Collection Cocu. Le Poulain. Saison Iv (14/16)

- Bonsoir à tous, je vous ai invité pour rencontrer Lord John Cromwell, mais je passe la parole à Marie, qui reste ma belle-fille et qui a pris les rênes de cette maison.

Quand je dis qu’Isabelle est cadrée.
Il y a peu, elle m’aurait arraché les yeux plutôt que d’admettre qu’elle avait perdu le pouvoir sauf devant le Duc qui se fichait carrément de ce qu’elle pensait.
Nous sommes en train de finir l’apéritif debout dans le salon.

- Je vous propose de passer à table.

Quand j’ai quitté Isabelle manquant de la massacrer ce que j’ai fait verbalement je suis passée en cuisine pour dire que nous serions 14 à table et de demander d’enlever une chaise pour que Xavier puisse placer son fauteuil roulant.

- Isabelle, je te propose de prendre place à côté de mon invité de dernière minute.

J’éloigne ma belle-mère de notre invité d’honneur pensant que Xavier avec son handicape le protégera de cette gloutonne sexuelle.
À sa gauche, je place son amant le docteur Franck.
Je me place entre mes deux amants.
Je dispose chacun afin que les dialogues soient constructifs.
En fasse de moi Sonia et Poupette, mais c’est Véronique, la libraire qui fait l’imper en posant une question.

- Isabelle as-tu des nouvelles de Louis et de…
- Véronique, s’il te plait.

C’est Paul le mari qui coupe sa femme qui allait parler certainement de Lucrécia.
C’est une bonne amie de ma belle-mère, mais de notoriété publique, même si elle tient une librairie, elle est un peu nunuche.
Je vois le moyen de marquer mon territoire.

- Paul, laissez votre femme s’exprimer, Isabelle, si tu as des nouvelles de ton fils et de son copain, fais-nous en profiter.

Disant ces mots, je place ma main sur la cuisse de John hésitant à faire de même avec Xavier.

- J’ai reçu un message ce matin, ils sont arrivés à Nouméa en Nouvelle-Calédonie.


Il m’annonce que c’est un pays qui leur plait.
Je sais que Louis avait pris des renseignements sur les chevaux calédoniens.
- Merci Isabelle, qu’ils soient heureux.

Par ces mots je clos le débat sur mon ex.

- Je vous rappelle que nous sommes réunis pour honorer Lord Cromwell, comment apprécie-t-il notre pays Normand.
- Marie veux-tu parler de l’invasion des Normands, en 1066.
- Tu veux parler d’Harald le Normand.
- Tu sembles mieux connaître mon pays que moi et si nous parlions des maures arrêtés à Poitiers.

Tous éclatent de rire, il est vrai qu’en invasion, on peut tous balayer devant notre porte.
C’est à ce moment que Sonia apporte sa pierre à cette soirée.

- Mon amie Poupette et moi, nous voudrions tous vous inviter à notre mariage, dès que mon amie aura fini son contrat avec la gendarmerie dans six mois.

Tous se regardent.
Je sens la tension qui revient, j’applaudis.
Un instant de blanc et tous applaudissent sauf Isabelle qui prend un nouveau coup de poing au plexus.
Xavier se penche vers moi.

- Peux-tu me dire où sont les toilettes ?
- Venez Xavier, je vais vous conduire, j’ai besoin de me repoudrer.

Veut-elle fuir ?
Ils reviennent sans que je remarque le moindre comportement différent entre les deux.
Les conversations se poursuivent entre les uns et les autres devant une tasse de café dans le salon.
J’en ai ras le bol heureusement qu’une nuit de rêve m’est prévue avec mon amant.

Amant, j’en ai deux, le deuxième semble apprécier la présence de ma belle-mère près de lui.
Tous partent me laissant seule avec John qui s’empresse de me prendre dans ses bras.
Tous partent même Xavier redescendus vers sa voiture par John, Franck et Paul.

- Et tu subis ça souvent !
- Heureusement, non, viens, on va s’aimer.

C’est après avoir salué la dernière voiture quittant le parc, celle de Sonia et Poupette, nous nous retrouvons seules avec Isabelle.


