Delphine
Au milieu des années 90, point de réseau social ! La France séquipait en portables et découvrait Internet. La bande dami.e.s que nous étions avait donc lhabitude de se retrouver dans un bar en bord de mer.
En semaine chacun y venait en fonction de ses disponibilités et de ses humeurs mais le week-end nous étions souvent une dizaine. Les mois passants, nous sommes connus des patrons, des serveurs et de certains autres fidèles. Un dimanche soir, nous nétions que quelques clients. Seul de ma bande, je métais alors installé au comptoir. Deux jeunes femmes étaient là, habituées également mais nous navions jamais fait connaissance.
A la faveur dune discussion tripartite entre elles, le serveur et moi, nous nous présentons mutuellement. Nous décidons de quitter le comptoir et de nous attabler. Ces deux demoiselles semblent assez différentes : lune Delphine - est plutôt proche des canons de la beauté, blonde, élégante, svelte mais semble réservée, tandis que Séverine est très ronde, brune, aux yeux pétillants de malice et expansive pour deux.
Au gré des discussions portant sur les petits tracas du quotidien, Delphine se plaint davoir un problème de prise téléphonique dans son appartement. Sans arrière-pensée je lui propose mes services pour venir réparer son installation. Je suis en vacances, elle ne travaille pas le lundi, rendez-vous est donc pris pour le lendemain !
Delphine maccueille, Séverine est venue également, et après un traditionnel café dusage, je prépare mes outils. La prise récalcitrante se trouve dans la chambre dans un endroit peu accessible qui moblige à quelques gesticulations, et notamment de me retrouver dans une posture peu confortable : à genoux, la tête en bas et le postérieur en lair. Pendant que je maffaire, jentends les filles discuter et rire dans mon dos sans que je ne saisisse leur sujet de conversation. Un peu lassé par leurs gloussements, je me retourne et constate que je suis lobjet de leur amusement.
Je nentends plus leurs bavardages. Je me retourne, Séverine sest éloignée et Delphine a le regard dans le vide. Jen profite pour la regarder plus attentivement : comment ai-je fait pour ne pas la remarquer avant ? Elle est très jolie, mais peut-être trop discrète ce qui laurait rendue invisible par rapport à Séverine ?
Je termine ma réparation, range mes outils et accepte un nouveau café avant de prendre congé. Séverine doit partir, et je me retrouve ainsi seul avec mon hôte. Jai envie de faire plus ample connaissance avec Delphine. Elle dégage quelque chose de particulier que je ne saurai qualifier à cet instant, en tout cas cela va au-delà de sa plastique! Nous ne voyons pas lheure passer et il est déjà 19h. Je nai pas dobligation, elle non plus, nous convenons de diner ensemble.
Le choix dun restaurant ouvert un lundi soir est limité dans notre petite ville de province. Après quelques appels, nous en trouvons un et nous passons une soirée délicieuse dans un établissement à lambiance feutrée qui nous pousse aux confidences. Nous nous connaissons depuis seulement 24h et avons pourtant limpression que ça fait déjà plusieurs mois. Delphine ne me laisse pas indifférent, et jose prétendre que cest réciproque. Pour autant, ce sentiment naissant semble être plus proche de lamitié que de lamour car je ressens chez elle une certaine réserve. Nous passons quand même un délicieux moment et une complicité est en train de naître. Une fois le repas terminé, nous sommes peu enclins à nous séparer et retournons chez elle pour prolonger notre soirée. Nous refaisons le monde, nous racontons nos vies et le temps passe inexorablement, il se fait vraiment tard ou tôt, cest selon.
