Le Manoir Du Péché (8)

J’étais sur le point de partir quand je fus appelé par le mari d’Annabelle.
- Oui, Monsieur me demande ? Fis-je en m’immobilisant à un mètre de lui.
- J’aimerai Alain que vous aidiez Madame à monter dans sa chambre. Je n’ai point de temps à perdre avec une… comment dire ! Enfin vous me comprenez.
- Oui Monsieur. Je vous comprends.
Cela fit bien rire les deux autres couples attablé en ce réveillon de Noël, les s étant sorti de table depuis belle lurette. Annabelle était avachie sur le fauteuil. La jupe froissée et le rimmel effacé. J’ai dû la soutenir pour lui faire quitter sa place. Elle était dans l‘incapacité de ce tenir seule debout. Et en plus elle empestait l’alcool. Si bien que je l’ai aidé à monter l’escalier qui aller nous mener jusqu‘à sa chambre. Une fois passé la porte de cette dernière, je l’ai assisté pour l’aidé à s’allonger sur son lit.
Mission accompli, et ne me sentant plus utile, je me suis avancé jusqu’à la porte d’entrée.
- J’ai la langue pâteuse Alain ! L’entendais-je dire dans mon dos. Vous voulez bien me donner à boire, s‘il vous plaît.
- Je vous emmène cela Madame.
J’accourrai jusqu’à la salle d’eau où je remplis un verre d’eau que je m’empressais à le lui apporter. Annabelle toujours allongée, elle essayait tant bien que mal de déboutonner les boutons de son chemiser. Ses yeux avaient tendance à clignoter comme si elle envoyait des appels de phare. Ses gestes lents conservaient tout de même une certaine sensualité à laquelle je succombais déjà. Après en avoir pris une gorgée d’eau, elle me dit :
- Aider-moi à ôter ma jupe voulez-vous bien !
Pourtant, elle me paraissait presque consciente de ce qu‘elle me demandait. Feignait-elle d’être saoule ou bien alors, l’eau avait comme par miracle dissipait l’alcool qu’elle avait dans le sang.
La fermeture étant derrière, elle se retourna sur le ventre, la tête enfouie dans l’oreiller.

