La Rencontre Avec Peter (Suite Du Camping Des Flots Bleus)

En rentrant sur Paris, de retour de nos deux semaines vacances au camping des Flots Bleus, nous eûmes, Virginie et moi, une petite conversation sur sa considération envers Peter. Ce fut dans le train qui nous ramenait vers la capitale que j’abordais le sujet :
- Si je te dis que je t’ai vu avec Peter le premier soir ? demandais-je alors timidement à Virginie.
- Le premier soir ? répondit la belle, étonnée.
- Oui, le premier soir, la première nuit, dans le bungalow.
Virginie se sentait offensée presque courroucée :
- Je ne vois pas de quoi tu parles ! ajouta-t-elle sèchement.
- Non, vraiment, il faut que je te fasse un dessin. Je t’ai vue jambes…
- Stop ! fit Virginie brusquement, tu veux que tout le monde nous entende ?
Bob eut effectivement élevé la voix, sans s’en rendre compte :
- Excuse-moi, dit-il à sa belle. Mais cela me met dans tous mes états. Tu ne peux pas continuer comme ça, ajouta Bob.
- Non. Tu as raison. Je ne peux pas. C’est toi que j’aime, tu le sais bien. Peter ce n’était une fois rien qu’une fois et je suis retombée dans ces bras mais c’est fini maintenant.
- Tu dis ça à chaque fois, ajouta Bob.
- Oui, mais là ce n’est pas pareil. C’st vraiment la dernière fois. Je t’aime, Bob, je ne veux pas te perdre.
- Moi aussi je t’aime, ajouta Bob.

Le retour vers la capitale se fit rapidement. Bob passa le plus clair de son temps à regarder par la fenêtre sans rien dire, peut-être pensif. Virginie, elle, était scotchée sur son portable à chatter par Sms ou par une appli. Le soir, après leur arrivée dans la capitale, il fallait encore prendre le métro, les sacs sur le dos, pour rejoindre la rue du Midi, à Vincennes. Bob était celui qui portait presque tous les bagages. Non, pas que Virginie voulait lui infliger cela en plus, mais ce Bob lui-même qui se proposa, pour dit-il « soulager les petits bras » de sa princesse. C’était pour lui et pour Virginie une marque d’amour et d’estime.

La belle savait que Bob était un être exceptionnel, à sa façon et qu’il était tellement bon de vivre avec une personne comme lui.

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