Nous voilà sous la couette, et nous bavardons encore et encore. Lambiance intimiste de lendroit se prêtant aux confidences, je la questionne sur ce qui mapparaît comme son mal-être actuel. Elle mexplique quelle est sous le charme dun homme, marié, quil ne sest rien passé mais que cela la trouble énormément. Je comprends donc que je ne risque pas de lintéresser autrement quamicalement
Au fur et à mesure que la conversation avance, je comprends que le malaise de Delphine ne tient pas quau fait que lhomme soit marié. Je lui demande de but en blanc si je le connais et pressens que la réponse serait affirmative., et que par là-même il pourrait sagir dun personnage connu dans notre ville. Delphine nest pas encore prête pour cet aveu, et pour mettre fin à la conversation elle me demande si je peux la prendre dans mes bras. Je suis surpris, mais je mexécute. Nous ne parlons plus, nous sommes enlacés dans son lit alors que nous ne connaissions pas 2 jours avant, et quelle a des vues sur un autre home. Je cogite à tout ça pendant que Delphine sendort, apaisée.
07h00 : le réveil sonne. Nous sommes toujours dans les bras lun de lautre. Nous échangeons un « bonjour » sensuel, presquinapproprié mais aucun de nous nose en dire plus. Je suis dautant plus mal à laise car je sens poindre le « petit bonheur matinal », qui serait particulièrement de mauvais goût. Jessaie alors de me détacher delle quand elle me retient et me dit : « reste collé à moi, ça nest pas grave ». Je deviens rouge pivoine en moins dune seconde et ma verge continue denfler, au-delà du raisonnable.
A traîner sous la couette, elle est en retard maintenant. Elle saute alors du lit, sapprête, descend un café, englouti une brioche et avant que je nai eu le temps démerger, elle est prête à partir. Elle apparaît dans lencadrement de la porte de sa chambre et me dit : « les clés sont sur la table, tu fais comme chez toi, on se voit ce soir ! » et elle senfuie
Comme disent nos amis anglo-saxons : What the fuck ? En français : Cest quoi ce bordel ? Résumons : je me retrouve chez une femme que je ne connaissais pas il y a 2 jours encore, avec qui je viens de passer platoniquement la nuit et les 24 dernières heures, qui est amoureuse dun homme marié mais qui apparemment me souhaite dans sa vie à cet instant. Bon là
.jai besoin dun bon café, voire dune aspirine. Je prends le petit déjeuner puis rentre chez moi.
Jessaie de me changer les idées durant le reste de la journée avant de retourner chez Delphine ce soir puisquelle ma confié ses clés. A quelle heure dois-je y être ? Je ne sais pas
Je vais y aller pour 17h30 au cas où, ça serait dommage quelle attende sur son propre pas de porte. Je suis le premier arrivé : je pénètre donc dans lappartement où je retrouve instantanément son parfum. Jessaie de mimprégner de son ambiance, de ses humeurs, de son esprit, sensation étrange !
19h30 : Delphine arrive enfin. Si on navait pas été chez elle, jeus cru quelle mait posé un lapin ! Elle est fraîche et guillerette à son arrivée, me sourit et me claque une tendre bise appuyée sur la joue. On discute de sa journée de boulot, de sa fatigue, comme deux potes avec juste ce quil faut de distance... Elle me demande ce que lon fait ce soir, ce qui ne moffre pas lalternative de refuser. Je tente bien un « tu sais je suis un peu crevé, ce sont mes premières vacances depuis longtemps
» mais elle minterrompt: « et moi, tu crois que je ne suis pas fatiguée ? ».
Elle souhaite ma compagnie ce soir encore, mais pourquoi !? Que puis-je lui apporter quelle nait déjà ? Apparemment pas lamour, donc quoi ? Nous préparons un repas rapide et avons en tête daller dans notre repère prendre un verre pour terminer la soirée. Cest la première fois que nous nous afficherons ensemble dans un lieu où nous sommes réciproquement connus mais dans des cercles damis différents. Ca va jaser
Nous arrivons au bar, saluons les patrons, les serveurs et par un miracle inexplicable, aucune de nos connaissances nest présente. Nous restons au bar pendant 2h, à refaire le monde comme la veille au restaurant. Le lieu nest pas propice à la confidence et nous avons tari la plupart des sujets à découvrir. Je propose donc que lon rentre. Ayant laissé ma voiture chez Delphine, il nous faut repasser par chez elle pour que je puisse la récupérer.
