reprit : « Tu connais pas une cachette de M pas loin ? Parce que là jai de plus en plus envie
»
Résigné, je me résignai à lui répondre par la négative mais aucun de nous ne souhaitait abandonner malgré lévidence. De longues secondes de silence sensuivirent, entrecoupées de nos gémissements provoqués par les caresses incessantes de nos corps en fusion.
Les jambes dAmélie cédèrent sous le plaisir et elle tomba au sol, se rattrapant sur les avant-bras avec une certaine agilité. Sa posture moffrait sa croupe interdite et je ne pus mempêcher de me positionner derrière elle. Je flirtai avec le danger et Amélie participa à ce jeu irrésistible en faisant glisser lextrémité de mon sexe entre ses lèvres humides prêtes à maccepter. Linterdit peut parfois décupler le plaisir, mais là je crois que cétait au centuple ! Je nous sentais capable de perdre le contrôle et dans un éclair de raison je libérais Amélie de ma présence. Jentendis la frustration dans son soupir.
Japprochai ma bouche de son antre parfumé et retenais ma respiration afin quelle nanticipe pas ma présence. Je voulais quelle soit surprise de cette première rencontre intime. Elle libéra un long soupir de satisfaction mêlé dimpatience quand je posai mes lèvres. Ma langue se mit à la fouiller lentement et elle me félicita : « Mmmm
.jadore ce que tu me fais bébé
continue
».
Ma bouche se remplit de son nectar sucré et légèrement acide, elle sagitait et ses petits cris maidaient à la contenter. Bien quelle appréciait mes caresses, je sentais son plaisir encore contenu. Jaimerai sentir sa jouissance arriver et assister à cette explosion quelle a déjà contenue tout à lheure. Je repris mon souffle et profitai pour lui conseiller de se lâcher
Enhardi par ma suggestion, elle poussa sa croupe sur ma bouche et se déhanchait sur moi avec une gourmandise insoupçonnée. Je remarquai quelle me regardait, je lui souris même si elle ne pouvait pas voir ma bouche trop occupée à soccuper delle mais lexpression de mon regard devait trahir ma joie.
- « Jadore moccuper de toi » lui dis-je
- « Jadore aussi
tu ty prends tellement bien
»
Je sortais la tête de sa croupe et constatais son émotion dans son regard attentif. Jappliquai mes deux doigts à lentrée de sa vulve encore humide qui les accepta avec facilité dans un nouveau cri de satisfaction. Je mactivai rapidement en elle à la place de mon sexe interdit mais toujours encouragé par ses cris de plus en plus rapprochés et explicites. Son corps se mit à trembler, elle serra mon poignet à men faire mal et je sentis sa liqueur couler dans ma main. Après quelques secondes, la tension de son corps disparut et elle relâcha progressivement son emprise.
Repue de plaisir, elle sallongea sur le tapis du salon et tentait de reprendre son souffle. Elle me tendit la main et me fis signe de venir mallonger à côté delle.
Je rejoignai Amélie qui posa sa tête sur mon torse et sa main sur mon ventre et je savourai le contact de son corps apaisé par le plaisir. Nous mettions un long moment à récupérer
Elle remit de lordre dans ma chevelure devenue hirsute. Je sentis que son regard me parlait même si les mots ne sortaient pas de sa bouche. Je fronçai les sourcils, elle fronçait les siens :
- « Quoi ?
- Quoi quoi ?
Nous éclatons de rire et nous embrassons.
- « Pfiou » enchaîna-t-elle « cétait
.
- Magique !
- Oui cest ça
et toi ?
- Quoi moi ?
- Ben toi tu nas pas joui ?
- Pas au sens physique du terme mais jai eu énormément de plaisir... tu crois que ça ne compte pas ?
- Je sais pas, vous les mecs
- Hep hep hep, comment ça « nous les mecs » ?
- Ben vous ,vous jouissez quand
enfin tu vois quoi !
- On peut jouir sans éjaculer tu sais
- Ah ? Jaurai appris encore quelque chose
- Ca sert à ça les mecs dexpérience (faisant allusion à notre quinzaine dannée décart) » dis-je en souriant
- « Oui cest clair
je me sens bien avec toi
- Moi aussi tu sais
- Si les circonstances étaient différentes tu crois que
- Chutttt
» linterrompais-je
- Oui tu as raison, ne nous posons pas de questions, surtout si on na pas envie davoir les réponses
- Mais toi tes pas frustré ? Désolée je reviens à la charge mais cest juste que jaimerai comprendre
- Non pas du tout, je crois que tu ne te rends pas compte de tout ce que tu mas offert et tout ce que tu as partagé avec moi ce soir
- Cest vrai que je me suis bien lâchée : tu mas fait jouir au début, tu mas appris à sucer, bon même si je ne suis pas fan jai apprécié de le faire avec toi, tu viens de me faire jouir avec tes doigts et avant avec ta bouche cétait
.pfffiou !
- Et ben tu vois !
- Mais moi jaimerai te faire plaisir
- Me voir jouir tu veux dire ?
- Ben oui, si cest un plaisir pour toi de me faire jouir, ça devrait lêtre pour moi ?
- Cest pas faux
- Il faut quon règle notre problème de caoutchouc avant alors parce que je ne veux plus quon soit interrompu
Cest alors que les pas de M résonnèrent dans lescalier. Ils mirent fin à nos confidences et à ce moment de grande intimité. Blottis lun contre lautre, baignant dans notre plénitude, nous navions nous même pas le courage de nous cacher delle, et nous nous en amusons dun regard complice.
Elle se dirigea vers nous, lair satisfait limite hautain - et me tendit un préservatif : « Cest pas ça que tu cherchais tout à lheure ? ».
Je neus pas le temps de répondre quAmélie souffla la chandelle: « Non merci, on nen a plus besoin » avant de reprendre dun ton provocateur : « Il ma déjà fait jouir deux fois, et jai même appris à le sucer alors je suis épuisée. Je vais allez me coucher, et merci de me lavoir prêté copine, tu as bien fait
».
Elle membrassa rapidement et madressa un clin dil rassurant. Je la regardai partir et monter lescalier, elle agita discrètement sa main dans un geste complice avant de disparaître à létage
Je me retrouvai nu comme un vers, planté au milieu du salon de M. Je memparai dun coussin pour cacher mon sexe ce qui était bien évidemment dun ridicule absolu. Je sens quelle est frustrée par léchec de son plan. Elle finit par tourner les talons et de me dire simplement : « Jespère que ten a bien profité
bonne nuit».
Quelques dizaines de secondes après mêtre rhabillé, je suis de retour chez moi. Je ne cesse de me refaire le film de la soirée mais surtout limage dAmélie reste gravée dans ma tête et plus sérieusement peut-être aussi dans mon cur...
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