- Marie, ça va, je suis bien restée à ma place, la place que tu m’attribues dorénavant dans ma propre demeure.
Je vais me coucher, ces soirées sont exténuantes.

Pourquoi répondre, je sens un peu de rancœur dans son ton, mais j’ai réussi à prendre l’ascendant sur cette femme vieillissante ?

- Viens John, emmène-moi dans ma chambre et faite moi mal.

Avant je passe ma main sous son kilt.
Maintenant, je sais, hélas pour vous, trouvez-vous un Écossais pour savoir aussi.

Notre première étreinte est moins violente que celle que nous avons faite la première fois dans sa chambre d’hôtel.
Il me fait voir une nouvelle facette de sa personnalité en me prenant en levrette sur la peau de bête devant la cheminée éteinte à cette époque.
Tout en me fessant d’une main de maître, sa queue bien au chaud au fond de mon vagin et ces claques mises à la volée m'éclate de plaisir.
Il finit par me prendre par les hanches et à grands coups de sexe, il m’envoie vers ce que certains appellent le septième ciel.
Repue de sexe et de sperme quand il éjacule, nous tombons littéralement sur cette peau de bête.
Cette peau d’ours blanc bien réelle, c’est Duc qui m’a dit l’avoir tué lors d’un voyage en Laponie seule fois de sa vie où il était parti en vacances.

Quand ma bouche sèche me réveille, le vin blanc le soir, même si j’aime en boire en petite quantité, m’assèche ma bouche.
Ce sont les dents de la tête de la peau bête que je vois chaque fois que la lune sort des nuages.
John dort émettant des petits zozotements, ce qui manque de me faire éclater de rire.
Je me lève, je prends mon peignoir en voile léger.

- Marie, où vas-tu, vient, j’ai encore envie de toi.
- John, j’allais aller jusqu’à la cuisine boire un verre d’eau.
- En temps normal, j’amène une bouteille d’eau, mais mon envie de toi était si forte que je l’ai oubliée.
- Je t’accompagne, moi aussi je boirais bien un
- Larme de Scotch.


Il se lève, me rejoint.
Quel homme il bande.
Je me penche et je le mets dans ma bouche.
J’ai sous mes papilles, son sperme et toute la cyprine qui la maquille de la première pénétration.

- Je croyais que tu avais soif.
- Oui, de ta liqueur d’amour, après nous irons à la cuisine.
-
C’est nu que le lord me suit sans pour autant allumer les lumières.
Avant d’aller vers la cuisine, je passe par le salon.
Je sais où le Duc rangeait ses alcools.
Nous rejoignons la cuisine, j’ouvre le frigo, ce qui me donne assez de lumière pour lui servir un verre du breuvage de son pays.
Je le vois rire.

- C’est moi qui te fais rire.
- Non seulement le Scotch que tu m’as servi.
- Il est mauvais.
- Non, mais bien moins bon que le mien tout de même.
J’ai une distillerie à côté de mon château de Cromwell, tu verras c’est près de Glasgow.
Le Scotch Royal Arche, c’est la principale distillerie concurrente du mien.
Je t’en ferais livrer une caisse, non deux.
- Tu viens de dire, « tu verras ».
- Les lois de l’hospitalité veulent que lorsque l’on vous invite, vous rendiez l’invitation.
Fin novembre, tu viendras dans mon château avec ton fils à la Saint Andrew, c’est notre saint et notre fête national.
Tu me verras défiler en tête de mes hommes en jouant de la cornemuse.
- Tu joues de ce drôle d’instrument !
- Je suis l’un des meilleurs d’Écosse Marie.

Je me sers mon verre d’eau et je m’approche de la fenêtre pour regarder la nuit de cet endroit.
Mon amant son verre en main se colle à moi, quel homme.
Il est prêt à remettre le couvert.
C’est mon cul qui doit l’inspirer.

- John regarde, c’est la voiture de Xavier, pourtant tu l’as aidée à replier son fauteuil roulant avant de le voir partir.
Viens, je pense savoir où il est.
Faite attention évite de faire du bruit…

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