Elle me propose un dernier café que je ne sais refuser mais je suis fermement décidé à rentrer chez moi ce soir : ma tête est en vrac, mon cur ne sait plus, je ne décode plus aucun signal, et je ne suis même pas sûr quil soit intelligent de me lancer dans cette histoire damitié avec une fille qui na dyeux que pour un autre. Je suis trop tendre pour cela et une fille mal intentionnée aura vite fait de me faire tourner en bourrique. Delphine me dit :
« Alors, ten penses quoi ?
- Il est peu fort pour moi mais il est bon.
- De quoi tu me parles ?
- Du café !?
- Tes con, je te parle dArnaud.
- Arnaud
? Arnaud
?
- Ben oui, Arnaud, le serveur !! »
Et là tout séclaire en une fraction de seconde : lhomme marié qui hante ma nouvelle amie nest autre que lun des serveurs de notre bar favori.
Moi : « ah
daccord
- Ben dis donc, tes pas loquace
- Excuse-moi, ça fait beaucoup dinformation à digérer en deux jours. Il sait que tu tintéresses à lui ?
- Je pense quil doit le sentir, je suis toute chose dès quil est là, je mapprête, je suis avenante, jessaie de le draguer, il doit bien voir quil me fait de leffet ?
- Euh
comment te dire
de ce que jai vu ce soir, et si je me souviens aussi de dimanche soir, il na pas lair de te rendre la pareil. Mais au boulot, et vu sa situation personnelle, il ne peut certainement pas se le permettre. Tu en as discuté avec lui franco ?
- Non jai essayé mais il fuit à chaque fois ou fait semblant de ne pas comprendre
- Ok
Jai limpression que cette histoire te mine trop la tête, il faut que tu tires ça au clair avec lui rapidement ! Demain on y va, on fait la fermeture et à lissue tu le coinces pour mettre les choses à plat avec lui.
- Ok, tu restes cette nuit ?
- Ok, si tu veux »
Et voilà
je ne dormirai encore pas chez moi ce soir ! Nous nous couchâmes et nous endormirent rapidement vu la fatigue accumulée, mais tout de même enlacés.
Au réveil je méchappe rapidement pour éviter la reproduction du phénomène de la veille : dune parce que je trouverais la répétition inconvenante, de deux car cette deuxième nuit avec cette quasi-inconnue qui ne me sera jamais promise commence à me faire beaucoup deffet. Trop ?
Ce soir est le jour fatidique où Delphine doit déclarer sa flamme à Arnaud !
Je réagis égoïstement : il me tarde que cette page soit tournée, quel quen soit le résultat, car nous sommes déjà mercredi et ma semaine de vacances a été bien entamée sans que je ne puisse encore prendre du temps pour moi.
Nous sommes allés au bar assez tardivement, pour éviter de croiser nos amis respectifs et nous consacrer à la mission du jour : permettre à Delphine de se retrouver en tête à tête avec son serveur chéri ! Ce soir elle est méconnaissable, si tenté que je puisse prétendre la connaitre finalement : physiquement, elle est très bien habillée, peut-être même trop pour la circonstance. Elle a revêtu un tailleur beige qui lui sied à merveille. Des chaussures à talon qui mettent le galbe de ses jambes et son fessier particulièrement en valeur, un chemisier blanc ajusté qui laisse à sa poitrine ferme et haute en évidence, juste ce quil faut. Maquillage et coiffure sont aussi de la partie, sa crinière blonde parfaitement ondulée, ses yeux verts (je viens den prendre conscience) mis en valeur : on la dirait sûre delle et irrésistible. Je ne vois pas comment notre Arnaud, même marié pourrait lui résister ! Côté comportement par contre, cest une autre paire de manche. Tantôt mielleuse, tantôt euphorique, elle est la caricature de ladolescente excitée ce qui contraste énormément avec son apparence et risque de la desservir. Je comprends son émotion, lenjeu semble énorme pour elle mais je suis inquiet : ce comportement ne correspond pas du tout à la Delphine avec qui jai tant échangé et partagé depuis plusieurs jours. Je crains au final quelle ne se soit montée cette histoire de toute pièce
et si telle est le cas la désillusion risque dêtre cinglante.