Dans le mouvement, sa jupe avait glissé haut sur ses cuisses gainée de noir. Cela me procura comme des picotements dans les doigts. Et plus encore, lorsqu’elle se mit à s’agiter sur le couvre lit. Exhibant par ses mouvements ce qu’elle avait à l’ombre sous sa jupe, soit pas grand-chose hormis ses bas auto-fixant. Ce qui ne manqua pas de faire encore augmenter de quelques degrés supplémentaires le niveau de mon excitation. Il n’était plus à cet instant question d’aller rejoindre ma loge. J’avais comme un désir d’en voir un peu plus.
- Alors Alain qu’est-ce vous attendez, merde, vous m’aidez oui ou non ? Me lança-t-elle, en arquant sa croupe. Un vrai régal pour mes yeux.
- Que Madame m’excuse, j’étais pensif. Me justifiais-je.
- Eh bien arrêtez de pensée et aider-moi !
- Oui, Madame ! Je m’excuse.
J’étais tellement nerveux que j’en coinçai la fermeture Eclair.
- Je suis désolé Madame, j’ai coincé la fermeture.
- Oui je sais, cela m’arrive parfois avec cette foutue jupe. Il faut que vous assistiez un peu.
- C’est que, j’ai peur de la déchirer.
- Ne vous inquiétez pour cela, faite ce que vous avez à faire.
Je dû m’aider avec mon autre main pour la décoincer. Et ce fut comme ça, par à-coup que je suis arrivé à faire descendre le zip. Plus la fermeture Eclair descendait, plus les deux pans s’écartèrent, faisant apparaître la raie de ses fesse. Résultat mon pouls s’emballa. Très vite la tentation dont voir un peu plus me submergea. Et cela à ne pas pouvoir me contrôler. Chaud bouillants, je tirai comme un dingue sur la fermeture Eclair pour la faire descendre au plus vite à son point de départ.
- Faite attention tout de même ! Protesta-t-elle.
- Oui Madame. Veuillez m’excuser. Je vais faire tout mon possible pour ne pas la déchirer.
- Je compte sur vous, Alain.
Avec tout ça, il m’avait fallu un temps fou pour arriver à mes fins. Côté Annabelle, elle me donnait l’impression de dormir pour de bon.
Excitée par son inaction, je m’empressais de me pencher au-dessus de son fessier nu. Délicatement à l’aide de deux doigts, j’écartais les deux joues. Je m’inclinais au-dessus du beau fruit et astucieusement avec la pointe de ma langue je dessinais les contours rugueux de son anus. Elle avait négligé de bien s’essuyer. Une odeur entêtante emplissait mes narines, et un goût amer envahi ma bouche.
Il m’était très difficile à cet instant là de ne pas aller plus loin. Surtout qu‘Annabelle restait toujours inerte. Sans réfléchir plus que ça, j’ai enfoui ma tête entre ses demi-sphères. Une odeur de chatte surchauffée me vint jusqu’aux narines. Je tirais alors la langue. Frôlant ses poils, avant d’atteindre les lèvres brûlantes. Comme je l’avais deviné, elle était trempée. Incapable de me contenir je la dégustais. M’emplissant la bouche du nectar salé. Avalant le jus odorant qui suintait de son entaille, par petites gorgées. Annabelle, dans son sommeil ou pas, contractait ses cuisses. Serrait les fesses en geignant. De la mouille plus épaisse transpirait de ses lèvres intimes, et cela pour mon plus grand plaisir. Et sans doute du sien, puisqu’elle oscillait du bassin. Faisait aller et venir son ventre à la rencontre de ma bouche suceuse. Allant jusqu’à écrasait son sexe contre mon nez. Elle haletait de plus en plus fort. Je sentais qu’elle était proche de l’orgasme. Elle se dandinait de plus belle. Faisant s’épanouir pour le plaisir de mes rétines, son cul, dont l’anus s’arrondissait comme une bouche demandant famine. Un trou rose dont les bordures luisantes de ma salive, se fronçaient puis s’écarquillaient, comme un œil. Il ne m’en fallut pas plus pour prendre cela comme une invitation. C’était toute l’histoire de ma sexualité, vouloir toujours un peu plus.
Pour cela j’agaçais l’orifice. La femme ne darda pas de se tortiller sur son lit. Crispant et relâchant son sphincter pour permettre à ma langue de mieux s’infiltrer dans son trou. Un trou qui peu à peu se dilater.
J’avais l’impression de me faire aspirer la langue. Je la vis se plonger trois doigts dans son sexe. Les faisant tournoyer à toute allure à l‘intérieur. Elle se branlait ! Oui ! Elle se branlait la coquine. Elle n’avait pas tardé à jouir. Hurlant son plaisir à qui voulait l‘entendre. Pour ma part, je la branlais avec ma langue, fouillant le plus loin possible son rectum.
Lasse, Annabelle décida de m’échapper. Je profitais qu’elle s’étende sur le dos sur son lit pour explorer chaque millimètre carré des muqueuses gorgées de désir. Néanmoins je levais de temps à autre les yeux sur elle. Aux aguets que j’étais, à son changement d’expression. Et là, elle était toute rouge.
De plus en plus téméraire, je plongeais deux doigts dans son antre. Laissant ma langue et mes doigts comme déconnectés de mon système nerveux, pour la mener de nouveau au plaisir. Surtout qu’elle était à cet instant toute à ma merci. Je pouvais faire ce que je désirais d’elle. C’était une certitude. Je n’eus aucune hésitation à enfoncer un autre doigt dans son vagin. La faisant gémir de plaisir à nouveau.
- Oh, ce que j’aime ce que vous me faites ! Me balbutia-t-elle
Je les fis tourner dans le boisseau. Tâtant avec les pulpes des doigts les parois gluantes et chaudes, qui se crispèrent par saccades. Elle remua de plus belle ses hanches, à en faire taper le montant du lit contre le mur.
- Oh Alain ! Lança-t-elle. Vous… vous allez me rendre folle !
Encourager, je fis aller et venir mes doigts joints de plus en plus vite dans le conduit. En même temps je massais le clitoris avec le pouce. Elle dansait de plus belle sur son lit. Dans mon délire, je déboutonnais avec ma main libre ma braguette pour y faire sortir ma queue devenue très douloureuse. Elle se détendit non sans peine de son logement. Sans cesser de la branler, je la forçais à poser la main sur ma verge.
- Voyez Madame dans quel état Madame m’a mis.
- Que faite-vous ! Protesta-t-elle, en prenant un peu de distance.
Ça ne va pas. Pour qui me prenez-vous !
- Pour ce que vous êtes Madame.
- Et je peux savoir qui je suis.
- Une bourgeoise en manque de caresse.
- Ah oui ! S’exclama-t-elle. Et quoi encore ?
- Qui pour service rendu va me soulager. Ajoutais-je en me saisissant de sa main et appuyant sur ses doigts. La forçant à les faire monter et descendre le long de mon sexe.
- Vous ne perdez rien pour attendre, mon gars.
Machinalement d’elle-même, elle continua le mouvement. Elle n’avait plus de volonté. Au point d’approcher ses lèvres de mon sexe, pour me prendre en bouche. Une bouche en cul de poule, qui massait ma verge avec ses lèvres, à la manière d’un bébé qui tète. Je lui caressais les cheveux. Elle desserra ses lèvres pour monter et descendre le long de mon pénis. Elle prenait son temps, donnait des coups de langue sur le gland.
- Madame ne désire-t-elle pas l’avoir ailleurs que dans sa bouche ?
- Pourquoi pas. Au point où j’en suis ! Non ?
- Je prends les désirs de Madame comme pour des ordres.
- Vous faites bien, Alain. Fit-elle en prenant position sur le lit, repliant les jambes.
Je me plaçais entre ses jambes. Je frottais l’extrémité de ma queue sur les chairs palpitantes et inondées. L’entrée du vagin s’ouvrait et se refermait comme une bouche demandant famine. Je l’effleurais comme pour la pénétrer mais me retirais au dernier moment. La frustration croissante et les soubresauts impuissants me plongeaient dans une sorte d’ivresse malsaine. Je fis remonté ses genoux jusqu’aux aisselles. Coinçant ses jambes sur mes épaules. Elle se trouvait entièrement à ma merci. Ce pouvoir augmentait de quelques degrés de plus mon excitation. Au point de me faire perdre la tête. Je pénétrais son vagin d’un mouvement continu. Ma verge glissait sans effort le long des parois mouillées. Quand je touchais le fond, elle cria d’une voix suraiguë et s’agrippa à mes bras, les yeux prêts à jaillir de leurs orbites. J’entamais un va-et-vient lent, exaspérant. Puis j’accélérais progressivement mon rythme. La faisant bondir à chaque coup de reins. Elle n’était plus qu’un sexe de feu. En jouissant, elle cria jusqu’à ce que l’air lui manque. Heureusement pour moi la musique venant du salon couvrait ses cris.
- Merci madame. M’empressais-je de lui dire avant de quitter la pièce.
- Mais de rien. Remercier plus tôt la providence.
Sa voix était chaude et franche. Je ne sus quoi répondre, alors je me suis tus et j’ai fermé la porte de la chambre. Au salon la fête battait son plein. J’en avais profité pour fuir le lieu incognito…

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