Nous attendons Arnaud à la sortie de létablissement, je reste en retrait. Nous sommes venus avec ma voiture, et dun geste convenu elle me fait comprendre quelle repart lui. Fin de mission, je peux rentrer chez moi goûter à un repos bien mérité et reprendre le cours de ma vie après cette douce parenthèse.
Une fois couché, je ressasse tout ça malgré moi et je me surprends à être jaloux. Jaloux de cet homme qui na rien demandé et sest attiré pourtant la dévotion et les faveurs dune des plus jolies jeunes femmes de la ville, et moi qui vient de lui consacrer plusieurs jours et qui vais être relégué au rôle de
de
de quoi dailleurs ? Dans quelques jours, quand elle aura fait affaire avec son serveur je nexisterai probablement plus. Je finis par tomber de sommeil une heure plus tard, las de me battre contre moi-même : après tout, je suis le seul responsable de mes émotions, jai joué avec le feu
je me suis brûlé, encore une fois
01h38 : mon téléphone sonne. Je décroche : « allo ?....allo ?...allo, » Jobtiens pour toute réponse des bruits de vent. Je pense à un canular et avant de raccrocher je lance « Delphine ? ». Pas de voix, mais un sanglot, ça ne peut-être quelle. « Delphine quest-ce qui se passe ? Parle-moi ? ». Entre deux pleurs, elle mexplique que sa conversation avec Arnaud a tourné court :
Elle : « il la mal pris, ma traité de salope, accusée de vouloir détruire son couple et puis au bout dun moment après mavoir bien reluquée il ma proposé que je le suce à condition davaler son sperme parce que sa femme ne veut pas, jsuis dégouté, jsuis une conne
- Mais non, cest lui le con. Même sil nétait pas intéressé il nétait pas obligé dêtre vulgaire ! Tu es où là ?
- Jai refusé ses avances donc il ma laissé en plan à la plage, sur le grand parking.
- Ok, essaie de te trouver un coin à labri. Jarrive dans 15 minutes.
Je saute dans mes fringues et part secourir ma nouvelle amie.
Quil soit un goujat, passe encore, mais laisser Delphine seule en pleine nuit dans cet endroit où se retrouvent les noctambules en quête de jeux idiots, là cest minable! Je récupère Delphine et la ramène chez elle. Elle minvite à boire un café, que jaccepte volontiers car je sens quelle a gros sur le cur. Elle me raconte dans le détail sa fin de soirée, je lécoute sans mot dire, que pourrais-je ajouter à ce scénario catastrophe ? Je voudrais la consoler, la rassurer, et en même temps, je suis soulagé que cette histoire nait pas abouti. Pas tant parce que cela moffrirait un nouvel espoir, je fais tous les efforts possibles pour tourner la page, mais pour lui éviter des souffrances plus grandes encore.
Delphine part à la salle de bain pour essuyer le rimmel qui a coulé sur ses joues. Elle laisse la porte ouverte et je la vois qui relève sa jupe pour réajuster ses bas. Jadore la lingerie féminine et je me surprends à érotiser sa personne. Je nai pas le temps de reprendre mes esprits et détourner le regard quelle tourne la tête vers moi, me surprenant en flagrant délit.
Je ne sais plus où me mettre, je regarde piteusement mes chaussures tandis que Delphine sapproche de moi. Je suis toujours assis dans le fauteuil du salon, aucun moyen de méchapper, mais en aurai-je seulement envie ?
Elle se plante devant moi, tombe la veste de son tailleur, et sassied sur moi en amazone en passant un bras autour de mon cou. Je place une main dans son dos, et lautre sur sa cuisse. Jaurai voulu le faire exprès que je naurai pas réussi : ma main atterri directement sur la jarretière de son bas. Jhésite un instant à lenlever, ce qui serait finalement un grand signe dhypocrisie.
A loreille elle me murmure : « jaurai du être plus réaliste
- Comment ça ?
- Je vais être franche, tant pis : je tai maté depuis deux jours, jai adoré tes fesses, je tai même senti contre moi et ça ne ma pas laissé indifférente, cest évident que tu me plais
»
Elle prend ma main et la fait glisser sous sa jupe.
Elle : « tu aimes
tu trouves ça vulgaire ?
- Non
jadore
»
- Contente que ça te plaise, jai pensé à toi en les achetant, mardi soir après le boulot. Jai même failli te les montrer et te demander ton avis »
Je feins de ne marquer aucune surprise suite à cette révélation alors quelle guide ma main sous sa jupe et me sent intimidé : « Tu vois ce que tu me fais faire
cest un signe qui ne trompe pas et
». Je ne lui laisse pas le temps de finir sa phrase et lembrasse à pleine bouche. Le contact de sa langue mélectrise, et nos mains se cherchent quand nos langues se mêlent. Elle embrasse divinement bien. A la fin de notre langoureux premier baiser qui dura probablement plusieurs minutes, je tente de reprendre mes esprits. Je sais que la situation risque de devenir complexe si nous allons plus loin, sans retour en arrière possible. Demain je serai au pire un salop, au mieux un coup dun soir, ou les deux.
Elle : « Tu ne veux plus me caresser ? Tas pas envie ?
- Bien sûr que si, mais je suis gêné, jai limpression de profiter de la situation
- Arrête
. ! Demain sera un autre jour, ce soir on est là tous les deux alors laissons-nous aller..
Elle membrassa langoureusement et écartait subtilement les cuisses pour minviter à poursuivre les caresses entreprises plus tôt. Ma main profitait de chaque centimètre de son corps et tandis que je mapprochais de son entrecuisse, son baiser traduisait son désir grandissant. Ma main enserrait le haut de cuisse que je caressais circulairement faisant flirter mes doigts avec la dentelle qui protégeait son intimité. Delphine menserra contre elle, veillant à me faire profiter de sa respiration haletante et cest maintenant la paume de ma main qui sétait emparée de son entrejambe, il ne fallut que quelques secondes pour que je sente sa culotte shumidifier. Son excitation ne faisait plus aucun doute alors je glissais mon doigt derrière le tissu et découvrait une toison parfaitement entretenue (ça nétait pas encore la mode de lépilation intégrale).
Lorsque mon doigt simmisça entre ses lèvres, elle émit un gémissement spécifique qui ne me laissait pas douter du plaisir quelle éprouvait. Je ne tardai pas à débusquer son petit bouton ce qui lui fit rejeter sa tête en arrière dans un soupir évident. Elle approcha sa bouche de mon oreille et mordonna de la faire jouir avec mes doigts, « pour commencer » précisa-t-elle, nous promettant ainsi une nuit torride.
Confiant, je nous mets debout et la positionne face à moi. Elle me regarde, attentiste, mais pas inquiète. Je magenouille, elle relève sa jupe pour laisser mes mains explorer ses magnifiques jambes. Jembrasse sa fente à travers le tissu de sa culotte dentelée, elle gigote comme si je la chatouillais. Je laide à quitter sa jupe, puis le rempart de dentelle que je fais descendre sur ses chevilles en laccompagnant, mes mains effleurant ses bas jusquà ses chevilles. Elle lève un talon afin que je chasse définitivement dun geste gracieux ce linge devenu inutile, son mollet se contracte et japprécie la fermeté de ses muscles. Je caresse sa douce toison du revers de la main et y dépose quelques tendres baisers. Je me relève, plonge mon regard dans le sien puis glisse un doigt entre ses lèvres humides que jintroduis facilement en elle, avant quun second ne le rejoigne.
Je plaque la paume de ma main sur sa vulve et commence à la frotter en massurant deffleurer son clitoris. Elle me regarde fixement, les pupilles légèrement dilatées et dun ton curieux me demande : « quest-ce que tu vas me faire ?
- Tu vas voir
écarte juste un peu les jambes» dis-je sur le ton de la confidence
Elle sajuste et je poursuis mes caresses intimes en intensifiant mon geste jusquà sentir un flot couler sur ma main, suivi dune explosion de plaisir
Après avoir repris ses esprits, Delphine me complimenta en passant la main dans sa chevelure blonde « ouuuuuh
.jai jamais connu un truc pareil ! »
Elle sagenouille alors devant moi et déboutonne langoureusement mon pantalon. Mon sexe achève de sériger le temps de ce sensuel déshabillage. Elle le prend dans sa bouche qui enserre parfaitement mon gland. Ses joues maspirent, caressent les côtés de ma verge à chacun de ses allers, et sa langue le dessous à chaque retour. Elle a agrippé mes fesses pour imprimer la cadence de ce délicieux coït. Me reprenant en main, elle soulève mon membre et découvre avec mes surprise mes testicules fraichement rasées pour la première fois (une réelle fantaisie à lépoque !) : « dis-donc, tu mavais caché ça
laisse moi voir de près
mmmm
.ça donne envie de goûter aussi, je peux ? ». Avant que je ne réponde, elle a déjà gobé une de mes bourses. Elle semploie à me masturber de plus en plus fort, sa main coulissant sur ma queue quelle a lubrifiée avec attention dans sa bouche. Le ressenti est troublant et je lavertis de mon explosion imminente. Elle me regarde alors avec désir et provocation et pose mon gland sur sa langue devant sa bouche grande ouverte pour me recevoir. Les spasmes que provoque mon éjaculation moffrent une sensation inconnue que je ne sais pas maîtriser, mélange de plaisir et de douleur. Surprise par mon jet, elle me repousse dans un réflexe et les jets suivants atterrissent sur son visage sans que je ne puisse lempêcher.
Il me faut quelques secondes pour reprendre mes esprits et mon souffle. Elle se tient toujours à genou devant moi, le visage cramoisi, les cheveux en bataille, un sourire béant, fière de sa réussite.
Delphine : « tu mas pas loupée
- Désolé, je nai pas pu me contrôler
- Cest ce que je voulais
- Oui mais
- Non cétait juste un réflexe parce que jai été surprise mais jai aimé te faire jouir comme ça
Ca ta plu ?
- Honnêtement ? Je nai pas de mot pour décrire ce que jai ressenti, cest plus fort que la jouissance, limite douloureux même
- Ben cest simple, tu as eu un orgasme alors !
- A 25 ans ? Il était temps !
- Comme ça tu sais ce que tu mas fait éprouver juste avant !
Elle file dans la salle de bain pour redonner de la fraîcheur à son visage. Elle revient alors que je tente toujours de reprendre mes esprits. Alors que mon sexe a commencé à dégonfler, elle latt délicatement entre le pouce et lindex puis vient avec sa langue lécher les coulures de mon sperme :
« Tas vu, je mapplique hein ?
- Ca ne te rebute pas ? » demandais-je
- « Non, au contraire, il est sucré, je ne te dégoute pas au moins ?
- Tu plaisantes ?
- Non, bon, on ne va pas sarrêter en si bon chemin ?
- Oh que non, mais laisse-moi récupérer
- Je te préviens, ce soir je veux continuer dexpérimenter donc il va falloir que tu tiennes la route ! »
Elle mentraine vers la salle à manger, je comprends alors que lon risque dexplorer lappartement en long, en large et en travers.
Elle : « ah, je vois que Monsieur est déjà revigoré, on va pouvoir passer aux choses sérieuses, mais avant déshabille toi complètement ».
Je mexécute. Nu comme un vers, je soutiens son regard en posant mes mains sur lencolure de son chemisier, et dun coup sec fait exploser les boutons.
Elle : « ah tu veux jouer à ça ? »
En dégrafant son soutien-gorge, je lui susurre à loreille : « tu as commencé
»
Libérés de leur emprise, je découvre ses deux magnifiques seins. Ils ressemblent à deux pommes, gonflées de désir, aux tétons déjà durcis.
Elle, prenant ma tête dune main et la plaquant contre sa poitrine : « lèche-moi ! »
Japprécie son ton autoritaire et lui obéis volontiers. Je suce délicatement ses tétons, enroule ma langue autour pour entretenir leur érection. Je me délecte de sa poitrine, sa main continue de caresser mon sexe de nouveau complètement déployé et ferme, tandis que la mienne caresse ses fesses rebondies. Je lappuie sur la table, elle rit en prenant ma tête entre ses mains, ses beaux yeux verts sont brillants, humides de bonheur
Je la retourne alors face à la table dun mouvement rapide et ferme. Elle se tient debout, raidie, dos à moi, seulement vêtue de ses bas et ses talons. Je pose ma main sur sa nuque pour la basculer vers lavant mais elle résiste et je suis obligé de la pousser pour parvenir à mes fins. Elle manque de perdre léquilibre et se ratt sur ses les avant bras dans un soupir qui souligne sa résistance, mais aussi son envie de jouer. Je me colle à elle immédiatement pour ne lui laisser aucune opportunité de se dégager, mon sexe en érection se faufilant entre ses jambes encore jointes. Je me masturbe entre ses cuisses, cherchant à frotter sa vulve mais elle ne me facilite pas la tâche. Japplique mon gland sur ses fines lèvres qui donnent à son sexe lapparence dun abricot et le fais glisser en veillant à ne pas la pénétrer. Elle essaie de dissimuler son désir mais le jus qui commence à humidifier mon bout trahit son envie de maccueillir. Delphine toujours accoudée sur la table se retourne et me demande « tu veux une autre première fois ?
- Te prendre sur la table ?
- Comment tas deviné ? » me dit-elle avec un air moqueur
Pour toute réponse de circonstance, je la pénètre doucement et de tout mon long. Heureusement quelle mouille abondamment car son minou bien quaccueillant est un petit peu étroit. Je sors et reviens un peu plus fermement. Elle se cambre, rejetant la tête en arrière : « ouhhhh
cest bon
mais vas-y doucement quand même »
De toute façon, je ne peux accélérer le mouvement au risque de jouir trop rapidement tant je suis excité, je continue de procéder par lentes et longues emmanchées, en veillant à finir par un petit coup sec chacune des mes pénétrations.
- « Mmmm jaime tavoir à fond, tu me fais mouiller comme une dingue » dit-elle
Je me retire alors pour magenouiller derrière elle et me régaler son sexe inondé de sa saveur. Elle semble savourer ces instants si jen crois ses gémissements puis elle agrippe mes cheveux, me tire vers le haut pour me ramener à sa hauteur et att mon sexe, le guidant vers son minou dont elle me refuse lentrée en frottant seulement mon gland contre sa vulve. Jessaie de forcer un peu sur mon bassin mais je comprends vite que cest inutile : elle continue de samuser avec mon sexe tel un godemichet.
Jai pourtant envie de la prendre, là, sur cette table, jusquà ce que nous soyons repu dun nouvel orgasme. Après mavoir chauffé un temps qui ma semblé être une éternité, elle mautorisa: « viens
.jai trop envie de toi maintenant
»
Jempoigne ses hanches pour que nos corps ne fassent quun et massurer contre toute plaisanterie. Je viens franchement en elle jusquà ce que mes couilles claquent sur ses fesses dans un bruit entendu que dans quelques films pour adultes.
Elle : « Continues comme ça !
- Ca te plait quand je te prends fort ?
- Oh oui, viens à fond ! »
Je memploie à la satisfaire en tentant de garder une certaine maîtrise car cette première expérience sauvage risque de me faire exploser en quelques secondes. Entre deux cris de plaisir, elle me demande « tu vas jouir sur moi ?». Je nai plus le temps de lui répondre, juste de me retirer, enlever le préservatif avant que mon sperme ne jaillisse pour atterrir sur sa croupe. A peine mon jus sest-il répandu quelle est prise de soubresauts. Elle tremble de tout son corps, haletante, et elle sémeut vocalement de son plaisir aussi...cest juste magnifique.
De longues minutes sont nécessaires pour nous permettre de reprendre nos esprits, et notre respiration. Encore essoufflée, elle se retourne vers moi : « pffiou
.je ne savais pas que ça serait aussi bon
.aussi fort
cest un truc de malade pourtant jétais complètement flippée
- Pourquoi ?
- Javais peur de me lâcher, peur que tu me juges
- Javais la même appréhension tu sais, mais on a confiance lun en lautre
- Oui mais quand même cest particulier, on nest pas des acteurs de porno !
- Cest vrai, on ne fait pas semblant
mais on sen est bien sorti quand même
- Carrément, je peux tavouer quelque chose ?
- Bien sûr
- Lautre matin quand
.
- Jai eu une érection ?
- Non le lendemain, quand tu es parti avant
- Ah
- Ben je me suis caressé un petit peu en pensant à toi, je tavais tellement bien senti la veille
- Je dois tavouer que la veille ça nétait pas que mécanique
- Je men doutais » dit-elle, accompagnant son rire dun clin dil
Je contemple Delphine : sa chevelure, son dos, ses hanches, ses fesses, ses jambes
Elle se redresse sur ses avant-bras et passe une main dans ses cheveux. Elle tend ses jambes, contractent ses fesses, joue avec sa cambrure.
Elle : je te plais toujours?
- Je ne me lasse pas de tadmirer
je ne timaginais pas aussi belle le premier jour de notre rencontre
- Pourquoi, tu fantasmais déjà sur moi ?
- Oui
.enfin jai fait en sorte de ne pas me lautoriser
- Tu es trop dans la retenue
pourtant cest tellement bon quand tu te lâches !
Je me rapproche delle, caresse son fessier rebondi, elle se redresse et se colle à moi. Elle empoigne mes fesses, je prends ses seins, elle me tend son cou, je lembrase langoureusement
elle soupire
moi aussi
La tendresse reprend la place cédée à la bestialité : nous nous caressons, nous observons, écoutons notre communication silencieuse quaucun nose rompre.
Nous savourons linstant, je revois le film de la soirée et une gêne commence à menvahir. Elle a du ressentir mon trouble: «ça va chéri ?
- Pffiou,
- Ca cest ce que jappelle un homme ! » dit-elle en riant en se retournant et en menserrant dans ses bras
- « Mouais
- Quoi ?
- Tu sais, en vrai je ne suis pas comme ça, je nai pas voulu
- Je sais ce que tu ressens, cest par rapport au côté sauvage, les mots crus et tout ça ?
- Oui, dans le feu de laction ça passe bien mais à froid, ça fait bizarre de savoir quon a été capable de ça
- Je nai eu que du plaisir avec toi, tu es doux et respectueux, et tu peux être sauvage aussi. Je ne me serai pas donné de la sorte à nimporte qui !
- Ben tu vois, même si je suis un homme, moi non plus !
- Je confirme, tes pas un mec facile » dit-elle en riant
- Et si on allait à la douche ?
Elle marque un temps darrêt, me regarde : « Mmmm
première fois ? »
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